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Les va-t-en-guerre de Washington
C
15 février 2007 12:19
jeudi 15 février 2007, 8h55
Polémique aux USA sur une proposition iranienne de détente


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WASHINGTON (Reuters) - L'administration américaine a-t-elle laissé passer une occasion d'un rapprochement avec l'Iran ? La polémique a enflé mercredi aux Etats-Unis avec les révélations d'un ancien assistant de Condoleezza Rice.

Flynt Leverett, qui travaillait au Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche lorsque l'actuelle secrétaire d'Etat le dirigeait, a affirmé qu'une proposition approuvée par les plus hauts dirigeants de la république islamique avait été adressée aux Etats-Unis en mai 2003.

Cette "proposition sérieuse", a-t-il ajouté lors d'une conférence organisée au Congrès par la New America Foundation, était comparable à l'ouverture amorcée en 1972 par les Etats-Unis à l'égard de la Chine.

Leverett s'est dit sûr que cette lettre iranienne avait été vue par Rice et par son prédécesseur à la tête du département d'Etat, Colin Powell, mais, a-t-il ajouté, "l'administration a rejeté cette ouverture".

"L'administration Bush jusqu'à et y compris la secrétaire Rice induit en erreur le Congrès et l'opinion publique américaine sur cette proposition de l'Iran", a-t-il accusé.

Un porte-parole de la secrétaire d'Etat a démenti que Rice ait trompé le Congrès et a réaffirmé qu'elle n'avait pas vu cette proposition de Téhéran. "Ce qu'elle a dit est qu'elle n'a pas souvenir de l'avoir vue. Elle l'a dit à maintes reprises", a affirmé Sean McCormack.

La semaine dernière, interrogée lors d'une audition devant une commission parlementaire sur de précédents propos de Leverett, Condoleezza Rice avait dit: "J'ignore de quoi Flynt Leverett parle."

Elle avait contre-attaqué en estimant que son ancien assistant aurait dû attirer son attention sur cette proposition.

RECONNAISSANCE D'ISRAËL

Pour Leverett, La défense de Rice ne tient pas. Il explique qu'il a quitté le Conseil de sécurité nationale en mars 2003, avant donc que la lettre de Téhéran n'arrive, pour réintégrer la CIA. Il n'était donc pas en mesure d'alerter directement Rice. En revanche, il a fait mention d'une conversation avec Colin Powell au sujet de la proposition des Iraniens et a affirmé que le chef de la diplomatie de l'époque lui avait confié qu'il "n'avait pas pu la faire accepter par la Maison blanche".

C'est la preuve, dit-il, qu'il y a eu des discussions au plus haut niveau sur l'initiative de Téhéran.

D'après une copie de cette proposition mise en ligne sur le site internet du Washington Post et citée par Leverett, les Iraniens exposaient dans le détail les modalités d'une possible détente.

Ils évoquaient notamment la fin du soutien apporté par l'Iran aux groupes activistes anti-israéliens et la reconnaissance du droit à l'existence d'Israël.

Les Etats-Unis et l'Iran n'entretenant plus de relations diplomatiques depuis la prise d'otages à l'ambassade américaine de Téhéran, cette proposition a été transmise par la diplomatie suisse, qui sert de liens entre les deux pays.

Dans une lettre accompagnant l'initiative iranienne, Tim Guldimann, ambassadeur de Suisse à Téhéran, précisait qu'elle était approuvée par le Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, et par le président de l'époque, Mohammed Khatami.

Cette lettre, estime Leverett, constitue une occasion manquée qui aurait pu, si elle avait été prise en considération, désamorcer les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran.
A
15 février 2007 13:16
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Casasurseine a écrit:
jeudi 15 février 2007, 8h55
Polémique aux USA sur une proposition iranienne de détente


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WASHINGTON (Reuters) - L'administration américaine a-t-elle laissé passer une occasion d'un rapprochement avec l'Iran ? La polémique a enflé mercredi aux Etats-Unis avec les révélations d'un ancien assistant de Condoleezza Rice.

Flynt Leverett, qui travaillait au Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche lorsque l'actuelle secrétaire d'Etat le dirigeait, a affirmé qu'une proposition approuvée par les plus hauts dirigeants de la république islamique avait été adressée aux Etats-Unis en mai 2003.

Cette "proposition sérieuse", a-t-il ajouté lors d'une conférence organisée au Congrès par la New America Foundation, était comparable à l'ouverture amorcée en 1972 par les Etats-Unis à l'égard de la Chine.

Leverett s'est dit sûr que cette lettre iranienne avait été vue par Rice et par son prédécesseur à la tête du département d'Etat, Colin Powell, mais, a-t-il ajouté, "l'administration a rejeté cette ouverture".

"L'administration Bush jusqu'à et y compris la secrétaire Rice induit en erreur le Congrès et l'opinion publique américaine sur cette proposition de l'Iran", a-t-il accusé.

Un porte-parole de la secrétaire d'Etat a démenti que Rice ait trompé le Congrès et a réaffirmé qu'elle n'avait pas vu cette proposition de Téhéran. "Ce qu'elle a dit est qu'elle n'a pas souvenir de l'avoir vue. Elle l'a dit à maintes reprises", a affirmé Sean McCormack.

La semaine dernière, interrogée lors d'une audition devant une commission parlementaire sur de précédents propos de Leverett, Condoleezza Rice avait dit: "J'ignore de quoi Flynt Leverett parle."

Elle avait contre-attaqué en estimant que son ancien assistant aurait dû attirer son attention sur cette proposition.

RECONNAISSANCE D'ISRAËL

Pour Leverett, La défense de Rice ne tient pas. Il explique qu'il a quitté le Conseil de sécurité nationale en mars 2003, avant donc que la lettre de Téhéran n'arrive, pour réintégrer la CIA. Il n'était donc pas en mesure d'alerter directement Rice. En revanche, il a fait mention d'une conversation avec Colin Powell au sujet de la proposition des Iraniens et a affirmé que le chef de la diplomatie de l'époque lui avait confié qu'il "n'avait pas pu la faire accepter par la Maison blanche".

C'est la preuve, dit-il, qu'il y a eu des discussions au plus haut niveau sur l'initiative de Téhéran.

D'après une copie de cette proposition mise en ligne sur le site internet du Washington Post et citée par Leverett, les Iraniens exposaient dans le détail les modalités d'une possible détente.

Ils évoquaient notamment la fin du soutien apporté par l'Iran aux groupes activistes anti-israéliens et la reconnaissance du droit à l'existence d'Israël.

Les Etats-Unis et l'Iran n'entretenant plus de relations diplomatiques depuis la prise d'otages à l'ambassade américaine de Téhéran, cette proposition a été transmise par la diplomatie suisse, qui sert de liens entre les deux pays.

Dans une lettre accompagnant l'initiative iranienne, Tim Guldimann, ambassadeur de Suisse à Téhéran, précisait qu'elle était approuvée par le Guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, et par le président de l'époque, Mohammed Khatami.

Cette lettre, estime Leverett, constitue une occasion manquée qui aurait pu, si elle avait été prise en considération, désamorcer les tensions entre les Etats-Unis et l'Iran.


J'éspere que les fidéles supporters de l'Iran sur ce forum sont content smiling smiley

Je ne citerais pas de pseudos mais ils se reconnaitrons (tm)
C
15 février 2007 13:48
C'est plutôt les partisans des néoconservateurs de Washington et les sionistes de Tel aviv (et d'ailleurs)qui ont quelques raisons de se réjouir.Ils auront le droit à leur guerre...
 
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