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Tunisie: un prêtre égorgé, des islamistes attaquent une rue de prostituées
c
19 février 2011 10:21
Tunisie: un prêtre égorgé, des islamistes attaquent une rue de prostituées

De Hassan JOUINI et Kaouther LARBI (AFP) – Il y a 14 heures

TUNIS — L'insécurité en Tunisie a été illustrée vendredi par le meurtre d'un prêtre polonais retrouvé égorgé "par des extrémistes" près de Tunis, selon les autorités, et l'attaque d'une rue dédiée à la prostitution par des islamistes qui voulaient y mettre le feu, dans le centre de la capitale.

C'est le premier meurtre annoncé à la fois d'un religieux et d'un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier.

Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé mort "égorgé" vendredi dans le garage d'une école religieuse privée de la région de Manouba où il était chargé de la comptabilité, a indiqué à l'AFP une source proche du ministère tunisien de l'Intérieur.

C'est "un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon dont il a été assassiné", a ajouté le ministère dans un communiqué sans préciser s'il visait là des islamistes ou des nervis de l'ancien régime.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a estimé qu'il s'agissait d'un "un acte particulier à caractère criminel et qui n'a pas de liens avec les événements des derniers jours en Tunisie". "Nous n'excluons pas cependant que l'assassinat ait pu être commis pour des raisons religieuses", ajouté Rafal Sobczak du service de presse du ministère.

Une poussée de fièvre islamiste avait surgi dans l'après-midi à Tunis: des dizaines d'entre eux ont tenté de mettre le feu dans une rue où travaillent des prostituées.

"Des islamistes ont tenté d'entrer dans la rue Abdallaah Guech pour l'incendier", a déclaré à l'AFP un policier tunisien sous couvert de l'anonymat. Une des principales maisons closes de Tunis est située dans cette rue proche de la Medina.

"Des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu'à l'arrivée des agents des forces de l'ordre qui ont bloqué l'entrée en interdisant tout passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants", a ajouté le policier.

Cette zone a été survolée plusieurs heures par des hélicoptères de l'armée.

"Des groupes ont tenté de s'introduire dans cette rue mais la police savait déjà que des manifestants allaient arriver. Ils ont bloqué les issues et maintenant la rue est gardée par la police et l'armée", a raconté un commerçant.

Les islamistes avaient auparavant manifesté dans le centre-ville en criant "Non aux lieux de prostitution dans un pays musulman".

"On a exigé la fermeture de cette rue, nous sommes dans un pays musulman et nous devons appliquer ce que l'islam exige", a dit l'un d'eux, Hamza, 21 ans.

La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant la grande synagogue de Tunis.

"Là, nous sommes dans la vigilance", a répété vendredi le président de la communauté Roger Bismuth. C'était "l'oeuvre de salafistes (...) mais il n'y a pas de terreau en Tunisie pour le développement du salafisme", a-t-il ajouté.

Conscient du vide sécuritaire prévalant depuis la chute du régime, le gouvernement avait décidé la semaine dernière de rappeler des réservistes qui ont rejoint l'armée mercredi.

Le gouvernement est confronté chaque jour à l'instabilité avec des attaques à main armée, des manifestations de Tunisiens réclamant une aide et à l'immigration clandestine de milliers de Tunisiens partis chercher un emploi en Europe.

Pour tenter d'apaiser les tensions sociales et répondre aux demandes d'une population exaspérée par le chômage (14%, le double pour les jeunes), le gouvernement a annoncé vendredi une série de mesures d'aide sociale d'urgence pour les plus défavorisés (allocations financières, titularisation d'ouvriers, attribution de cartes de soins gratuits).

Il a aussi appelé les partenaires sociaux à entamer les négociations dans le privé et le public, demande majeure de la puissante centrale syndicale UGTT, selon son porte-parole Taieb Baccouch.

