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[vidéo] comment conseiller son frère.
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9 août 2016 21:52
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Il y'a une expression au Maroc qui dis : nassiha 9dam nass fdiha ! Comprenne qui voudra.
S
9 août 2016 21:53
As-salamu 'alaykum al Khidr

Qu'en est-il de ceux parmi les musulmans, qui suivent leur religion sans se soucier de ce qu'ils disent les savants?
Citation
al Khidr a écrit:
Wa aleykoum as salam

Exact.
Sans faire pour autant dans le fanatisme, nous ne pensons pas nos savants infaillibles.

Mais si l'un se trompe sur un point alors nous nous tournons simplement vers un autre pour ce qui est de ce point.
9 août 2016 22:01
Wa aleykoum as salam

Et bien si Allah les a facilité en faisant d'eux des savants en herbe malgré qu'ils n'aient pas étudiés eux-mêmes les savants alors peut-être qu'ils devineront la religion comme ça d'après ce qu'ils lieront.

Cela parait tout de même un pari risqué.
D'ailleurs, a t-on déjà entendu parlé de quelqu'un qui soit devenu savant comme ça ?

D'autant qu'à notre époque ce n'est pas comme si pouvions apprendre notre din de seulement observer la pratique et la croyance des gens qui nous entourent.

Citation
S.I.P. a écrit:
As-salamu 'alaykum al Khidr

Qu'en est-il de ceux parmi les musulmans, qui suivent leur religion sans se soucier de ce qu'ils disent les savants?
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
S
9 août 2016 22:10
As-salamu 'alaykum al Khidr

Je pense qu'on nous demande pas de devenir des savants, tout comme on ne demanderait pas à toute une ville de devenir des médecins. Il y a donc ceux qui consacrent leur vie à étudier la religion, et ceux qui étant des simples musulmans, se contentent d'appliquer les piliers de l'Islam, sans pour autant négliger certaines questions plus intimes, qui pourraient les interpeller.

Citation
al Khidr a écrit:
Wa aleykoum as salam

Et bien si Allah les a facilité en faisant d'eux des savants en herbe malgré qu'ils n'aient pas étudiés eux-mêmes les savants alors peut-être qu'ils devineront la religion comme ça d'après ce qu'ils lieront.

Cela parait tout de même un pari risqué.
D'ailleurs, a t-on déjà entendu parlé de quelqu'un qui soit devenu savant comme ça ?

D'autant qu'à notre époque ce n'est pas comme si pouvions apprendre notre din de seulement observer la pratique et la croyance des gens qui nous entourent.
9 août 2016 22:34
Wa aleykoum as salam

Déjà il y a des choses qui sont obligatoires pour le musulman de connaitre

D'après Anas (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Apprendre la science est une obligation pour chaque musulman ».
(Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°72)

Ensuite, celui qui ne sait pas, du fait de ne pas être un homme de science, alors comment fait-il ?
Il demande aux gens de science

[Sourate 16 Verset 43] « Demandez aux gens de science si vous ne savez pas. »
Citation
S.I.P. a écrit:
As-salamu 'alaykum al Khidr

Je pense qu'on nous demande pas de devenir des savants, tout comme on ne demanderait pas à toute une ville de devenir des médecins. Il y a donc ceux qui consacrent leur vie à étudier la religion, et ceux qui étant des simples musulmans, se contentent d'appliquer les piliers de l'Islam, sans pour autant négliger certaines questions plus intimes, qui pourraient les interpeller.
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
S
9 août 2016 22:49
As-salamu 'alaykum al Khidr

La science dont tu parles est la connaissance de la religion, mais celle-ci n'est-elle pas un moyen pour se rapprocher d'Allah et pas une fin? Il y a un hadith qui dit que si un musulman sincère applique les cinq piliers, sans rien omettre, et sans rien ajouter, il rentrera au Paradis. Dans ce cas, sa connaissance sera limitée au strict minimum alors que le hadith parle d'une obligation d'apprendre même au-delà du minimum.

