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Toute innovation (religieuse) conduit à l’aberration
24 décembre 2010 13:21
Assalamou alaykouma

Toute innovation (religieuse) conduit à l’aberration

Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit :
« Quiconque introduit dans notre affaire (religion) ce qui lui est étranger le verra rejeter ».
(Rapporté par al-Boukhari et Mouslim).

Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit :
« Quiconque cherche à ressembler à des gens leur est assimilable »
(Rapporté par Ahmad et Abou Dawoud).

Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit :
« Toute innovation (religieuse) conduit à l’aberration ».
(Rapporté par Ahmad et at-Tirmidhi).


Si L'Islam est un virus je te dis: Que je suis ravie d'avoir été infecter et je suis fière de le propager!!
f
25 décembre 2010 15:20
Assalam alaikoum

Tous les musulmans, avec leurs différentes écoles et madhâhibs, sont d'accord sur le fait qu'il faut suivre le texte venant dans le Coran et la Sunna, et éviter l'innovation de ce qui n'existe pas en le Coran et la Sunna, toutefois ils ont divergé sur l'interprétation de l'ittibâ' (le fait de suivre le texte) et du sens de l'innovation (bid'a).
Comment il y a eu cette divergence concernant l'interprétation du sens de l'innovation, alors que le sens du terme "innover" est clair, il signifie créer quelque chose qui n'existait pas ?
Les savants mentionnent plusieurs définitions de la bid'a, mais ce qui unifie ces définitions et fait objet d'accord entre eux, c'est de dire : la bid'a c'est de faire intervenir quelque chose dans les principes dogmatiques (i'tiqâdia)de la religion ou ses préceptes béhavioristes (de conduite : souloukia), sans preuve char'i (légal) sur ceci.
L'interdiction de la bid'a dans ce sens, faisant objet d'accord, ne devrait pas être sujet de différence entre les musulmans, quels qu'ils soient. Par ailleurs, dans la réalité, il y a eu divergence entre eux, et s'était ainsi formée des écoles et des madhâhibs. Quel est la raison de cette divergence à ce sujet ?
On peut dire qu'il y a deux raisons à cette divergence :
* La première cause c'est la différence qui peut se faire lors de l'application partielle (détaillée) de la définition, globale, sur laquelle il y a eu accord.
* La deuxième cause c'est ce qui se passe quand chacun va dans l'interprétation de la bid'a selon sa propre interprétation, sans se conformer aux règles de la science (al-'ilm) et sans suivre à ce sujet la décision des imâms (grands savants). Ainsi tout ce qui est nouveau et qui n'a pas été fait par le Prophète (s.s.p) est pour ceux-ci une bid'a, à combattre. De ce fait, les nouveaux habits qui n'ont pas été portés par le Prophète c'est bid'a, et les nouvelles formulations de dou'a (invocation) avec lesquelles le Prophète n'a pas invoqué est bid'a, de même que les nouvelles formulations de salât (prière) sur le Prophète (s.s.p) est bid'a, et s'assoir ensemble pour le dhikr dans une heure en laquelle ne s'asseyait pas le Prophète pour le dhikr est bid'a, et le rassemblement des musulmans dans une grande mosquée pour effectuer la prière de l'aid, au lieu de moussallâ (endroit de prière) en lequel le Prophète la faisait, est bid'a...Et tout ceci devrait être haram, puisque toute bid'a est égarement, alors que nous savions que la bid'a c'est faire intervenir dans la religion ce qui ne fait pas partie d'elle, alors que l'invocation c'est de la religion, la salât sur le Prophète c'est de la religion, le dhikr c'est de la religion, salât de l'aid c'est de la religion...Et peut-être qu'on est censé savoir que le fait que le Prophète (s.s.p) ait laissé un acte et qu'il ne l'a pas fait, cet abandon de sa part vis-à-vis de cet acte n'est pas à lui seul une preuve de son interdiction (de l'acte), alors qu'on sait que l'origine dans les choses c'est la permission, sauf ce qui est interdit par la religion, et contredit ses principes et ses préceptes.
a
25 décembre 2010 16:07
Salam Faqir

Oui, cette question de définition de l'innovation est difficile.
Mais en gros, c'est l'innovation en terme de din, ou de principe religieux qui la définit.

