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Très important : rapport sur l antisémitisme dans le monde.
a
8 janvier 2005 16:51
Date: Fri, 7 Jan 2005 21:01:02 -0500
From: "U.S. Dept of State.
Subject: Extrait - Rapport du
d=?ISO-8859-1?Q?=E9partement_d'Etat_sur_l'antis=E9mitisme?= dans le monde Rapport du département d'Etat sur l'antisémitisme dans le
monde

(Résumé de ce document analytique préparé pour le Congrès des
Etats-Unis)
(3900)

Le département d'Etat a rendu public, le 5 janvier, un rapport sur
l'antisémitisme dans le monde qu'il a préparé à la demande des
commissions
des affaires étrangères respectives de la Chambre des représentants et
du
Sénat des Etats-Unis.

On trouvera ci-après le texte du résumé général figurant au début de ce
rapport :

(Début des extraits)

Rapport sur l'antisémitisme dans le monde

1er juillet 2003 - 15 décembre 2004

Soumis par le département d'Etat à la commission des relations
étrangères
et à la commission des relations internationales

Conformément à l'article 4 de la PL 108-332

30 décembre 2004

Résumé

I. L'antisémitisme

La plaie de l'antisémitisme tourmente le monde depuis des siècles. Sous
sa
forme la plus extrême et la plus violente, celle de l'holocauste,
l'antisémitisme a provoqué la mort de millions de Juifs et fait
souffrir
un nombre incalculable des leurs. Sous des formes plus subtiles et
moins
viles, il a bouleversé des vies, décimé des communautés religieuses,
créé
des clivages sociaux et politiques et compliqué les relations entre les
pays ainsi que l'action d'organisations internationales. Dans un monde
de
plus en plus interdépendant, l'antisémitisme est une tare intolérable.

La fréquence croissante et la gravité des actes antisémites depuis le
début du XXIe siècle, particulièrement en Europe, ont amené la
communauté
internationale à se pencher sur l'antisémitisme avec une énergie
renouvelée. Juste après la Deuxième Guerre mondiale, des Juifs et des
biens leur appartenant furent la cible d'attaques, mais celles-ci ont
diminué au fil du temps, et elles sont devenues principalement liées au
vandalisme et à la criminalité. Ces dernières années, ces actes ont été
plus ciblés, leurs auteurs paraissant avoir pour but précis de s'en
prendre aux Juifs et au judaïsme. Leurs actions ont ébranlé le
sentiment
de sécurité et de bien-être des communautés juives.

La définition de l'antisémitisme a fait l'objet de discussions et
d'études
multiples. Si aucune n'est acceptée de manière universelle, on s'entend
généralement sur ce que recouvre ce terme.

Pour les besoins du présent rapport, l'antisémitisme est la haine des
Juifs considérés à titre individuel ou en tant que groupe, en raison
même
de leur religion ou de leur ethnicité. Il importe d'établir une
distinction entre la critique légitime des politiques et des pratiques
de
l'Etat d'Israël d'une part, et les propos qui revêtent un caractère
antisémite d'autre part. La diabolisation d'Israël et la mise au pilori
de
ses dirigeants, parfois comparés à des meneurs nazis ou caricaturés par
des symboles nazis, révèlent un parti pris antisémite plus qu'une
critique
valide de politiques sur un sujet controversé.

Ces dernières années, quatre sources principales ont alimenté
l'antisémitisme dans le monde :

- les préjugés antisémites classiques qui sévissent depuis des siècles
en
Europe et dans certains pays d'autres régions du monde. On regroupe
dans
cette catégorie les ultra-nationalistes et autres individus qui
soutiennent que la communauté juive domine le gouvernement, les médias,
les sociétés internationales et le monde de la haute finance ;

- l'animosité contre Israël qui dépasse les limites de la critique
objective de la politique israélienne pour rejoindre le camp de
l'antisémitisme ;

- les sentiments anti-juifs exprimés par certains éléments de la
population musulmane grandissante d'Europe et qui sont ancrés dans
l'antipathie séculaire pour Israël et les Juifs aussi bien que dans
l'opposition des musulmans à la situation en Israël et dans les
territoires occupés, et en Irak depuis une date plus récente.

- La critique des Etats-Unis et de la mondialisation, qui déteint sur
Israël, et sur les Juifs en général, par association.

