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Vérité contre propagande: Brouiller les canaux de télé de cacadhafi
U
24 mars 2011 04:41
Pour bloquer la propagande télévisuelle de la crapule, il n'est probablement pas trop compliqué d'envoyer un signal de brouillage des canaux de la TV officielle libyenne, pour autant qu'on soit dans les montagnes qui sont autour d'une ville.

Créer de nouvelles chaines de TV n'est pas très couteux et pourraient permettre de préparer le terrain, afin de transmettre l'information aux personnes qui sont encore à l'intérieur du territoire occupé par les criminels qui sont payés par cacadhafi.

Si l'information précède les révolutionnaires, en s'adressant directement à ceux qui sont derrière les lignes adverses, et que les canaux officiels sont brouillés, il est possible d'éviter beaucoup de morts.
w
24 mars 2011 04:57
Salam

Les règles de la propagande de guerre


Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.

1. Cacher les intérêts. Nos gouvernements se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.
2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.
3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.
4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.



Règle n° 1. Cacher les intérêts.
La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.


La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient :

1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis.
2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient.
3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe.

De tout cela, zéro bilan.


Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.


L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait. 1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle. 2. Etablir des bases militaires US au centre de l’Asie. 3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent - la Russie, l’Iran et surtout la Chine - et les empêcher de s’allier.
On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée... Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.



Règle N°2. Diaboliser.
Chaque grande guerre commence par un grand médiamensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.


- En 1965, les Etats-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant de toutes pièces une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).


- Contre Grenade, en 83, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.


- La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Médiamensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.


- De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (95) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.


- Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.


- La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.


Chaque grande guerre commence par un médiamensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires : 1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire. 2. Les marteler plusieurs jours, puis prolonger par des rappels fréquents. 3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. 4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard. 5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.



Règle N° 3. Pas d’Histoire !
Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.


En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.


En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.


En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme « humanitaire » en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.


En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.


En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc...). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.


En 2001, on crie haro sur les talibans, régime certes peu défendable. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les Etats-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.


La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales des grandes puissances.



Règle N° 4. Organiser l’amnésie.


Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors ô combien intéressés ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute.


Les débats seront pour plus tard. Ou jamais ? Un cas flagrant : récemment, un super-menteur a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de médiamensonge. Alastair Campbell, chef de la « communication » de Tony Blair, a dû démissionner quand la BBC a révélé qu’il avait truqué les informations sur les prétendues armes de destruction massive. Ceci a-t-il provoqué un débat sur les précédents exploits du dit Campbell ? N’aurait-il pas été intéressant d’expliquer que toute notre information sur le Kosovo avait été concoctée par ce même Campbell ? Que cela méritait certainement un bilan et une réévaluation de l’information donnée sur la guerre contre la Yougoslavie ? Il n’en a rien été.


Source : michelcollon.info



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/03/11 04:58 par wakrim.
w
24 mars 2011 05:02
Salam

Et si les bons de Benghazi n’étaient pas aussi bons qu’on le dit ?


Nous avons créé deux camps : celui des bons et celui des méchants. Les présentateurs du Journal Télévisé sont convaincus que la simplification, ça fait bien à la télé ; d’autres croient que ça aide le lecteur ou l’auditeur à comprendre la réalité.

Dans cette guerre, le méchant officiel c’est Mouammar Kadhafi. Il vient d’obtenir le rôle vedette après 42 années « d’abus, de détentions arbitraires, de disparitions, d’assassinats et d’attentats terroristes commandités dans des pays étrangers, en plus de financer les guérillas au Liberia et au Sierra Leone, entre autres pays d’Afrique ».
Les « bons », ce sont les rebelles de Benghazi, ceux que nous appelons « les civils », peut-être pour justifier la réplique guerrière. Dans la propagande, peu importe ce qu’on dit, seuls les résultats comptent. Des civils ? Ces « civils » qui arrivent jusqu’à nous à travers les images sont des miliciens juchés sur des chars, des hommes qui font feu avec des lance-roquettes antiaériens et qui descendent des avions.

Rien à voir avec la Place Tahrir du Caire.

Les rebelles civils de Libye ont une longue histoire d’antiaméricanisme armé et militant ; cela rend leur compagnie pour le moins douteuse. Le pari occidental en leur faveur est très risqué. Mais peut-être n’y avait-il pas d’autre choix.

La Libye a été le premier exportateur, per capita, de combattants étrangers en Irak, plus que l’Arabie Saoudite, berceau de Ben Laden et de la plupart des terroristes kamikazes du 11 septembre. La grande majorité des volontaires libyens, en Irak, venaient de l’Est de la Libye, c’est-à-dire de là où se trouvent les anti-Kadhafi que protège aujourd’hui la communauté internationale, y compris l’Espagne. L’activisme des Libyens de l’Est est connu des services de renseignement des États-Unis, comme l’explique Asian Tribune.

