Lors du putsch d'octobre 2012, la junte dominée par Ennahdha avait déclaré que la date des prochaines élections serait fixée en juin 2013.
Nous SOMMES en juin 2013 et, à ma connaissance, aucune date n'a été fixée.
Ça signifie que ce qui était déjà perceptible lors du Coup d'État se confirme: Une dictature s'est installée en Tunisie.
Non seulement les députés à la Constituante n'ont plus aucune légitimité électorale depuis la fin de leur mandat, en octobre 2012, mais la junte ne prend même plus la peine de sauver les apparences.
Les conséquences sont claire: La saison touristique de cette année sera perdue si les élections n'ont pas lieu ce mois de juin, car aucun touriste ne voudra tomber au milieu de la IIe Révolution tunisienne.
Ennahdha porte L'ENTIÈRE RESPONSABILITÉ de la misère qui s'est installée depuis octobre 2012.
Il ne faut pas tourner les yeux ailleurs: Ce qui se passe en Syrie se passera, sans qu'il soit possible d'y faire quoi que ce soit, hormis aider les Syriens à discuter ensemble Ce qui se passera en Turquie se passera et n'est qu'une agitation qui sera probablement sans suite.
Par contre, il faut garder les yeux braqués sur ce qui se passe à Tunis, car ce que tente Ennahdha est de s'infiltrer discrètement dans tous les rouages de la société.
Peut-être qu'ils vont continuer de le faire, mais ce ne sera pas discret, car les projecteur vont demeurer braqués sur toutes leurss tentatives.
S'ils ne se décident pas à rendre le pouvoir au Peuple Tunisien, les Tunisiens seront contraints de chasser ces putschistes et la junte qu'ils ont mis en place.
La junte devrait se rendre compte qu'elle a perdu et peut encore éviter de nombreux morts.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt.
Les chiens aboient, la caravane passe.
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