II. Harcèlement, vandalisme et actes de violence

Europe et Asie

L'antisémitisme en Europe a considérablement augmenté ces dernières
années. Ceci dit, il convient de noter que beaucoup de pays européens
se
sont dotés de mécanismes de veille qui leur permettent de recenser les
actes antisémites de manière plus complète que ne le font d'autres
pays.
Dès lors, on ne peut pas faire de comparaisons directes entre les pays
ou
les régions. Depuis 2000, les attaques verbales contre les Juifs sont
en
hausse, tandis que les actes de vandalisme (graffitis, plasticage
d'écoles
juives, profanation de synagogues et de cimetières, etc.) ont augmenté
en
flèche. Les agressions physiques contre les Juifs, notamment les
passages
à tabac et les attaques à l'arme blanche, ont affiché une hausse
notable
en Europe et entraîné des blessures graves, voire la mort, dans un
certain
nombre de cas. Un autre phénomène troublant concerne la partialité de
certains éléments de la presse de centre-gauche et de certains
intellectuels, partialité qui va jusqu'à l'antisémitisme.

La montée inquiétante des mesures d'intimidation et des actes
antisémites
s'observe de manière généralisée en Europe, encore qu'il existe des
variations importantes en ce qui concerne le nombre des cas recensés et
la
fiabilité de ces recensements. De nos jours, la plupart des
gouvernements
européens considèrent que l'antisémitisme constitue un problème grave
pour
leur société et ils se montrent davantage prêts à s'attaquer à cette
question. L'Observatoire européen des phénomènes racistes et
xénophobes,
qui a son siège à Vienne, a nommément cité la France, l'Allemagne, le
Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas comme étant des pays dans
lesquels les actes antisémistes ont affiché une hausse notable en 2002
et
en 2003. Comme ces pays tiennent des statistiques fiables et complètes
en
la matière, et qu'ils sont acquis à la lutte contre l'antisémitisme,
l'Observatoire n'a eu aucune difficulté à obtenir ces données. Ces
gouvernements et des personnalités en vue ont condamné la violence,
fait
voter de nouvelles lois et mené une action positive en faveur de la
sensibilisation du public et du respect de la loi.

En Europe de l'Ouest, les groupes d'extrême-droite restent responsables
d'une part importante des attaques contre des Juifs et leurs biens ; la
plupart des autres actes antisémites ont été de plus en plus souvent le
fait de jeunes musulmans marginaux et issus de milieux défavorisés. Il
est
probable que cette tendance va se poursuivre puisque le nombre de
musulmans en Europe continue de croître et que leurs perspectives
d'avenir
restent limitées, à l'image de leur niveau d'instruction.

En Europe de l'Est, où la population musulmane est beaucoup moins
forte,
ce sont des « skinheads » et des membres d'autres mouvements
extrémistes
qui ont été impliqués dans la plupart des actes antisémites.
L'antisémitisme demeure un problème grave en Russie et au Belarus,
aussi
bien qu'ailleurs dans l'ancienne Union soviétique, la plupart de ces
actes
étant commis par des ultra-nationalistes et d'autres éléments
d'extrême-droite. L'image du Juif comme grand manipulateur de
l'économie
mondiale continue d'alimenter les agressions antisémites.

Une solution potentielle à long terme consiste à éduquer les
populations
sur l'holocauste et la tolérance et à former les enseignants ;
malheureusement, le problème s'aggrave plus rapidement que la solution
ne
se met en place. A la fin de l'année 2003, et encore l'année suivante,
des
Juifs, particulièrement en Europe, se heurtaient à un dilemme : soit
masquer leur identité, soit s'exposer à des harcèlements, lesquels ont
parfois mené à des blessures graves ou à la mort. Il ne faut ni ignorer
ni
sous-estimer le stress psychologique profond qui est lié à un
environnement de plus en plus difficile.

Le Moyen-Orient

Un peu avant le milieu du siècle dernier, les Juifs ont quitté en masse
des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord à mesure que leur
situation
devenait de plus en plus précaire. Cette tendance se poursuit. Ils sont
aujourd'hui peu nombreux dans ces pays, et peu d'actes hostiles aux
membres restants de la communauté juive ont été recensés. Pour autant,
la
Syrie a toléré l'exportation d'un antisémitisme virulent, qu'elle a
même
encouragé dans certains cas par le biais d'émissions radiotélévisées,
d'articles parus dans la presse ou d'autres organes d'information. La
propagande antisioniste du gouvernement et des organes d'information
soutenus par l'Etat reprend souvent la terminologie et les symboles de
l'holocauste pour diaboliser Israël et ses dirigeants. Ces propos
dépassent souvent les bornes de la critique légitime d'Israël et de ses
politiques, et le discours politique qui se prétend légitime ne vise en
fait qu'à conspuer les Juifs. Dans le même temps, le déni de
l'holocauste
et les efforts visant à en minimiser l'ampleur trouvent de plus en plus
souvent écho parmi certains historiens d'un certain nombre de pays du
Moyen-Orient.

