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Transition en Tunisie
D
16 janvier 2011 10:58
Salam,

Il y a les pour et les contre mais c'est un fait : Ben Ali et sa famille ont quitté le bateau Tunisie. Une période transitoire commence, mêlée de joie, de doute et de crainte. En effet, même si les Tunisiens ont la chance d'avoir l'armée à leurs côtés, ça ne va pas à être facile d'arriver sans trop d'encombres aux élections anticipées (dans 2 mois).

Ce matin déjà, les Tunisiens témoignent d'une nuit blanche. Le sentiment d'insécurité persiste :

02 heures : le principal syndicat tunisien, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a appelé sur la télévision nationale à la formation de comités de vigiles «pour que les gens puissent se défendre eux-mêmes».

08 heures : l'envoyé spécial de France Info à Tunis témoigne d'une «nuit de paranoïa» pour les habitants : «ça a été une nuit blanche, on a entendu des coups de feu tout près. Des centaines de jeunes du quartier se sont relayés pour faire barrage aux pilleurs et aux milices. Nous avons passé une nuit de paranoïa et de désolation.», explique-t-il, barricadé chez une famille tunisienne de la périphérie de la ville.
[www.leparisien.fr]

Allah yestarhoum.

Le sentiment d’insécurité l’emporte dans beaucoup de villes, dont la capitale. Les autorités ont montré que certains auteurs de pillages avaient été arrêtés; cependant, ils sont encore nombreux à courir les rues. Le principal syndicat tunisien a encouragé la formation de comités de défense dans les quartiers. Des bandes armées de partisans de l’ancien régime de Ben Ali semblent sévir dans certains endroits.
[fr.euronews.net]

Tunis et ses environs ont été survolés dans la nuit de samedi à dimanche par des hélicoptères de l'armée, tous projecteurs allumés, après la multiplication d'alertes sur des mouvements de véhicules suspects circulant à vive allure, dont les occupants tiraient sur les maisons.
[www.romandie.com]
16 janvier 2011 11:24
Vive la democratie et la liberte d expression....
t
16 janvier 2011 11:29
Citation
Djemila75 a écrit:
Salam,

Il y a les pour et les contre mais c'est un fait : Ben Ali et sa famille ont quitté le bateau Tunisie. Une période transitoire commence, mêlée de joie, de doute et de crainte. En effet, même si les Tunisiens ont la chance d'avoir l'armée à leurs côtés, ça ne va pas à être facile d'arriver sans trop d'encombres aux élections anticipées (dans 2 mois).

Ce matin déjà, les Tunisiens témoignent d'une nuit blanche. Le sentiment d'insécurité persiste :

02 heures : le principal syndicat tunisien, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a appelé sur la télévision nationale à la formation de comités de vigiles «pour que les gens puissent se défendre eux-mêmes».

08 heures : l'envoyé spécial de France Info à Tunis témoigne d'une «nuit de paranoïa» pour les habitants : «ça a été une nuit blanche, on a entendu des coups de feu tout près. Des centaines de jeunes du quartier se sont relayés pour faire barrage aux pilleurs et aux milices. Nous avons passé une nuit de paranoïa et de désolation.», explique-t-il, barricadé chez une famille tunisienne de la périphérie de la ville.


Salut djamila,

leur chemin de liberté sera semé d'embuches, j'espère qu'ils y arriveront, c'est ce que je leur souhaite en tout cas!



[www.leparisien.fr]

Allah yestarhoum.

Le sentiment d’insécurité l’emporte dans beaucoup de villes, dont la capitale. Les autorités ont montré que certains auteurs de pillages avaient été arrêtés; cependant, ils sont encore nombreux à courir les rues. Le principal syndicat tunisien a encouragé la formation de comités de défense dans les quartiers. Des bandes armées de partisans de l’ancien régime de Ben Ali semblent sévir dans certains endroits.
[fr.euronews.net]

Tunis et ses environs ont été survolés dans la nuit de samedi à dimanche par des hélicoptères de l'armée, tous projecteurs allumés, après la multiplication d'alertes sur des mouvements de véhicules suspects circulant à vive allure, dont les occupants tiraient sur les maisons.
[www.romandie.com]
D
16 janvier 2011 11:45
Citation
talitha a écrit:
Salut djamila,

leur chemin de liberté sera semé d'embuches, j'espère qu'ils y arriveront, c'est ce que je leur souhaite en tout cas!