Selon un rapport du think tank Combating Terrorism Center, la ville libyenne de Darnah, de 80.000 habitants, a été la plus active : elle a fourni 52 combattants à l’Irak, plus que toute autre ville arabe. Le second groupe le plus nombreux venait de Riyad, capitale saoudienne de plus de quatre millions d’habitants. La capitale rebelle Benghazi en a envoyé 21.

En Libye, il y a une guerre civile. La communauté internationale intervient en faveur d’un camp en brandissant une résolution du Conseil de Sécurité. Ceux qui décident de la Loi internationale sont ceux-là mêmes qui se chargent de l’appliquer. On bombarde la Libye pour protéger des civils armés. Le Proche-Orient est une terre riche en injustices et en résolutions non appliquées. Contrevenants aux résolutions de première classe et contrevenants aux résolutions de seconde classe.

Caspar Weinberger fut le chef du Pentagone sous Ronald Reagan. C’était un homme intelligent qui dépensait trop d’argent en armes. C’est lui qui a établi la doctrine militaire pour les interventions des États-Unis à l’étranger, après le fiasco du Vietnam. Celle-ci comprenait trois points : une guerre doit compter sur l’appui de l’opinion publique ; une guerre doit avoir des objectifs clairs ; une guerre doit se ménager une porte de sortie.

Bush Fils a oublié la doctrine Weinberger en Afghanistan (2001) avec pour conséquence de bien mauvais résultats. Obama, prix Nobel de la Paix, a commencé une guerre (apparemment juste). Mais la guerre est un être vivant : elle évolue indépendamment de la volonté de celui qui la déclenche et de celui qui en est victime. On sait comment elles commencent ; jamais comment elles finissent.

Il y a des précédents dangereux qu’il ne faut pas oublier : la Somalie.

Il ne faut pas non plus oublier Sun Tzu et son livre : L’art de la Guerre :
« Ceux qui sont incapables de comprendre les dangers inhérents à l’utilisation des troupes sont également incapables de comprendre comment en faire un emploi profitable ».


Source originale : Cubadebate

Traduit de l'espagnol par Manuel Colinas pour Investig'Action

Source : www.michelcollon.info
U
24 mars 2011 05:49
Par rapport à cacadhafi, c'est hors-sujet, mais ça mérite commentaire:

Citation
wakrim a écrit:
- Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.
...

En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.
...

En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc...). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.

Pour le Kosovo, c'est très clair: Les Étasuniens ont financé et organisé l'UCK.
Le but était de provoquer un problème, avant que Milocevic s'effondre (parce qu la Serbie est une démocratie). Les USA utilisent systématiquement le même truc: Ils organisent un coup d'état contre les dictateurs finissants, juste avant que l'opposition démocratique puisse arriver au pouvoir.

Au Kosovo, L'opposition démocratique et pacifique était organisée par Ibrahim Rugova. (d'ailleurs, les Kosovars sont loin d'être tous anti-serbes)

Il suffisait d'attendre un an et la transition se serait faite sans problème. Au lieu de ça, le pays se retrouve sous la botte de la mafia de l'UCK.

J'oubliais: Les buts de l'opération étaient
- de renforcer la mafia, alliée traditionnelle des Étasuniens,
- d'enfoncer un coin au milieu de l'Europe (en créant une inimitié entre voisins de la mer Adriatique, ils s'assuraient que cette mer ne puisse jamais être entourée par l'UE,
- d'installer une immense base militaire.

... Et de foutre le bordel en Europe.


Pour la Bosnie, il est clair que le mouvement a été lancé par la tentative de coup d'État du Frère Musulman Izetbegovic.
C'est parce qu'il a tenté d'imposer les lois islamiques, que les Croates et les Serbes ont réagi.
c
24 mars 2011 07:39
mais c'est n'importe quoi.
des provinces comme la croatie ont décidé democratiquement de devenir autonomes. la bosnie a fait pareil. cela ne convenait pas aux nationalistes serbes qui revaient d'une grande serbie.
les lois islamiques en bosnie? c'est mal connaitre les musulmans bosniaques.
ensuite, tout n'etait pas si simple. le commandant des resistants boniaques etait serbe et hortodoxe. il n'avait pas décidé de lutter contre milosevic pour installer la charia ou quoi que ce soit d'autres mais pour la liberté de la bosnie et la lutte contre les exactions des milices serbes.
consultez les reportages vidéos de la télé serbe. milosevic n'y parle pas d'une lutte contre l'islam mais de la serbie "historique" aux frontieres elargies.
t
24 mars 2011 09:58
J'invite tout le monde à aller sur le site de Michel Collon, c'est un journaliste autonome, qui va au cœur des problèmes liés au monde arabe spécialement, il sait de quoi il parle...d'Ailleurs personne n'arrive à mettre en doute ses informations.