Autres régions

Loin d'être circonscrit à l'Europe et au Moyen-Orient, l'antisémitisme
se
manifeste ailleurs de manière inquiétante. Au Pakistan, par exemple, où
il
n'y pas de communauté juive, le sentiment antisémite alimenté par la
presse est généralisé. Il faut y voir le reflet d'un phénomène
relativement récent, à savoir l'apparition de l'antisémitisme dans des
pays où les Juifs sont peu nombreux, voire inexistants, historiquement
ou
dans la conjoncture actuelle.

Ailleurs, en Australie, les mesures d'intimidation et les attaques
contre
les Juifs et leurs biens, aussi bien que les propos antisionistes et
antisémites, ont perdu un peu de leur intensité au cours de l'année
écoulée. Cette année, la Nouvelle-Zélande a été le théâtre de plusieurs
profanations de tombes juives et d'autres actes antisémites. Aux
Amériques, outre les manifestations d'antisémitisme aux Etats-Unis, on
a
observé la montée très nette des attaques contre des Juifs et leurs
biens.
De même, des actes antisémites notables ont été recensés en Argentine,
et
des actes isolés dans d'autres pays d'Amérique latine.

III. Les médias

La prolifération des médias (télévision, radio, presse écrite et
internet)
a grandement facilité la diffusion de la propagande antisémite. Les
lois
« anti-haine » assurent une certaine protection, mais la défense de la
liberté d'expression dans de nombreux pays occidentaux a limité les
mesures préventives que pourraient prendre les gouvernements. La
programmation des émissions télévisées par satellite est assurée par
des
fournisseurs de service qui changent régulièrement, et l'internet ne
connaît pas de frontières.

En juin, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
(OSCE) a organisé une réunion à Paris consacrée aux moyens de faire
face à
l'intolérance sur la Toile et elle a ultérieurement approuvé une
décision
sur la nécessité de « Promouvoir la tolérance et la liberté des médias
sur
l'internet ». Cette dernière, qui revêt un caractère prescriptif, est
assortie de mises en garde soigneusement rédigées pour éviter tout
conflit
entre les divers systèmes juridiques des pays membres. Elle exhorte les
Etats participants à enquêter sur les menaces criminelles de violence
antisémite et autres formes d'intolérance sur l'internet, et à
poursuivre
leurs auteurs en justice avec toute la rigueur de la loi, ainsi qu'à
créer
des programmes visant à éduquer les enfants sur les propos haineux et
les
autres formes de préjugés.

On voit souvent les détracteurs d'Israël attaquer cet Etat et sa
politique, de même que les communautés juives et autres intervenants
qui
le soutiennent, à coups de caricatures antisémites. Ces attaques ne
cherchent même pas à donner l'impression d'être équilibrées ni à
reposer
sur des bases factuelles, et il n'y a pas qu'Israël qu'elles
s'emploient à
diaboliser. Les Etats-Unis sont eux aussi souvent visés dans ces
caricatures, selon lesquelles la politique étrangère de Washington
serait
élaborée en Israël, et la presse et les marchés financiers des
Etats-Unis
et du reste du monde seraient sous l'emprise des Juifs. Pendant la
campagne présidentielle de 2004 aux Etats-Unis, la presse arabe a
publié
toute une série de caricatures qui assimilaient les deux grands partis
politiques américains et leurs représentants à l'Etat d'Israël et à son
premier ministre, M. Ariel Sharon.

« Les Protocoles des Sages de Sion », texte antisémite produit par les
agents du renseignement tsariste et reconnu apocryphe depuis de
nombreuses
années, ont continué d'être publiés dans les médias du Moyen-Orient en
étant présentés non comme un faux, mais comme des faits établis. La
Syrie
a ainsi diffusé, sur sa chaîne d'Etat, une série télévisée basée sur
ces
documents. Ces feuilletons accordaient une large place à la prétendue
soif
de sang des Juifs et à leur prétendue main-mise sur la finance
internationale. Leur objectif visait manifestement à inciter à la haine
contre les Juifs et Israël. Des copies des Protocoles et d'autres faux
antisémites du même acabit ont largement circulé dans divers pays du
Moyen-Orient, dans les anciennes républiques soviétiques et ailleurs.
De
même, les allégations selon lesquelles les Juifs auraient trempé dans
les
attentats du 11 septembre sont allées bon train.

