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Le voile
m
21 octobre 2006 08:08
Où est-il écrit dans la coran que le voile doit recouvrir les cheveux?


Dans quelle mesure est-il obligatoire de le porter? (et dans quel but aussi)


Merci smiling smiley
m
21 octobre 2006 17:27
Même si le coran n'a pas evoqué d'une façon expresse le sujet du voile, ce dernier reste la moyen le plus efficace pour proteger la femme contre sa marchandisation et sa vente dans les pièce publicitaires, dans les chansons, dans les filmes pornographique...
p
21 octobre 2006 18:03
Salam,

Le Coran ne nous dit pas non plus la maniére de prier, la maniére de faire les ablutions et pleins d'autres choses. C'est la sunnah, les hadiths, qui detaillent tout ca. La maniére de porter le voile, ainsi que la maniére de prier, de donner zakat, de jeuner (...etc) sont dc clairement détaillé dans la sunnah.

salam,
s
30 octobre 2006 14:16
Citation
musica a écrit:
Où est-il écrit dans la coran que le voile doit recouvrir les cheveux?


Dans quelle mesure est-il obligatoire de le porter? (et dans quel but aussi)


Merci smiling smiley

Salam,

Le verset principal sur lequel se repose les juristes pour déterminer l'obligation du hijab est dans la sourate el nour.
Cependant, ce verset ne précise ni les contours exactes du voile, ni l'age à partir duquel il faut le porter ... Tous ces détails sont mentionnés dans la sunna du prophète que l'on peut retrouver dans les compilations tel que Boukhari ou Muslim pour ne citer que les plus authentiques.

wa salam

smiling smiley
V
30 octobre 2006 22:16
...lesquels hadiths ont à mon avis dénaturé le Coran par la polémique qu'ils suscitent quant à leur authenticité, voire leur interprêtation.
m
1 novembre 2006 12:20
Merci pour vos réponses.smiling smiley

Si je comprends bien, c'est dans la sunna du prophète (sas) que l'on détermine la façon de le porter.

J'aurai d'autres questions :

Mais est-ce que ce qui relève de la sunna est à caractère oblgatoire? ou conseillé?

Sur quoi les juristes se basent-ils pour affirmer que le voile doit recouvrir toutes les parties du corps?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/11/06 12:22 par musica.
t
1 novembre 2006 12:26
salam

source: [www.islamfrance.com]


Contrairement aux fausses idées qui sont véhiculées depuis un certain nombre d'années, le voile de la femme en Islam (appelé communément "Hidjâb" ou "Khimâr" dans le vocabulaire juridique) n'est en aucun cas le symbole d'une revendication politique ou idéologique, ni une marque de soumission et d'infériorité quelconque par rapport aux hommes (comme c'était le cas dans certaines religions) et encore moins un simple vêtement traditionnel, lié à certaines cultures. En réalité, le "Hidjâb" possède une double dimension: en portant le voile, la femme musulmane fait acte de soumission et d'obéissance envers Allah, mais agit également pour sa protection morale, en préservant sa pudeur et sa chasteté. Comme on va le voir par la suite, Incha Allah, une bonne compréhension de ces deux aspects que l'on retrouve dans le "Hidjâb" permet déjà d'éloigner un certain nombre d'objections superficielles qui sont très souvent soulevées à son encontre. Mais d'abord, on essaiera, dans les lignes suivantes, de passer en revue deux ou trois références du Qour'aane et de la Sounnah qui mettent en valeur cette double dimension du "Hidjâb".

Allah, dans le Qour'aane, après avoir ordonné aux hommes de garder le regard baissé, demande au Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) de s'adresser aux croyantes en ces termes:

"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes...."
Quand on lit ce passage coranique, on se rend compte qu'il ne laisse place à aucune ambiguïté: C'est Allah Lui-même qui ordonne, par le biais de Son Messager (sallâllâhou alayhi wa sallam), aux femmes de ne montrer de leurs atours, en présence d'hommes étrangers, que la partie qui en paraît. Il s'agit là de la première dimension que l'on avait évoquée: Le respect d'une tenue vestimentaire bien particulière pour la femme relève de ses devoirs envers Allah. Mais en même temps, comme on l'a rappelé en introduction, quand on prend en considération le début du passage coranique, on comprend aussi que cette prescription divine est liée à la protection de la chasteté et, par extension, de la dignité de la femme. Prise sous cette perspective, on se rend compte que le fait de couvrir ces parties du corps déterminées constitue un bienfait indéniable pour la femme; c'est justement ce que relève avec beaucoup d'intelligence et de clairvoyance Fatima Naseef, dans son ouvrage intitulé "Droits et devoirs de la femme en Islam", lorsqu'elle qualifie le port du "Hidjâb" comme étant un "droit à la décence". On retrouve bel et bien la double dimension évoquée. La question qui se pose maintenant est de savoir quelle est donc cette partie des atours de la femme qu'il ne lui est pas nécessaire de recouvrir en présence d'étrangers. Pour la déterminer, il n'y a pas d'autres moyens que de se référer aux explications qui ont été données par les premiers interlocuteurs de la Révélation, en l'occurrence les Compagnons (radhia Allâhou anhoum), mais aussi par les savants et commentateurs musulmans des premiers siècles de l'Islam qui les ont suivis et qui ont pu étudier en profondeur la science religieuse et prophétique qu'ils ont laissée en héritage.