Enfin, il a adopté l'amnistie générale des prisonniers politiques. Un décret-loi doit être annoncé dans les "tout prochains jours".
[www.google.com]
l
19 février 2011 12:17
Tu pense que l'ancien régime a complétement disparu et la promesse de laila benali s'est évaporé

elle a juré de brulé la tunisie et elle est capable

ne viens pas à chaque fois nous apporter des infos de la presse française non libre, et raciste oké

Grrrr je vais tomber malade avec ce racisme médiatique, qu'ils ayent balayer devant leur porte, ils ont colinisé de pays, exploité les noirs comme esclaves, volé les richesses des pays, puis il viennent se la faire joli dans la médias qu'ils regardent leurs crimes
l
19 février 2011 12:19
remarque: c'est pas nous qui ont brulé les juifs dans les fours c'est bien l'allemagne et la france

oké rappel toi de ça coldman, nous musulmans les juifs vivaient avec nous en harmonie
l
19 février 2011 12:20
donneurs de leçons rien que pour votre histoire noire il faut se taire!!!!!!!!!!!!!!!!
w
19 février 2011 12:46
il fallait s'y attendre : les anti-révolution avaient besoin d'un peu de temps pour préparer leur scoups....et qui de mieux que transformer la révolution du jasmin pacifique et soutenue par les autres peuples,en révolte "islamique" terroristes...pour faire peur et retourner le soutien de l'opinion international...
les tunisiens doivent s'y attendre et y faire face....pour qu'on ne leur spolie pas leur révolution....
et ce n'est qu'un début!!!
W
19 février 2011 14:18
Les parasites de ce genre qui tuent , sont là juste pour détruire et ils croient qu on a de l estime pour eux .
Les assassins n ont pas de place sur terre !
w
19 février 2011 15:39
Citation
coldman a écrit:
Tunisie: un prêtre égorgé, des islamistes attaquent une rue de prostituées

De Hassan JOUINI et Kaouther LARBI (AFP) – Il y a 14 heures

TUNIS — L'insécurité en Tunisie a été illustrée vendredi par le meurtre d'un prêtre polonais retrouvé égorgé "par des extrémistes" près de Tunis, selon les autorités, et l'attaque d'une rue dédiée à la prostitution par des islamistes qui voulaient y mettre le feu, dans le centre de la capitale.

C'est le premier meurtre annoncé à la fois d'un religieux et d'un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali le 14 janvier.

Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé mort "égorgé" vendredi dans le garage d'une école religieuse privée de la région de Manouba où il était chargé de la comptabilité, a indiqué à l'AFP une source proche du ministère tunisien de l'Intérieur.

C'est "un groupe de terroristes fascistes ayant des orientations extrémistes qui est derrière ce crime, compte tenu de la façon dont il a été assassiné", a ajouté le ministère dans un communiqué sans préciser s'il visait là des islamistes ou des nervis de l'ancien régime.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a estimé qu'il s'agissait d'un "un acte particulier à caractère criminel et qui n'a pas de liens avec les événements des derniers jours en Tunisie". "Nous n'excluons pas cependant que l'assassinat ait pu être commis pour des raisons religieuses", ajouté Rafal Sobczak du service de presse du ministère.

Une poussée de fièvre islamiste avait surgi dans l'après-midi à Tunis: des dizaines d'entre eux ont tenté de mettre le feu dans une rue où travaillent des prostituées.

"Des islamistes ont tenté d'entrer dans la rue Abdallaah Guech pour l'incendier", a déclaré à l'AFP un policier tunisien sous couvert de l'anonymat. Une des principales maisons closes de Tunis est située dans cette rue proche de la Medina.

"Des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu'à l'arrivée des agents des forces de l'ordre qui ont bloqué l'entrée en interdisant tout passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants", a ajouté le policier.

Cette zone a été survolée plusieurs heures par des hélicoptères de l'armée.

"Des groupes ont tenté de s'introduire dans cette rue mais la police savait déjà que des manifestants allaient arriver. Ils ont bloqué les issues et maintenant la rue est gardée par la police et l'armée", a raconté un commerçant.

