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Villes sans bidonvilles : les premières nominées sont....
v
11 octobre 2006 19:34
Fnideq, Kasbat Tadla, Béni Mellal, Essaouira, Bouznika et Khouribga seront déclarées villes sans bidonvilles avant fin 2006. Entre 10 et 15 autres villes seront également annoncées villes sans bidonvilles.

Les premières villes sans bidonvilles seront déclarées avant fin 2006. Jusqu’à aujourd’hui, la liste établie par le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé du Logement et de l’Urbanisme comprend cinq villes. Il s’agit de Fnideq, Kasbat Tadla, Beni Mellal, Essaouira et Bouznika. Une sixième ville sera également inscrite sur cette liste prochainement. «À Khouribga, il nous reste presque 48 ménages à reloger avant de la déclarer ville sans bidonvilles. Le chantier avance et l’annonce de Khouribga comme ville sans bidonvilles ne tardera pas à venir avant la fin même de cette année », a annoncé à ALM Mohamed Najib Halimi, directeur de l’habitat social au sein du ministère du Logement et de l’Urbanisme. Pour Taoufik Hejira, ministre délégué chargé du Logement et de l’urbanisme, qui a annoncé au mois de juillet dernier le bilan d’étape de deux ans du programme «Villes sans bidonvilles», les travaux de résorption de l’habitat insalubre vont bon train.
«En fait, la liste des premières villes sans bidonvilles comprendra entre 10 et 15 villes à travers tout le Royaume. À seulement deux années du lancement de ce programme, nous restons optimistes ! », précise M. Hejira.
Les dernières statistiques du ministère annoncent que 52.000 baraques ont été détruites jusqu’à fin septembre 2006. À cette même date, le nombre des unités vides était de 16.820, celui des unités en cours de travaux (lots et terrains) s’élevait à 73.320. Pour leurs parts, le nombre des villes conventionnées est arrivé à 56 sur un total de 82.
En effet, le programme Villes sans bidonvilles évolue au rythme de 25.000 baraques éradiquées par an contre 5000 avant son lancement officiel. Entre 2004 et 2005, pas moins de 50.000 habitants des zones visées ont été relogés. D’ici 2010, il est prévu de reloger près de 257.000 ménages et d’éradiquer 1.000 bidonvilles à travers 75 villes du Royaume.
Grosso modo, ce programme auquel l’Etat a alloué 5,5 milliards DH en mai 2005 devrait mobiliser près de 19 milliards de dirhams, dont une subvention du Fonds solidarité habitat de près de 6 milliards DH.
«Pour marquer cet événement, nous allons offrir à chaque ville sans bidonvilles un repère urbain en guise de reconnaissance aux efforts déployés par les différents intervenants dans le domaine de l’habitat insalubre», note le ministre délégué chargé du Logement et de l’Urbanisme. En fait, ce programme engage plusieurs intervenants, en l’occurrence l’Etat, les autorités et locaux, les opérateurs en charge du programme ainsi que les bénéficiaires eux-mêmes. L’annonce officielle de ces premières villes sans bidonvilles sera faite lors d’une cérémonie qui sera organisée prochainement par le ministère. D’ici là et à l’instar de Meknès, d’autres villes rejoindront cette liste.

Src: aujourd'hui le bled.
a
12 octobre 2006 13:11
Très bonne nouvelle. Merci pour l'information !!

Rachid
t
20 octobre 2006 12:39
Très bonne nouvelle, voilà la politique du concret, comme ca on peux controller avec nos propre yeux si vraiment ces ville sont sans bidonvilles ou pas.
s
20 octobre 2006 12:51
Oh

Ah parce qu'il y avait des bidons villes même autour des petites villes ?? Eh ben!
t
20 octobre 2006 14:38
Résorption de l’habitat anarchique

Un bilan encourageant

Bilan satisfaisant ! l’est au titre de la résorption de l’habitat anarchique à travers la réduction du nombre des familles résidant dans les habitations anarchiques à 330.000 familles contre 540.000 il y a 4 ans.

C’est ce qui ressort de ce tour d’horizon du thème « l’habitat social : quel bilan ? », présenté récemment par le ministre délégué chargé du Logement et de l’Urbanisme, M. Taoufiq Hjira, lors de l’émission télévisée en arabe « En direct avec vous ».

Tout en mettant en relief l’engagement sans faille de l’Etat dans ce chantier d’envergure, M. Hjira a loué les efforts de l’ensemble des intervenants et leur contribution sur la base d’un partenariat fécond à mener ce projet.