A ce sujet, l'interprétation qui a été retenue par la majorité des commentateurs du Qour'aane (parmi lesquels Az zamakhchari (Réf: "Al Kacchâf", Volume 3 / Pages 230-231) , Ibné Kathîr ("Tafsir Ibné Kathîr" Volume 3 / Page 283), Al-Râzi ("Tafsir Kabîr" Volume 23 / Pages 205-206) , Al Qourtoubi ("Tafsir oul Qourtoubi" Volume 12 / Pages 228-229) , Al Tabri ("Moukhtasar min Tafsîril Imâm Al Tabri" Volume 2 / Page 9 et Note N°3) , Al Âloûsi ("Rouhoul Ma'âni" Volume 18 / Page 140) et Al Djassâs ("Ahkâmoul Qour'aane" Volume 3 / Page 315) est celle qui a été donnée par Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou). Selon lui, le terme "ce qui en paraît" désigne les deux mains et le visage. Ce qui signifie que, d'après ce passage du Qour'aane, ces deux parties du corps sont les seules que la femme a le droit de garder découvert en présence d'étrangers. Ce verset exprime donc bien l'obligation du port du "Hidjâb" (ou "Khimâr"winking smiley, obligation qui est d'ailleurs clairement confirmée par la suite du passage qui dit: "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" . Le mot exact en arabe qui est employé dans le Qour'aane est "Khimâr". Dans le vocabulaire arabe, ce terme désigne le voile qui est utilisé pour recouvrir la tête et les cheveux. (Réf: "Al Moufradâte fi gharîbil Qour'aane" de Imâm Râghib Asphahâni / Page 159; "Basâïr" de Al Fîrowz Âbâdi - Volume 2 / Pages 571 et 572, entre autres…) En sus de cela, il y a également unanimité entre les plus illustres commentateurs du Qour'aane pour désigner le "Khimâr" auquel il est question dans ce passage comme étant un voile recouvrant d'abord la tête et les cheveux (Réf: "Tafsîr Kabîr" - "Tafsîr Qourtoubi" - "Roûh oul Ma'aniy" - "Al Mouhalla" de Ibné Hazm r.a.)
Il est aussi intéressant de noter la réaction des femmes musulmanes à l'époque du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) lorsque ce verset fut révélé: L'Imâm Boukhâri r.a. rapporte à ce sujet les propos de Aîcha (radhia Allâhou anha): "Qu'Allah fasse miséricorde aux premières femmes émigrées; dès que le verset "qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines" fut révélé, elles découpèrent le drap qu'elles portaient (au dessus de leurs vêtements) et l'utilisèrent pour se couvrir la tête (ainsi que leur cou et leur poitrine). "



Le second verset qui évoque l'obligation de porter le voile est le 59ème de la Sourate 33, dans lequel Allah dit:

"Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux."
Le mot arabe employé dans ce verset et qui a été traduit par "grands voiles" est "Djalâbîb". Encore une fois, s'il existe des divergences quand à la nature, la forme et la taille exacte de ce voile, il y a cependant unanimité entre tous les commentateurs du Qour'aane sur un point: ce voile en question recouvre entièrement la tête et les cheveux.






Enfin, la nécessité de porter le Hidjâb a été explicitement évoquée par le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) dans la célèbre Tradition rapportée par Aboû Dâoûd: Aïcha (radhia Allâhou anha) raconte qu'une fois, sa sœur, Asma (radhia Allâhou anha) entra chez le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) avec des vêtements transparents. Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) se détourna d'elle et dit: "Ô Asma, quand la fille devient pubère, il ne convient pas de voir d'elle une autre partie que celles-ci (et il lui indiqua le visage et les mains)."(Hadith Moursal)

Ces trois références que nous venons de voir prouvent au moins deux choses:

1- Le port du "Hidjâb" est bien une prescription divine.

2- Les cheveux de la femme faisant partie du "awrah", il est donc nécessaire de les couvrir en présence d'étrangers, au même titre que les autres parties du corps, exception faite du visage et des mains.

Pour être complet sur la question, il convient également de passer en revue les deux principales objections qui reviennent souvent au sujet du "Hidjâb".

1ère Objection:
Le Hidjâb ayant pour objectif de sauvegarder la pudeur, si une femme a un comportement chaste et empreint de modestie et de retenue, pourquoi donc devrait-elle le porter ?

Ce genre de question peut se poser quand on ne se réfère qu'à une des dimensions du "Hidjâb" qui a été évoquée plus haut, en oubliant la seconde, qui est beaucoup plus importante: Si le port du "Hidjâb" a effectivement un rôle actif dans la protection de la pudeur, il n'en reste pas moins qu'il s'agit surtout d'une prescription divine et absolue, dont l'application de la part de la croyante doit être inconditionnelle. En d'autres mots, on pourrait dire qu'il y a là deux choses bien distinctes:

La première, c'est le commandement de la part d'Allah de se couvrir les cheveux, qui font partie du "awrah" de la femme.
La seconde, c'est le devoir pour celle-ci de toujours agir pour protéger sa pudeur.

Il est évident que l'application et le respect de l'une de ces deux choses ne dispense pas de l'autre… (auquel cas il serait tout à fait légitime d'affirmer que, le principal objectif des prières obligatoires quotidiennes étant de permettre au croyant de se souvenir de Dieu, c'est pourquoi, il n'est pas nécessaire à celui qui reste de façon permanente dans la pensée et le rappel d'Allah de faire la "Salâh"…. !!!!) Il ne s'agit pas d'oublier l'avertissement sévère lancé par Allah dans le Qour'aane à l'attention de ceux qui avaient justement cette fâcheuse habitude de ne pratiquer que de façon partielle les commandements qui leur était révélés:




"Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste ? Ceux d'entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l'ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Allah n'est pas inattentif à ce que vous faites." (Sourate 2 / Verset 85)





Il faut cependant se garder de tomber dans l'autre extrême, qui consisterait pour une femme à porter uniquement le "Hidjâb", sans adopter le comportement et l'état d'esprit enseignés par l'Islam qui doivent obligatoirement l'accompagner et qu'il est censé exprimer et manifester.

