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De plus en plus de dirigeants étrangers appellent au départ du président Mugabe


LE MONDE | 06.12.08 |


HARARE ENVOYÉ SPÉCIAL

Voilà une mauvaise nouvelle de plus dont les Zimbabwéens se seraient bien passés. Alors que l'épidémie de choléra qui sévit dans le pays depuis le mois d'août touche à présent neuf provinces sur dix, s'est étendue à deux pays voisins, l'Afrique du Sud et le Botswana, et a déjà provoqué la mort de 575 personnes et la contamination de 12 700 selon l'ONU, il pleut sur Harare.

L'eau a beau être coupée dans une grande partie de la capitale, en raison de la déréliction des infrastructures, le début de la saison des pluies devrait rendre le combat contre l'épidémie de choléra encore plus difficile. Le pays glisse vers l'abîme. Dans les magasins, les prix, vertigineux et inaccessibles pour la plupart des Zimbabwéens, ont augmenté. L'inflation, officiellement, a été fixée à 231 millions pour cent par le pouvoir. Un record mondial.

A Harare, la tension était un peu retombée, le 6 décembre, après une semaine troublée. En quelques jours, au fil des nouvelles inquiétantes sur la propagation de l'épidémie, des soldats qui ne parvenaient pas, comme beaucoup d'habitants, à retirer leurs salaires des banques se sont attaqués à des changeurs de rue, provoquant des échauffourées avec les services de sécurité et laissant planer l'incertitude sur l'état d'esprit de l'armée. Des manifestations, organisées à l'appel du principal syndicat, ont jeté dans la rue des employés du secteur médical et des enseignants, vite réprimés par les forces antiémeute.

Cette apparence de normalité risque de ne pas durer. Le Zimbabwe fait désormais face à une triple crise, à la fois politique, économique et sanitaire, dont des responsables étrangers rendent le président Robert Mugabe responsable. Les pays traditionnellement opposés au pouvoir zimbabwéen ont repris leurs attaques contre le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 1980. "Trop, c'est trop", a déclaré, jeudi, le premier ministre britannique, Gordon Brown, affirmant que la crise au Zimbabwe a pris une dimension "internationale" et appelant le Conseil de sécurité des Nations unies à se réunir.

Son ministre des affaires étrangères, David Miliband, avait qualifié le régime de "voyou", estimant que "l'économie est en chute libre". "L'éducation et le système de santé sont en échec. Les infrastructures publiques sont en fin de vie et le gouvernement ne veut pas et ne peut pas s'occuper de son propre peuple", avait-il ajouté.

L'Union européenne (UE) devrait ajouter lundi 8 décembre, lors d'une réunion des ministres des affaires étrangères, une dizaine de noms à la liste des proches du chef de l'Etat déjà interdits d'entrée dans l'UE. En Afrique, des voix se lèvent aussi pour critiquer Robert Mugabe. Le premier ministre kényan, Raila Odinga, sorti grâce à un accord de partage du pouvoir d'une situation de grave conflit post-électoral dans son pays, au printemps, a encouragé les gouvernements du continent à prendre les mesures pour pousser M. Mugabe au départ. L'appel de Desmond Tutu, grande figure sud-africaine de la lutte antiapartheid, à intervenir militairement au Zimbabwe est en revanche resté lettre morte. Hormis quelques rares voisins, comme le Bostwana, les pays d'Afrique australe et la puissante Afrique du Sud ne semblent pas prêts à pousser trop avant les critiques du pouvoir zimbabwéen.

Quelle chance a donc d'être entendue la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, affirmant, au Danemark, qu'"il est temps pour Robert Mugabe de partir" ? Le ministre zimbabwéen de l'information, Sikhanyiso Ndlovu, a répondu à ces interventions étrangères en disant que "les Zimbabwéens sont les seuls à pouvoir dire à Mugabe de partir à travers les voies constitutionnelles".

Ces appels au "changement de régime" ont l'inconvénient de tirer un trait sur les négociations en cours entre le pouvoir et l'opposition. Lors de l'élection présidentielle de mars, Morgan Tsvangirai, le candidat de l'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), avait devancé Robert Mugabe, avant de refuser de participer au second tour en juin en raison des exactions subies par ses partisans.

Sous pression des pays de la région, une voie de sortie de crise avait été trouvée en poussant les deux candidats à signer, le 15 septembre, un accord de partage du pouvoir. Il est pour l'instant resté lettre morte.

il faut que ce despote parte ou qu'il soit suprimmé. il a assez fait de mal comme ça. dire que certains se felicitaient de sa loi d'expropriation des paysans blancs descendant de colons il y a encore peu....

On crée la crise au Zimbabwe, on affame le peuple, puis on réclame au président de partir pour y placer un autre plus docile avec les multinationales et les grands décideurs de la planéte.