Salut Talitha,

C'est ce que je leur souhaite aussi, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques craintes. L'expérience algérienne peut-être : l'instauration de milices civiles d'auto-défense et le fait que le chef du parti islamiste Ennahdha veut rentrer en Tunisie...
[www.romandie.com]
Depuis Londres où il vit en exil, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé hier qu'il préparait son retour en Tunisie et qu'il était disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale.
[www.ladepeche.fr]
t
16 janvier 2011 12:08
Citation
Djemila75 a écrit:
Citation
talitha a écrit:
Salut djamila,

leur chemin de liberté sera semé d'embuches, j'espère qu'ils y arriveront, c'est ce que je leur souhaite en tout cas!

Salut Talitha,

C'est ce que je leur souhaite aussi, mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir quelques craintes. L'expérience algérienne peut-être : l'instauration de milices civiles d'auto-défense et le fait que le chef du parti islamiste Ennahdha veut rentrer en Tunisie...
[www.romandie.com]
Depuis Londres où il vit en exil, le chef du parti islamiste tunisien Ennahdha, Rached Ghannouchi, a annoncé hier qu'il préparait son retour en Tunisie et qu'il était disposé à la formation d'un gouvernement d'union nationale.
[www.ladepeche.fr]

Justement, j'espère que l'expérience algérienne devrait les dissuader de tomber dans ce piège qui a durer pour nous 10 longues années...
l
16 janvier 2011 12:12
Citation
Rosewater a écrit:
Vive la democratie et la liberte d expression....


C'est sûr que la liberté a un côut et demande du courage pour la conquérier et ensuite la maintenir.

Mais le prix à payer en vaut la peine et je ne pense pas que les peuples ayant connu les dictatures veulent retourner en arrière même si dans les pays d'Europe de l'Est par exemple une minorité regrette le temps ou elle n'avait qu'à obéir et à suivre comme un troupeau de moutons.
r
16 janvier 2011 12:35
Citation
Djemila75 a écrit:
Salam,

Il y a les pour et les contre mais c'est un fait : Ben Ali et sa famille ont quitté le bateau Tunisie. Une période transitoire commence, mêlée de joie, de doute et de crainte. En effet, même si les Tunisiens ont la chance d'avoir l'armée à leurs côtés, ça ne va pas à être facile d'arriver sans trop d'encombres aux élections anticipées (dans 2 mois).

Ce matin déjà, les Tunisiens témoignent d'une nuit blanche. Le sentiment d'insécurité persiste :

02 heures : le principal syndicat tunisien, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a appelé sur la télévision nationale à la formation de comités de vigiles «pour que les gens puissent se défendre eux-mêmes».

08 heures : l'envoyé spécial de France Info à Tunis témoigne d'une «nuit de paranoïa» pour les habitants : «ça a été une nuit blanche, on a entendu des coups de feu tout près. Des centaines de jeunes du quartier se sont relayés pour faire barrage aux pilleurs et aux milices. Nous avons passé une nuit de paranoïa et de désolation.», explique-t-il, barricadé chez une famille tunisienne de la périphérie de la ville.
[www.leparisien.fr]

Allah yestarhoum.

Le sentiment d’insécurité l’emporte dans beaucoup de villes, dont la capitale. Les autorités ont montré que certains auteurs de pillages avaient été arrêtés; cependant, ils sont encore nombreux à courir les rues. Le principal syndicat tunisien a encouragé la formation de comités de défense dans les quartiers. Des bandes armées de partisans de l’ancien régime de Ben Ali semblent sévir dans certains endroits.
[fr.euronews.net]

Tunis et ses environs ont été survolés dans la nuit de samedi à dimanche par des hélicoptères de l'armée, tous projecteurs allumés, après la multiplication d'alertes sur des mouvements de véhicules suspects circulant à vive allure, dont les occupants tiraient sur les maisons.
[www.romandie.com]

Le changement a pour ennemie ceux qui étaient bien dans l'ancien régime. Le changement a également pour ennemie d'autres pays extérieurs. J'imagine très mal les généraux algériens se tenir à leur place sans intervenir, comme j'imagine mal la france et la lybie ne pas intervenir.
Et là, on peut dire qu'il y a une tentative de faire regretter au peuple tunisien sa révolution. Si la france a besoin de protéger ses intérêts (c'est le premier partenaire économique de la tunisie et c'est le premier investisseur en tunisie), le régime algérien aurait tout intérêt à faire échouer ce processus pour éviter que les algériens ne prennent l'exemple. Bref, une meute de chien est à l'oeuvre.

