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Toute l'actualité sur le Sahara marocain
l
7 octobre 2006 15:57
On comprend maintenant pourquoi toute la gesticulation et la propagande sur de prétendus événements à Tindouf, c'était pour faire diversion, elles ont fait la une de tous les médias marocains, sont honte ni gène. Mais la vérité finira toujours par éclater sur le visage du menteur. Et comme dans ce cas, c'est une véritable gifle, ça sera dur dure a avaler, j'aimerai bien voir la tête du représentant du makhzen à l'ONU, à sa place, je boycotterais les assemblés générales de l'ONU, déjà qu'il n'était pas crédible, le pauvre, à chaque fois seul contre tous, ça sera encore plus maintenant. J'aimerai aussi voir la tête du des apprentis journalistes téléguidés de la Map, qui ont vendu leurs âmes au diable.



Un rapport de l'ONU critique l'attitude du Maroc au Sahara occidental
LE MONDE | 07.10.06 | 13h43 • Mis à jour le 07.10.06 | 13h43

C'est un rapport confidentiel du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH). Daté de septembre, il est le fruit d'une mission partie enquêter, en mai et juin, sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, en territoire algérien, à la suite de manifestations violentes qui avaient eu lieu, en 2005, dans la zone sous contrôle marocain.

Long d'une quinzaine de pages, le document n'a eu que trois destinataires : le Maroc, qui occupe le Sahara occidental depuis le départ du colonisateur espagnol, il y a une trentaine d'années ; le Front Polisario, partisan de l'indépendance de ce territoire désertique de la taille de la Belgique ; l'Algérie, enfin, qui accueille sur son sol, à Tindouf, près de 90 000 réfugiés sahraouis.

Le rapport est sévère pour le Maroc. "La situation des droits de l'homme est préoccupante, particulièrement dans la partie du Sahara occidental sous administration marocaine, écrivent les auteurs. Actuellement, le peuple sahraoui se voit dénier le droit à l'autodétermination (ainsi que) toute une série d'autres droits (...). "

Les rapporteurs du HCDH reconnaissent qu'ils ont pu travailler en toute liberté au Maroc et au Sahara occidental et qu'ils ont rencontré qui ils souhaitaient. Leurs critiques à l'encontre de Rabat n'en sont pas moins sévères. Ainsi, ils accusent les autorités marocaines d'avoir "utilisé la force de manière disproportionnée" pour réprimer les manifestations pro-indépendantistes de mai 2005, répression qui fit officiellement un mort et des "centaines de blessés".


"DÉFICIENCES" DE LA JUSTICE


De même pointent-ils du doigt les "sérieuses déficiences" de la justice marocaine lorsqu'il s'agit de "garantir un procès équitable" aux personnes traduites en justice. Les réponses des autorités sur ce point " ne sont pas satisfaisantes", poursuit le rapport. Sur d'autres points - l'usage de la torture, la liberté d'expression ou d'association -, le rapport résume les témoignages à charge recueillis mais évite de conclure de façon trop abrupte. Ses auteurs préfèrent rappeler aux autorités marocaines qu'elles sont tenues d'appliquer les textes internationaux signés par elles.

Le Front Polisario est mieux traité, ce qui risque d'être perçu comme une preuve de partialité par Rabat. Non sans rappeler que des manifestations de masse orchestrées par le Polisario ont émaillé leur séjour à Tindouf, les délégués du Haut Commissariat se montrent peu critiques. Tout juste indiquent-ils que, "selon des sources au Sahara occidental", les responsables sahraouis refusent à certains réfugiés le droit d'aller visiter leur famille restée au Sahara occidental. "La délégation n'était pas en position de pouvoir confirmer (ces) allégations", ajoutent-ils.

Les recommandations finales du rapport risquent de faire grincer des dents à Rabat tant elles sont tranchées et s'éloignent du projet d'autonomie du Sahara occidental, au sein du royaume, défendu par les autorités marocaines. "Le droit d'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental doit être assuré et mis en place sans attendre (...). Presque toutes les violations des droits de l'homme (...) se nourrissent de la non-application de ce droit fondamental", note le rapport.

Hasard du calendrier, la publication du rapport intervient alors que le Maroc, revenant sur sa décision, a annulé, le 4 octobre, le déplacement que devait effectuer au Sahara occidental une délégation de parlementaires européens, au prétexte que la majorité de ses membres "épouse sans réserve les thèses du Polisario".

Jean-Pierre Tuquoi
Article paru dans l'édition du 08.10.06





Sinon, à propos d'échange de visites, ça serait vraiment condamnable si ça se vérifie que le Polisario est à l'origine du blocage, j'espère que l'ONU et les ONG mettront la pression pour que ça reprend comme avant.
o
7 octobre 2006 16:11
Cela sent l'intox en voyant Bruce Lee noyer le forum d'articles non authentifiés,et Bikhir comm d'habitude vient à la rescousse.L'URNE restera la seule et unique solution au probleme du sahara occidental.
z
7 octobre 2006 17:31
JPT, on t'aiiiime smiling smiley lol il me fait tjs rire ce pseudo journaliste, je me demande comment il vivrait si le Maroc n'existait pas.

P&L, c'est comme ca que vous pensez pouvoir vous approprier le sahara? smiling smiley Il faut trouver mieux, bcp mieux et tres vite, parce que le compte a rebours est pret de se terminer.