L’urgence que s’est fixée le gouvernement concernant l’achèvement du programme de l’habitat social, est donc sur la bonne voie grâce à l’implication de l’ensemble des acteurs et des intervenants, encouragés par toute une série de mesures incitatives prises par l’Etat, allant dans le cas des promoteurs immobiliers notamment, jusqu’à l’exonération fiscale totale.

Force est de rappeler que le gouvernement a alloué un montant de 5,5 milliards de dirhams, pour la période 2004-2010, dans le cadre du programme « villes sans bidonvilles » qui a été lancé par Sa Majesté le Roi.

Ce programme marque une rupture avec les interventions passées des pouvoirs publics dans la mesure où la conception d’intervention par projets est désormais remplacée par une vision d’intervention globale au niveau de la ville pour contrecarrer le phénomène de glissement des bénéficiaires d’un bidonville à un autre et pour agir dans le cadre d’une démarche concertée et plus cohérente avec une date butoir de réalisation.

C’est dans cette logique que travaille le gouvernement aujourd’hui dont l’action et les programmes engagés sont l’un des plus importants chantiers de la politique de logement et de la politique sociale de l’Etat visant l’éradication des bidonvilles qui constituent les stigmates les plus apparents et les plus inacceptables de la pauvreté urbaine.

Un choix décisif pour parer aux dangers de désagrégation sociale étant étendu que l’aggravation des dysfonctionnements qui affectent le tissu urbanistique est, à terme, compromettant aussi à l’harmonie du paysage urbanistique, volet essentiel du projet sociétal.

Le dispositif mis ainsi en place a déjà donné ses fruits avec toute l’efficience voulue à la mise à niveau de nos villes et de l’espace urbain.

Face aux énormes enjeux liés à la question urbaine, personne ne conteste que l’ensemble des sensibilités impliquées dans la gestion des villes sont devant des défis énormes. Des défis qui font que la viabilité de l’espace urbain passe par une gestion appropriée et qu’elle doit être appréhendée en termes de création des espaces accueillants, de généralisation des infrastructures de base, de mise à niveau et d’une meilleure organisation, de création d’emploi et d’attrait de l’investissement,...

Là est la base du projet de développement dont le gouvernement en fait la priorité et pour la concrétisation duquel il a établi les priorités dans le cadre d’une stratégie intégrée. Une stratégie qui participe du principe que les composantes urbanisme/habitat doivent être à l’écoute de leur environnement immédiat et s’insérer dans un ensemble mieux structuré, capable d’entretenir des complémentarités actives avec tous les espaces qui les entourent et ont ils relèvent.

Dans cette dimension, la dynamique aujourd’hui de mise au niveau de ce secteur traduit une vitalité que l’on souhaiterait voir se manifester dans bien d’autres secteurs avec la même envergure et la même ténacité.

C’est de cette dynamique dont notre pays a besoin pour relever les défis auxquels ils se trouve confronté, à commencer par ceux liés au phénomène de l’habitat indécent.

Abdelkader MOUHCINE
c
20 octobre 2006 18:26
Citation
salma26 a écrit:
Oh

Ah parce qu'il y avait des bidons villes même autour des petites villes ?? Eh ben!

salam

bizzare quand meme perplexe

essaouira petite ville avec 0 bidonville depuis toujours moody smiley a ma connaissance.
d
20 octobre 2006 19:19
ou vont s'installer les gens qui quitteront ces bidonvilles ?
fnideq (à tetouan ?) je croyais que c'était une station balnéaire réputée (pour les gosses de riches marocains) ?
t
23 octobre 2006 09:07
les gens de ces bidonvilles sont installés dans des nouveaux logements.
c
23 octobre 2006 09:46
le plus dur reste encore a faire:casablanca car il y a les bidonvilles mais aussi les "betons villes" comme hay moulay rachid ou les maisons ne sont pas aux normes. mais cela dit ca rest un trés bon début.
t
24 octobre 2006 09:37
je crois la première etape c´ est d´ eliminer les bidonsvilles après il faut attaquer d´ autre problèmes.
n
25 octobre 2006 13:05
C'est une bonne nouvelle mais ce qui décevant c'est de se tarder à éliminer tous les bidonvilles de Rabat (la capitale !!!) ; on dirait qu'on s'attaque à des petites localités où il y a un nombre réduit de bidonvilles pour créer triomphe ! Partout à rabat il y a des bidonvilles ! Juste le quartier El Kora où on a commencé à reloger les bidonvillois et cette opération connait des bavures et des gros problèmes. Je crois que c'est dans les grandes villes où il faut vite agir pour parler vraiment des villes sans bidonvilles.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/10/06 13:37 par nina06.
t
25 octobre 2006 15:00
chaque ville a son programme pour eliminer ses bidonvilles.
 
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