Voici un article relatant cela:
Qu'est-ce qu'une bid'a, innovation cultuelle ?
[www.maison-islam.com]

Ici, cela est une forme de protection de la religion ou il s'agit d'un principe de faire comme le Prophète a fait en ce qui concerne le domaine religieux, de l'adoration par exemple (au sens large, et pas uniquement ausens de la prière).
L'islam ne sera jamais autant contaminé par l'innovation comme l'ont été le christinaisme ou le judaisme
Les avertisseme,nts contre l'innovation sont également d'une clarté limpide...
f
25 décembre 2010 21:01
Assalam alaikoum

L'innovation comme l'ont expliqué les savants c'est créer une chose qui n'est pas de la religion, c.à.d qui n'a pas d'origine et de fondement en elle, et ceci ne s'applique pas sur tout ce qui est nouveau et qui n'a pas été fait par le Prophète (s.s.p), tant qu'il est conforme à la voie tracée par lui.
Par exemple dans la voie tracée par le Prophète (s.s.p), le dhikr prend une place importante, et il suffit de voir les hadiths qui parlent de ce sujet. Maintenant si quelqu'un consacre chaque jour un certain temps pour faire du dhikr, on ne va pas dire qu'il fait bid'a, sous prétexte que le Prophète (s.s.p) n'a pas fait le dhikr exactement de cette façon (par exemple un certain nombre de fois de "astaghfiroullâh", de "salât sur Rassouloullâh"...) et en ce moment précis, le dhikr reste ouvert en tout moment et en tout endroit, et le Prophète nous a incité à le faire sans nous désigner une façon bien déterminée, et un temps bien déterminé, alors que pour la prière, il nous a dit priez comme vous m'avez vu prier, et même pour celui qui fait des prières surérogatoires supplémentaires de celles connues du Prophète, pendant le jour ou la nuit (sauf les moments non recommandés, comme entre le 'asr et le maghreb), on ne va pas dire de lui qu'il fait bid'a, car ce qui est surérogatoire n'a pas de limite, soit en matière de dhikr, de prière, de jeûne, de Hadj ('oumra), de dépense (infâq)...
Les choses ne sont pas figées, il reste toujours une marge d'action, seulement cette action doit être dans la voie tracée par la chari'a, et non en dehors d'elle, et cette voie est assez large, donc il ne faut pas restreindre ce qui est large, par une compréhension déformée des choses, où tout devient bid'a. Regardons ce qu'a fait Omar Ibn al-Khattab, il a rassemblé les gens dans les prières de tarâwîh (en Ramadan), alors qu'avant les gens priaient dispersés, et quand on l'a questionné à ce sujet, il a dit :"ni'mati lbid'a hâdhih" ; que c'est une bonne "bid'a", c.à.d même si c'est quelque chose qui n'existait pas avant, de cette manière, mais c'est en conformité avec la voie tracée par le Prophète; au lieu de laisser les gens prier dispersés, il serait plus profitable de les regrouper. Ceci peut être dit aussi pour le dhikr en groupe, quand on rassemble les gens sur le dhikr, ou sur la lecture du Coran (comme on fait au Maroc, on lit le Cran en groupe après chaque prière de Maghreb et de Soubh), on les encourage et on les éduque de cette manière à faire le dhikr et à lire le Coran, surtout qu'il y a beaucoup de hadiths qui parlent des rassemblements de dhikr, comme le hadith qui mentionne que des gens se rassemblant pour faire le dhikr, les anges les entourent et la miséricorde les envahit. On ne va pas dire à des gens qui se rassemblent pour le dhikr et pour la salât sur le Prophète (s.s.p) : ce que vous faites n'était pas fait à l'époque du Prophète, et donc c'est bid'a, et puisque toute bid'a est égarement, et tout égarement est dans le feu, alors votre dhikr et votre salât sur le Prophète est dans le feu ! Est-ce que ceci paraît raisonnable et acceptable ? Est-ce que le Prophète (s.s.p) serait content qu'on traite, en son nom et au nom de sa sunna, le dhikr de Dieu et la salât sur lui de bid'a ?
a
25 décembre 2010 21:49
Faqir,

as-tu lu l'article? parce que c'est effectivement complexe. Essaie de lire si tu as le temps parce que c'est long

pour les tarawih, je ne considère pas cela comme une bid3a comme le disent les chiites...
Un article du même site:
Est-ce une bid'a que d'accomplir continuellement les tarâwîh en groupe ?
[www.maison-islam.com]