Autre objection que l'on entend souvent:




Ce qui importe aux yeux d'Allah, c'est la pureté et la sincérité du cœur. L'apparence physique ou la tenue vestimentaire Lui importe peu. Ce n'est pas parqu'une femme ne portera le voile que cela portera atteinte à la Majesté d'Allah…




Il n'y a aucun doute sur le fait que si quelqu'un ne porte pas le "Hidjâb", ou ne respecte pas n'importe quelle autre obligation religieuse, il ne cause aucun tort à Allah et ne porte en aucune façon qui soit atteinte à Sa Majesté. A vrai dire, par sa conduite, c'est à sa propre personne qu'il cause préjudice: C'est en effet lui et lui seul qui aura à rendre compte devant Son Créateur de ses faits et gestes. En sus de cela, ce que l'on se doit de ne jamais oublier, c'est que pour nous autres musulmans et musulmanes, il n'existe pas de distinction entre la foi et la vie quotidienne. Le Qour'aane est on ne peut plus clair à ce sujet quand il lie, dans un très grand nombre de versets, la réussite éternelle aussi bien à la foi ("Îmâne"winking smiley qu'aux bonnes pratiques ("Âmâl Swâliha"winking smiley. L'argument qui tend à faire croire que seule la condition du cœur compte aux yeux d'Allah, et pas la soumission extérieure à Ses Commandements ne tient donc pas face à une analyse quelque peu approfondie. En effet, l'Islam se caractérise par le fait qu'il représente un véritable mode de vie: La pratique du musulman ne se limite pas à l'observation des seules pratiques rituelles, telles que la prière, le jeûne, l'aumône etc.. En fait, tous les aspects de son existence que ce soit au niveau de sa conduite (dans ses relations avec autrui, dans son comportement au sein de la société, dans ses transactions etc..), mais également sa façon de satisfaire ses besoins essentiels et fondamentaux (manger, boire, se vêtir etc…) sont concernés par les principes inspirés des sources fondamentales de l'Islam: Le Coran et la Sounnah (pratique du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam)). C'est en quelque sorte le message qui est proclamé dans ce passage du Qour'aane:



"Dis : "En vérité, ma Salat, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'Univers.
A Lui nul associé ! Et voilà ce qu'il m'a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre."
(Sourate 6 / Versets 162 et 163)





En d'autres mots, la foi du musulman, qui se loge au fond de son cœur, se doit de rayonner sur toute sa personne et de lui dicter sa conduite, que ce soit en matière de culte, de relations sociales, ou de n'importe quel autre aspect de la vie. C'est pourquoi, pour un musulman, il ne peut être concevable de minimiser n'importe quelle obligation divine (quelque soit le domaine auquel elle se rattache); auquel cas, cela reviendrait pour lui à s'octroyer le droit de "faire le tri" entre les prescriptions d'Allah et de déterminer lesquelles peuvent être abandonnées, car sans importance… Son titre de "musulman" ou "musulmane" (littéralement, soumis (e)) perdrait alors tout son sens…





Et Allah Seul détient la Vérité !

Patel M.
m
1 novembre 2006 20:59
A nos sœurs…



Par la grâce d’Allah, beaucoup de jeunes filles et de femmes reviennent à la religion d’Allah, et nombre d’entre elles choisissent de porter le jilbab, voire même le sitar. C’est là un bienfait d’Allah pour lequel elles doivent Le remercier, et quant à nous, nous demandons à Allah qu’Il leur accorde la meilleure des récompenses pour leur obéissance sur ce point.

Seulement, le jilbab est le premier pas (extérieur) sur le chemin de la pudeur, et si c’est un premier pas conséquent, il n’est pas encore suffisant. Le jilbab n’est pas une « cape d’invincibilité » que l’on enfile et qui permet par la suite d’être considérée comme chaste et de faire ce que l’on veut, au contraire cela réclame encore plus d’efforts et de retenue car à travers le jilbab c’est l’image de la femme musulmane que l’on renvoie [de même pour les frères qui portent la barbe et le qamîs]. La pudeur est avant tout un acte du cœur qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la vie du musulman. Tout s’apprend, et de la même manière qu’on apprend la foi, on apprend ce qu’est la pudeur, car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) dit : « La pudeur fait partie de la foi. ». Apprendre la pudeur demande du temps et des efforts sur soi, surtout lorsqu’on a vécu la plus grande partie de sa vie dans une société qui a levé une à une toutes les barrières de la pudeur, au point de la voir souvent comme une tare.

Beaucoup de nos mères qui n’ont pas eu l’opportunité d’apprendre la religion d’Allah n’en gardent pas moins une grande pudeur héritée de la société musulmane dans laquelle elles ont grandi. Ainsi, on les voit rarement dehors, elles n’élèvent pas la voix devant des étrangers et sont gênées de s’adresser à un homme. A l’inverse, on voit de nombreuses sœurs voilées (quel que soit le type de voile) marcher dehors comme si elles allaient fendre la terre, sans baisser les yeux, en marchant au milieu des chemins alors que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a bien dit aux femmes : « N’empruntez pas le milieu du chemin mais marchez sur le côté. » Et Umm Salamah dit : « Elles marchaient donc sur le côté au point que leur vêtement se colle au mur. » (Abû Dâwûd). D’autres se rencontrent dehors, « zonent » en voiture, ou fréquentent assidûment les magasins et marchés sans raison valable. D’autres encore s’adressent sans aucune gêne aux vendeurs ou aux hommes. Comme cela est loin de la description que donne Allah des croyantes, lorsqu’Il nous parle des filles de Shu’ayb, Il dit : « L’une des deux femmes vint alors le trouver en marchant pudiquement et lui dit : « Mon père t’invite pour te remercier d’avoir abreuvé nos bêtes. », mais aussi : « Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et de ne montrer de leur beauté que leurs vêtements extérieurs. […]Qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds pour que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs bijoux. Et repentez-vous tous devant Allah, vous les croyants, afin que vous récoltiez le succès. »
m
1 novembre 2006 21:02
Question : L’auditrice (aux initiales) « Alif, Sin » Umm Juwayriyah du Koweït pose également la question suivante : Je suis une jeune fille portant le niqâb, et la louange est à Allah, mais ma mère refuse de sortir avec moi pour visiter la famille et les proches, car elle pense que je vais lui causer du tort. Elle n’est pas contente du fait que je porte le niqâb, que je ne sers pas la main aux hommes et d’autres choses encore faisant partie de la religion. Comment dois-je agir vis-à-vis d’elle et que me conseillez-vous, qu’Allah vous récompense (par un bien) ?