Ces faits sont reconnus par des ONG, par le gouvernement et par le Corcas bien avant l'ONU. L'ONU peut tirer les oreilles a Rabat concernant des deviances parce que l'information n'est pas filtree comme a Tindouf. Les dizaines de separatistes qui ont ete emprisonnes lors des troubles a Laayoune ont tous ete liberes, ils ont tous eu leur passeport et ils presentent leur these le plus librement du monde en ayant eu la liberte de choisir leur camp. Peut-on dire la meme chose des dizaines de milliers de sahrawis a Tindouf? smiling smiley

S'il y a une partie dans l'histoire qui cache quelque chose et qui a quelque chose a cacher, c'est Alger et Le Polz sinon, ouvrez les camps les amis, arretez d'envoyer des enfants a Cuba pour de l'endoctrinement et surtout pour obliger leurs familles a s'accrocher aux camps et donnez la libre circulation aux gens, droit humain basique qu'Alger s'obstient a renier pour tout un peuple sur ses terres. Une etude independante recente espagnole a fait etat de 80% de la jeunesse du polisario qui veut fuire les camps a cause de la misere et de la mal-vie. C'est bien cela que craint qu'Alger et c'est bien cela qui arrivera lorsque la communaute internationale les pressera a faire sauter les barbeles virtuels autour de Lahmada.

Bref, tout ca pour dire que tu parais un peu depasse par les evenements, comme la diplomatie algerienne d'ailleurs, voila ce que dit le Maroc, tu noteras le ton democratique, clair et net meme et surtout quand il s'agit d'exactions commises par l'administration. je me demande comment vous allez faire quand le sahara sera gere par un gouvernement et une police sahrawi une fois l'autonomie consacree smiling smiley


Citation
peace_and_love a écrit:
On comprend maintenant pourquoi toute la gesticulation et la propagande sur de prétendus événements à Tindouf, c'était pour faire diversion, elles ont fait la une de tous les médias marocains, sont honte ni gène. Mais la vérité finira toujours par éclater sur le visage du menteur. Et comme dans ce cas, c'est une véritable gifle, ça sera dur dure a avaler, j'aimerai bien voir la tête du représentant du makhzen à l'ONU, à sa place, je boycotterais les assemblés générales de l'ONU, déjà qu'il n'était pas crédible, le pauvre, à chaque fois seul contre tous, ça sera encore plus maintenant. J'aimerai aussi voir la tête du des apprentis journalistes téléguidés de la Map, qui ont vendu leurs âmes au diable.

Pour terminer, j'irais dans le meme sens que le representant marocain: Ok, l'ONU tire les oreilles a Rabat et a Tindouf pour manquements aux droits de l'homme des 2 cotes, bien, c'est note. Maintenant, la reponse a l'octroi de la liberte de circulation pour la population des camps, tjs pas de reponse a ce sujet?



Un rapport de l'ONU critique l'attitude du Maroc au Sahara occidental
LE MONDE | 07.10.06 | 13h43 • Mis à jour le 07.10.06 | 13h43

C'est un rapport confidentiel du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH). Daté de septembre, il est le fruit d'une mission partie enquêter, en mai et juin, sur la situation des droits de l'homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, en territoire algérien, à la suite de manifestations violentes qui avaient eu lieu, en 2005, dans la zone sous contrôle marocain.

Long d'une quinzaine de pages, le document n'a eu que trois destinataires : le Maroc, qui occupe le Sahara occidental depuis le départ du colonisateur espagnol, il y a une trentaine d'années ; le Front Polisario, partisan de l'indépendance de ce territoire désertique de la taille de la Belgique ; l'Algérie, enfin, qui accueille sur son sol, à Tindouf, près de 90 000 réfugiés sahraouis.

Le rapport est sévère pour le Maroc. "La situation des droits de l'homme est préoccupante, particulièrement dans la partie du Sahara occidental sous administration marocaine, écrivent les auteurs. Actuellement, le peuple sahraoui se voit dénier le droit à l'autodétermination (ainsi que) toute une série d'autres droits (...). "

Les rapporteurs du HCDH reconnaissent qu'ils ont pu travailler en toute liberté au Maroc et au Sahara occidental et qu'ils ont rencontré qui ils souhaitaient. Leurs critiques à l'encontre de Rabat n'en sont pas moins sévères. Ainsi, ils accusent les autorités marocaines d'avoir "utilisé la force de manière disproportionnée" pour réprimer les manifestations pro-indépendantistes de mai 2005, répression qui fit officiellement un mort et des "centaines de blessés".


"DÉFICIENCES" DE LA JUSTICE


De même pointent-ils du doigt les "sérieuses déficiences" de la justice marocaine lorsqu'il s'agit de "garantir un procès équitable" aux personnes traduites en justice. Les réponses des autorités sur ce point " ne sont pas satisfaisantes", poursuit le rapport. Sur d'autres points - l'usage de la torture, la liberté d'expression ou d'association -, le rapport résume les témoignages à charge recueillis mais évite de conclure de façon trop abrupte. Ses auteurs préfèrent rappeler aux autorités marocaines qu'elles sont tenues d'appliquer les textes internationaux signés par elles.

