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Tricotes de ton mieux
c
6 octobre 2004 15:45
Moi je suis telle une blonde : sans cervelle grinning smiley.
m
6 octobre 2004 15:50
Mes excuses sirynesmiling smiley. J'ai juste dit une veritesmiling smiley. Je te conseille de suivre l'example de chems et te declarer ouvertement et sans ambiguite : sans cervelle.
c
6 octobre 2004 15:52
Sans cervelle signifie qui oublie tout ET NON PAS idiote.

smiling smiley
C
6 octobre 2004 16:01
LE TRICOT DE JADIS


Histoire de revenir dans le vif...du sujet tongue sticking out smiley tongue sticking out smiley




On entend par tricot la technique qui consiste à utiliser deux aiguilles à tricoter, ou plus (voire une aiguille circulaire, d'apparition récente) et un fil de longueur indéfinie (une pelote de laine) pour confectionner une étoffe faite de mailles entrelacées.

Le tricot islandais traditionnel existe depuis bien longtemps, avant même qu'il n'ait apparu dans aucun des autres pays nordiques. Les sources les plus anciennes sur le tricot en Islande remontent au dernier quart du seizième siècle, et il semble que les plus anciens échantillons de tricots islandais qui aient subsisté puissent être datés de la même époque. Parti des bords de la Méditerranée, l'art du tricot a gagné le nord de l'Europe vers la fin du MOYEN-ÂGE. On le pratiquait en Angleterre au 15ème siècle, et l'on pense que ce sont des marchands anglais, allemands ou hollandais qui l'introduisirent en Islande.

En 1582 et 1583, l'évêque de Hólar, dans le nord de l'Islande, se faisait payer par ses tenanciers partiellement en lainages tricotés (des bas de toute évidence). Dans la première Bible islandaise, imprimée à Hólar en 1584, dans une traduction faite par, et à l'instigation du même évêque, la robe du Christ, non cousue, est décrite dans Saint-Jean XIX, 23, comme étant tricotée et non tissée comme il était dit dans la première traduction du Nouveau Testament en islandais, imprimée au Danemark en 1540.

Les exemples de tricot islandais qui subsistent, datent pour la plupart des 19ème et 20ème siècles. On a toutefois exhumé des restes de tricots estimés dater d'au moins trois cents ans, au cours de fouilles archéologiques effectuées dans le sud de l'Islande en 1927. Il s'agissait de fragments de lainage d'usage indéterminé, à l'exception d'une chaussette et d'une moufle (celle-ci presque intacte).

Il semble que le tricot se soit propagé rapidement en Islande. Le matériau utilisé était la laine islandaise filée à la main, de couleur naturelle ou teinte. Une fois le tricotage terminé, la plupart des articles étaient soumis au foulage. Les hommes tricotaient tout autant que les femmes, et tous étaient censés fournir une certaine quantité de tricots pendant un laps de temps donné. Il en allait de même pour les enfants à partir de l'âge de huit ans, car on leur apprenait à tricoter dès l'âge le plus tendre. On produisait une grande variété de vêtements pour l'usage local, mais les bas, les moufles, et plus tard les pull-overs aussi, devinrent des articles d'exportation d'une grande importance.

Dès 1624, selon le bordereau d'exportation le plus ancien à mentionner des tricots, on exportait quelques soixante douze mille paires de bas et plus de douze mille paires de moufles; et en 1743, quand les pull-overs sont apparus sur les bordereaux, leur nombre dépassait mille deux cents, les bas s'élevaient à plus de deux cent mille paires et les moufles à plus de cent dix mille paires. Le chiffre le plus élevé pour l'exportation des pull-overs en une année dépassait huit mille en 1849, celui des bas dépassait deux cent cinquante mille paires en 1764, et celui des moufles deux cent quatre-vingt mille paires en 1806.

Les lainages tricotés pour les besoins locaux durant ces siècles et jusqu'au 20ème, variant quelque peu selon la mode et les coutumes du temps, comprenaient des bas, des chaussettes, des semelles intérieures, des moufles, des gants, des manchettes, des foulards, des chandails (gilets) et des bonnets pour les deux sexes, ainsi que des culottes et pantalons pour hommes, des vestes sans manches et des bretelles, et des châles pour les femmes (outre des sous-vêtements pour les deux sexes: caleçons et gilets de corps pour les hommes, jupons et culottes pour les femmes). On tricotait également des bourses et des taies d'oreiller, et même des tentes. On connaît l'existence de ceintures tricotées et d'une bourse d'usage ecclésiastique, mais il est impossible de déterminer si ces objets sont de confection locale, ou s'ils ont été importés.