Réponse :
La réponse à cette question comprend deux versants.
Premièrement : concernant ta mère, je lui conseille de cesser de te rendre la situation difficile en raison du fait que tu t’accroches à ta religion. Et je lui dis qu’il lui est obligatoire de t’aider sur l’obéissance et la piété, et qu’elle loue Allah de lui avoir accordé une descendance pieuse. Toute personne est heureuse de voir que ses enfants sont pieux, filles ou garçons, et l’enfant pieux est celui qui profite à ses parents après leur mort. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Lorsque l’homme meurt, ses actions cessent sauf pour trois choses : une aumône continue, une science profitable, ou un enfant pieux invoquant pour lui. » Il ne lui est aucunement permis de te rendre la situation difficile pour avoir accompli le bien et délaisser le mal.
Deuxièmement : en ce qui te concerne, respecte les limites d’Allah et ne prête attention à personne, ni à ta mère ni à personne d’autre. Si tu fais ce qui amène l’agrément d’Allah, ne prête aucune attention (à ce que disent les gens) même s’ils sont tous en colère contre toi, même ta mère. Celui qui se met en colère contre toi en raison du fait que tu obéis à Allah, qu’il se mette en colère, mais n’y prête aucune attention. Quant au fait qu’elle ne veuille pas sortir avec toi en prétextant que cela va lui causer du tort, cela vient de son manque de clairvoyance. Il n’y a aucun tort dans le fait de porter le niqâb ou de ne pas serrer la main des hommes, au contraire cela fait partie des bienfaits d’Allah, on doit se réjouir de cela et Le louer pour l’avoir aidé à l’accomplir, car cela fait partie de l’obéissance à Allah.
s
1 novembre 2006 21:22
Citation
Vertigo2006 a écrit:
...lesquels hadiths ont à mon avis dénaturé le Coran par la polémique qu'ils suscitent quant à leur authenticité, voire leur interprêtation.

salam vertigo

en effet, le probleme est la

dieu ne dit pas precisement le port du voile, alors, l'homme le rajoute
dieu dit "le coran contient tout les sujets traites et ils ne denombes pas une chose dont dieu n'ai pas parle, tout y est, il est complet, dieu dit "tout les sujets sont traites il est complet"

et les hommes rajouttent sois disant les hadiths, douteux dans l'ensemble, mais en tous les cas, meme si ils ne l'etaient pas, ils devraient en toute logique confirmee la parole de dieu, puisque mohamed etait d'une voie celle de dieu, il ne peut donc, pas l'infirmer

quand a la completer, cela me fait sourire, car justement , c'est le contraire
c'est le coran qui complete et infirme le reste, tout !
les anciennes ecritures, les hadiths, et les interpretations se verifient justement par la seule conclusion admise par dieu comme veridique et intouchable, garantit par DIEU LUI MEME comme inviolable

il n'a garantit que LE CORAN et rien d'autre

si il dit cela, ce n'est pas pour en faire une perte de memoire

c'est qu'il informe ou est la reference sure et certaine des propos divergeants qu'il y aura, comme annonce par LUI, sur ses messages

donc, pour l'homme doue de raison, il saura en prendre bonne note, et avant tout de chose, au moindre doute et reflexion, ira verifier par lui meme ce que DIT DIEU

si IL n'a pas dit une chose, alors il est grave de LUI faire dire cette chose

nous ne pouvons pas nous permettre une telle mauvaise foi, il faut dire "la reside un mystere ou une recherche a faire" mais surtout pas s'empresser de faire des conclusions d'apres nos valeurs ou nos idees qui font notre identite

sinon, chaque identite va s'exprimer d'apres son capital et cela fera ce que l'on voit aujourd'hui

on voit que l'identite masculin predomine avant tout l'interet de dieu

le simple verset qui dit "en fait j'ai donne a l'homme un certain avantage par rapport a lh'omme , et voila, que les esprits s'emballent

qu'a dit dieu? il a dit un certain avantage????
lequel???
pourquoi d'autres esprits malveillants vont 'ils interpreter que cela veut dire de la superiorite a la femme et de la domminance
pourquoi interpreter que cela signifie qu'il est plus doue d'intelligence et de savoir

pourquoi forcement cela reduit il la femme au second plan

il evoque un fait, reflichissons dessus, sans hater la conclusion que l'on voudrait nous arranger

et bien le voile en fait partie
c'est le meme principe

pour ce qui concerne "dit aux croyantes de rabattres un voile sur leur poitrine , il est evident que la poitrine est mentionne

donc, le voile au sens subjectif, peut evoquer une discretion sur la visibilite de sa poitrine , en autre , si on remonte a l'epoque historique du prophete, alors on decouvre, que les femmes de l'epoques, sortaient et apparaissaient completement denudees et la poitrine a l'air, avec de gros bijoux clinquant aux chevilles
un verset evoque cela en disant "dis aux croyantes de ne pas taper du talon, de rabbatre un voile sur leur poitrine ect.?..
encore une fois, le voile sur la poitrine n'est pas precis, il est bien symbolique

dieu parle de pudeur juste apres, et insiste la dessus
dit aux croyant et croyantes de baissez leur regard

ne veut pas dire de marcher les yeux baisses a terre, mais d'avoir un regard non subjective ou indecant

dieu attend de ses creatures une conduite de personnes intelligentes et non animales
il sait ce qu'il a faconne, donc, il en connait ses derives, alors, il nous dit ou mettre les limites qui risqueraient le derapage

c'est comme si , je vous avertis que si vous buvez un verre d'alcool, vous risquez en prenant le volant de creer un accident

risquer????
donc, voila, c'est pareil pour la pudeur
dieu avertit qu'en evitant de provoquer les sens humains, nous eviterons le danger, dans la perdition
ainsi, je vous avertis qu'il est dangereux de conduire en etat d'alcool absorbe, et cela ne veut pas dire qu'il se passera quelque chose ce jour, mais regarder autour de vous, combien de drame a cause de l'alcool

combien de drame a cause aussi, de certains acoutrement et de provocations sexuees

il faut etre honnete et le reconnaitre

donc, de la a partir dans les extremes, et caches tout ce que dieu a creer de beau , la femme, sa chevelure, son allure, pour l'oeil comme la belle nature, si on devait la cacher, alors, la, il y a un grand pas

le voile , a l'epoque du prophete , n'etait meme pas definit comme aujourd'hui , telle que l'on voit le porter certaines personnes

un voile pose sur les femmes du prophete, et les croyantes de l'epoque avait surtout pour but de les distinguees, pour des raisons bien precises et historiques

en plus de cela, rien n'indique que le voile etait porte sur les cheveux

un genre de fichu etait jetee sur elle , recouvrant une partie de leur corp, mais n'oublions toujours pas , que la societe d'avant et les coutumes n'etaient pas celle d'aujourd'hui
$
il avait pour but de rendre la dignite et de distinguee les croyantes des adoratrices et mecreantes, mais, la, qu'a t'il comme interet aujourd'hui????

le contre interet est le cloisement et le rejet par la societe de travail de ses femmes qui le portent
elles portent en meme temps, tout l'opression que subissent aujourd'hui ses femmes en afghanistan et autres pays dictateurs
salam
XCXXXXXXX
V
2 novembre 2006 10:54
Sofiag.