Le Front Polisario est mieux traité, ce qui risque d'être perçu comme une preuve de partialité par Rabat. Non sans rappeler que des manifestations de masse orchestrées par le Polisario ont émaillé leur séjour à Tindouf, les délégués du Haut Commissariat se montrent peu critiques. Tout juste indiquent-ils que, "selon des sources au Sahara occidental", les responsables sahraouis refusent à certains réfugiés le droit d'aller visiter leur famille restée au Sahara occidental. "La délégation n'était pas en position de pouvoir confirmer (ces) allégations", ajoutent-ils.

Les recommandations finales du rapport risquent de faire grincer des dents à Rabat tant elles sont tranchées et s'éloignent du projet d'autonomie du Sahara occidental, au sein du royaume, défendu par les autorités marocaines. "Le droit d'autodétermination pour le peuple du Sahara occidental doit être assuré et mis en place sans attendre (...). Presque toutes les violations des droits de l'homme (...) se nourrissent de la non-application de ce droit fondamental", note le rapport.

Hasard du calendrier, la publication du rapport intervient alors que le Maroc, revenant sur sa décision, a annulé, le 4 octobre, le déplacement que devait effectuer au Sahara occidental une délégation de parlementaires européens, au prétexte que la majorité de ses membres "épouse sans réserve les thèses du Polisario".

Jean-Pierre Tuquoi
Article paru dans l'édition du 08.10.06





Sinon, à propos d'échange de visites, ça serait vraiment condamnable si ça se vérifie que le Polisario est à l'origine du blocage, j'espère que l'ONU et les ONG mettront la pression pour que ça reprend comme avant.
z
7 octobre 2006 17:34
Et si tu n'es pas eencore au courant, voila 2 videos sur la position du Maroc qui est sans equivoque sur la question des droits de l'homme bien avant le rapport de l'ONU:

[www.moroccoboard.com]

[www.moroccoboard.com]
b
7 octobre 2006 18:23
PL tjrs entrain de se tirer dans les pieds.

Venant de tuquoi, l'article ne peut etre positif pour le Maroc, ca on le sait, tout le monde le sait. Cependant trois petits details, qui sont de TAILLE t'on echappé:

1/ Je cite: "l'Algérie, enfin, qui accueille sur son sol, à Tindouf, près de 90 000 réfugiés sahraouis"

Donc on est passé de 165000 qu'avance ton pays a 90000, ce qui correspond au chiffre dernierement corrigé par l'ONU. Soit une reduction de 43%.


2/ Je cite: "Les rapporteurs du HCDH reconnaissent qu'ils ont pu travailler en toute liberté au Maroc et au Sahara occidental et qu'ils ont rencontré qui ils souhaitaient"

C'est ce qu'on appele la determination d'en finri avec une question. Le Maroc n'a plus peur de rien. Les faits que critiquent les agent de l'ONU datent de 2005, en ce moment il regne une liberte totale au Sahara et tout le monde est relaché. Dans ton pays a tindouf? Toujours l'etat de siege.

3/ La delegation etaient censée rendre visite a Alger, mais les reponsables d'almouradia ont eu trop peur et ont fini par refuser la visite. tuquoi passe ceci sous silence.

Alors prend pour ton coeur. Surtout 1/ devrait te faire plaisir. Le Maroc lui, y va, avec audace. Bravo.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/10/06 21:43 par bikhir.
m
7 octobre 2006 18:48
Bonjour à tous

L'auteur de l'article n'a plus besoin de démontrer sa partialité sur la question.

N'en déplaise à nôtre frère P et L, en dépit des manquements aux droits humains réels dans TOUS LE TERRITOIRE MAROCAIN le sahara dit "occidental" est et restera marocain.

La diversion est pitoyable lorsque le CORCAS marque des points à chaque déplacement, la seule issue "acceptable par toutes les parties" dans un cadre démocratique bien évidement et l'armée algérienne mise à part n'est autre que l'autonomie sous souvereineté marocaine.

Le reste n'est que gesticulation diplômatique de l'Algérie et ses soutiens idéologiques.
Le temps est nôtre plus grand allié l'arsenal millitaire de nôtre adversaire directe ne sera jamais suffisant pour nous inquiéter et menacer nôtre unité millénaire mise entre paranthèse par la colonisation espagnole.

Amicalement.
7 octobre 2006 19:46
Plus partial (et aigri) que Tuquoi tu meurs. Direction: azzabbala.
"Avec un H majuscule"
l
7 octobre 2006 19:55
A mon humble avis, c'est vrai, Tuquoi n'est pas très objectif..
9 octobre 2006 11:48
08.10.2006

A voir ce qui se publie depuis quelques jours maintenant sur le Sahara dans la presse à Alger, notamment sur le rôle du gouvernement algérien, on reste perplexe. Outre la propension fielleuse caractéristique d'une littérature d'amalgame, nos confrères algériens semblent prendre un malin plaisir à brouiller les pistes et les perspectives. Le plus grave, c'est que méconnaissant totalement – et pour cause ! – histoire du problème du Sahara, ils ne peuvent faire autrement qu'acquiescer à la propagande du pouvoir, détenu d'ailleurs, faut-il le souligner, par ceux-là mêmes qui ont fabriqué, monté de toutes pièces cette affaire il y a un peu plus de trente ans.