En novembre 2004, la chaîne libanaise Al-Manar du mouvement Hezbollah,
qui
présente des émissions ouvertement antisémites, a obtenu des autorités
françaises une licence de diffusion par satellite pour une durée d'un
an.
Cette licence a été révoquée peu de temps après parce qu'Al-Manar
persistait à diffuser des émissions au contenu antisémite. Celles-ci ne
peuvent plus être captées en France. D'autres chaînes au contenu
douteux
qui font partie de réseaux au Moyen-Orient, telles Al-Jazira et
Al-Arrabiya, ont conservé leur licence française de diffusion.

IV. Les actions des gouvernements

En Europe et dans d'autres régions, un grand nombre de gouvernements
ont
ressenti une conscience accrue de la menace que pose l'antisémitisme et
ils ont dénoncé ce phénomène. Certains ont pris des mesures efficaces
visant à le combattre, plusieurs pays, dont la France, la Belgique et
l'Allemagne, conférant aujourd'hui une protection renforcée aux membres
de
la communauté juive et à leurs biens.

Dans l'ensemble, les forces de l'ordre n'ont pas réagi de manière
uniforme
aux actes antisémites. La plupart des responsables de l'application de
la
loi n'ont pas été formés pour faire face aux crimes motivés par la
haine,
en particulier ceux de nature antisémite. La police les a parfois
ravalés
au rang de simple actes de vandalisme ou de délinquance, au lieu d'y
voir
des attaques contre des Juifs en raison de leur ethnicité ou de leur
religion, ou parce que les assaillants identifiaient les victimes avec
les
actions de l'Etat d'Israël.

Dans les pays où l'antisémitisme constitue un problème grave, la
formation
spécialisée de la police et des membres du judiciaire continue de
répondre
à un besoin pressant. Beaucoup de pays ne se sont toujours pas dotés de
lois « anti-haine » visant à réprimer les crimes antisémites et autres
formes d'intolérance. Lorsque de telles lois existent, elles doivent
être
appliquées avec une rigueur accrue.

V. L'action multilatérale

L'antisémitisme est un problème mondial qui nécessite une démarche
multilatérale coordonnée. A ce jour, le véhicule le plus efficace de la
coopération internationale a été l'OSCE, laquelle regroupe 55 Etats
participants d'Europe, d'Eurasie et d'Amérique du Nord ainsi que des
partenaires méditerranéens et asiatiques. L'OSCE a organisé deux
conférences sur l'antisémitisme, l'une en juin 2003 à Vienne et l'autre
en
avril 2004 à Berlin. C'étaient les premières conférences
internationales à
braquer l'attention des personnalités politiques de haut niveau sur le
problème de l'antisémitisme. La conférence de Vienne a déclaré que
l'antisémitisme relevait du dossier des droits de l'homme.

De même lors de la réunion de Maastricht tenue en décembre 2003, les
ministres des affaires étrangères de l'OSCE ont réaffirmé la gravité de
l'antisémitisme. Ils ont pris la décision formelle de mettre pleins
feux
sur la nécessité de combattre l'antisémitisme et confié au Bureau des
institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) la tâche de
recueillir des informations sur les crimes de haine. Le BIDDH œuvre
actuellement de concert avec l'OSCE en vue de centraliser les
renseignements disponibles sur les lois « anti-haine » et de promouvoir
le
recours à des pratiques optimales dans le domaine de l'application de
la
loi, de la lutte contre les crimes motivés par la haine et de
l'éducation.
Le BIDDH a établi un Programme sur la tolérance et la
non-discrimination,
et il s'est doté d'un conseiller qui se charge exclusivement de ce
dossier.

Lors de leur réunion de décembre 2004 tenue à Sofia, les ministres des
affaires étrangères de l'OSCE se sont félicités de la décision prise
par
le Président en fonction de nommer trois représentants spéciaux pour
les
questions liées à la tolérance, dont un chargé du dossier sur
l'antisémitisme, et qui ont pour mission de travailler avec les Etats
membres à la mise en œuvre d'engagements précis dans le contexte de la
lutte contre l'antisémitisme. En outre, les ministres des affaires
étrangères ont accepté l'offre du gouvernement espagnol d'accueillir à
Cordou, en juin 2005, une troisième conférence sur l'antisémitisme.