Pour une fois, je suis d'accord avec toi, bien que nous ne croyons pas tous les deux à la même chose.

C'est-à-dire que pour moi, concernant le voile, il y a un doute encore plus profond.
Premièrement je ne suis pas sûr de l'origine du Coran, je l'assume, je ne pense pas qu'il soit d'origine divine, on ne va pas en rediscuter.
Deuxièmement, même en admettant l'origine divine du Coran pour les besoins de la reflexion, il ne dit pas grand chose du voile. Nous sommes obligés d'avoir recours aux hadiths pour avoir plus d'élements. Or je crois encore moins en les Hadiths qu'en le Coran.
Les Hadiths sont sensés nous renseigner sur la vie du prohète Mohammed, sur ses actes, ses paroles. Et ces Hadiths nous sont rapportés par des hommes dont la crédibilité varie. Alors nous sommes obligés encore une fois de croire en ce que nous racontent des soi-disant "savants" (je refuse d'accepter cette appellation de "savant" qui est dépassée! On parle de théologien, de chercheur, de scientifique..."savant" ça veut dire celui qui "sait"winking smiley. C'est eux qui qui nous disent quels sont les Hadiths authentiques, les Hadiths forts, les Hadiths faibles, les Hadiths faux...Ils nous parlent de remonter une chaîne de Hadiths, etc...Et nous nous retrouvons encore dans la situation de devoir CROIRE sur parole ces personnes. Mais tout homme, même de bonne foi est faillible. Comment puis-je croire sur parole?

J'ai lu un essai sur le voile d'une sociologue Marocaine, Soumaya Naamane Guessous que je trouve très convaincant, je vais le poster dans un autre post. Je sais d'office qu'on va commencer par l'attaquer elle en personne plutôt que son essai, mais il faut accepter ces choses dans un débat! winking smiley
V
2 novembre 2006 11:05
Voici l'écrit de Soumaya Naamane sur le Voile Islamique. Il date d'il y a quelques années, mais ça ne change rien à la réflexion.

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L’onde de choc produite par la loi française sur l’interdiction du port des signes religieux dans les établissements scolaires publics n'a pas manqué de traverser l'Atlantique pour interpeller la société
québécoise, francophone et francophile, sur le devenir de ses citoyennes porteuses du voile dit islamique. Des voix se sont élevées ici et là, à la télé, à la radio ou dans la presse pour se demander si le Québec ne devrait pas sévir contre ce phénomène ou, pour les moins alarmés, s'il ne s'agit que d'une mode passagère, et enfin, pour les apôtres du multiculturalisme, si ce n'est qu'une nouvelle vague d'immigrants comme il y en a eu d'autres telles que les Sikhs ou les Hassidim, et que cela ne devrait déranger personne.


Je pense que la campagne menée en France pour ou contre ces signes religieux, sous-entendu, avouons-le, pour ou contre le voile dit islamique, a raté un grand rendez-vous historique en omettant de s'attaquer au coeur du problème, à la question cruciale qu'il fallait débattre et trancher avant toute autre question. Je dirais même que cela aurait pu rendre service non seulement à l'Islam en France mais à l'Islam tout court.

En effet, tout le monde en France et d'ailleurs même dans les pays musulmans, se demande si ce fameux voile est forcément islamique!
S'agit-il vraiment d'une obligation religieuse? Car si la réponse était négative, le problème aurait été posé autrement ainsi que les solutions.

Étant appelé inéluctablement à prendre position, tôt ou tard, sur cette question, ne serait-ce qu'au niveau des écoles, le Québec ne devrait pas faire l'économie de cette interrogation préjudicielle afin de ne pas tomber dans la même omission qu'en France.

Pour parler le même langage et éviter toute confusion possible, nous sommes tenus, tout d'abord, de déterminer le sens du mot "voile". Force est de constater que la traduction du mot arabe "hijab" par "voile" n'est pas exacte, car le terme adéquat est "rideau". Le mot "voile" devrait traduire "nikab" ou "khimar", car le nikab et le khimar sont, comme le voile, une pièce d'étoffe servant à cacher le visage.


Donc, le hijab, usité récemment par les islamistes, n'est pas non plus approprié, puisqu'il ne désigne ni ne signifie ce fichu dont certaines musulmanes se sont couvertes la tête récemment. J'insiste sur "récemment", car le phénomène n'est apparu qu'avec l'avènement de Khomeiny et la propagation du wahabisme grâce aux pétrodollars, et aussi, il faut le souligner, à la complaisance de l'Occident qui trouvait dans ces doctrines rigoristes le meilleur rempart contre l'extension du communisme, voire même contre la gauche et les progressistes du monde arabe.

Mais d'où vient donc ce mot hijab?

On trouve le terme hijab par huit fois dans le Coran. Sans obéir à un ordre chronologique quelconque, on pourrait les citer comme suit :

-Au chapitre 7, verset 46, le hijab est cité pour désigner la muraille qui sépare les gens du Paradis de ceux de l'Enfer. Il n'est pas question donc de "voile" islamique ni même de femmes.

-Au chapitre 38, verset 32, le hijab a signifié le soleil voilé quand
Salomon a été distrait de la prière du crépuscule par la revue de ses chevaux, et a ressenti des remords d'avoir omis de prier avant que le soleil ne se voile. Il n'est pas là non plus question de voile islamique ni de femmes.

