C'est avec effroi que j'ai lu aujourd'hui cet article sur les émeutes de Fès. Je ne pensais pas qu'on nous cacherait ça pendant 15 ans. A comparer avec le maigre bilan des victimes des émeutes de banlieues en France:
"Le 15 décembre 1990, la ville de Fès se réveille d'un cauchemar. La veille, la grève générale appelée par la CDT et l'UGTM avait dégénéré. Des milliers d'émeutiers provenant des bidonvilles qui cernent la ville avaient déferlé sur le centre de la capitale spirituelle du royaume. Tout y était passé. Les hôtels de luxe, les postes de police, les autobus, les bureaux de poste, les usines, des boutiques et des stations d'essence sont pillés et incendiés.
Les forces anti-émeutes, tout d'abord dépassées par l'ampleur des évènements, réagissent sans ménagement.
De violentes confrontations s'ensuivent. L'armée fait son apparition et se livre à une répression très dure avant de ramener l'ordre au bout de trois jours. Le bilan est très lourd. Les organisations des droits de l'homme et les syndicats parlent d'une centaine de morts. Le médecin-chef de l'hôpital Ghassani n'évoque lui que le maigre bilan de cinq victimes dont une parmi les forces de l'ordre.
Aujourd'hui, l'équipe d'investigation de l'Instance équité et réconciliation est revenue 15 ans après sur ces tragiques événements.
Après plusieurs mois de recherches dans les registres et les archives des services dépendant du ministère de la Santé et du parquet et après avoir été à l'écoute des témoins de ces émeutes et des proches des victimes, l'IER a pu déterminer avec précision l'emplacement où ont été inhumé 106 victimes de ces événements. 99 d'entre eux ont été enterré dans le cimetière de Bab El Guissa et 7 autres dans le cimetière d'Abi Bakr Ibn Arabi, mitoyen de l'hôpital El Khatabi. Selon les investigations de l'Instance, plusieurs morts ont été enterrés en présence des membres de leurs familles. Cela dit, l'IER n'a pas déterminé les identités exactes des victimes.
D'après des sources proches de l'IER, plusieurs membres de cet instance feront aujourd'hui le déplacement à Fès où il procéderont à la pose des épitaphes sur les tombes des victimes. Une manière de cicatriser une plaie qui demeurait jusque-là encore ouverte."
peut etre parce que j'etais jeune a cette epoque , je suis choquée mais comment les familles ont pu garder ce lourd secret, il n'y a jamais eu de fuite?!!!!!
En tout cas pour mon cas , je savais qu'il y avait eu des émeutes. On m'avait dit qu'il y avait eu des victimes( je n'en étais pas sûr), mais appremment c'est passé dans l'oubli... Maintenant, on remet les pendules à l'heure et on dit la vérité(...) C'est une info donnée par le quotidien "Le Matin", je vous le rappelle. Personnellement, je vis loin du bled et les rares infos que je perçois, c'est par le biais des médias. Peut-être y a-t-il des Fassis sur le forum? Ils pourront nous en dire plus...
popole a écrit: ------------------------------------------------------- > j etais a l epoque a fes , la rumeur public > parlait de2000 morts
a fes ??? ou?? dont lie! only inside universities.
fin fi Fes??? matekdabch 7it hadchi tra ghir dakhel universitie dial Fes. o talaba li kano kayet9em3o kano aghlabiyethom min Nador o alHoceima. hadchi ra ma3rouf, ra kano ye3ta9lo ay wa7ed f universitie f la carte national dialo: Nador wella AlHoceima .
Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/11/05 21:25 par Hadou Akchich.
Cher intervenant, je ne pense pas que cela visait les étudiants de Nador ou d'El Hocéima. On regardait pas les cartes des gens avant de tirer sur eux... La lumière est en train de se faire sur cet événement tragique qui a touché la population marocaine.