Est-il interdit de se rassembler pour des activités spirituelles ?
[www.maison-islam.com]

Je suis d'accord avec toi qu'il faut eviter de crier systématiquement à l'innovation.
f
26 décembre 2010 01:13
Assalam alaikoum

Frère as300, déjà on est d'accord sur ce fait qu'il ne faut pas crier systématiquement à l'innovation, ce qui est devenu malheureusement une attitude, et je dirais une innovation, que beaucoup de gens adoptent pour contrer tous ceux qui ne sont pas du même avis que le leur, ainsi s'il se trouve que des gens font le dhikr en groupe, même occasionnellement lors d'une fête par exemple, on les traite de bid'a, et on désapprouve ce qu'ils font.
J'ai lu les articles (sauf celui parlant de la prière de tarâwihs, je ne l'ai pas lu entièrement, mais j'ai compris son contenu), et j'ai lu l'avis d'Ibn Taymiyya qui considère que la bid'a dans les assemblées de dhikr peut provenir de leur périodicité et de leur continuité, et non des assemblées spirituelleselles-mêmes, et ceci est à savoir par ceux qui se prononcent comme disciples d'Ibn Taymiyya, alors qu'ils ignorent ses avis sur ce genre de choses, en traitant tout rassemblement de dhikr, quelles que soient ses circonstances, de bid'a.
Ceci est un avis qui a certes sa valeur, mais sûrement il y a d'autres avis d'autres savants qui ne vont dans le même sens que cet avis. Le fait de faire une chose cultuelle facultative de façon périodique ne mènera pas nécessairement à être considérée comme faisant partie des enseignements de l'Islam, par exemple la lecture du Coran au Maroc après chaque prière du Maghreb et de Soubh n'est pas considéré comme faisant partie des enseignements de l'Islam, et cette habitude, ou disons plutôt cette sunna, a sûrement joué un rôle positif. Quand j'ai dit sunna, je faisais allusion au hadith qui dit que celui qui établit une sunna hassana (bonne), il a son ajr (bienfait) et le ajr de celui qui la fait, jusqu'au jour de jugement. Ce hadith parle de sunna, c.à.d de quelque chose (de bien) qui se fait de façon continuel. Il y a aussi un autre hadith qui mentionne que la meilleure œuvre ('amal), c'est celui qui se fait de façon continuel, même si c'est peu; par exemple consacrer chaque jour un moment pour faire du dhikr. Et là me vient un texte que j'ai lu dans un cite, ce texte est pris d'un livre parlant d'Ibn Taymiyya, qui s'appelle "manâqib Ibn Taymiyya", son auteur est un savant qui s'appelle al-Hâfidh Omar Ibn Ali al-Bazzâr. Dans ce texte (je l'ai entièrement en arabe), al-Bazzâr raconte sur Ibn Taymiyya, et ce qu'il faisait après la prière d'al-Fajr, il faisait le dhikr jusqu'au lever du soleil, et il dit que toute la durée de son séjour à Damas (où il y avait Ibn Taymiyya), il restait avec lui la majorité du jour et une grande partie de la nuit, et il dit qu'il l'a vu lire (après chaque prière de Fajr) sourate al-fâtiha et la répéter jusqu'au lever du soleil,et il dit qu'après réflexion sur ce choix de la part d'Ibn Taymiyya de cette sourate, il déduit qu'il a fait ce choix afin qu'il réunisse entre les hadiths qui parlent de dhikr, et ceux qui parlent de la lecture du Coran en ce moment de Fajr. De toute façon, là on voit qu'Ibn Taymiyya lui-même s'est prescrit un wird (dhikr), qu'il récitait de façon périodique, chaque jour, à un moment donné, sans que ce wird soit parvenu du Prophète (s.s.p).
f
26 décembre 2010 14:07
Assalam alaikoum