-Le chapitre 41, verset 5, informe les mécréants koraichites (habitants de la Mecque) que les voies du Message leur sont impénétrables à cause d'un hijab (rideau) qui les sépare du Prophète. Là encore il ne s'agit que de mécréants, hommes et femmes, et d'un voile qui sépare des antagonistes.

-Le chapitre 17, verset 45, ainsi que le chapitre 83, verset 15, reprennent pratiquement les mêmes termes que précédemment.

-Le chapitre 42, verset 51, où Dieu nous informe qu'étant invisible, il ne s'adresse à l’homme que par messager interposé ou derrière un hijab. Ici, c'est Dieu lui-même qui se voile et non la femme.

-Au chapitre 19, verset 17, l'isolement volontaire de Marie, au moment de la gestation, est considéré comme un hijab la protégeant des regards des siens. Une fois que Jésus est né, Marie n'est plus cachée ou voilée.

Enfin, on arrive au huitième et dernier verset citant le mot hijab et qui dit, au chapitre 33, verset 53 :
"Vous qui croyez, n'entrez dans les appartements du Prophète que si vous êtes conviés à un repas (et dispensez-vous) d'attendre (à l'extérieur) que le repas soit confectionné. Après avoir mangé, dispersez-vous sans chercher avec familiarité (un sujet) de conversation. En vérité, cela nuit au Prophète qui a honte (de vous blesser), mais Dieu n'a pas honte de la vérité. Quand vous demandez (à ses épouses) quelque chose, adressez-vous à elles derrière un rideau. (HIJAB DANS LE TEXTE) C'est plus décent pour vos coeurs et pour les leurs. Vous ne devez pas offenser l'envoyé de Dieu, ni jamais épouser ses femmes après lui. Ce serait une énormité auprès de
Dieu."
(Traduction de Cheikh Si Boubakeur HAMZA, "Le Coran", édition Fayard
Denoël, 1972).

- Ce verset concerne effectivement les femmes, mais pas n'importe quelles femmes. Il vise clairement les mères des croyants qui ne sont autres que les femmes du Prophète, auxquelles on doit respect, et que l'on ne peut prendre pour épouses, veuves ou divorcées, puisque le Coran leur a octroyé le titre de mères de tous les croyants.

En effet, à l'époque de ce verset, la petite maison modeste du Prophète jouxtait sa mosquée, ce qui lui permettait de passer d'un édifice à l'autre par une porte mitoyenne après la prière du soir, qui est la cinquième et dernière de la journée, mais ses disciples lui emboîtaient le pas pour partager son souper et deviser avec lui et sa famille, ce qui l'incommodait fort quand il désirait s'isoler avec ses femmes. Ces intrusions n'étaient pas non plus du goût de Omar, bras droit du Prophète et deuxième Khalife de l'Islam, connu pour son extrême sévérité envers les femmes, contrairement au messager de Dieu qu'il trouvait trop indulgent envers elles.

Ces va-et-vient ont connu leur paroxysme à l'occasion du mariage du
Prophète avec Zaineb, fille de Jahch, connu pour sa volupté, quand ses compagnons ont manqué de délicatesse en s'attardant sur les lieux après la noce, sans toutefois remarquer l'impatience de leur hôte de se retrouver avec sa nouvelle élue. Pour mettre fin à cette intolérable situation, le message divin est intervenu par le verset intitulé "verset du hijab" afin d'assurer à la maison du Prophète un minimum d'intimité, en ordonnant de pendre un rideau sur la porte mitoyenne, ce qui n'a pas manqué de donner, du même coup, satisfaction à Omar.


Aussi, les rigoristes musulmans, mais également les misogynes, soucieux de maintenir la femme dans l'avilissement, ont usurpé le terme hijab, cité par ce fameux verset dans des circonstances bien déterminées, pour le coller arbitrairement à ce fichu de tissu, même si l'appellation n'est pas exacte, et même si les destinataires du message divin sont exclusivement des hommes, en l'occurrence les compagnons du Prophète, et que les seules concernées sont les femmes de celui-ci.


Par cette démarche biaisée, on a ainsi décrété que le port du fichu, appelé abusivement hijab, est une obligation religieuse en Islam et, bien entendu, celles qui s'avisent d'ignorer cette règle sont considérées comme impies par les tenants de cette aberration.

Pour étayer leur dogme, les défenseurs de ce hijab évoquent d'autres citations coraniques et des propos attribués au Prophète, et interprétés avec le même arbitraire intellectuel, mais que l'on peut contredire aisément. En fait, ces gens considèrent la femme comme étant une « fitna », mot arabe qu’on pourrait traduire par trouble, éblouissement et envoûtement à la fois. Ils la considèrent également « aaoura », mot arabe difficile aussi à traduire, mais qui signifie partie honteuse du corps humain. Adam a découvert sa aaoura, et l'a cachée quand il a croqué dans la pomme. Aussi pour éviter aux hommes la fitna, et pour ne pas regarder la aaoura, il y a lieu donc de voiler la femme. Ainsi, un cheveu d'une femme est une partie honteuse.

Le hijab n'est donc nullement une obligation religieuse et encore moins islamique, car toutes les femmes du monde ont porté, à un moment ou un autre, une coiffe, qui diffère selon les régions, le climat ou la mode et qu'elle s'empressent de troquer contre une coiffure de leur choix à la première occasion d'émancipation. Le seul aspect religieux qu'on pourrait attribuer quelquefois à ces fichus, et toujours dans toutes les sociétés du monde, se limite aux règles de pudeur dans les lieux du culte.


En conclusion, on peut avancer que la pratique répandue du voile islamique, au cours de ces dernières années, tient davantage à des causes conjoncturelles que religieuses. Le phénomène vise essentiellement à pousser les islamistes de tout bord à revendiquer partout l'intrusion du religieux dans le domaine politique!
Que deviendrait alors la laïcité, voire la raison.

**********************************************
s
2 novembre 2006 20:28
Citation
Vertigo2006 a écrit:
Sofiag.

Pour une fois, je suis d'accord avec toi, bien que nous ne croyons pas tous les deux à la même chose.