Comme quoi, nous nous trouvons quasiment tous fourvoyés dans les mêmes arguties sur «l'autodétermination des peuples» que les dirigeants algériens nous serinent, depuis quatre décennies maintenant, avec la même duplicité de langage et la même rage de ne pas en démordre de leur fol espoir d'être la puissance hégémonique de la région.

Le plus grave c'est qu'en termes de langage, les propagandistes algériens passent pour maîtres dans l'art de couper les cheveux en quatre. Tout au début du conflit du Sahara, ils affirmaient que «l'Algérie n'était pas partie prenante», mais simplement «intéressée» à une solution, favorisant bien entendu les desseins de l'Algérie, qui vont de la mise sous sa tutelle du territoire et de ses habitants à la mainmise sur ses richesses.

Comme si l'Algérie, en possession d'un immense territoire qui totalise près de 5 fois la France, soit quelque 2.380.000 km2 – dont le seul Sahara représente 1.600 000 km2 – n'assouvissait pas assez ses appétits hargneux et s'obstinait à contester au Maroc ses droits légitimes. Quand on voit comment, pendant trois longues décennies, elle s'est acharnée à combattre le Royaume, on ne peut qu'être stupéfaits et tomber à la renverse devant les allégations d'un Youcef Yousfi, représentant d'Alger aux Nations, ou avant lui d'un Abdelkader Messahel, qui n'ont pas assez de mots apocryphes pour ergoter sur les tribunes, noyer la communauté internationale – et nous avec elle.

Au lendemain de la décision de la Cour de justice en 1975, de la Marche verte et de l'accord de Madrid, lorsque la réalité juridique et humaine – illustrée notamment par le choix du peuple du Sahara de réintégrer la mère patrie – avait été subitement imposée aux dirigeants algériens, ils ont changé de registre. Du coup, ils sont devenus «partie prenante», d'autant plus actifs que leurs ténors sont montés aux tribunes de la planète «défendre la juste cause du peuple sahraoui» ! Une manière de substitution physique désormais, parce que le travail dans les coulisses ne suffisait point.

Or, là aussi, la mystification est grosse : de quel «peuple sahraoui» s'agit-il ?! Le recensement effectué en 1974 sur ordre des Nations unies, par le gouvernement espagnol qui administrait encore le territoire, faisait état de 70.000 habitants. Après la Marche verte de novembre 1975, ils sont tous demeurés sur le territoire, exceptés les membres du polisario, c'est-à-dire une poignée de «combattants» qui, fuyant en direction de l'Algérie, avaient réussi à embarquer de force quelques familles avec eux. Que le Maroc ne cesse de réclamer, parce qu'elles sont soumises aux pires exactions et privées de leurs droits humains.

Que l'on sache, encore faut-il le démontrer photos et documents authentiques à l'appui, il n'y a jamais eu d'exode vers le territoire algérien. Moyennant quoi, l'on se pose toujours la question : à moins qu'il s'agisse de «générations spontanées», comment l'Algérie peut-elle avancer le chiffre de 1 million de «Sahraouis» vivant à Tindouf ? Comment peut-on passer aussi vite d'une poignée d'hommes et de femmes à un chiffre qui dépasse celui de la population mauritanienne ? On sait, en revanche, qu'au lendemain des sécheresses endémiques qui ont marqué les années 90 et qui ont sévi dans ces régions sahélo-sahariennes, un grand mouvement de transhumance s'est effectué de Nigériens, de Maliens, de Mauritaniens voire de Libyens.

Beaucoup d'entre eux ont été récupérés, enrôlés de force au sein du polisario. Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR) n'a jamais pu accéder aux camps pour authentifier les vrais des faux «Sahraouis», le gouvernement algérien lui refusant tout simplement l'autorisation…

«Le gouvernement algérien n'est pas partie prenante» ! Voilà encore une antienne, lancée du haut des tribunes. Elle n'a de cesse de nous édifier sur l'ambivalence. Sauf que Mohamed Bedjaoui, aujourd'hui chef de la diplomatie, déploie son art et ses subtilités, tantôt devant Kofi Annan, tantôt avec Wang Guangya (Chine) ou encore avec John Bolton (Etats-Unis) sans oublier les hauts gradés de l'administration du Pentagone. Non, «l'Algérie n'est pas partie prenante». Aux uns et autres, c'est le même langage et quand une nouvelle perspective de solution se dessine, les mêmes montent sur leurs ergots, saisissent comme au mois d'avril dernier le secrétaire général de l'Onu d'une longue lettre, rabâchant à n'en plus finir les mêmes litanies.

Le même Mohamed Bedjaoui, dans le sillage du président Bouteflika, s'en va-t-en-guerre porter le message dans toute l'Amérique latine, monte au créneau au sommet des Non-Alignés de Cuba, monnaye pétrodollars contre «alignement». Son gouvernement, ses services soudoient ici et là la presse à leur solde… Non décidément, l'Algérie n'est pas partie prenante… Tant d'acharnement et de hargne contre le Maroc pour la belle cause «du peuple sahraoui» ! Alors que des opposants en Algérie sont réduits au silence depuis quarante ans maintenant, bâillonnés au mieux, privés de leur liberté et de leurs droits !... Allons donc…

LE MATIN
"Avec un H majuscule"
l
9 octobre 2006 11:57
Je vois que ce rapport est passé sous silence dans la presse marocaine lol
9 octobre 2006 12:01
Rabat dénonce la «partialité» du rapport de l'ONU sur les droits de l'Homme au Sahara

08.10.2006


Le Royaume du Maroc, toujours respectueux de la légalité internationale, se retrouve floué par un rapport tendancieux publié par le Haut commissariat aux droits de l'Homme. Ce rapport, élaboré par une mission qui a séjourné lors d'une tournée régionale au Maroc, en Algérie et dans les camps de Tindouf, a omis sa principale finalité à savoir de faire la lumière sur l'état des droits de l'Homme dans cette région.