Mais, cette histoire est irrévesible et le peuple tunisien est un peuple instruit, bien elevé et sage. L'organisation des quartiers en témoigne. La décision des militaires d'être au côté du peuple est une leçon de sagesse. Voilà des militaires qui se sont mis au service du peuple. Je connais certains qui devraient prendre l'exemple.

Les insurgés tentent de créer la peur. Et ils vont y parvenir un peu. Le peuple n'a pas l'habitude de ces agitations. Mais, lorsque je vois que le peuple ne s'est pas lancé dans une vandetta populaire et a accepté de se conformer avec la constitution pour gérer la transition... je dis chapeau! C'est la bonne voie.

La révolution en tunisie est une révolution des gens libres. Qu'il y ait des tentatives de récupération (comme le FLN a fait avec la révolution algérienne), rien n'est moins sûr... mais le peuple tunisien a compris la leçon. Il restera mobilisé jusqu'à la fin de cette transition et personne aujourd'hui ne peut soumettre les autres par la force.

Dire que le retour du leader d'ennahda serait une menace, est une logique purement algérienne. Une logique post-traumatique d'ailleurs. "Celui qui a été mordu par le serpent a peur de la corde". Sauf que le serpent algérien est connu et il est temps de lui couper la tête et vaincre cette peur.
Je ne crois pas que Ennahda apporterait qlq chose à la société tunisienne. Mais, c'est un acteur politique comme d'autres et en cela il doit participer comme l'extrême gauche d'ailleurs au processus de transition tout comme à l'émergence de la démocratie et du multipartisme.

Je n'aurais jamais pu suggérer la révolution à nos frères tunisiens car sur le plan économique, la stabilité du gouvernement depuis 20 ans, était un plus et les résultats économiques de ce pays étaient jusqu'à maintenant plutot bien. Cette révolution aura qlqs impacts négatifs sur l'économie (investissement extérieurs, tourisme, ..). La tunisie connaîtra une augmentation du chomage dans les 3/4 années à venir... tout comme les gouverments auront tendance à reporter les décisions économiques et sociales difficiles dans les premières années... Les tunisiens doivent comprendre que ce processus de transition prendra 5 à 10 ans (et non 6 mois). Il faut être prêt à faire d'autres sacrifices.

Ces sacrifices que le peuple algérien n'aurait vraiment pas à faire s'il venait à faire sa RE-révolution. Les seules ressources du pays proviennent de la rente pétrolière. Les algériens auront un gain économique immédiat (avec une réelle redistribution des richesses) et une diversification de l'économie. Les réformes politiques permettront au pays de s'ouvrir sur son environnement et se lancer avec assurance dans la modernité et le progrès.
t
16 janvier 2011 13:05
Citation
rhin_ci a écrit:
Citation
Djemila75 a écrit:
Salam,

Il y a les pour et les contre mais c'est un fait : Ben Ali et sa famille ont quitté le bateau Tunisie. Une période transitoire commence, mêlée de joie, de doute et de crainte. En effet, même si les Tunisiens ont la chance d'avoir l'armée à leurs côtés, ça ne va pas à être facile d'arriver sans trop d'encombres aux élections anticipées (dans 2 mois).

Ce matin déjà, les Tunisiens témoignent d'une nuit blanche. Le sentiment d'insécurité persiste :

02 heures : le principal syndicat tunisien, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) a appelé sur la télévision nationale à la formation de comités de vigiles «pour que les gens puissent se défendre eux-mêmes».

08 heures : l'envoyé spécial de France Info à Tunis témoigne d'une «nuit de paranoïa» pour les habitants : «ça a été une nuit blanche, on a entendu des coups de feu tout près. Des centaines de jeunes du quartier se sont relayés pour faire barrage aux pilleurs et aux milices. Nous avons passé une nuit de paranoïa et de désolation.», explique-t-il, barricadé chez une famille tunisienne de la périphérie de la ville.
[www.leparisien.fr]

Allah yestarhoum.