Ces évements sont connus des fassis comme les émeutes du "14 décembre", à l'époque elles avaient été même couvertes pas une équipe de france 2... On a parlé de milliers de mort à ce moment là...il faut dire que cela intervenait quelque temps après la sortie de "notre ami le roi" et les ONG avaient le maroc dans la ligne de mire... Les émeutiers venaient des quartiers pauvres de Ben Souda, après avoir saccagers le centre ville, ils ont fondus sur l'hopital psychiatrique (plusieurs dizaines de malades se sont enfuits) et se sont dirigés vers la prisons (dar el mahraz), là, ils ont été repoussés par compagnie de CRS (nos bons vieux merdas). Le 15 décembre les emeutiers se dirigent vers le dépôt gaz et, sacrilège, vers le palais royal....Dès lors, Hassan II fait appel à l'armée. Le général Bennani débaqua du sahara à la tête de 2 brigades mécanisées (6000 hommes). La repression fut féroce, mais le calme revint dès le 17 décembre. Ces évenements n'ont jamais été occultés, tous les fassis le savent, simplement la gronde était attendu à casa qui était en état de siège, personne ne supconnait l'ampleur que cela prendrait à Fez. J'ai souvenir qu'il n' y a pas eu tellement de remous après ces évenements, il faut dire que la population trouvait que cela débordait dangereusement (usine de gaz, palais royal, attaque de biens privés, hotels, administrations,agressions) rien n'avait été épargné. Les fassis qui apprécient l'ordre et la discrétion avaient soutenus l'intervention de l'armée. C'est là une des raisons du peu de médiatisation de ces émeutes.
j etais a fés en 90 ou je travaillais a l hopîtal el khatabi(Cocar a l epoque) situé au quartier bendebbab(qui n est pas un bidonville soit dit en passant),la greve generale appelée par les syndicats etait annoncée un mois a l avance et pendant le mois de decembre ,on ne parlait que de ça ,la tension etait a son comble a l approche du jour fatidique car on entendait parler partout des preparatifs a cette intifada et d un arsenal en preparation digne d une guerre civile..le 13 decembre nous avous decidé a l unanimité dans une reunion des internes des hopitaux de fés de suivre le mouvement de greve mais d etre present dans les hopitaux au cas ou on aurait besoin de nous car on s attendait a avoir bcp de victimes.le 14 au matin en voiture, a l approche de l hopital,j ai eté acceuilli par une avalanche de jet de pierre des emeutiers dont je n m en suis sorti que par miracle,les voitures arrivés avant et apres moi etaient ds un piteux etat...vers 10h du matin les forces ati-emeutes depassées par les evenements se sont retirées nous laissant a la mercie des insurgés qui voulaient attaquer l hopital dont les remparts vieux de quelques ciecles nous ont bien protegés,des centaines,des milliers d emeutiers se sont livrés a un saccage de tout ce qui representait l etat et meme les particuliers pas toujours fotunés,l hotel El merinides 5 etoiles a une 100ene de metre de l hopital evacué in-extremist de ses touristes a été pillé et mis a feu.on entendait des explosion de voitures brulées par centaines ,des colonnes de fumées montaient ds le ciel de la ville,c etait le chaos.ds l enceinte de l hopital entouré de ses hautes murailles,on tremblait de peur d etre lynchés.vers 15h l armée est intervenue avec ses jeep equipées de canons de 12.7mmm et tirait sur les emeutiers que rien n arretait et qui deferlaient par vagues sur les soldats qui a leur tour tiraient a bout portant ds la foule en delire,ce fut un carnage,des disaiens de corps jonchaient la terre en face de nous,l hopital etait cerné et aucun blessé ne fut admis.on a passé la nuit a l hosto a cause du chaos et du couvre feu qui signifiat tier a vue et sans sommation, l etat de siege a duré 3 jours laissant derriere des centaines de morts et une ville en ruine.par crainte des represailles des autorités,les morts ont été abondonné par leur familles devant les portes des mosqués et inhumés sans sepultures ,de façon anonyme.les blessés par balles commençaient a affluer vers l hopital quelques jours apres poussés par la gangrene et la peritonite.les equipes de tele (notament françaises depechés sur place a cause des rumeures d insurection)ont étés depouillées des filmes tournés et peu d images ont pu quitter le pays expiquant en partie le peu de mediatisation de ces evenements graves et qui ont ebranlés la quietudes des fassis pour de longues années.