Une crise dans un pays Africains ne vient jamais du peuple lui meme, elle est orchestrée de l'extérieur pour amender le gouvernement en place et le changer.

Et on constate que c'est toujours les memes, les browns, les bushs and co chiens de garde des rockefellers.

qui a affamé le peuple? bush, les illuminatis ou mugabe?
qaui a viré les paysans blancs, faisant de ce grenier de l'afrique un pays de famine?
faut arréter la fumette.

Le refus de prendre en compte le référendum et La réforme agraire ratée, c'est certain que ce doit etre de faute de la Franc maçonnerie
Qui que ce soit qui fasse 1/10 eme de Mugabé serait considéré comme un tyran (manipulation de scrutin, exacerbation du racisme, clientellisme, suppression de la liberté de presse ..)

on dirait quoi d'un pays qui rase sans compensation les bidonville pour raison de sécurité, est ce que le fait d'etre aidé au départ par la corée du Nord n'est pas un indice que de libérateur il devienne opresseur?


Est ce que vous avez vu la publication des dernières élections présidentielles ?

Je ne suis qu'un pauvre ignard manipulé par la théorie du complot.

Un dictateur agé qui veux mourir en pouvoir.

Mugabe a ruiné son pays. La rhodesie etait un grand exporteur de café des cereale...avec mugabe, les fermiers sont partis vers d´autre cieux plus clements. beaucoups vers Le botswana par exemple un pays model qui a les meilleurs taux de croissance en afrique depuit les années 70.
Les afrikaners, c´est comme ca qu´on nomme les africain d´origine europeenes doivent être reconnu comme des africains sinon le sors du zimbabwe pourrait etre le meme chez les namibiens, sudafricains et les autres.

Oui un très grands nombre des afrikaners ont quités l´ afrique du sud, le zimbabwe et les autre pays pour sínstaller en australie. c´ est de la substance grise qui quite ces pays.

Est ce qu'un jour on comprendra que certains "anti racistes" on des arguments politiquement "racistes" par simple populisme ?

Est ce qu'on répare une injustice (accaparement des terres par les blanc) en faisant une réforme agraire n'importe comment ?
Est ce un problème de riches ou de blancs ?


j'ai lu dans certains forum la justification de cette réforme agraire parce que les blanc sont des descendant d'accaparateurs

moi je veux bien, mais si on fait abstraction de le couleur de peau, il n'y a pas si longtemps majoritairement, et même encore il y a plein de de propriétaires terrien qui sont a l'origine des accaparateurs descendant de la noblesse ayant acquit leur terre sous la servitude des seigneurs

de plus une réforme de propriété ou d'exploitation de richesses naturelles, comme toute réforme doit avoir en plus de l'idée de justice un prolongement de l'utilisation des ressources et du bien fait général

c'est quoi une justice qui prévaudrait pour les paysan noirs et qui flouerait la majorité de la population ?
Pourquoi la réforme agraire n'a pas marché ? Est ce qu'il y a eut des exemples identique de décolonisation qui on apporté un fiasco économique ?
pourquoi cette réfome n'a pas attribu les terre a ceux qui travaillaient sous la coupe des blancs ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/12/08 15:40 par La Boetie.

il ne s'agissait pas d'une reforme agraire mais de chasser les paysans blancs au profit et d'installer à la place des paysans noirs. du pur populisme.

ce que je voulais surtout me demander : c'est est ce que les terres on été offerte par copinage(clientèlisme) aux partisans ou en vertu de la compétence et du droit à les exploiter(main d'oeuvre des blancs qui exploitaient déjà ces terres) ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/12/08 07:23 par La Boetie.

Attends, je reflechis ..................
J'ai trouve, ROBERT MUGABE?

Quesque je gagne

Citation
El Insan a écrit:
On crée la crise au Zimbabwe, on affame le peuple, puis on réclame au président de partir pour y placer un autre plus docile avec les multinationales et les grands décideurs de la planéte.

Une crise dans un pays Africains ne vient jamais du peuple lui meme, elle est orchestrée de l'extérieur pour amender le gouvernement en place et le changer.

Et on constate que c'est toujours les memes, les browns, les bushs and co chiens de garde des rockefellers.

on ne peut nier que dés qu'un réforme un peut sociale est faite c'est l'alerte au comminisme chez les libéraux et qu'une pression est exercée

mais d'autre part, est ce qu'on peut soutenir des gens qui se font passer pour faire du social alors qu'il est simplement question de populisme
il ne faut pas confondre Aliendé et patrice Lumumba avec staline ou kadafi

A une époque il y avait plein de gens d'extrême gauche qui rêvaient en entendant les beaux discours de kadafi
je te jure qu'a l'époque c'était pourtant déjà facile a voir que ça sonnait faux, qu'il était un mytho et futur grand tyran



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/12/08 07:33 par La Boetie.