Le sentiment d’insécurité l’emporte dans beaucoup de villes, dont la capitale. Les autorités ont montré que certains auteurs de pillages avaient été arrêtés; cependant, ils sont encore nombreux à courir les rues. Le principal syndicat tunisien a encouragé la formation de comités de défense dans les quartiers. Des bandes armées de partisans de l’ancien régime de Ben Ali semblent sévir dans certains endroits.
[fr.euronews.net]

Tunis et ses environs ont été survolés dans la nuit de samedi à dimanche par des hélicoptères de l'armée, tous projecteurs allumés, après la multiplication d'alertes sur des mouvements de véhicules suspects circulant à vive allure, dont les occupants tiraient sur les maisons.
[www.romandie.com]

Le changement a pour ennemie ceux qui étaient bien dans l'ancien régime. Le changement a également pour ennemie d'autres pays extérieurs. J'imagine très mal les généraux algériens se tenir à leur place sans intervenir, comme j'imagine mal la france et la lybie ne pas intervenir.
Et là, on peut dire qu'il y a une tentative de faire regretter au peuple tunisien sa révolution. Si la france a besoin de protéger ses intérêts (c'est le premier partenaire économique de la tunisie et c'est le premier investisseur en tunisie), le régime algérien aurait tout intérêt à faire échouer ce processus pour éviter que les algériens ne prennent l'exemple. Bref, une meute de chien est à l'oeuvre.

Mais, cette histoire est irrévesible et le peuple tunisien est un peuple instruit, bien elevé et sage. L'organisation des quartiers en témoigne. La décision des militaires d'être au côté du peuple est une leçon de sagesse. Voilà des militaires qui se sont mis au service du peuple. Je connais certains qui devraient prendre l'exemple.

Les insurgés tentent de créer la peur. Et ils vont y parvenir un peu. Le peuple n'a pas l'habitude de ces agitations. Mais, lorsque je vois que le peuple ne s'est pas lancé dans une vandetta populaire et a accepté de se conformer avec la constitution pour gérer la transition... je dis chapeau! C'est la bonne voie.

La révolution en tunisie est une révolution des gens libres. Qu'il y ait des tentatives de récupération (comme le FLN a fait avec la révolution algérienne), rien n'est moins sûr... mais le peuple tunisien a compris la leçon. Il restera mobilisé jusqu'à la fin de cette transition et personne aujourd'hui ne peut soumettre les autres par la force.

Dire que le retour du leader d'ennahda serait une menace, est une logique purement algérienne. Une logique post-traumatique d'ailleurs. "Celui qui a été mordu par le serpent a peur de la corde". Sauf que le serpent algérien est connu et il est temps de lui couper la tête et vaincre cette peur.
Je ne crois pas que Ennahda apporterait qlq chose à la société tunisienne. Mais, c'est un acteur politique comme d'autres et en cela il doit participer comme l'extrême gauche d'ailleurs au processus de transition tout comme à l'émergence de la démocratie et du multipartisme.

Je n'aurais jamais pu suggérer la révolution à nos frères tunisiens car sur le plan économique, la stabilité du gouvernement depuis 20 ans, était un plus et les résultats économiques de ce pays étaient jusqu'à maintenant plutot bien. Cette révolution aura qlqs impacts négatifs sur l'économie (investissement extérieurs, tourisme, ..). La tunisie connaîtra une augmentation du chomage dans les 3/4 années à venir... tout comme les gouverments auront tendance à reporter les décisions économiques et sociales difficiles dans les premières années... Les tunisiens doivent comprendre que ce processus de transition prendra 5 à 10 ans (et non 6 mois). Il faut être prêt à faire d'autres sacrifices.

Ces sacrifices que le peuple algérien n'aurait vraiment pas à faire s'il venait à faire sa RE-révolution. Les seules ressources du pays proviennent de la rente pétrolière. Les algériens auront un gain économique immédiat (avec une réelle redistribution des richesses) et une diversification de l'économie. Les réformes politiques permettront au pays de s'ouvrir sur son environnement et se lancer avec assurance dans la modernité et le progrès.