Avant l'installation des filatures de laine en Islande vers la fin du 19ème siècle, on entendait par "lopi" la laine qui avait été peignée ou cardée, puis étirée en une mèche lâche, assez épaisse et non tordue, ce qui constituait la préparation jugée nécessaire pour le filage de la laine au fuseau et à la quenouille. À ce que l'on sache, le "lopi" préparé à la main n'était jamais tricoté directement. Il s'agissait d'une étape préparatoire au filage de laine.

Mais à l'avènement des filatures de laine, le mot "lopi" en est venu à désigner également les mèches non tordues formées par les fibres de la laine, c'est-à-dire la laine au stade intermédiaire entre le cardage et le filage. Au début de l'époque des filatures en Islande, le "lopi" était soit filé dans les fabriques, soit parfois renvoyé aux fermiers qui avaient fait préparer la laine pour leur propre usage, et qui la filaient chez-eux sur des rouets ou sur de petites machines à filer appartenant à des sociétés ou à certaines communautés.

Au cours des premières décennies de ce siècle, les machines à tricoter domestiques s'étaient multipliées en Islande, surtout dans les zones rurales, tandis que le tricot à la main diminuait. Ce fut en 1920 ou 1922 que la propriétaire d'une de ces machines essaya et réussit à tricoter mécaniquement un foulard pour son mari, directement à partir d'une "galette" de lopi, sans prendre le temps ni la peine de filer la laine au préalable. Elle relata les expériences qu'elle avait faites pour tricoter ainsi divers articles vestimentaires, dans un bulletin annuel de grande diffusion consacré aux travaux manuels. L'idée germa, et cette pratique se répandit rapidement.

Ce ne fut pourtant qu'une dizaine d'années plus tard que l'on se mit à tricoter le "lopi" à la main, de la même façon que les laines tordues. Il faut noter qu'à ce moment, le tricot était devenu un travail de femmes, ainsi qu'un passe-temps occasionnel. Tout d'abord on utilisa le "lopi" avec un brin de laine filée pour le renforcer, mais le plus souvent, dans le tricot à la main, on utilisait deux ou trois mèches de "lopi" ensemble après en avoir fait une triple pelote, afin de donner au "lopi" une légère torsion. Actuellement, on fait subir au "lopi" une légère torsion au cours de la mise en écheveaux.

Pendant et après la seconde guerre mondiale, le tricotage à la main de pull-overs en "lopi", souvent inspirés de motifs scandinaves traditionnels, devint très populaire, surtout pour les articles de sport. À la fin des années cinquante, on adopta les modèles chic des pulls à empiècement rond en jacquard, venus de l'étranger (de Scandinavie notamment) en les adaptant à la technique du tricotage du "lopi". Ces pull-overs ont constitué depuis, et jusqu'à ce jour, le fleuron du tricot islandais en "lopi".

Les pull-overs en "lopi" produits pour la vente sur place ou à l'étranger, sont presque toujours tricotés dans les couleurs naturelles des moutons islandais: blanc, gris, brun (couleur "terre" ou brun naturel) et brun foncé ("noir mouton" ou noir naturel). Le "lopi" de couleur existe aussi sur le marché, mais n'est guère utilisé que par la clientèle privée. Les motifs des pull-overs en "lopi", c'est-à-dire les bandes en jacquard, sont de diverses provenances. Certains ont été copiés ou inspirés de motifs islandais traditionnels, tirés d'anciens recueils manuscrits d'instruction de tricotage, ou de broderies. Certains sont l'adaptation de motifs étrangers destinés à différentes applications textiles. Mais la plupart des motifs employés actuellement ont été élaborés spécialement pour le tricot de pull-overs en "lopi", et bien souvent par les tricoteurs et tricoteuses eux-mêmes.

"lopi" signifie "pure laine vierge" ou "pure new wool".

m
6 octobre 2004 16:03
Merci Chems pour la clarificationsmiling smiley,

>>>>>>Sans cervelle signifie qui oublie tout ET NON PAS idiote.

Si Sans cervelle signifie quelqu'un qui oublie tout ET NON PAS idiot. Cela veut dire que l'idiot a quand meme un peu de cervelle. Et sachant que un peu de cervelle est mieux que sans cervelle je deduit que celui qui oublie tout est pire que idiot.

D'apres ta declaration tu es pire alors que l'idiot!!!, j'espere sincerement que je me trompetongue sticking out smiley.


Ps: Chireengrinning smileygrinning smileygrinning smiley, les demarches Madame, on s'en fout du tricotage ou machin bidule!!
c
6 octobre 2004 16:05
C'est un roman ton truc eye rolling smiley !!!

Excuse moi mais j'ai pas tout lu.

Bref.

Moi je tricotes pas mais parfois il m'arrive de faire des activités manuelles pour me détendre à fond (ou alors du théâtre mais là on n'est plus dans le sujet smiling smiley).

