Citation
blagheurt a écrit:
Tu généralises, t'aimerais bien qu'on dise la même chose de nous, les algériens, les mauritaniens, les libyens, les tunisiens, les marocains sont des frères, dans les familles même élargies il y a toujours des conflits passagers. Les conflits se dépassent la fraternité reste. On a un problème on doit le régler et voir plus loin.
Citation
hautatlas_14593 a écrit:
UNION ! WAHDA!
Un pathétique concept qui ne cesse de torturer l'inconscient collectif des peuples d'Afrique du nord et du moyen orient.
Fantasmé à l'extrême, rêvé en continue, galvaudé à tout bout de champs, il habille les démagogies les plus cyniques, il légitimise toutes les manipulations de masse, et camoufle beaucoup d' exploitations politiciennes odieuses.
Il est dans la bouche des démocrates, des despotes, des civils, des militaires, des intellectuels et des analphabètes.
Ce "terme concept", fait partie d'un ensemble phraséologique vénéré ou sacralisés, produit par notre culture dont les contenus affectent puissamment notre mental individuel et notre inconscient collectif dans un sens aliénant. Le non sens de son contenu dans le contexte des pays et des peuples concernés, de leurs réalités géostratégiques, socio-économiques et psycho-culturelles et constamment occulté par la fantasmagorie collective.
Même au niveau des fratries familiales les "unions" sont exceptionnellement observées, et la nature des choses semble aller dans le sens de la compétition, de la confrontation. l'entraide et la solidarité peuvent cruellement manquer, et la paix familiale souvent absente malgré les vernis et les camouflages sociologiques de façade.
Il en est de même des pays et des peuples, furieusement empêtrés dans des compétions dures, dans des confrontations implacables, des guerres déclarées ou larvées, des haines tenaces et des violences destructrices. Parler alors "d"union" dans un tel état des choses et devant de telles situations et d'un angélisme épouvantablement dangereux et tristement démagogique.
Par contre prendre en considération cette cruelle réalité humaine des êtres, des pays et des peuples et la domestiquer dans le sens de l'instauration de rapports basiques, réalistes, fonctionnels, paisibles et "à intérêts réciproques" dans un premier temps serait profitable.
Les faire évoluer par la suite vers un mieux relationnel à travers des sauts qualitatifs et quantitatifs permet de réaliser des édifices évolués, paisibles et développés des collectivités humaines.
Autant alors laisser tomber ce dangereux concept d'union irréalisable, faux et inutile, pour le remplacer par le concept "d' entre-aide pour des intérêts réciproques dans un minimum de paix ".