Pourquoi Al Albani authentifie des hadiths alors qu'il est un savant contemporain?
Citation
al Khidr a écrit:
Wa aleykoum as salam

Déjà il y a des choses qui sont obligatoires pour le musulman de connaitre

D'après Anas (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) a dit: « Apprendre la science est une obligation pour chaque musulman ».
(Rapporté par Ibn Maja et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°72)

Ensuite, celui qui ne sait pas, du fait de ne pas être un homme de science, alors comment fait-il ?
Il demande aux gens de science

[Sourate 16 Verset 43] « Demandez aux gens de science si vous ne savez pas. »
9 août 2016 23:04
Wa aleykoum as salam

Il y a aussi un hadith qui parle de celui qui au Jour de la Résurrection n'aura à présenter que sa chahada et qui sera gracié par Allah dans Son infinie Miséricorde

Est-ce que cela veut dire que nous ne sommes pas obligés à d'autres choses ?

Pour ce qui est du cheikh notre époque à ses défauts mais aussi ses avantages et l'un d'entre eux et celui de l'accès à l'information comme jamais auparavant.
Le cheikh aura peut-être ainsi pu rassembler ce que d'autres n'auraient pas forcément pu de leur temps.
C'est du moins ce que je me dis.

Et il faut aussi rappeler que des savants dans la science du hadith qui ont émis leurs avis il y en a certainement eu à toute les époques et il y en a même certainement encore à présent.
Citation
S.I.P. a écrit:
As-salamu 'alaykum al Khidr

La science dont tu parles est la connaissance de la religion, mais celle-ci n'est-elle pas un moyen pour se rapprocher d'Allah et pas une fin? Il y a un hadith qui dit que si un musulman sincère applique les cinq piliers, sans rien omettre, et sans rien ajouter, il rentrera au Paradis. Dans ce cas, sa connaissance sera limitée au strict minimum alors que le hadith parle d'une obligation d'apprendre même au-delà du minimum.

Pourquoi Al Albani authentifie des hadiths alors qu'il est un savant contemporain?
[Cheikh Soulayman Rouhaylî] Le Minhaj des Salafs : https://www.youtube.com/watch?v=hcKVtfSM9aU
A
10 août 2016 14:07
Savoir donner le bon conseil est un art, tout dépend de la personne à qui l'on conseille... Parfois il faut dire le contraire de ce à quoi l'on veut arriver !
10 août 2016 15:52
Assalam aleykoum

Enseigner le convenable et interdire le blâmable doit être motiver par la bienveillance et le désir de voir les gens s'éloigner des choses néfastes pour la société et pour eux-même, et doit se faire par la sagesse et la douceur, comme l'enseignent le Qur'an et la Sunnah, car par ce biais les personnes comprendront leurs erreurs ou éviteront de le faire du moins en public. Or, agir de façon brutale renforce généralement les gens dans leurs vices et les éloigneront davantage des choses louables ou du respect vis-à-vis des choses sacrées, des autorités, des gens, etc.

Rappelons que toutes les personnes n'ont pas tous le même degré spirituel ni les mêmes capacités physiques ou mentales, et que certains avis juridiques n'ont pas à leur être imposés de façon indistincte, et que même certains savants avancés dans la voie spirituelle, s'imposaient des avis juridiques strictes à eux-même, mais pas aux autres, car inadéquats par rapport à leur situation personnelle et spirituelle. Chacun doit avancer à son propre rythme.

Un sermon/rappel doit comporter quatre axes :

1) Prouver (mentionner) l'interdiction, l'obligation ou la recommandation d'un acte ou d'une pratique, avec un visage avenant et souriant, sur un ton apaisé.

2) De préférence, montrer la sagesse derrière les prescriptions, et expliquer les conséquences théoriques et/ou pratiques des choses blâmables (pour la santé, la société, la dignité, etc.) pour que la personne comprenne d'elle-même l'intérêt à éviter les péchés.

3) Montrer que cela n'est pas un jeu et qu'il faut prendre les recommandations en question de façon sérieuse.