C'est-à-dire que pour moi, concernant le voile, il y a un doute encore plus profond.
Premièrement je ne suis pas sûr de l'origine du Coran, je l'assume, je ne pense pas qu'il soit d'origine divine, on ne va pas en rediscuter.
Deuxièmement, même en admettant l'origine divine du Coran pour les besoins de la reflexion, il ne dit pas grand chose du voile. Nous sommes obligés d'avoir recours aux hadiths pour avoir plus d'élements. Or je crois encore moins en les Hadiths qu'en le Coran.
Les Hadiths sont sensés nous renseigner sur la vie du prohète Mohammed, sur ses actes, ses paroles. Et ces Hadiths nous sont rapportés par des hommes dont la crédibilité varie. Alors nous sommes obligés encore une fois de croire en ce que nous racontent des soi-disant "savants" (je refuse d'accepter cette appellation de "savant" qui est dépassée! On parle de théologien, de chercheur, de scientifique..."savant" ça veut dire celui qui "sait"winking smiley. C'est eux qui qui nous disent quels sont les Hadiths authentiques, les Hadiths forts, les Hadiths faibles, les Hadiths faux...Ils nous parlent de remonter une chaîne de Hadiths, etc...Et nous nous retrouvons encore dans la situation de devoir CROIRE sur parole ces personnes. Mais tout homme, même de bonne foi est faillible. Comment puis-je croire sur parole?

J'ai lu un essai sur le voile d'une sociologue Marocaine, Soumaya Naamane Guessous que je trouve très convaincant, je vais le poster dans un autre post. Je sais d'office qu'on va commencer par l'attaquer elle en personne plutôt que son essai, mais il faut accepter ces choses dans un débat! winking smiley


salam vertigo

je suis entierement daccord avec ton raisonnement sur la lecture et le raisonneemnt, hormis la foi, tu t'en doutes bien, mais je respecte ton point de vue

sinon, sur le texte et l'analyse que tu as mise apres, je l'ai lu, la connaissait et l'approuve
sache que j'avais ouvert un post"le voile ou hijab" es ce obligatoire ou pas" et depuis, je suis cataloguee par certaines et certains de mecreantes

voila, je suis une des convaincues de cette these car les preuves dans le coran sont irrefutables

aucun verset ne mentionne le voile tel qu'on le connait aujourd'hui

le seul fait bien precis est le verset sur la poitrine, qui evoque une pudeur par rapport a cela

mais sinceerement, sans meme ce verset, cette evidence m'a toujours ete percutante
je n'aurais jamais l'idee de me promener la poitrine visible et en evidence, a peine camoufle

si des femmes considerent cela comme esthetique , libre a elle
mais en ce qui concerne le voile tel que le hijab comme on le connait, je me fiche totalement de ce que peuvent porter les gens, a partir du moment ou cela, ne nous soumettent pas une obligation ou une oppression sur notre propre perception de l'islam
en revanche, si cela s'arretait aux vetteemnts, ????
mais ce n'est pas le cas, malheureusement, nous savons bien que le hijab ne fait que camoufler le vrai probleme derriere que l'on denonce a travers cela

il s'agit bien de cette soumission et de cette autoritarisme fait sous couvert de hadiths , par les hommes afin de pouvoir dominer les femmes , pour des raisons matchisme, mais pas que celle ci

les femmes, en effet, peuvent etre un danger reelle , sur les machinations qui ne visent pas la cause de dieu, justement, mais pas chez nous particulierement, je parle surtout des pays ou regnent ce fameux dicta de la religion qui ne sert que la cause de l'homme et controle ainsi, parfaitement toutes possibilites de revoltes ou de remises en questions

il s'agit bien d'un controle sur la societe et d'une organisation qui ne se veut surtout pas , vu et remise en cause sur ses acquis malhonnete
et comme c'est malhonnete , alors, on nous fait croire que c'est ainsi que dieu a parle
mais bon, on sait tous que si cela devait se passer en france, sur des gens comme nous, cela ne marcherait jamais
c'est pourquoi, il faut se mefier de ce genre de derives malgre tout, car le but de cela, n'est pas de faire de ces femmes des reconnaissances de l'islam, mais bien, une mouvance controlees par un pouvoir qui pose vraiment question?


je ne veux surtout pas plus devoloppes, et je reste tres vague volontairement sur mes propos, car je connais l'esprit de ce forum, et je sais qu'il ne sert a rien de discuter clairement sur des points, car ils seront pris dans un autre degre malheureusement
en revanche, je denoncerais jusqu'a la fin de ma vie, si dieu le veut, cette tromperie honteuse sur la religion qui n'a aucun rapport avec celle ci

salam
XCXXXXXXX
s
3 novembre 2006 19:01
Citation
musica a écrit:
Merci pour vos réponses.smiling smiley

Si je comprends bien, c'est dans la sunna du prophète (sas) que l'on détermine la façon de le porter.

J'aurai d'autres questions :

Mais est-ce que ce qui relève de la sunna est à caractère oblgatoire? ou conseillé?

Sur quoi les juristes se basent-ils pour affirmer que le voile doit recouvrir toutes les parties du corps?

Salam musica,

Tout à fait.

La sunna a plusieurs roles.
Elle peut complêter une prescription dans le Coran en l'explicitant, c'est le cas pour la prière ou la zakat par exemple mais également pour le voile. Le Coran apporte rarement des prescriptions précises sinon ce serait une encyclopédie.
Elle peut également avoir d'autres aspects, pour plus d'infos je peux te conseiller la lecture du livre d'Asshafii, c'est de lui qu'est né l'école Shafiite, le livre s'intitule Arrisala et est dispo en français dans les librairies musulmanes.

"Mais est-ce que ce qui relève de la sunna est à caractère oblgatoire? ou conseillé?"