Les islamistes avaient auparavant manifesté dans le centre-ville en criant "Non aux lieux de prostitution dans un pays musulman".

"On a exigé la fermeture de cette rue, nous sommes dans un pays musulman et nous devons appliquer ce que l'islam exige", a dit l'un d'eux, Hamza, 21 ans.

La semaine dernière, la communauté juive de Tunisie avait exprimé son inquiétude au gouvernement après des incidents antisémites devant la grande synagogue de Tunis.

"Là, nous sommes dans la vigilance", a répété vendredi le président de la communauté Roger Bismuth. C'était "l'oeuvre de salafistes (...) mais il n'y a pas de terreau en Tunisie pour le développement du salafisme", a-t-il ajouté.

Conscient du vide sécuritaire prévalant depuis la chute du régime, le gouvernement avait décidé la semaine dernière de rappeler des réservistes qui ont rejoint l'armée mercredi.

Le gouvernement est confronté chaque jour à l'instabilité avec des attaques à main armée, des manifestations de Tunisiens réclamant une aide et à l'immigration clandestine de milliers de Tunisiens partis chercher un emploi en Europe.

Pour tenter d'apaiser les tensions sociales et répondre aux demandes d'une population exaspérée par le chômage (14%, le double pour les jeunes), le gouvernement a annoncé vendredi une série de mesures d'aide sociale d'urgence pour les plus défavorisés (allocations financières, titularisation d'ouvriers, attribution de cartes de soins gratuits).

Il a aussi appelé les partenaires sociaux à entamer les négociations dans le privé et le public, demande majeure de la puissante centrale syndicale UGTT, selon son porte-parole Taieb Baccouch.

Enfin, il a adopté l'amnistie générale des prisonniers politiques. Un décret-loi doit être annoncé dans les "tout prochains jours".
[www.google.com]
Salam

Propagande mensongère.
A qui profite le crime ?
ridicule, tu es ridicule goldamen si tu crois à çà.
n
19 février 2011 15:45
c est bizare clodman tu est toujour le 1er a poster quand il ya une chose raciste ou contre l islam
mais quand en palestine des gens meurent tu n en parle jamais
c
19 février 2011 19:07
Citation
wasmen a écrit:
il fallait s'y attendre : les anti-révolution avaient besoin d'un peu de temps pour préparer leur scoups....et qui de mieux que transformer la révolution du jasmin pacifique et soutenue par les autres peuples,en révolte "islamique" terroristes...pour faire peur et retourner le soutien de l'opinion international...
les tunisiens doivent s'y attendre et y faire face....pour qu'on ne leur spolie pas leur révolution....
et ce n'est qu'un début!!!


il doit y avoir de ça aussi. mais bon, des islamistes s'attaquant à des prostituées, c'est pas non plus complétement impensable. il leur faut bien se montrer s'ils veulent exister au milieu des grèves et autres mobilisations populaires.
aprés, il faut relativiser. on parle de quelques dizaines d'individus.
w
19 février 2011 19:15
Salam


Tunisie. Les dessous de l’assassinat du prêtre salésien


Une enquête a été ouverte par le juge d’instruction du tribunal de la Manouba, nord-ouest de Tunis, sur l’assassinat du prêtre polonais Marek Marius Rybinski, vendredi matin, par des inconnus.