Je voudrais ajouter à propos de cette question de bid'a, quelques remarques.
On remarque que de nos jours, il y a une sorte d'attitude qui consiste à crier systématiquement à l'innovation, à la bid'a, c'est ce qu'on peut appeler attitude de tabdî', pouvant arriver à une autre phase, celle de takfîr (rendre kâfir). C'est une attitude devenant systématique, avec toute une base doctrinale qui la justifie, ce qui la rend comme une manière de penser et de croire, c.à.d qu'elle devient une partie de la croyance, croire que les autres, qui ne pensent pas de la même façon, sont kâfir, alors qu'en principe ils sont musulmans, et une telle croyance déviée, pouvant avoir de graves conséquences, peut être classée dans ce qui est appelé la bid'a i'tiqâdiyya (relatant aux croyances).
Dans l'article partagé par notre frère as300, il y a un classement de la bid'a relatant aux actions (bid'a 'amalia ou souloukia) en deux classes, la bid'a absolue, et la bid'a relative. La bid'a absolue consiste en la création d'une forme de culte non faite et non enseignée par le Prophète (s.s.p), comme par exemple adorer Dieu en se mortifiant le corps, faire le vœu de rester debout dans le soleil, de ne pas s'asseoir, de ne pas profiter des lieux ombragés, et de ne pas parler, pour se rapprocher de Dieu. La bid'a relative consiste à pratiquer un culte enseigné par le Prophète (s.s.p), mais dans laquelle on a ajouté un élément innové, comme par exemple, selon Ibn Taymiyya, se rassembler pour faire le dhikr, qui est une forme de culte enseignée et pratiquée par la Prophète (s.s.p), toutefois d'une manière périodique, l'élément innové ici, d'après cet avis, c'est cette périodicité ajoutée à cette pratique. On peut dire que dans ce genre de bid'a relative, l'innovation ne concerne pas la pratique elle-même, mais concerne la manière de la pratiquer. Donc, il est important de faire, même à l'intérieur de cet avis, et ceci concerne notamment ceux qui se déclarent faisant partie de l'école d'Ibn Taymiyya, la distinction entre la bid'a absolue, et la bid'a relative. La bid'a absolue consiste à rajouter une voie autre que celle tracée par le Prophète (s.s.p) dans le domaine cultuel, et c'est sur cette bid'a que s'applique le hadith : "toute bid'a est égarement, et tout égarement est dans le feu". Cette bid'a constitue un égarement et une déviation de la voie du Prophète (s.s.p), et elle fait objet d'accord entre tous les musulmans, tous sont d'accord de dénoncer une telle bid'a. Alors que pour ce qu'on pourrait appeler bid'a relative, là il peut y avoir une divergence d'avis à son propos, est-ce effectivement une bid'a ou non, et même supposant que c'est une bid'a, elle ne constitue pas un égarement de la voie du Prophète (s.s.p).
Un autre point susceptible de confusion, à préciser, c'est que la bid'a, comme c'est énoncé dans l'article mentionné auparavant, ne peut concerner que ce qui est de l'ordre de ta'abboudi, du cultuel, et non des 'âdât, du culturel. Et là, on peut remarquer beaucoup de gens qui font la confusion à ce propos, et traitent toute nouveauté, même dans les 'âdât, par rapport à ce qu'était connu à l'époque du Prophète (s.s.p) comme étant une innovation, on te dit que par exemple mettre des habits qui n'étaient pas utilisés par le Prophète (s.s.p), s'assoir sur une chaise, manger sur une table..., tout ça c'est bid'a, et cette sorte d'attitude et de pensée déformée est susceptible de stagner toute forme d'évolution dans le mode de vie des gens.
f
26 décembre 2010 21:37
Assalam alaikoum