De son côté, l'Organisation des Nations unies a pris des mesures
importantes dans ce domaine. Son secrétaire général, M. Kofi Annan, a
ainsi accueilli en juin 2004 un séminaire consacré à l'antisémitisme.
On
peut également citer la résolution adoptée en novembre 2004 par la
Troisième Commission et qui prône l'élimination de toutes les formes
d'intolérance religieuse, l'antisémitisme étant explicitement cité.

L'éducation demeure un antidote puissant contre l'antisémitisme et
toutes
les formes d'intolérance. Dans la foulée de la première conférence de
Stockholm, en 1998, convoquée en raison des inquiétudes suscitées par
la
diminution des connaissances sur l'holocauste, en particulier chez les
jeunes, la Suède, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont décidé de
s'attaquer ensemble à la question. C'est de cette démarche initiale
qu'est
né l'ITF, groupe de travail pour la coopération internationale sur
l'éducation, le souvenir et la recherche sur le thème de l'holocauste.

A l'heure actuelle, cette organisation internationale informelle qui
opère
sur la base du consensus et ne s'encombre pas d'une bureaucratie se
compose de 20 pays. Les membres de l'ITF s'engagent à appliquer la
Déclaration du forum international de Stockholm sur l'holocauste. Les
pays
membres de l'ITF sont les suivants : Allemagne, Argentine, Autriche,
Danemark, Etats-Unis, France, Hongrie, Israël, Italie, Lettonie,
Lituanie,
Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Suède,
Suisse et Tchéquie. En outre, quatre autres pays (Croatie, Estonie,
Grèce
et Slovaquie) sont en liaison avec l'ITF.

VI. Les actions du gouvernement des Etats-Unis au nom de suivi et de la
lutte contre l'antisémitisme

Le gouvernement des Etats-Unis est déterminé à suivre et à combattre
l'antisémitisme dans le monde entier au nom des droits de l'homme et de
la
liberté religieuse. Comme l'a fait remarquer le président Bush quand il
a
signé la loi sur l'étude de l'antisémitisme dans le monde, le 16
octobre
2004, « défendre la liberté, c'est aussi ébranler le démon de
l'antisémitisme. »

Tous les ans, le département d'Etat publie son Rapport sur la liberté
religieuse dans le monde et ses Rapports nationaux sur les pratiques en
matière de droits de l'homme. Ces deux types de documents recensent les
actes antisémites et les tendances de l'antisémitisme à travers le
monde.
Dans ses instructions aux ambassades des Etats-Unis en prévision de
l'établissement des Rapports nationaux 2004, le département d'Etat a
explicitement demandé que soient décrits les actes de violence à
l'encontre de Juifs et de leurs biens ainsi que les actions prises par
les
gouvernements en vue de contrer cette forme de sectarisme et de
préjugés.

Dans les instances multilatérales, le département d'Etat a demandé que
soit reconnue la montée de l'antisémitisme et il a plaidé pour la
formulation de mesures propres à le combattre. Il a joué un rôle de
premier plan pour amener l'OSCE à organiser les deux conférences
susmentionnées dans la section V. MM. Rudolph Giuliani et Edward Koch,
l'un et l'autre anciens maires de New-York, ont conduit les délégations
des Etats-Unis à Vienne et à Berlin, respectivement. Ils ont tous deux
partagé leur savoir et leur riche expérience en vue d'encourager le
respect des minorités dans les communautés multiculturelles. Des ONG
clés
ont œuvré de manière constructive avec le département d'Etat à la
préparation de ces conférences. Dans le discours qu'il a prononcé à la
conférence de Berlin, le secrétaire d'Etat, M. Colin Powell, a
insisté :
« Nous ne devons pas permettre que les crimes antisémites soient pris à
la
légère comme s'il s'agissait d'effets secondaires inévitables de
conflits
interethniques. Les désaccords politiques ne justifient pas les
attaques
physiques contre les Juifs dans nos rues ni la destruction d'écoles
juives
ni la profanation de synagogues et de cimetières. Rien ne justifie
l'antisémitisme. » A l'ONU, les Etats-Unis ont appuyé les résolutions
qui
condamnent l'antisémitisme, aussi bien à la tribune de l'Assemblée
générale qu'à la Commission des droits de l'homme.