Le cadavre du prêtre Marek Marius Rybinski, salésien et économe de l’école Salésienne de la Manouba, a été découvert, vendredi, vers 10h00, dans un dépôt de l’école, sise à la Rue Ibn Jazzar. Il avait été vu à l’école la veille entre 10 et 12 heures, et, ayant remarqué son absence pour la prière avant-hier soir et le matin de sa mort, ses confrères ont cru qu’il était malade et qu’il se reposait.
De nationalité polonaise, la victime avait été égorgée et déposée dans le dépôt de l’école, rapporte l’archevêché de Tunis, qui ajoute dans un communiqué que la famille salésienne, ainsi que la famille de la victime et l’ambassadeur de Pologne en Tunisie ont été mis au courant de cette tragédie.
Néji Khedri, assistant de l’économe assassiné a indiqué au correspondant de l’agence Tap, que le prêtre était âgé de 34 ans et qu’il avait été battu avant d’être égorgé. La police cherche encore à savoir l’endroit et le moment où le père a été assassiné. Surtout que le dépôt de l’école semble avoir été ouvert avec les clefs du Père Marek que l’on a trouvées par terre loin de lui. Il portait les mêmes habits que la veille matin.

Tromperie et manipulation

Les auteurs de cet acte ignoble, dont on espère que la police ne tardera pas à trouver la trace, cherchent visiblement à faire accréditer la thèse d’une menace d’extrémistes terroristes en Tunisie.
Le fait que cette menace n’a jamais existé dans notre pays et que cet acte, le premier du genre en Tunisie, soit survenu après la chute de Ben Ali, à un moment où les caciques de l’ancien régime multiplient les actes de violence et les tentatives de diversion, ne laisse aucun doute sur l’appartenance de ses auteurs et sur leurs visées.
Les soupçons semblent en effet se porter sur les caciques du Rcd et les éléments restés fidèles à l’ex-président, qui cherchent, par des actes criminels similaires, à empêcher la normalisation de la situation dans le pays et à maintenir une atmosphère d’instabilité.
Ce sont, à l’évidence, ces mêmes éléments qui ont fomenté, vendredi dernier, une pseudo-manifestation d’islamistes devant la synagogue de l’avenue de la liberté, à Tunis, de façon à faire accréditer l’idée que la révolution en marche en Tunisie est porteuse d’un danger islamiste.
Ce sont là de vieilles ficelles que les benalistes ont usé, et qu’ils croient pouvoir utiliser encore pour effrayer les partenaires de la Tunisie. Le choix des cibles (une synagogue et un prêtre chrétien) trahissent cette volonté de manipulation et de tromperie.

Leurre islamiste et alibi extrémiste

Le ministère polonais des Affaires étrangères a estimé qu'il s'agissait d’un «un acte particulier à caractère criminel et qui n’a pas de liens avec les événements des derniers jours en Tunisie». «Nous n’excluons pas cependant que l’assassinat ait pu être commis pour des raisons religieuses», ajouté Rafal Sobczak du service de presse du ministère.
Le ministère de l’Intérieur du gouvernement de transition a exprimé, par ailleurs, dans un communiqué, sa profonde tristesse, à la suite de l’annonce de l’assassinat du prêtre polonais, accusant «un groupe de terroristes fascistes aux orientations et appartenances extrémistes», d’être derrière ce crime, «comme le montrent la méthode de l’assassinat et les investigations menées, à cet effet.»
Le ministère dénonce, en outre, «l’exploitation par ces extrémistes de la conjoncture exceptionnelle actuelle pour perturber l’ordre public, engager le pays dans la spirale de la violence et du désordre et semer la terreur dans les rangs des citoyens, surtout que certains chantres de l’extrémisme ont scandé, au cours de la dernière période, des slogans racistes et extrémistes, lors de certaines marches appelant au rejet de l’autre, à l’extrémisme, au racisme et à la discrimination religieuse» et à faire régresser le pays de plusieurs siècles.
Condamnant «fortement cette vile agression», le ministère de l’Intérieur promet à ses auteurs et à ses instigateurs les sanctions les plus sévères», et rassure «tous les citoyens et les étrangers, en particulier, qu’il ne ménagera aucun effort pour rétablir la sécurité, faire face à toutes les agressions et les sanctionner, selon leur degré de gravité.»
Il appelle, d’autre part, «tous les Tunisiens à faire preuve de vigilance et à aider à lutter contre ces graves crimes terroristes, dans le but de renforcer la stabilité et de préserver les acquis de la révolution.
URL du billet: [www.kapitalis.com]

Pour ceux qui veulent se donner le temps de la comparaison dans le traitement de cette information! A croire que ce sont nous qui vivons dans une quasi dictature médiatique aujourd'hui!!!...