Que de grand mots et de grands discours de ta part.... ton imagination sur les généraux algériens déborde même sur la Tunisie maintenant...Et pourquoi pas en Égypte, en Jordanie et même au Maroc si ce dernier consent enfin à lever sa tête ;-)

ils vont par leur pouvoir peut-être annexer la Tunisie, la Libye, le Maroc, etc....ptdr

Ah paranoïa quand tu nous tiens !!
D
16 janvier 2011 14:13
Salam rhin_ci,

Je suis assez d'accord avec Talitha, je vois pas ce qui te fait dire que les généraux algériens se mêleraient de ce qui se passe en Tunisie.
Les armées algérienne et tunisienne n'ont rien en commun. L'armée tunisienne s'est toujours tenue à l'écart du pouvoir et de ses magouilles, et elle a fait la preuve de sa loyauté envers son peuple lors des derniers évènements. Elle est d'ailleurs certainement derrière le départ de Ben Ali. Nos généraux (algériens) eux ont perdu un ami, un allié, ils vont se faire très discrets en attendant de voir l'évolution des choses. La seule contagion qu'ils pourraient craindre serait un retournement venant de leurs rangs : que nos militaires prennent le parti du peuple. A part ça, ils n'ont rien à craindre.

Mais pour revenir au sujet, oui je suis sûrement traumatisée par l'expérience algérienne, je ne veux pas que la Tunisie en passe par là Allah yestarhoum. Mais ça n'empêche que le risque est réel et qu'il faut en avoir conscience pour l'éviter.
D
18 janvier 2011 09:52
Salam,

Le nouveau gouvernement a été annoncé hier. Mon premier étonnement c'est d'y voir figurer des membres de l'ancien gouvernement, sous Ben Ali. Comment expliquer ça ? Est-ce parce-qu'on a encore personne de confiance à mettre à des postes aussi importants (l'intérieur, la défense, les affaires étrangères...) ?

Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président déchu Ben Ali a annoncé lundi les noms des 24 membres du nouveau gouvernement d'union nationale.

Trois d'entre eux sont des chefs de l'opposition légale : Ahmed Néjib Chebbi, du Parti démocratique progressiste, (PDP), a été nommé ministre du Développement régional et local.

Un autre, chef de l'Ettajdid, Ahmed Ibrahim, occupera le poste de ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le troisième opposant, Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum démocratique du travail et des libertés, a hérité du ministère de la Santé publique. Huit ministres de l'ancien cabinet du président Ben Ali, ont été reconduits dans leurs fonctions.

Parmi les autres membres du gouvernement, huit appartenant à l'ancien cabinet du président Ben Ali ont été reconduits dans leurs fonctions. Des nouvelles figures indépendantes ont également fait leur entrée, comme Slim Amamou, un bloggueur emprisonné pendant la «révolution du jasmin» en Tunisie et libéré jeudi dernier. La cinéaste Moufida Tlatli, célèbre par son long-métrage «les silences du palais», a été nommée à la Culture.
Le gouvernement d'union national de transition
r
18 janvier 2011 14:11
Citation
Djemila75 a écrit:
Salam,

Le nouveau gouvernement a été annoncé hier. Mon premier étonnement c'est d'y voir figurer des membres de l'ancien gouvernement, sous Ben Ali. Comment expliquer ça ? Est-ce parce-qu'on a encore personne de confiance à mettre à des postes aussi importants (l'intérieur, la défense, les affaires étrangères...) ?

Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président déchu Ben Ali a annoncé lundi les noms des 24 membres du nouveau gouvernement d'union nationale.

Trois d'entre eux sont des chefs de l'opposition légale : Ahmed Néjib Chebbi, du Parti démocratique progressiste, (PDP), a été nommé ministre du Développement régional et local.

Un autre, chef de l'Ettajdid, Ahmed Ibrahim, occupera le poste de ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le troisième opposant, Mustapha Ben Jaafar, chef du Forum démocratique du travail et des libertés, a hérité du ministère de la Santé publique. Huit ministres de l'ancien cabinet du président Ben Ali, ont été reconduits dans leurs fonctions.

Parmi les autres membres du gouvernement, huit appartenant à l'ancien cabinet du président Ben Ali ont été reconduits dans leurs fonctions. Des nouvelles figures indépendantes ont également fait leur entrée, comme Slim Amamou, un bloggueur emprisonné pendant la «révolution du jasmin» en Tunisie et libéré jeudi dernier. La cinéaste Moufida Tlatli, célèbre par son long-métrage «les silences du palais», a été nommée à la Culture.
Le gouvernement d'union national de transition