Je voudrais ajouter ici quelques commentaires concernant cette notion d'innovation relative. Comme il était dit auparavant, selon une certaine interprétation de l'innovation, on classe la bid'a (innovation) en deux catégories : bid'a absolue qui concerne la pratique elle-même, et bid'a relative qui ne concerne pas la pratique elle-même, mais la manière dont elle est faite. Ainsi, pour les rassemblements de dhikr, ce qui serait ici innovation, d'après Ibn Taymiyya, ne concerne pas le rassemblement lui-même, mais la manière de périodicité avec laquelle il peut être fait, donc ce n'est pas la pratique elle-même qui est mise en cause, mais sa manière dont elle est faite périodiquement. Mais là, il y aura toujours ceux qui vont aller plus loin dans leur rigidité (tachaddoud), comme on le constate aujourd'hui, et vont considérer que cette manière de pratiquer le dhikr en groupe et à haute voix est aussi concernée par l'innovation, et non seulement la périodicité, et on ne sait pas comment vont-ils considérer une telle innovation, selon eux, est-ce relative ou même absolue ! Pour ceux-ci, pourvu qu'ils reconnaissent cette notion d'innovation relative, au moins les conséquences seront moins lourds, que de considérer tout d'innovation absolue et donc d'égarement, tel l'invocation et la salât sur le Prophète (s.s.p) par des formulations et des expressions ne parvenant pas directement du Prophète.
Personnellement, je ne crois pas en cette notion d'innovation relative, pour moi, une chose soit qu'elle est une innovation, soit qu'elle ne l'est pas (il n'y a pas d'entre-deux), et le hadith dit clairement : "Toute innovation est égarement, et tout égarement est dans le feu". Ce qui signifie qu'une chose soit qu'elle sort de la voie tracée par le Prophète (s.s.p), dans ce cas elle est égarement et donc innovation, soit qu'elle s'ancre dans cette voie, dans ce cas elle n'est pas égarement et donc n'est pas innovation. Par exemple un rassemblement de dhikr, une nouvelle formulation de l'invocation et de la salât sur le Prophète (s.s.p), soit qu'on les traite d'innovation, ce qui serait de conséquence grave de traiter en cette manière le dhikr, l'invocation et la salât sur le Prophète (s.s.p) d'égarement, soit qu'on dit tout simplement ceci n'est pas de l'innovation, puisque le dhikr, l'invocation et la salât sur le Prophète (s.s.p) font partie des enseignements du Prophète et des enseignements de l'Islam, indépendamment que ce dhikr soit fait individuellement ou en groupe, à basse voix ou à haute voix, assis ou debout (ou même couché), continuellement ou occasionnellement, et indépendamment de la formulation (et même de la langue) en laquelle s'exprime cette invocation et cette salât sur notre bien-aimé Saydina Mohammed. Et si de quelque manière le dhikr, l'invocation, la salât sur le Prophète sont (considérés) innovation, que je sois alors (considéré) innovateur !
C
27 décembre 2010 09:23
le hadith qui est cité en premier et mal traduit donc je vais vous donné la bonne traduction car vous vous enfoncé sans connaissance :

Rapporté de dames 3Aicha' que Dieu l'agréer :
elle a rapporté que le Prophète salla l-Làhou 3alayhi wa sallam à dit :
" Quiconque innove dans notre religion (L'Islàm) ce qui la contredit, c'est rejetté"
Rapporté par Al-Boukharii et Muslim

et dans un autre hadith :
"Celui ui fait un acte non conforme a notre religion, son acte est rejetté"
Rapporté par Muslim

on comprends de ces hadith qu'il y a la bonne innovation et la mauvaise innovation, c'est-à-dire les innovation conforme au Qouran et la Sunnah et d'autre non conforme au Qouran et a la Sunnah.