[soutien-palestine.blogspot.com]
c
20 février 2011 00:52
«Arrêtez vos actes extrémistes», «Laïcité = liberté et tolérance»... Des centaines de manifestants manifestaient ce samedi à Tunis «pour une Tunisie laïque», sur l'avenue Habib Bourguiba, haut lieu de la contestation qui a provoqué la chute du président Ben Ali. Cette manifestation a été organisée au lendemain d'incidents avec des islamistes, qui ont attaqué une rue dédiée à la prostitution, et de la mort d'un prêtre.
Vendredi après-midi, dans le centre de la capitale, des dizaines d'islamistes ont tenté de mettre le feu dans la rue Abdallaah Guech où travaillent des prostituées. «Des habitants les ont empêchés de rentrer dans cette rue jusqu'à l'arrivée des agents des forces de l'ordre qui ont bloqué l'entrée en interdisant tout passage. Ils ont ensuite réussi à disperser ces manifestants», a raconté un policier tunisien sous couvert de l'anonymat le policier.

Par alleurs, sans désigner nommément les islamistes, les autorités ont attribué à des «extrémistes» le meurtre d'un prêtre polonais près de Tunis vendredi. Marek Rybinski, 34 ans, a été retrouvé «égorgé» dans le garage d'une école religieuse privée de la région de Manouba, où il était chargé de la comptabilité. C'est le premier meurtre annoncé à la fois d'un religieux et d'un étranger depuis la chute du régime de Ben Ali, le 14 janvier.

Un mois après la chute du président Ben Ali, la peur d'une poussée de fièvre islamiste est dans tous les esprits.

«Nous risquons un dérapage vers l'obscurantisme»

Ce samedi après-midi, les manifestants mobilisés après un appel sur Facebook scandaient : «Pour un pays laïque». «Nous avons appelé à cette manifestation pour montrer que la Tunisie est un pays tolérant qui refuse le fanatisme et afin de renforcer la laïcité dans la pratique et dans la loi», a déclaré un blogueur de 29 ans, Sofiane Chourabi. «C'est le combat de demain car nous risquons un dérapage vers l'obscurantisme», a affirmé un écrivain sexagénaire, Fraj Chouchan.

«Il y a une montée des islamistes qui ont manifesté pour faire fermer les maisons closes et devant la synagogue», s'est inquiété un étudiant de 19 ans, Amine Zidi. Le 11 février, juste avant le début de shabbat, un groupe d'hommes avait scandé devant la grande synagogue de Tunis : «Allez les Juifs, l'armée de Mohammed est de retour», selon des images diffusées sur internet.

«Cela ressemble à une manipulation des bénalistes pour semer la zizanie»

En revanche, plusieurs manifestants interrogés ont estimé que le meurtre du prêtre devait être le fait de personnes restées fidèles à l'ancien régime de Ben Ali. «Egorger, ce n'est pas dans l'habitude des Tunisiens. Cela ressemble à une manipulation des bénalistes pour semer la zizanie, à une propagande pour montrer que la nouvelle Tunisie n'est pas tolérante», jugeait Kaouther, 42 ans, employée d'un établissement occidental. Le régime autoritaire de Zine El Abidine Ben Ali, qui avait fait arrêter des milliers d'islamistes durant les années 1990, se présentait comme un rempart au fanatisme.

[www.leparisien.fr]
w
20 février 2011 01:15
Salam

Pour un sayanim, t'as bien appris ta leçon.
Continue tu iras loin smiling smiley

Ah la propagande eye rolling smiley
X
9 avril 2011 11:50
Citation
Le Sioniste a écrit:
Tunisie: un prêtre égorgé, des islamistes attaquent une rue de prostituées

De Hassan JOUINI et Kaouther LARBI (AFP) – Il y a 14 heures

TUNIS — L'insécurité en Tunisie a été illustrée vendredi par le meurtre d'un prêtre polonais retrouvé égorgé "par des extrémistes" près de Tunis, selon les autorité.