Le mot Sunna a plusieurs significations.
La sunna est l'ensemble du corpus retraçant la vie du prophète avec ses faits, gestes, approbation, désapprobation, dires, description ...
La sunna est également d'un point de vue juridique ce que le musulman ou la musulmane doit suivre conformément aux propos et actes du prophètes. Les juristes ont divisé les actes en 5 catégories (d'autres en + que 5) à savoir l'interdit (haram), le déconseillé (makrouh : n'entraine pas de péché mais est à éviter), le permis (mubah), le conseillé et enfin l'obligatoire (wajib : le non accomplissement de l'acte entraine un péché)
Par exemple, il est haram de boire de l'alcool.
Il est wajib-obligatoire pour certains juristes et conseillé pour d'autres de se laisser pousser la barbe pour les hommes.
Les juristes sont souvent en désaccord entre eux du fait des panoplies d'interprétations possibles. Ainsi, pour le voile de la femme, ils divergent sur certains points comme les parties que la femme peut découvrir en public, ils divergent également sur les parties que la femme peut montrer à ses proches ...

Tu retrouves également dans le langage des juristes le mot Fard qui signifie également obligatoire. Je ne sais pas trop la différence entre wajib et fard, peut être que Fard c'est une prescription qu'on retrouve dans le Coran.

"Sur quoi les juristes se basent-ils pour affirmer que le voile doit recouvrir toutes les parties du corps?"

Pour cela, ils se basent sur un certain nombre de traditions prophétiques et sur l'avis des compagnons principalement. Ainsi, il y a des traces de commentaires du Coran faits de compagnons sur la partie sourate annour.
Pour que le hijab n'ait pas été considéré obligatoire, il aurait fallu par exemple qu'on retrouve dans les avis des compagnons et des générations suivantes des avis allant dans ce sens.
Ou bien, il faudrait trouver un élément dans la sunna ou le Coran qui limiterait cette obligation, je te renvoie au livre que je t'ai conseillé où il donne de nombreux exemples où une sunna est en fait limité par des conditions et il en donne la démonstration.
Souvent, on dit que les juristes étant des hommes, ils ont interprété le Coran à leur sauce mais en fait, il est surtout question ici de méthodologie. Ainsi, le Coran et la sunna sont deux corpus accessibles aux hommes et femmes, une femme peut être juriste, émettre des fatwas ... mais tous les juristes ont un point commun, c'est celui de se référer aux mêmes sources et d'adopter des méthodologies de lecture qui peuvent différer mais vont dans le sens de la rigueur.

wa salam

smiling smiley
s
4 novembre 2006 10:00
Citation
srnit a écrit:
Citation
musica a écrit:
Merci pour vos réponses.smiling smiley

Si je comprends bien, c'est dans la sunna du prophète (sas) que l'on détermine la façon de le porter.

J'aurai d'autres questions :

Mais est-ce que ce qui relève de la sunna est à caractère oblgatoire? ou conseillé?

Sur quoi les juristes se basent-ils pour affirmer que le voile doit recouvrir toutes les parties du corps?

Salam musica,

Tout à fait.

La sunna a plusieurs roles.
Elle peut complêter une prescription dans le Coran en l'explicitant, c'est le cas pour la prière ou la zakat par exemple mais également pour le voile. Le Coran apporte rarement des prescriptions précises sinon ce serait une encyclopédie.
Elle peut également avoir d'autres aspects, pour plus d'infos je peux te conseiller la lecture du livre d'Asshafii, c'est de lui qu'est né l'école Shafiite, le livre s'intitule Arrisala et est dispo en français dans les librairies musulmanes.

"Mais est-ce que ce qui relève de la sunna est à caractère oblgatoire? ou conseillé?"

Le mot Sunna a plusieurs significations.
La sunna est l'ensemble du corpus retraçant la vie du prophète avec ses faits, gestes, approbation, désapprobation, dires, description ...
La sunna est également d'un point de vue juridique ce que le musulman ou la musulmane doit suivre conformément aux propos et actes du prophètes. Les juristes ont divisé les actes en 5 catégories (d'autres en + que 5) à savoir l'interdit (haram), le déconseillé (makrouh : n'entraine pas de péché mais est à éviter), le permis (mubah), le conseillé et enfin l'obligatoire (wajib : le non accomplissement de l'acte entraine un péché)
Par exemple, il est haram de boire de l'alcool.
Il est wajib-obligatoire pour certains juristes et conseillé pour d'autres de se laisser pousser la barbe pour les hommes.
Les juristes sont souvent en désaccord entre eux du fait des panoplies d'interprétations possibles. Ainsi, pour le voile de la femme, ils divergent sur certains points comme les parties que la femme peut découvrir en public, ils divergent également sur les parties que la femme peut montrer à ses proches ...

Tu retrouves également dans le langage des juristes le mot Fard qui signifie également obligatoire. Je ne sais pas trop la différence entre wajib et fard, peut être que Fard c'est une prescription qu'on retrouve dans le Coran.

"Sur quoi les juristes se basent-ils pour affirmer que le voile doit recouvrir toutes les parties du corps?"

Pour cela, ils se basent sur un certain nombre de traditions prophétiques et sur l'avis des compagnons principalement. Ainsi, il y a des traces de commentaires du Coran faits de compagnons sur la partie sourate annour.
Pour que le hijab n'ait pas été considéré obligatoire, il aurait fallu par exemple qu'on retrouve dans les avis des compagnons et des générations suivantes des avis allant dans ce sens.
Ou bien, il faudrait trouver un élément dans la sunna ou le Coran qui limiterait cette obligation, je te renvoie au livre que je t'ai conseillé où il donne de nombreux exemples où une sunna est en fait limité par des conditions et il en donne la démonstration.
Souvent, on dit que les juristes étant des hommes, ils ont interprété le Coran à leur sauce mais en fait, il est surtout question ici de méthodologie. Ainsi, le Coran et la sunna sont deux corpus accessibles aux hommes et femmes, une femme peut être juriste, émettre des fatwas ... mais tous les juristes ont un point commun, c'est celui de se référer aux mêmes sources et d'adopter des méthodologies de lecture qui peuvent différer mais vont dans le sens de la rigueur.

wa salam

smiling smiley


salam

ton propos est lourd de sens et de consequences

car tu es en train de nous faire passer le message que dieu , quand il affirme que son coran est complet, t qu'il n'a omis aucun sujet, que tout y est traite, donc, que dieu finalement, est un menteur????
c'est ca quetu nous fait partager ???
ben ??? alors, tu te relis des fois?
salam
XCXXXXXXX
 
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