:-) j'imagine lorsque la révolution se fera en Algérie, les algériens ne quitteront pas la rue avant de solder le compte du FLN. J'imagine les massacres et le déchainement populaire. Je ne critique pas. Je ne dis pas que c'est bien ou pas bien. Je souhaite juste te dire que les peuples sont très différents. Et je crois qu'il faut saluer la sagesse des tunisiens qui ne se laissent pas emporter par des ressentiments. Ils ont raison de faire confiance à la nouvelle justice et à la démocratie pour solder les comptes de l'ancien régime. Je crois qu'on est tous impressionné par le niveau de civisme et de sagesse de ce peuple.
Dernièrement, j'ai découvert sur aljazeera (je n'avais pas l'habitude de la regarder, mais je dois dire qu'elle a bien couvert cet événement) et j'étais aussi impressioné par le nombre d'intellectuels tunisiens à travers le monde (en plus de ceux qui n'ont jamais quitté la tunisie malgré la repression). Ceci est également très rassurant parce que c'est l'élite tunisienne qui va créer la nouvelle constitution et fonder les nouvelles institutions.
Le gvt de transition n'a que 6 mois. Le président et le premier ministre ont tout intérêt à faire réussir le processus de transition. Les tunisiens régleront très bien leurs affaires sans problème. J'ai plus peur pour eux des chiens qui rodent d'un côté comme de l'autre.
q
18 janvier 2011 15:15
Seigneurs, préservez moi de mes amis, quant à mes ennemis je m'en charge.
Ce n'ai pas du mosad ou la cia dont les tunisiens doivent se méfier, mais plutot de leurs frères "achi9a" les pays arabes.
Ceux sont ces derniers qui ont tout intérêt à voire la "Révolution du Jasmin" échouer.
Les pouvoirs en place pourront alors jubiler et susurrer à leurs populations : Regardez Les tunisiens ; ils ont chassé leur président et voyez où ils en sont...
A
18 janvier 2011 15:28
Trois nouveaux membres du gouvernement, issus du syndicat UGTT, ont démissionné ce mardi 18 Janvier 2011

La rue tunisienne vient de remporter une nouvelle bataille. Au lendemain de la formation du gouvernement tunisien de transition, trois ministres appartenant à la centrale syndicale tunisienne UGTT ont démissionné du gouvernement, à la demande de leur organisation, a annoncé Houssine Dimassi, lui-même nommé lundi ministre de la Formation et de l'emploi.

Les deux autres ministres démissionnaires sont Abdeljelil Bédoui, ministre auprès du Premier ministre, et Anouar Ben Gueddour, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Transport et de l'équipement. Cette annonce intervient après une réunion extraordinaire de la centrale syndicale à Tunis et la décision "de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement".

A l'instar de l'Union générale des travailleurs tunisiens, de nombreuses voix s'élèvent en Tunisie pour protester contre la présence d'ancien membres du gouvernement du président déchu Ben Ali dans la nouvelle équipe de transition formée lundi.
b
18 janvier 2011 18:44
Tunisiennes et tunisiens et vous arabes et musulman de partout ! Souvenez vous ! Lorsque sera revenue la liberté, la serénité, la paix et la quietude, de ne jamais oublier que le royaume saoudien a méprisé vos souffrances, et donné asile et soins aux auteurs de 23 années de crime et d'injustice que fut la nombreuse et despotique famille de monstres non-musulmans, " zamel el zouamiline ben en kelb".
Qui en toute impunité jouissent des richesses tachées du sang accumulé des martyrs tunisiens, dans le pays sacré où notre prophète "sur lui le salut et la paix" a souffert et prié pour que l'islam ne connaîsse de mauvais traitements sur les
musulmans. La tunisie n'a pas de pétrole, c'est donc l'arabie qui a fourni l'éssence à l'immolation d'un jeune tunisien résigné par l'oppression, celà est la contribution et la complicité flagrante du royaume saoudien aux souffrance du monde musulman.
D
18 janvier 2011 18:59
Citation
ALI1955 a écrit:
A l'instar de l'Union générale des travailleurs tunisiens, de nombreuses voix s'élèvent en Tunisie pour protester contre la présence d'ancien membres du gouvernement du président déchu Ben Ali dans la nouvelle équipe de transition formée lundi.

Je les comprends très bien, mais en même temps, il faut bien qu'il y ait une passation de pouvoirs non ? Et puis ce n'est qu'un gouvernement provisoire... Enfin, je sais pas trop quoi en penser...
D
18 janvier 2011 19:07
Le président tunisien par intérim, Foued Mebazaa, et le premier ministre, Mohammed Ghannouchi, ont démissionné mardi du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.

La nouvelle a été annoncée par l’agence officielle tunisienne TAP.