La teneur du rapport en a surpris plus d'un puisqu'en plus d'être partial et injuste, il revêt un caractère éminemment politique en totale contradiction avec la raison d'être de cette mission.
En outre, Christophe Giraud, le président suisse de la mission dépêchée au mois de mai par le Haut commissariat aux droits de l'Homme a été réaffecté en juillet à d'autres fonctions. Il n'a donc pas pris acte du rapport final, inspiré par une “ main invisible ”.

D'ailleurs, bien avant la publication de ce rapport sur la confidentialité sur laquelle le Haut commissariat aux droits de l'Homme avait tant insisté, l'Algérie avait demandé officiellement sa diffusion, et ce, avant qu'il ne soit remis aux parties concernées.

Avait-elle eu vent du contenu du rapport avant les autres parties ? Manifestement oui. Ce qui démontre que cette “ main invisible ” ne peut être que celle de l'Algérie qui a bénéficié de complicités au sein de la commission afin que le rapport soit le plus possible favorable aux thèses des ennemis de notre intégrité territoriale.

Preuve en est, le rapport qui reprend sans discernement la terminologie algérienne qui parle de la pseudo-rasd. Il faut signaler que jusqu'à aujourd'hui, l'Onu et les instances qui en sont issues ont toujours mentionné et traité avec le seul “ polisario ”.
Ce grave incident démontre que l'Algérie a recours, face à la cascade de retraits des reconnaissances de la pseudo-rasd et face aux succès enregistrés par la diplomatie marocaine, à de basses manœuvres utilisant en cela les résidus de nostalgiques de la guerre froide qui survivent dans les arcanes de certaines instances dépendant de l'ONU.

Si le rapport a péché aussi bien par la forme que par le fond, sa politisation lui a ôté toute crédibilité des observateurs et de la communauté internationale.

LE MATIN
"Avec un H majuscule"
z
9 octobre 2006 12:35
Oh non, on en parle partout dans la presse marocaine lol

Encore une fois tu fais de la lecture selective. On en parle et on rejette son parti pris avec des arguments bien detailles, il ne faut pas croire que toutes les presses gouvernementales sont de la trempe de l'APS.

Sinon, je t'ai poste 2 videos la de la position des sahrawis sur la question, pas de commentaire? C'est ca que j'appelle faire passer sous silence, un peu comme la demande marocaine d'ouvrir les camps pour compter le nombre d'habitants reels.


Citation
peace_and_love a écrit:
Je vois que ce rapport est passé sous silence dans la presse marocaine lol
10 octobre 2006 09:00
Riposte vigoureuse du Maroc au rapport de l'Onu sur les droits de l'Homme au Sahara

09.10.2006



On l'attendait, il a plus que tardé. On en soupçonnait une approche toute partiale, il y est allé tout droit. Mais on ne le voyait pas déborder du cadre institutionnel de son travail pour donner des leçons de politique. Il a pourtant osé faire ce pas, monter maladroitement cette marche politique qui n'est manifestement pas la sienne. Le rapport du Haut commissariat pour les droits de l'Homme (HCDH) au Sahara marocain, en Algérie et dans les camps de Tindouf en Algérie, puisque c'est de ce document qu'il s'agit, a été remis d'abord à l'agence de presse algérienne avant d'être transmis au journal «Le Monde» qui en a fait état dans son édition du dimanche 8 et 9 octobre courant.



Quand on sait que le journaliste bénéficiaire de cette fuite organisée est un ennemi juré du Maroc et des Marocains, on comprend aisément à qui nous avons affaire. Le ton donné dans la rédaction du rapport prend de l'envol pour actionner une médiatisation tronquée.

Passons à présent sur ce petit jeu puéril pour nous intéresser au rapport lui-même. Quiconque en aura fait une lecture approfondie ou même en diagonale, s'apercevra que dans ses termes comme dans ses expressions, il est réglé au cordeau en faveur de l'Algérie et de son rejeton, tous deux miraculeusement blanchis comme neige.

La multitude des rapports des organisations non gouvernementales, accablants pour l'Algérie et le polisario en matière de droits de l'Homme, ont été balayés d'un revers de main par les talentueux rédacteurs du rapport du «HCDH». Parmi ces organisations, il y en a beaucoup qui n'ont jamais fait de cadeau au Maroc, ce que le «HCDH» ne peut contredire. En fait de rapport, le «HCDH» nous livre un document quasi caricatural, pas trop loin d'un conte de fée.