Citation
a écrit:
L'assassin présumé du prêtre polonais arrêté
TUNIS, 21 fév 2011 (TAP)- L'assassin présumé du prêtre polonais Marek Marius Rybinski, économe de l'école salésienne de la Manouba, a été arrêté, annonce le ministère de l'Intérieur dans un communiqué rendu public lundi.
Il s'agit du menuisier de l'école, Chokri Ben Mustapha Bessadek Mestiri, de nationalité tunisienne, né le 16 juin 1967.
L'enquête a révélé que l'assassin aurait attiré la victime dans le dépôt de l'école, où le cadavre a été découvert le 18 janvier 2011.
L'assassin aurait alors asséné au prêtre des coups violents successifs sur la nuque et le coup moyennant un outil contendant, ce qui a causé son décès, précise le communiqué.
D'après les aveux de l'assassin, le mobile du crime serait le détournement des sommes que lui remettait le prêtre pour régler les fournisseurs de l'école en produits sanitaires et en matériaux en fer. Il aurait commis le meurtre par peur d'être démasqué.
Le ministère dénonce ce crime odieux et note avec soulagement qu'il n'implique aucun mouvement politique, ajoute le communiqué.

Voilà pour toi.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/04/11 11:51 par Rastapopûlos.
U
9 avril 2011 12:06
L'enquête, les aveux:
On pourra en juger après un procès libre et respectueux des Droits de la Défense.

Avant le procès, il n'y a aucun coupable.

Ce serait un soulagement que le crime soit purement crapuleux.

Soit dit en passant, je pense que le danger, au cas où il aurait été démasqué, aurait été du côté des bénéficiaires spolié et non pas du prêtre.

Pour les révolutionnaires, le principal danger était, est et reste l'extrémisme religieux et la Tunisie ne sera hors de danger que lorsqu'une république 100% laïque sera instaurée.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
X
9 avril 2011 12:20
Les tunisiens ne veulent pas de la laïcité. Les Arabes en général n'en veulent pas, malgré les gesticulations d'une minorité. La preuve : la constitution égyptienne dont l'article II porte sur l'Islam en tant que Religion d'état a été approuvée à 77,2%, alors que le pays compte au moins 15% de non Musulmans. Depuis cette semaine, les tunisiennes ont le droit de porter le Hijab sur leurs photos d'identité, chose interdite du temps du laïque Ben Ali.

En Tunisie, la laïcité est associée au terrorisme de l'ancien régime puisque la dictature de Ben Ali était une dictature laïque et qu'elle oppressait le peuple au nom de cette laïcité, avec le soutien de la France. Les Tunisiens n'en veulent plus, car pour eux, la laïcité, c'était la torture pour les fidèles, l'humiliation pour les filles voilées.

Au passage, la France est en train de rendre un très grand service aux forces anti-laiques de tous les pays Musulmans. Puisque la laïcité est désormais perçue comme un nouvelle religion anti-Musulmane et non comme une doctrine "humaniste". Les voix laiques des pays Arabes ne peuvent plus citer la France en exemple.

C'est aussi le cas en France : les Arabes, même les moins religieux, ont désormais compris que ceux qui invoquent la laïcité ne le font que contre l'Islam. Plus aucun Musulman ne croit en cette supercherie. Cf les réactions de Musulmans très modrés comme D.Boubakeur.
U
9 avril 2011 13:42
Ils ont le choix. Pour l'instant, ils n'ont pas voté et ils sont nettement plus éduqués que la masse égyptienne:

S'ils votent pour s'enfermer au Moyen-Âge, ils en ont la possibilité. Tôt ou tard, eux ou leurs fils en sortiront et maudiront ceux qui auront gâché leurs vies.
Il y a plus de 5 milliards d'habitants de la Planète Terre qui avanceront et les pays qui ont choisi de régresser au Moyen-Âge feront du surplace.