Un peu hors sujet. Mais j'aimerai faire une relation entre ce qui s'est passe pendant cette periode, ou j'etais encore etudiant et ce que vous jeunes vivant en France actuellement. J'ai lu presque tous les commentaires sur les evennements deroules en France. Surtout ceux qui defendent les attitudes de ce que malheureusement on les appelles "racailles". Vous ne savez pas la valeur et qualite de vie que vous avez maintenant en terme de liberte, espoir, opportunite...etc. Chose qu'on n'avez meme le minimum auparavant. Je comprends et j'admets qu'il y a du racisme en France, qu'il y a peu d'opportunite pour les etrangers, mais savez vous que ca se passait pire au Maroc, de la part de vos freres Marocains contre vos freres Marocains. Une "HOGRA" instituonalisee. Des "Merda" qui vous cassent les mains, les epaules juste parce que tu es etudiant. Des rafles (LARAF) jour et nuit chassant des jeunes, tortures, humilies au commissariats. Un dicours officiel agressive, contenant toutes les menaces. Meme tes parent te nient, si tu es en probleme. Et oui, il faut connaitre le passe pour apprecier ce qu'on a.
abouwalou a écrit: ------------------------------------------------------- > Bonsoir à tous, > > Ces évements sont connus des fassis comme les > émeutes du "14 décembre", à l'époque elles avaient > été même couvertes pas une équipe de france 2... > On a parlé de milliers de mort à ce moment là...il > faut dire que cela intervenait quelque temps après > la sortie de "notre ami le roi" et les ONG avaient > le maroc dans la ligne de mire... > Les émeutiers venaient des quartiers pauvres de > Ben Souda, après avoir saccagers le centre ville, > ils ont fondus sur l'hopital psychiatrique > (plusieurs dizaines de malades se sont enfuits) et > se sont dirigés vers la prisons (dar el mahraz), > là, ils ont été repoussés par compagnie de CRS > (nos bons vieux merdas). Le 15 décembre les > emeutiers se dirigent vers le dépôt gaz et, > sacrilège, vers le palais royal....Dès lors, > Hassan II fait appel à l'armée. Le général Bennani > débaqua du sahara à la tête de 2 brigades > mécanisées (6000 hommes). La repression fut > féroce, mais le calme revint dès le 17 décembre. > Ces évenements n'ont jamais été occultés, tous les > fassis le savent, simplement la gronde était > attendu à casa qui était en état de siège, > personne ne supconnait l'ampleur que cela > prendrait à Fez. J'ai souvenir qu'il n' y a pas eu > tellement de remous après ces évenements, il faut > dire que la population trouvait que cela débordait > dangereusement (usine de gaz, palais royal, > attaque de biens privés, hotels, > administrations,agressions) rien n'avait été > épargné. > Les fassis qui apprécient l'ordre et la discrétion > avaient soutenus l'intervention de l'armée. C'est > là une des raisons du peu de médiatisation de ces > émeutes. > > Bien à vous. > > abouali
ABOU ALI C ETAIT LE SURNOM D UN LEADERD EXTREME GAUCHE(al quaidiyin) A FES DANS LA FIN DES ANNEES 80,TU M A L AIR BIEN RENSEIGNER NE SERAIS CE PAS TOI PAR HAZARD......TU A L AIR BIEN RENSEIGN2
Hadou Akchich a écrit: ------------------------------------------------------- > popole a écrit: > -------------------------------------------------- > ----- > > j etais a l epoque a fes , la rumeur public > > parlait de2000 morts > > > a fes ??? ou?? dont lie! only inside universities. > > > fin fi Fes??? matekdabch 7it hadchi tra ghir > dakhel universitie dial Fes. o talaba li kano > kayet9em3o kano aghlabiyethom min Nador o > alHoceima. hadchi ra ma3rouf, ra kano ye3ta9lo ay > wa7ed f universitie f la carte national dialo: > Nador wella AlHoceima . > > > > > > > > > Edité 1 fois. Dernière modification le > 24-11-05 17h25.
LE 14/12/2001 LES ETUDIANTS ONT ETE EPARGNE CAR LES SIMI AVAIENT ENCERCLE L UNIVERSIT2.C EST PLUTOT LES QUARTIERS QUI ONT BOUGER D OU L ANARCHIE.BAB FTOUH? AIN QADDOUSS AIN HAROUN....ECT.
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