Des contrevérités outrageusement tendancieuses y pullulent. Des vérités établies n'y ont pas trouvé place. Des domaines d'investigation y ont été délibérément évités. Des témoignages à charge contre les deux parties précitées n'y ont pas été reproduits, des propos visant le Maroc y sont pris, sans précautions d'usage, comme parole d'évangile. Bref, un vrai divorce avec les données sur le terrain, et autant de lacunes d'une exceptionnelle gravité, inconnues jusqu'à présent dans les documents étiquetés «Onu».

A la méditation, il est hors de question de croire un seul instant que les auteurs de ce rapport étaient d'une telle naïveté qu'ils se sont laissés déborder, au point de se présenter tel un opéra où les choristes scandaient le même chant, sur le même air, en toute docilité, les yeux fixés sur le chef d'orchestre.

Au vrai, le rapport révèle, comme un miroir haut de gamme, la partialité flagrante de ses auteurs, et la partialité conduit en toute circonstance à emprisonner la pensée, à cadenasser à double tour le réflexe rationnel, à se faire émouvoir soi-même.

Quand on est investi d'une mission, a fortiori onusienne, on doit avoir une haute idée de sa mission. On doit maintenir l'esprit en alerte contre toute tentation de dérapage ou de courtisanerie.

On doit savoir réprimer ses instincts, anesthésier ses émotions pour ne mordre que sur le réel. C'est cette espérance que le Maroc nourrissait en souscrivant volontairement et en toute souveraineté à la tournée dans la région de la délégation du «HCDH», et en lui permettant d'enquêter, d'investiguer et d'auditionner, en toute liberté, qui se trouve aujourd'hui fossoyée par ce rapport.

Loin d'être exempt de tout parti pris, ce document, qualifié par le Maroc de " bulletin de propagande des thèses séparatistes", est en effet truffé d'une multitude d'a priori.

A la limite, serait-on tenté de dire, être partial ne signifie pas qu'il faille s'affranchir de toutes les règles de l'éthique proprement dite, au point d'occulter le vrai et de colporter le faux. Un tel exercice relève ni plus ni moins de la délinquance intellectuelle, et c'est la crédibilité même du "HCDH" qui risque d'en pâtir.

Les débats joués à l'avance n'ont comme finalité que l'impasse programmée. L'histoire récente et lointaine en regorge d'exemples édifiants.
Mais l'écume de ce rapport reste, de très loin, le fait que ses auteurs aient poussé l'élégance jusqu'à proposer sans pudeur "l'indépendance" des provinces sahariennes du Maroc, un concept qu'ils assimilent tout bonnement à celui d'autodétermination, alors même que cette question politique est en plein débat au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.

C'est l'image de l'élève qui se substitue au maître, et du commissionnaire mandaté pour un travail précis, nettement délimité, qui se métamorphose subitement en mandant. Curieuse attitude et non moins curieuse lecture du fait politique.

A ce rythme, le "HCDH" risque fort bien, à terme, de donner de lui-même l'image d'une instance peu encline à la rigueur intellectuelle, si peu en cohérence avec sa vocation première de rapporter le fait vérifié, pas la rumeur colportée.


Abdelkrim El Mouss | MAP
"Avec un H majuscule"
z
10 octobre 2006 17:00
Mr P-L, j'attends toujours votre "critique" sur les videos du Corcas, ou bien vas-tu passer ca "sous silence"? smiling smiley

Citation
peace_and_love a écrit:
Je vois que ce rapport est passé sous silence dans la presse marocaine lol
a
10 octobre 2006 17:09
C´est un "non-evenement" va-il dire, comme c´etait le cas pour le film "indigenes" :-)


Citation
zaki7 a écrit:
Mr P-L, j'attends toujours votre "critique" sur les videos du Corcas, ou bien vas-tu passer ca "sous silence"? smiling smiley

Citation
peace_and_love a écrit:
Je vois que ce rapport est passé sous silence dans la presse marocaine lol
z
10 octobre 2006 17:23
Qui a intérêt à pousser dangereusement le ""HCDH"" à jouer les Cassandre
RABAT (MAP) - Le rapport du Haut Commissariat pour les droits de l'Homme ""HCDH"", établi par la délégation qui a effectué une mission au Sahara marocain, dans les camps de Tindouf et en Algérie, est le moins qu'on puisse dire un cas d'école de légèreté, et une tentative ouverte de mettre le mensonge grossier et la calomnie gratuite au service de la légalité internationale.
Son ton accusatoire en des termes quasi-attentatoires, son raz de marée de déductions hâtives, ses recommandations intempestives et l'amateurisme choquant de ses auteurs, en font un document qui se prête à vue d' il au sécateur de l'analyse rationnelle, tant son impertinence est criante.


Le concert d'éloges à peine voilé qui y est dédié à l'Algérie, doit normalement surprendre jusqu'aux dirigeants algériens eux mêmes, pendant qu'on y tresse des couronnes multicolores au ""polisario"", totalement dédouané, alors que le Maroc y est outré jusqu'au délire.

Observons de près, point par point, ce rapport à l'allure d'un ""bulletin de propagande "".

Ses auteurs le définissent à deux reprises, dès les premières lignes et en conclusion, comme étant un ""rapport qui n'est pas public"". La réalité a démontré qu'il a circulé dans toutes les rédactions de la presse écrite et audiovisuelle qui s'intéressent à la question du Sahara, et c'est l'agence de presse algérienne qui ouvre le bal.