Pendant quelques temps, j'ai fait un peu de broderie... mais mes prauvres doigts n'en pouvaient plus (ça pique les aiguilles sad smiley). Et là, j'ai décidé de me mettre à faire des bijoux en perle.

Conclusion : j'aime bien bricoler winking smiley.
c
6 octobre 2004 16:07
Mdlazreg, merci du compliment : tu ne te trompes pas smiling smiley.
m
6 octobre 2004 16:12
J'insiste que je me trompesmiling smiley et je veux me tromper. Si c'etait siryne j'insisterais pas mais pour Chems il ya certainement une erreur dans le raisonement.....
c
6 octobre 2004 16:19
Qui t'a parlé de ma gentillesse, mon intelligence, ma sensiblerie, mon humour, ma beauté (?eye rolling smiley) , ma haute estime de moi-même grinning smiley pour que tu ais une si bonne opinion de moi ?

En tout cas, je t'en remercie smiling smiley.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/10/04 16:26 par chems.
m
6 octobre 2004 17:00
De rien chemssmiling smiley. J'ai des pre-sentiments qui me revelent la realite de chaque personne. Et ce n'est que rarement que je me trompe. Par example concernant siryne et zouitina je suis sure que je ne me trompe pas..... Deux gouttes maximumgrinning smileygrinning smileygrinning smileygrinning smiley.
c
6 octobre 2004 17:03
b
6 octobre 2004 17:51
Salam waalikoum
Ache hadchi trah hnya skhoune wallah ila dhaktouni wakha mafiya liydhake
Tbakallah aalikoum wkhlasse ktaarfou diro koulchi la tricotte.
Iwa chkoune lradi ydire la HRIRA c le moi de Ramadan inchaalah
z
6 octobre 2004 18:56
Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh,
je pars bosser tout l'après midi et vous attaquez lachenment mes copines!!!!!!!!!

Hakim, je t'assure que tu vas les avoir tes chaussons!!!!!!!!!!
et devant tout le monde!



1 seule goutte des cerveaux de Chems, Chireen, Siryne et moi même suffit amplement parce que NOUS SOMMES DU CONCENTRE DE NEURONNES EFFICACES.

C'est pas la quantité qui compte, c'est la QUALITE.

Et encore qualité c'est pas assez puissant...c'est un élixir d'intelligence, c'est un philtre d'analyse objective...

Mais attention, messieurs Mdlazreg et Hakim c'est à manipuler avec précaution...
Effectivement cet élixir craint la chaleur (à haute température le neurone coagule).
grinning smiley


h
6 octobre 2004 21:56
zouitinaaaaaaa.....les chaussons en rouge et vert, ok.....et je te donnera un petit sigle de "kenzo" pour que tu le coues sur les chaussons, la classe à l'italienne quoi......ça va faire des haloux ces chaussons je croissmiling smileysmiling smiley

en tous cas, syrine, chireen, chems, même combat tongue sticking out smiley tongue sticking out smiley tongue sticking out smiley
C
6 octobre 2004 22:35
Salam,

Devant tant d'engouement pour le tricot, je ne peux que continuer sur ma lancée et vous proposer une première leçon : Comment tricoter des chaussettes

Hak, rouge et jaune à petit pois, ça ira ?? winking smiley tongue sticking out smiley grinning smiley


Il n'y a pas de difficultés particulières pour tricoter les chaussettes. On peut les faire unies, entièrement en côtes, ou bien compliquer un peu et faire du jacquard. Le principe reste dans tous les cas le même.

Les chaussettes se tricotent en rond, avec un jeu de 5 aiguilles à deux pointes. Chaque rang commence à l'arrière de la chaussette, le talon se tricote sur la première et la quatrième aiguille, tandis que le dessus se fait sur la deuxième et troisième aiguille.
On commence par tricoter des côtes (1/1 ou 2/2) pour resserrer la chaussette. Il est également possible de passer un fil élastique dans les côtes.

On peut faire un montage extensible en côtes 1/1 : avec un fil de montage (qui sera défait ensuite), monter la moitié du nombre de mailles désiré.
R. 1 : 1 m. endroit, 1 jeté, ainsi de suite
R. 2 : glisser à l'envers les mailles endroit (fil derrière l'ouvrage), tricoter les jetés à l'envers
R. 3 : tricoter à l'endroit les mailles endroit, glisser les mailles envers à l'envers (fil devant l'ouvrage)
R. 4 : glisser à l'envers les mailles endroit (fil derrière l'ouvrage), tricoter à l'envers les mailles envers.
Enlever le fil de montage, tricoter en côtes 1/1.