4) Ne pas les décourager et leur faire comprendre que la Miséricorde et le Pardon de Dieu s'appliquent à tous les pêcheurs repentis, et les amener à se remettre en question.

Il s'agit d'un rappel général qui ne vise personne en particulier (nous sommes tous concernés par ce rappel). Mais ce sont des choses qui existent, surtout à notre époque, où cela cause de nombreux dégâts (les gens au tempérament rude existaient évidemment à pratiquement toutes les époques, mais les gens étaient déjà élevés dans une certaine spiritualité et dans les normes religieuses qui coulaient de source chez eux, il n'y avait pas non plus la propagation des superstitions modernes, de l'individualisme exacerbé, des propagandes anti-religieuses et du divertissement illicite à l'excès comme aujourd'hui, donc la pédagogie doit s'adapter aux pressions et aux priorités de notre temps, pour les ramener dans l'essentiel, à défaut de la "sainteté"winking smiley.

En résumé :

1) Dans des sujets secondaires, il existe souvent plusieurs avis, donc il faut savoir se montrer humble, indulgent et souple.

2) Certains avis ne doivent pas être imposés à des gens incapables de les supporter, ce qui aura pour effet de les éloigner de la piété ou même du Dîn, au lieu de les aider à se réformer intérieurement. Combien de gens ont failli car des personnes leur ont tout imposé d'un coup (même des avis erronés, faibles ou faisant l'objet de divergence) dans notre société confuse et difficile, et ne pouvant guère supporter tout cela à la fois, ont fini par apostasié ou par délaisser de nombreuses pratiques bien plus importantes (prière, dhikr, bon comportement, apprentissage de toutes les sciences utiles, ...) surtout que ceux qui leurs ont imposé les avis en question ne leur ont jamais montré la sagesse de les suivre, ni même n'ont respecté les divergences à ce sujet, la pédagogie, les priorités pour l'individu, et leur ont fait peur en disant ceci ou cela, alors que le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "N'effrayez pas les gens, rendez-leur les choses faciles, annoncez-leur la bonne nouvelle, ne les rebutez pas". (Hadîth rapporté par al-Bukharî).

3) Quand bien même l'avis défendu serait fondé, cela ne doit pas se faire en étant agressif, injuste, agaçant ou rude.

4) Indépendamment des groupes auxquels on s'identifie, le problème réside avant tout dans la mentalité des individus et leurs tempéraments, et les gens durs veulent souvent imposer leurs avis de façon hautaine ou brutale, de même quand il s'agit d'exprimer une chose, d'agir ou de "proposer" quelque chose.
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
i
10 août 2016 19:23
As-salamu 'alaykum
Bismillahi.

@ un cousin :

3) Quand bien même l'avis défendu serait fondé, cela ne doit pas se faire en étant agressif, injuste, agaçant ou rude.

4) Indépendamment des groupes auxquels on s'identifie, le problème réside avant tout dans la mentalité des individus et leurs tempéraments, et les gens durs veulent souvent imposer leurs avis de façon hautaine ou brutale, de même quand il s'agit d'exprimer une chose, d'agir ou de "proposer" quelque chose.

Les passages 3 & 4 sont exemplaires, et nos frères salafis de ce forum devraient se reconnaître et s'inspirer de pas agir de la sorte, eux dont je combat depuis longtemps leurs manières hautaines, méprisantes et nauséabondes.


Citation
un cousin a écrit:
Assalam aleykoum

Enseigner le convenable et interdire le blâmable doit être motiver par la bienveillance et le désir de voir les gens s'éloigner des choses néfastes pour la société et pour eux-même, et doit se faire par la sagesse et la douceur, comme l'enseignent le Qur'an et la Sunnah, car par ce biais les personnes comprendront leurs erreurs ou éviteront de le faire du moins en public. Or, agir de façon brutale renforce généralement les gens dans leurs vices et les éloigneront davantage des choses louables ou du respect vis-à-vis des choses sacrées, des autorités, des gens, etc.

