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Les violences urbaines n'étaient pas organisées, selon les RG
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7 décembre 2005 14:18
mercredi 7 décembre 2005, 11h36

Les violences urbaines n'étaient pas organisées, selon les RG

PARIS (Reuters) - Les violences urbaines dans les quartiers sensibles en France le mois dernier n'étaient ni organisées, ni manipulées, écrivent les renseignements généraux dans un rapport.

"La France a connu une forme d'insurrection non organisée avec l'émergence dans le temps et l'espace d'une révolte populaire des cités, sans leader et sans proposition de programme", lit-on dans ce document, dont Le Parisien publie des extraits.

Les violences qui ont duré trois semaines ont touché 274 communes, du jamais vu en France. Les RG estiment à 250 millions d'euros le coût de ces troubles, qui se sont soldés par la destruction de près de 9.000 véhicules. Une centaine de bâtiments publics ont été détruits et autant d'entreprises privées dégradées ou détruites.

"Tout s'est passé comme si la confiance envers les institutions mais aussi le secteur privé, source de convoitises, d'emplois et d'intégration économique, avait été perdue", écrivent les renseignements généraux, pour qui les cités se sont transformées en des "ghettos urbains à caractère ethnique".

Les violences ont commencé le 27 octobre à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), après la mort de deux adolescents électrocutés dans un transformateur EDF. La rumeur avait alors couru que les deux adolescents tentaient d'échapper à la police.

Ces événements ont été perçus comme une "injustice" ou une "intrusion illégitime" dans le territoire de la cité, écrit Le Parisien, citant toujours les RG.

Pour les policiers des renseignements généraux, tout nouvel "incident fortuit" est susceptible de provoquer une "nouvelle flambée de violences généralisées". La nuit de la Saint-Sylvestre, le 31 décembre, "risque d'être particulièrement sensible", estiment-ils.



 
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