Une leçon importante à tirer de l'holocauste, c'est que le sectarisme
et
l'intolérance peuvent entraîner des atrocités et des génocides si les
gouvernements et les autres secteurs de la société ne réagissent pas
énergiquement à ces phénomènes. Les Etats-Unis sont déterminés à agir
dans
un cadre bilatéral en vue d'enrayer et de faire reculer la montée de
l'antisémitisme. Le président Bush a affirmé cet engagement lors de sa
visite à Auschwitz-Birkenau, en 2003, lorsqu'il a déclaré : « Ce site
nous
rappelle sobrement que face à l'antisémitisme, que ce soit en Europe,
en
Amérique ou ailleurs, l'humanité doit faire cause commune pour lutter
contre ces sombres impulsions. »

Les ambassades des Etats-Unis traduisent cet engagement dans la
pratique
en dénonçant les actes antisémites et les crimes motivés par la haine.
Les
ambassadeurs et d'autres responsables des ambassades œuvrent de concert
avec les communautés juives en vue d'encourager la répression de ces
crimes dans les meilleurs délais. En Turquie, l'ambassade des
Etats-Unis a
collaboré étroitement avec la communauté juive à la suite du plasticage
de
la synagogue Neve Shalom, en novembre 2003. Au Moyen-Orient, nos
ambassades ont protesté contre les pratiques des gouvernements
d'accueil
qui permettent à leurs institutions de promouvoir l'antisémitisme, par
exemple à l'occasion de la diffusion des séries télévisées « Un
cavalier
sans cheval » et « Diaspora », lesquelles donnent respectivement de
larges
échos au mythe du Juif assoiffé de sang et aux « Protocoles des Sages
de
Sion ». Les démarches bilatérales des Etats-Unis se sont révélées
efficaces dans certains cas ponctuels, mais il reste encore beaucoup à
faire pour encourager les dirigeants nationaux à dénoncer
vigoureusement
l'antisémitisme et à plaider pour le respect et la tolérance.

Faisant fond sur les résultats obtenus à ce jour, le département d'Etat
accélère ses efforts, en liaison avec ses partenaires dans le monde, de
façon à améliorer le suivi de l'antisémitisme et la lutte contre ce
fléau
dans trois domaines précis : l'enseignement, la formulation des lois et
l'application des lois. Le département d'Etat continuera de promouvoir
l'élaboration de programmes scolaires sur l'holocauste et de cours de
formation pour les enseignants. A cet égard, il convient de citer le
programme estival de formation des enseignants qui est financé en
partie
par les ambassades des Etats-Unis en coopération avec l'AHO
(Association
of American Holocaust Organizations) et l'USHMM (United States
Holocaust
Memorial Museum). En octobre 2004, lors de la réunion sur la dimension
humaine de l'OSCE, les Etats-Unis et la France ont accueilli un
séminaire
sur les méthodes de l'enseignement de l'holocauste dans des sociétés
multiculturelles. En outre, les Etats-Unis sont solidaires de l'action
des
ONG qui s'efforcent de promouvoir les programmes éducatifs à
l'étranger,
lesquels se fondent en partie sur les ateliers organisés aux Etats-Unis
pour enseigner le respect des individus et des groupes minoritaires. En
particulier, le département d'Etat a appuyé la promotion de la
tolérance
religieuse dans l'éducation nationale en Arabie saoudite en organisant
à
l'intention d'éducateurs religieux de ce pays des tournées d'étude de
l'enseignement interreligieux aux Etats-Unis.

Les racines de l'antisémitisme sont profondes, et les Etats-Unis ne
sous-estiment pas la difficulté qu'il y a de briser l'élan de cet
ancien
fléau et de lui faire faire marche arrière. Le législatif et
l'exécutif,
en liaison avec les ONG, forment un partenariat important dans la
poursuite de cet effort vital qui a pour ambition de suivre, de
contenir
et finalement d'enrayer l'antisémitisme.

Article retransmis par :acharif moulay abdellah bouskraoui
m
8 janvier 2005 17:31
Et de la montée du sionisme et de l'islamophobie t'en parles pas ou alors c'est pas important?

Ah! oui j'avais oublié ça ne paie pas!

Que des musulmans se font tuer, persécuter, humilier n'est à tes yeux pas important!

Je suis contre l'antisémitisme mais ils ( juifs sémites) ne sont pas à plaindre par rapport aux musulmans (qui sont égalements des sémites)!

"La Ilaha Illa ALLAH wa MOHAMMED RassoulouLALLAH" Il n'y a de Dieu qu'ALLAH et MOHAMMED est son messager!
a
8 janvier 2005 17:36
blablablabla....
 
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