S'il y a fuite, ce qui est le cas, la responsabilité en incombe au seul ""HCDH"". Si la fuite est organisée, ce qui semble être le cas, c'est que le ""crime"" est assorti de circonstances aggravantes, et c'est l'organisateur de la fuite qui doit être au prétoire de la morale et de l'éthique pour répondre de ce geste qui peut être tout sauf innocent.

Le rapport nous rappelle l'avis consultatif de la cour internationale de Justice sur le Sahara, mais seulement dans sa première partie, celle en l'occurrence qui parle de l'inexistence par le passé, de liens de souveraineté entre le Maroc et les provinces sahariennes. L'autre partie de l'avis, où il est souligné avec force la pérennité des liens d'allégeance des populations du Sahara aux Sultans du Maroc a été ""omise"".

Est-il concevable que des fonctionnaires internationaux se permettent un tel impair sur une question aussi importante que celle du Sahara ? Cela s'appelle une signature anticipée. Le reste coule de source.

Par la suite, le rapport abreuve ses lecteurs par tout un échafaudage littéraire sur l'Algérie ""qui a signé les principales conventions sur les droits de l'homme"" et sur la ""RASD"" qui a ""signé la charte africaine des droits de l'homme"". Sur toutes les conventions en la matière auxquelles le Maroc adhère parmi le premier peloton des pays signataires, le rapport du ""HCDH"" ne souffle mot.

A cette manière de relater les faits, tout lecteur avisé comprendra vite que les auteurs du rapport dressent déjà des piloris pour ""exécuter"" le Maroc, et que leur sentence vraisemblablement mise en délibéré avant même leur tournée dans la région, est déjà prononcée.

Cette même littérature, nous la trouvons également dans la partie du rapport qui évoque les manifestations de Laâyoune, un phénomène de société qui se produit dans tous les pays, et continuera de se produire partout dans le monde.

Pour dire leur ""verdict"" sur le déroulement de ces manifestations, les auteurs du rapport se réfèrent à cette seule et même expression : ""selon des rapports"", sans jamais préciser ni d'où viennent ces ""rapports"", ni quels en sont le ou les signataires.

Cette même expression est brandie pour accuser le Maroc de ne pas garantir aux justiciables des procès justes. Quand on est à court d'arguments, on se rabat sur tout. Et dire que c'est un rapport qui est libellé ""ONU "" ! Appuyant davantage sur la pédale accusatoire, le document du ""HCDH"" rapporte que les passeports de certaines personnes ont été confisqués, et que les autorités marocaines s'étaient engagées devant la délégation à les leur remettre. Mais il ajoute très maladroitement ""qu'un mois après le retour de la délégation à Genève, les passeports étaient encore retenus"". C'est dire que les auteurs du rapport font leur enquête à partir de leurs bureaux confortables à Genève, ce qui autorise à se demander si l'enquête dans sa totalité n'a pas été faite dans ces mêmes bureaux, et que la tournée dans la région n'était que de la vitrine ? Plus rocambolesque encore, est cette description au détail près, que fait le rapport sur la ""RASD"", entité officiellement inconnue à l'ONU où s'exprime la communauté internationale tout entière. Faut-il le rappeler, dans ses rapports et résolutions, l'ONU parle de "" polisario "", mais jamais de la fantomatique ""RASD"" Les règles élémentaires de la pudeur auraient pu conseiller aux auteurs du rapport de faire grâce à leur lecteurs de ces détails inutiles, et plus que monotones parce que fictifs.

La ""RASD"" est présentée comme ""un Etat indépendant"" qui ""lutte pour son indépendance"". Un vrai labyrinthe définitoire made In ""HCDH"" où personne ne comprendra quoi que ce soit.

La ""RASD"", dit le rapport qui la couvre de toutes les qualités et l'encense de toute part, ""n'a aucune obligation en vertu des traités internationaux en matière des droits de l'homme"". Entendre une entité irresponsable et hors la loi.

Cette affirmation sortie de la bouche même des rédacteurs du rapport, suffit à elle seule pour rendre nuls et non avenus et la visite de la délégation à Tindouf, et les entretiens qu'elle a eus avec ses fantômes de responsables.

Reste donc à savoir qui est responsable des violations des droits de l'homme en territoire algérien où se trouvent les camps du polisario ? A cette question, le rapport répond à juste titre, que c'est l'Algérie qui endosse cette responsabilité.

Le comble, est que dans cette Algérie, supportant une aussi lourde responsabilité, les activités de la mission du ""HCDH"" se sont limitées à un seul entretien du chef de cette mission avec un responsable du ministère algérien des affaires étrangères. Qui trompe qui ? et qui se moque de qui ? Jusqu'à preuve du contraire, le sérieux et la légèreté sont et demeurent deux concepts antinomiques. Qui oserait dire le contraire ? Pire, l'Algérie, selon le rapport, récuse cette responsabilité la faisant endosser à la ""RASD"", qui elle, selon les termes du rapport, n'a aucune obligation en la matière. Drôles de chinoiseries où des centaines de citoyens sont pris en otages depuis plus d'un quart de siècle. Le ""HCDH"" n'en a cure.