Donc pour la prière du tarawih c'est le 2éme calife qu'il l'a innové qui s'appel 3Oumar Ibnou khattab

Abou Bakr et le premier à avoir appelé le Qouran, Mous-haf vont-il dire que les compagnons et le meilleur des saint Abou Bakr et un égarér surtout pas.

donc et la mauvaise innovation par exemple c'est la croyance des wahhabites et je vais ouvrir incha'a l-Làh un sujet sur eux car le pays de l'algérie à entièrement certains livre comme ceux de ibn baz , 3outhaimine.....
f
27 décembre 2010 11:31
Assalam alaikoum

Frère Chadili, en général, le concept d'innovation, qu'on comprend du hadith : "toute innovation est égarement, et tout égarement est dans le feu", est un concept négatif, et non positif, et c'est sur ce concept que s'est basée toute la discussion. Le problème qui se pose, c'est que toute nouveauté est considérée comme innovation (dans son concept négatif) comme par exemple utiliser des nouvelles formulation d'invocation et de salât sur le Prophète (s.s.p), on confond par là nouveauté avec innovation (dans son sens négatif), alors que les hadiths que tu as cités montrent que l'innovation (dans son sens négatif) c'est ce qui contredit et n'est pas conforme à la religion et aux actes et enseignements du Prophète, c.à.d.c'est ce qui sort de la voie tracée par lui, et qui constituerait un égarement (de cette voie) comme le mentionne le hadith cité auparavant, alors qu'on peut avoir quelque chose même nouveau, mais ne sortant pas de cette voie, et ce nouveau dans ce cas n'est pas une innovation (dans son sens négatif). Peut-être qu'on puisse l'appeler, comme tu as dit, bonne innovation, mais je ne crois pas que ça soit une bonne chose, pour moi,et comme j'avais dit dans mon message précédent, une chose soit qu'elle soit innovation et égarement, soit qu'elle ne l'est pas. Il n'y a donc pas nécessité d'utiliser cette notion de mauvaise et de bonne innovation, ce qui pourrait donner place à confusion, mais tout simplement d'innovation et de non innovation.
C
28 décembre 2010 08:25
déja si le hadith il est mal traduit les gens comprennent pas donc moi je donne une bonne traduction correcte avec des preuves on ne prends pas de notre tête
notre raison est là pour témoigner de la véracité de l'Islàm pas pour juger des lois.
si ce sont des innovation comme les gens qu'ils écrive saws il y a des jugement se sont des innovations maintenant comme les compteur pour faire le dhikr discret c'est une bonne innovation.

les wahhabiyyah la secte des wahhabites on mal interprété et diffusé leur poison donc cela on rejette ce qu'ils ont pris eux car ils ne sont pas musulman et c'est eux qui essai d'amené la confusion dans la communauté du Prophète 3alayhi ssalàm

n'avais vous pas vu ce que le président d'algérie à fait ?
il a interdit tous les livre de Mouhammad ibnou ^adel wahhab /ibnou baz/3outhamine/ibnou taymiyyah /et oui ils ont contre dit le Prophète le Qouran la sounnah ils ont contredit l'unanimité des savant moujtahid malik l'Imam de medine sur lequel le Prophète 3alayhi ssalàm à parlé de lui

Celui qui apprends la science de la religion il en fera beaucoup si Allah le veut mais celui qui n'apprend pas il ne sera rien et risque d'autant plus de tombé dans un grand péché ou pire de la mécréance
f
28 décembre 2010 22:10
Asalam alaikoum

Frère Chadili, ce que je voulais dire, c'est que si on se permet de parler de "bonne innovation", il se peut qu'on contredît le hadith où est mentionné : « Toute mouhdatha est innovation, toute innovation est égarement, tout égarement est dans le feu », ce qui signifierait que toute innovation est mauvaise, et ne peut être bonne, puisqu'elle est égarement. Sauf si on considère le hadith comme étant une spécification de l'innovation en son sens négatif, c.à.d. en tant que "mauvaise innovation, ce qui laisserait place à un sens positif de l'innovation, celui de la "bonne innovation", surtout que le hadith dit : « toute mouhdatha est innovation », et non « toute innovation est mouhdatha », et « mouhdatha » signifie, non tout ce qui est nouveau comme on peut penser, mais ce qui est crée dans la religion, de ce qui n’est pas d’elle.
De toute façon, pour dépasser toute confusion, il faudrait faire la distinction entre ce qui est innovation et ce qui ne l’est pas ; l’innovation comme étant une création dans la religion (ibtidâ’), la non innovation comme étant une sorte d’ijtihâd, de créativité, se faisant dans le cadre de la religion. Entre ibtidâ’ et ibdâ’, il y a une nuance à percevoir.
 
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