Rappelons que toutes les personnes n'ont pas tous le même degré spirituel ni les mêmes capacités physiques ou mentales, et que certains avis juridiques n'ont pas à leur être imposés de façon indistincte, et que même certains savants avancés dans la voie spirituelle, s'imposaient des avis juridiques strictes à eux-même, mais pas aux autres, car inadéquats par rapport à leur situation personnelle et spirituelle. Chacun doit avancer à son propre rythme.

Un sermon/rappel doit comporter quatre axes :

1) Prouver (mentionner) l'interdiction, l'obligation ou la recommandation d'un acte ou d'une pratique, avec un visage avenant et souriant, sur un ton apaisé.

2) De préférence, montrer la sagesse derrière les prescriptions, et expliquer les conséquences théoriques et/ou pratiques des choses blâmables (pour la santé, la société, la dignité, etc.) pour que la personne comprenne d'elle-même l'intérêt à éviter les péchés.

3) Montrer que cela n'est pas un jeu et qu'il faut prendre les recommandations en question de façon sérieuse.

4) Ne pas les décourager et leur faire comprendre que la Miséricorde et le Pardon de Dieu s'appliquent à tous les pêcheurs repentis, et les amener à se remettre en question.

Il s'agit d'un rappel général qui ne vise personne en particulier (nous sommes tous concernés par ce rappel). Mais ce sont des choses qui existent, surtout à notre époque, où cela cause de nombreux dégâts (les gens au tempérament rude existaient évidemment à pratiquement toutes les époques, mais les gens étaient déjà élevés dans une certaine spiritualité et dans les normes religieuses qui coulaient de source chez eux, il n'y avait pas non plus la propagation des superstitions modernes, de l'individualisme exacerbé, des propagandes anti-religieuses et du divertissement illicite à l'excès comme aujourd'hui, donc la pédagogie doit s'adapter aux pressions et aux priorités de notre temps, pour les ramener dans l'essentiel, à défaut de la "sainteté"winking smiley.

En résumé :

1) Dans des sujets secondaires, il existe souvent plusieurs avis, donc il faut savoir se montrer humble, indulgent et souple.

2) Certains avis ne doivent pas être imposés à des gens incapables de les supporter, ce qui aura pour effet de les éloigner de la piété ou même du Dîn, au lieu de les aider à se réformer intérieurement. Combien de gens ont failli car des personnes leur ont tout imposé d'un coup (même des avis erronés, faibles ou faisant l'objet de divergence) dans notre société confuse et difficile, et ne pouvant guère supporter tout cela à la fois, ont fini par apostasié ou par délaisser de nombreuses pratiques bien plus importantes (prière, dhikr, bon comportement, apprentissage de toutes les sciences utiles, ...) surtout que ceux qui leurs ont imposé les avis en question ne leur ont jamais montré la sagesse de les suivre, ni même n'ont respecté les divergences à ce sujet, la pédagogie, les priorités pour l'individu, et leur ont fait peur en disant ceci ou cela, alors que le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "N'effrayez pas les gens, rendez-leur les choses faciles, annoncez-leur la bonne nouvelle, ne les rebutez pas". (Hadîth rapporté par al-Bukharî).

3) Quand bien même l'avis défendu serait fondé, cela ne doit pas se faire en étant agressif, injuste, agaçant ou rude.

4) Indépendamment des groupes auxquels on s'identifie, le problème réside avant tout dans la mentalité des individus et leurs tempéraments, et les gens durs veulent souvent imposer leurs avis de façon hautaine ou brutale, de même quand il s'agit d'exprimer une chose, d'agir ou de "proposer" quelque chose.
10 août 2016 19:47
Si la science ne t'a pas mené à l'humilité, à l'indulgence, à la sagesse, à la connaissance et à la piété, c'est que tu n'as pas encore quitté la station de l'ignorance. Une science qui ne s'accompagne pas de l'humilité et de la piété n'est guère plus qu'une illusion et ne possède aucune utilité réelle.

Si tu as bien compris cela, adopte alors un meilleur comportement et apprends tout ce qui peut être utile pour ton cheminement, et ne t'encombre pas de tout ce qui peut t'en éloigner.
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
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