Une fois la hauteur de côtes atteinte, on a le choix entre plusieurs points : continuer les côtes ou faire du jersey endroit (sans modification du nombre de mailles), ou bien faire du jacquard ou un point fantaisie (dans ce cas, augmenter ou diminuer le nombre de mailles). Dans tous les cas, il est préférable d'arrêter le point fantaisie lorsqu'on arrive au talon, et de continuer en jersey endroit. On peut également continuer le point fantaisie sur le dessus du pied uniquement. Avant de former la pointe du pied, il vaut mieux travailler en jersey endroit. On peut diminuer quelques mailles avant de faire le talon.

Talon : séparez le travail en deux (si le nombre de mailles n'est pas divisible par deux, mettez plus de mailles sous le pied), et laissez en attente les mailles pour le dessus du pied. Tricotez en aller-retour sur les mailles du talon, en jersey endroit. En principe, faire deux rangs de moins en hauteur que de mailles en largeur (par exemple, on tricote 28 rangs pour 30 mailles). On peut renforcer le talon avec un point spécifique : sur l'endroits, glissez une maille sur deux à l'envers (fil derrière l'ouvrage) ; sur l'envers, tricotez toutes les mailles.
Pour former le dessous du talon, partagez les mailles en trois (si le nombre de mailles n'est pas divisible par trois, placez les mailles en trop sur l'aiguille du milieu). Travaillez en aller-retour. Faites des diminutions de chaque côté de l'aiguille centrale, en prenant ensemble à chaque fin de rang une maille sur les mailles en attente de chaque côté avec la dernière des mailles du milieu. Continuez ainsi jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de mailles en attente (il ne reste que les mailles du centre).

Formation du pied : de part et d'autre des mailles du talon, relever autant de mailles qu'il y en avait avant la formation du talon. Puis reprendre les mailles laissées en attente pour le dessus du pied, et tricoter à nouveau en rond, jusqu'à la pointe.

Pointe : sur le premier rang de la pointe, diminuez de la manière suivante : à la fin de la première et de la troisième aiguille, tricotez ensemble à l'endroit l'avant-dernière maille et celle qui la précède ; au début de la deuxième et de la quatrième aiguille, faites un surjet simple avec la deuxième et la troisième maille. Effectuez les mêmes diminutions quatre rangs plus haut, puis deux fois tous les trois rangs et enfin à chaque rangs. Quand il reste environ 8 mailles, glissez le fil dedans et froncez-les, ou bien cousez en grafting les mailles du dessus à celles du dessous. Pour des chaussettes d'enfant, il suffit de diminuer deux fois tous les deux rangs puis à chaque rang avant de froncer les mailles.


Bon si vous n'y arrivez pas, en ce moment ya des super promos chez Philar 1 paire gratuite pour 4 achetées grinning smiley grinning smiley grinning smiley grinning smiley
s
6 octobre 2004 22:45
???????????????????????

Ca va la tete soeur ?

Le depart de ton sujet et l'arrivée n'ont ................comment dire aucun point commun , c'est bizarre !!!


Hakim ,

Le sigle tati te convient mieux à mon avis , ça trés 075 .
siryne
C
6 octobre 2004 22:48

<<<<Le depart de ton sujet et l'arrivée n'ont ................comment dire aucun point commun , c'est bizarre !!!

Tu préfères les point de croix c'est çà ?? grinning smiley winking smiley

Ciel, tu voudrais sire que j'ai fait un hors sujet, en d'autres termes je me syrinise.......pauvre de moi grinning smiley grinning smiley tongue sticking out smiley tongue sticking out smiley tongue sticking out smiley
s
6 octobre 2004 22:59
Ni l'un ni l'autre , mais j'ai trouver l'idée du depart pas mal du tout , aprés ça a deraper !!!

C'est devenu le forum des mamis nova !!!

Le langage sirynien c'est du WESH-WHESH ! l'autre c'est du shakspearien ,
siryne
C
6 octobre 2004 23:03
z
7 octobre 2004 07:27
hakim075 a écrit:
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> zouitinaaaaaaa.....les chaussons en rouge et vert,
> ok.....et je te donnera un petit sigle de "kenzo"
> pour que tu le coues sur les chaussons, la classe
> à l'italienne quoi......ça va faire des haloux ces
> chaussons je crois
>
> en tous cas, syrine, chireen, chems, même combat
--------

ça va pas non!
sacrilège!
tu veux me faire coudre une marque débile sur mes chaussons!
c'est du 100% zouitina.

déjà tout à l'heure tu voulais des guépards, panthères, j'sais plus un truc de ce genre...comme si j'avais le temps de courrir la savane.eye rolling smileyeye rolling smiley.



euh
.
.
.
.
ça m'étonnerait que j'ai le temps de te les faire (c'est pas l'envie qui manquegrinning smiley), des chaussons aux pommes ça te suffit?


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