Les moyenâgeux sont de toutes manières une infime minorité agissante et dont les modes de pensée attardés vont assez rapidement tomber dans les poubelles de l'Histoire.

La preuve: Dans les pays laïques, le nombre de Musulmanes "librement" encagoulées est pratiquement anecdotique et elles servent surtout à faire accroire que les Musulmanes et les Musulmans seraient observés en permanence.
Cette histoire de "voile" (entre autres) est surtout destinée à donner l'illusion aux ouailles en provenance d'autre pays, qu'elles seraient observées en permanence.

Le but des Islamistes de marquer chaque Musulman au front, afin qu'il puisse plus facilement être observé par les Islamistes, et d'apporter la preuve qu'ils pourraient appliquer une Loi communautaire. (c'est d'ailleurs la même méthode, dans d'autres religions&sectes)

En France, la manœuvre a connu un cuisant échec et les Musulmans en France croient de moins en moins au pouvoir de ces observateurs islamistes, car ces derniers n'ont pas pu donner la preuve qu'ils ont un quelconque pouvoir.
Il n'y a et n'y aura PAS d'existence légale pour les lois communautaires dans les pays continentaux d'Europe de l'Ouest (et en Chine, et au Japon etc). Dans les pays anglo-saxons, c'est un peu différent, car ils n'ont pas d'anticorps contre les communautarismes.


Quelle que soit la religion:
Dans la Démocratie, c'est TOUT le Peuple qui est la Source du Droit et ça doit être écrit dans la Constitution, dans le premier article.



Au sujet de l'Égypte: 77,2 % de quoi ?

De ceux qui savent lire ?
Des Citoyens ?

Par exemple, les Baha'ies n'ont pas d'existence légale et n'ont donc pas pu voter, ainsi que les autres qui n'ont pas d'existence légale.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 09/04/11 13:52 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
X
9 avril 2011 13:54
La Turquie à voté pour un partie religieux dont l'électorat est constitué des classes moyennes et de la petite bourgeoisie.
Les Palestiniens de Gaza ont voté pour le Hamas.
Les Algériens avaient voté pour le FIS.

Les leaders des Frères Musulmans égyptiens sont pour la plupart des intellectuels ayant un haut niveau d'études, de même que leurs militants. Le Hamas compte une proportion de doctorants très importante. Les cadres du FIS étaient des universitaires et pour beaucoup, des membres du corps enseignant. Les membres des partis religieux marocains ont un niveau d'éducation supérieur à la moyenne.

En fait, tu ne connais rien de la réalité sociologique de ces pays.

Les jeunes nées dans des "pays laïques" vivent depuis des années un processus de retour à leurs racines religieuses et culturelles. C'est ce qui explique la campagne actuelle d'affolement.

Je crois que tu es très peu instruit de la réalité des choses. Quoi que tes délires sur le "marquage" me pousseraient plutôt à croire que tu n'es pas très intelligent.
X
9 avril 2011 14:12
Tenez, ça va vous faire les dents : [www.youtube.com]

Vous noterez le maillot de Chamakh =)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/04/11 14:13 par Rastapopûlos.
U
9 avril 2011 18:23
En Amérique du Sud, surtout au Brésil, les sectes&religions qui ont du fric sont en train de progresser.
Ceux qui amènent le plus de fric sont les Évangélistes messianiques étasuniens, les Islamistes, les adeptes du Macumba etc.

Ça ne gène d'ailleurs pas les Brésiliens de faire partie des religions friquées, jusqu'à ce qu'une autre, plus friquée arrive sur le marché.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/04/11 18:24 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
X
9 avril 2011 19:45
Soit tu n'as pas vu la vidéo, soit tu es fourbe.

Ils n'ont même pas de quoi payer le loyer de leur salle de prière. Ce sont des autochtones.
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