Dans les camps de Tindouf, la délégation du ""HCDH"" assure que ""le chômage est quasi-total"", mais elle indique tout de même, qu'elle a auditionné le chef d'une organisation syndicale locale, dénommée : ""union générale des travailleurs"". Traduisons : des travailleurs qui travaillent dans ce ""chômage quasi-total"".

A Tindouf toujours, la délégation du ""HCDH"" témoigne, la main sur le c ur, qu'elle n'a reçu aucune plainte sur la liberté d'expression, ni sur la liberté de réunion, ni sur le droit d'association, ni sur le droit de circulation etc Traduisons encore : là-bas, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Il n'y a qu'au Maroc, en fin de compte, que tous les droits seraient bafoués à longueur de journée.

De cette enquête d'un genre qui reste à définir, le moins que l'on puisse dire, est que la délégation du ""HCDH"" a joué les Cassandre. Elle a péché par partialité, par aveuglement et par maladresse caractérisée.

Quand on est investi d'un tel travail, on doit se donner les outils intellectuels pour le mener à bien, s'assurer de son indépendance d'esprit, bannir impressions fantaisistes et présomptions coupables, avoir à l'esprit le respect du devoir de vérité, et enfin avoir de la finesse dans l'observation et du flair et du talent dans l'analyse.

Décortiqué et soumis à examen, le rapport du ""HCDH"" s'effondre face à ces impératifs du cousus-main.
Publié le: 10/10/2006 à 11:31:32 GMT Source : MAP
z
10 octobre 2006 18:28
Les avocats marocains demandent à l'Algérie de les autoriser à acheminer l'aide aux séquestrés de Tindouf

L'Association des Barreaux du Maroc a demandé aux autorités algériennes de lui permettre d'acheminer une aide humanitaire d'urgence aux séquestrés marocains dans les camps de Tindouf.


Dans une lettre adressée au chef du gouvernement algérien, par le biais de l'ambassade d'Algérie à Rabat, l'Association a demandé l'autorisation de faire parvenir des denrées alimentaires et des produits pharmaceutiques aux séquestrés "en attendant que le siège qui leur est imposé soit levé et qu'ils puissent regagner la mère-patrie, le Maroc".

"Nous avons accueilli avec une grande peine les informations relayées aux niveaux national, régional et international en provenance de Tindouf, soumis à l'autorité de votre gouvernement, à propos du blocus et des conditions dramatiques que vivent les séquestrés marocains depuis des décennies et qui ont empiré dernièrement au point d'être menacés de faim et d'épidémies", déplorent les avocats marocains dans cette lettre, dont copie est parvenue lundi à la MAP.

Cette situation tragique, souligne la lettre, a été confirmée par plusieurs parties, aux plans local et international, dont le témoignage de M. Claude Moniquet, président du Centre européen de recherches, d'analyse et de conseil en matière stratégique, dans son rapport présenté aux Nations Unies, ainsi que ceux de M. Antonio Gutierrez, haut commissaire pour les réfugiés, et de Mme Tanya Warburg, directrice de l'ONG britannique "Freedom for All".

"Indépendamment de toute orientation politique, partant des liens de citoyenneté qui les unit à leurs frères sahraouis séquestrés à Tindouf et par devoir national, dix mille avocats marocains ne peuvent tolérer la persistance de cette situation préjudiciable, de manière criarde, aux droits élémentaires de l'Homme, à sa dignité et à sa liberté", assure l'Association.

Les avocats marocains s'estiment enfin "plus interpellés que les organisations internationales pour venir en aide à leurs frères séquestrés".




Le 10-10-2006
R
10 octobre 2006 21:47
Je peux vous demander une question ?
C'est quoi "l'autonomie" ?
z
11 octobre 2006 00:35
Bonne question, tres innocente j'imagine mais voila un tres bon exemple d'autonomie dont les sahrawis du Corcas se sont surement inspires:

[fr.wikipedia.org]

La capitale de l'Andalousie est la ville de Séville. Le siège du Tribunal Supérieur de Justice d'Andalousie est à Grenade.

La Constitution espagnole de 1978 reconnaissait que les communautés autonomes pouvaient disposer d'une certaine indépendance tout en restant intégré à l'État espagnol. Le statut d'autonomie de l'Andalousie entra en vigueur en 1982. Depuis lors des élections sont organisées régulièrement pour renouveler le parlement andalou.

Cette institution est composée de 109 sièges. Aux dernières élections régionales qui se tinrent le 14 mars 2004, le PSOE a obtenu 61 sièges, le PP 37 sièges, IULV-CA 6 sièges, et le Partido Andalucista 5 sièges.

Un président est à la tête de la Junta (ou Conseil) d'Andalousie, c'est-à-dire du gouvernement de la communauté autonome. Manuel María Chaves González, président depuis l'année 2004 pour la cinquième fois consécutive. Il avait déjà été élu à ce poste en 1990, 1994 et 1996.

--> Il y a d'autres exemples, l'Irlande du Nord, la Catalogne, les ils Acores, l'Italie qui a 5 regions autonomes y inclus la sicile, le Canada qui a une region autonome, la Kabylie, ah non, pas encore smiling smiley

Citation
RoZzario a écrit:
Je peux vous demander une question ?
C'est quoi "l'autonomie" ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/10/06 00:45 par zaki7.
R
11 octobre 2006 18:14
Merci ...

c'est bien cool tout ça mais ça m'explique pas "autonomie" ^^
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