Il est passé lundi dernier dans l'émission de Frédéric TADDEI "ce soir ou jamais" le débat était très intéressant

michelcollon.info
t
24 mars 2011 10:22
Citation
coldman a écrit:
mais c'est n'importe quoi.
des provinces comme la croatie ont décidé democratiquement de devenir autonomes. la bosnie a fait pareil. cela ne convenait pas aux nationalistes serbes qui revaient d'une grande serbie.
les lois islamiques en bosnie? c'est mal connaitre les musulmans bosniaques.
ensuite, tout n'etait pas si simple. le commandant des resistants boniaques etait serbe et hortodoxe. il n'avait pas décidé de lutter contre milosevic pour installer la charia ou quoi que ce soit d'autres mais pour la liberté de la bosnie et la lutte contre les exactions des milices serbes.
consultez les reportages vidéos de la télé serbe. milosevic n'y parle pas d'une lutte contre l'islam mais de la serbie "historique" aux frontieres elargies.


[www.globalresearch.ca]
U
24 mars 2011 12:51
@ coldman
Il ne s'agit pas "des Musulmans des Balkans": Il s'agit d'Alija Izetbegovic (et j'imagine qu'il n'était pas totalement seul pour appliquer ce programme).
Par la suite, Alija Izetbegovic (que les médias disaient "neutre", "représentant tous les Bosniaques" ) a fait venir des brigades iraniennes et des "Afghans".

Moi aussi, j'ai très bien suivi ce qui c'est passé en ex-Yougoslavie. Tout a démarré avec l'interférence de l'Allemagne.

Le conflit s'est étendu, en partant du Nord, entre les Croates et les Serbes. Les Croates, qu'on nous présentait alors comme de malheureuses victimes, étaient loin d'être des Anges. En fait, les Croates et les Serbes de ce premier conflit ont été victimes du nationalisme de Franjo Tuđman, qui a tenté de mettre la main sur la région multiethnique (à majorité serbe) de la Krajina et de spolier les Serbes. Cette tentative a ravivé les mauvais souvenir de l'époque hitlérienne, lorsque les fascistes croates, alliés à Hitler, massacraient les minorités, en particulier les Serbes.

Les Serbes ont réagi, en soutenant les minorités serbes de Krajina.
Il est logique que les Serbes aient parlé de "Grande Serbie", car elle correspondait aux territoires serbes que Franjo Tuđman voulait s'approprier.
U
24 mars 2011 12:57
L'Histoire s'est répété en Bosnie-Herzégovine, après qu'Alija Izetbegovic ait tenté de mettre en œuvre un programme de "coulée verte", qui aurait traversé les Balkans, en partant de la Turquie d'Europe. J'imagine que tu comprends bien à quoi correspond la couleur verte: pas à une bande de verdure.
Là, ça a ranimé d'autres souvenirs historique: L'invasion turque, la guerre de libération des Balkans et l'expulsion des Ottomans.

Le pire, c'est le culot avec la "communauté internationale" a proclamé qu'Alija Izetbegovic cherchait à protéger tous les Bosniaques.
Milosevic était celui qu'on voyait le plus, mais on sait aujourd'hui que les Croates ont commis des massacres.
Il est parfaitement clair que le Général Mladic a commis un crime contre l'Humanité, mais Mladic n'est pas tous les Serbes.


Au Kosovo, c'est comme je l'ai écrit plus haut. Il faut peut-être que je précise que les Étasuniens ont construit une immense base militaire secrète, qu'on dit être la plus grande d'Europe.
U
24 mars 2011 13:06
On peut peut-être aussi préciser que des agitateurs viennent actuellement d'Arabie Saoudite, afin de (tenter de) fanatiser les Musulmans des Balkans. Au Kosovo, il paient des gens, pour qu'ils jouent la comédie et montrent des comportements extérieurs de "bons Musulmans",
Pour plus de 300 €uros par mois, les acteurs veulent bien se costumer avec les costumes traditionnels des Musulmans des Balkans.
Les gens ne sont quand même pas cons: Ça s'est su et, comme tout le monde est au courant, aucun Musulman kosovar ne croit à ce théâtre.

Moi, j'ai des sources directes (surtout musulmanes), depuis bien avant les exactions de la mafia de l'UCK financée par les États-Unis.
... Et je n'écris qu'une partie de ce que je sais.


On parlera plus tard de l'assassinat des Serbes et des opposants que l'UCK a commis, afin de voler et revendre les organes des victimes. L'enquête en cours permettra probablement de faire la lumière sur ce cas.
(mais ce n'est pas facile: Les témoins ont une fâcheuse tendance à mourir de suites d'accidents.)

Le haut taux de mortalité des témoins me semble être un excellent signe que l'UCK y a quelque chose à cacher.
 
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