Le RCD a par ailleurs annoncé, dans un communiqué cité par la TAP, avoir radié de ses rangs l’ex-président Ben Ali et six de ses collaborateurs, «sur la base de l’enquête menée au niveau du parti, à la suite des graves événements qui ont secoué le pays» ces dernières semaines.

La démission du président par intérim et du premier ministre de transition «concrétise une décision de séparation entre les organes de l’Etat et les partis politiques», décidée lundi par le nouveau gouvernement d’union nationale, selon la TAP.

Ces annonces interviennent sur fond de forte contestation en Tunisie de la composition de ce gouvernement, où ont été reconduits huit membres de l’équipe sortante de l’ex-dictateur, tous membres du RCD qui a régné sans partage pendant 23 ans sur la vie politique tunisienne.
[www.24heures.ch]

Pas sûre que ça suffise...
A
18 janvier 2011 19:42
Citation
Djemila75 a écrit:
Citation
ALI1955 a écrit:
A l'instar de l'Union générale des travailleurs tunisiens, de nombreuses voix s'élèvent en Tunisie pour protester contre la présence d'ancien membres du gouvernement du président déchu Ben Ali dans la nouvelle équipe de transition formée lundi.

Je les comprends très bien, mais en même temps, il faut bien qu'il y ait une passation de pouvoirs non ? Et puis ce n'est qu'un gouvernement provisoire... Enfin, je sais pas trop quoi en penser...

Le provisoire devient définitif chez les politiciens. Pendant leurs mandats, ils auront tout le pouvoir pour manipuler les prochaines élections, ils ne bougeront plus de leurs places, et c'est le retour à la case de départ.
b
19 janvier 2011 10:09
Gardez-vous de choisir l'incompétence pour remettre le pays sur les rails. La liesse et l'euphorie sont enivrantes et vous font faire des choix inadaptés aux intérêts futurs de la Tunisie.
La politique et la démocratie sont affaires sérieuses pour les mettre entre les mains de tunisiens en retour d'éxil ou contestataires de toute heure qui malgré leur mérite demeure sans réfférences sérieuses et connaissances des formes de gestion pour un pays en crise de sécurité politique et financière.
Assez des vieux ambitieux avec la prétention d'avoir été longtemps sur la scène de la dissidence et qui sont sans expériences a gouverner et influençables par l'entourage (tradition arabe oblige), il faut s'orienter vers des nouveaux dirigeants matures entre deux ages et pourvus de cursus et connaissances appropriées à la circonstances, des tunisiens ayant le vécu de la démocratie et le respect des suffrages, des gens modernes mais attachés aux traditions, des vrais patriotes.
a
19 janvier 2011 11:14
Boumaqla, ce que tu dis n’est pas complètement faux, en revanche il faut viser le juste milieu, une dose de dissidents, une dose de technocrates et une dose de gestionnaires serait un compromis acceptable.
Ce n’est pas parecequ’ils avaient été dissidents à l’étranger qu’ils avaient les bras croisés , beaucoup d’entre eux ont exercé à l’étranger durant leur dissidence des fonctions qui font d’eux des experts dans des domaines où ils peuvent aider le pays à affronter les nouveaux défis.
Moi ce qui me fait peur ce sont ceux qui vont tenter de récupérer cette révolution dans un but purement dogmatique voire spirituel et j’entends par spirituel tout ce qui est extrême radical que ça soit dans le culte, la pensée (léniniste marxiste) ou droitière nationaliste.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
b
23 janvier 2011 12:36
Oui à la transition mais avec une totale et impérative exclusion de tous éléments ayant contribué de près ou de loin au règne de l'ancien couple présidentiel assassins et despotes.
Que les tunisiens n'oublient pas, dès la constitution d'un nouveau gouvernement démocratique de traquer, d'arreter et punir sévèrement les policiers et barbouzes de ben ali qui ont tué et torturés des hommes et des femmes durant les quelques jours de révolte.
Ces policiers, ceux là même qui éxécutaient et torturaient les révoltés, se sont fondus dans la masse des policiers tunisiens comme si de rien n'était et ont le culot de manifester après un habile retournement de veste.
J'espère que le nouveau pouvoir ne se laissera pas tromper par ces policiers et autres fonctionnaires, haut-fonctionnaires, et élus tous complaisants de l'ancien régime et complices des méfaits opérés par ce système.
Emission spécial MRE
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