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armel a écrit:
Départs Les grandes vacances ont toujours une saveur particulière. Surtout pour les “zimigris”. Comment vivent-ils ces moments de retrouvailles avec le pays d’origine? Quel regard portent-ils sur son évolution? Comment sont-ils perçus par les blédards?
Au maroc le ciel, les oiseaux et les MRE
En cette fin de journée chaude et ensoleillée, la grosse BMW (“de location”, avancent les uns) immatriculée “bleu blanc rouge” déboule dans le quartier du marché et de la mosquée de Maârif, à Casablanca. Et comme si les passagers n’avaient pas été suffisamment remarqués, ils montent le son de leurs tuners à fond les ballons, et sortent de la voiture en roulant des mécaniques avec leurs habits griffés “Réussite”. Pendant ce temps, les fidèles ne vont pas tarder à rejoindre la mosquée, tandis que d’autres palabrent calmement en terrasse de café. Cette scène, nombre de Marocains l’ont en tête à l’approche des beaux jours, mais elle revient comme une arête de poisson dans leurs conversations. Cette scène, qui affiche sans conteste le fossé entre MRE – les Marocains résidant à l’étranger – et les Marocains – tout court – se passe aussi bien à Rabat, Casablanca, Marrakech qu’à Agadir.
“Avec les premiers rayons du soleil, les discussions tournent autour de ces deux sujets : les vacances et l’arrivée des MRE”, constate amèrement Halima. Pour cette médecin de Casa, si l’été est signe de chaleur et bonheur, il marque aussi avec froideur les rapports humains entre Marocains et “beurs”. “La piscine du Tropicana, je n’y vais plus. Les MRE sont bruyants, ils ne respectent rien. Trop choyés par l’Etat pour leurs devises, ils se croient au-dessus des lois.” Les propos de Tayeb ne sont guère plus enthousiastes. A 32 ans, ce Marocain pur souche et amoureux de son pays, raille: “Ils flambent! En plus, sans vouloir généraliser, ils ne se considèrent pas comme marocains. Ils sont égarés”, déplore-t-il en guise de conclusion.
Pour Siham, jeune secrétaire de 26 ans, “sur les routes et les plages, question conduite et propreté, c’est insupportable”. Mais pour cette jeune femme, fière des valeurs traditionnelles du Maroc, le pire, c’est surtout ce souvenir d’un hôtel d’Agadir où confie-t-elle, “j’ai vu des parents qui osaient boire de l’alcool à côté de leurs enfants”. Le son de cloche est différent du côté de chez Fatima, responsable d’un magasin à Casablanca. Même si elle confirme le manque de civisme des “beurs” en général, cette quadragénaire sourit puis explique: “Les MRE consomment; ils ont un pouvoir d’achat qui n’est pas sans laisser les commerçants indifférents.” Amel travaille dans la communication et se plaît à rappeler une anecdote: “Chez Marjane, on reconnaît les ‘beurs’ à deux choses: la boîte de camembert dans une main, la bouteille de rouge dans l’autre. C’est trop comique, même si, dans le fond, cela ne nous fait pas vraiment rire.”
Et le béret basque? Elle n’en a pas fait mention? Normal, penserait-on, avec cette chaleur. Mais remarquez, un tarbouche bleu serait de bon ton. Une façon intéressante de réunir les couleurs de la France avec une touche locale. Soit une belle réconciliation.
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C'est vraiment du n'importe quoi cette article. je rigole en lisant le témoignage de l'autre frustrée qui raconte comment on reconnait un beur avec son camembert et bouteille de vin. On nage en plein délire.
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med75016 a écrit:
dis moi l'ami Tarik, toi t'es passé et tu veux plus que les autres passent derriere toi. Pour ton info, les marocains qui arrivent à passer aujourd'hui travaille à 60€/jour et non 60€ par mois. Certains ne se reveillent même pas le matin pour aller bosser. Je sais de quuoi je parle, je les ai vu de mes propres yeux.
Tous ceux qui arrivent à traverser finissent par se créer une situation et des fois d'excellentes situations. Ils ne pourraient même pas en rêver au bled tellement les portes sont fermées pour les non pistonnés. Comme on disait mon beau père qui vendait des babouchs à Fes, ici il ya NATIJA. Il disait ça après avoir quitter son bui bui pour un boulot en Hollande. Aujourd'hui, il est prorietaire de son logement et proprio de sa résidence secondaire au maroc. Il roule en 4/4 KIA. son fils est cadre dans une multi-nationale en Hollande. Bref des centaines de milliers d'exemple comme ça.
Ne les blamons pas ces pauvres types qui essayent de passer. Il le font souvent par desespoir..
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Tarik Ouaazizi a écrit:
Je crois que vous n'avez pas vu les reportages sur la condition des marocains à almeria
Celui ci m'a fait pleuré
Vous etes bien loin de la situation des nouveaux migrants
Moi je ne suis pas passé je susi né ici malgré moi