La pêche y est certes miraculeuse
, mais dégoûte hélas le malencontreux voisin, coincé dans les embouteillages. Curieuse hypocrisie qui fait hurler aux génitrices : "ne mets pas les doigts dans ton nez !" à leurs chers bambins et qui, une fois le petit monstre parti vaquer à ses pirates imaginaires, les fait se soulager frénétiquement d'une démangeaison si profondément placée. Il semblerait, d'après l'expression, que lorsqu'une chose est facile à faire, l'on se mette illico presto nos bouts de doigts dans le pif. Voilà qui est bien surprenant. Imaginer son patron avec la main ainsi nichée alors qu'il nous raconte qu'il sait aisément faire un dérapage contrôlée avec sa tuture... Saurait-il donc conduire sans les mains ? Aurait-il donc le nez si large Sans doute est-il arrivé patron parce qu'il ne manquait pas de flair. 
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ilham1030 a écrit:
Mes crottes de nez
des fois, ben, je les bouffe. Vous savez ce que c’est, on commence par sentir qu’il y a un truc qui gène dans une narine, alors on sonde un peu avec l’ongle du petit doigt, à un moment où y a personne en vue, genre quand on est tranquillos en train de faire caca, bref on sonde, on sonde et puis voilà qu’on ramène un machin mais immense, dans les tons vert bouteille, à moitié liquide et tout. A partir de là, y a deux écoles : ceux qui trouvent un mouchoir ou un bout de papier hygiénique pour y coller leur découverte, et les autres, ceux qui bouffent. Moi je bouffe. Cette crotte, après tout, elle fait quand même intimement partie de mon corps, je l’ai fabriquée, cellule après cellule. Pas à la sueur de mon front, mais presque. Si on y réfléchit, dans chaque cellule de crotte, y a mon ADN, mon code génétique à moi et à personne d’autre, une infime parcelle de mon identité. M’en débarrasser comme ça, sur un coup de tête, dans la lueur sordide des chiottes, ce serait… ce serait comme me trahir. Je pourrais plus me regarder dans une glace.
08:26 Publié dans "Moi qui vous parle"
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ilham1030 a écrit:
Mes crottes de nez
des fois, ben, je les bouffe. Vous savez ce que c’est, on commence par sentir qu’il y a un truc qui gène dans une narine, alors on sonde un peu avec l’ongle du petit doigt, à un moment où y a personne en vue, genre quand on est tranquillos en train de faire caca, bref on sonde, on sonde et puis voilà qu’on ramène un machin mais immense, dans les tons vert bouteille, à moitié liquide et tout. A partir de là, y a deux écoles : ceux qui trouvent un mouchoir ou un bout de papier hygiénique pour y coller leur découverte, et les autres, ceux qui bouffent. Moi je bouffe. Cette crotte, après tout, elle fait quand même intimement partie de mon corps, je l’ai fabriquée, cellule après cellule. Pas à la sueur de mon front, mais presque. Si on y réfléchit, dans chaque cellule de crotte, y a mon ADN, mon code génétique à moi et à personne d’autre, une infime parcelle de mon identité. M’en débarrasser comme ça, sur un coup de tête, dans la lueur sordide des chiottes, ce serait… ce serait comme me trahir. Je pourrais plus me regarder dans une glace.
08:26 Publié dans "Moi qui vous parle"
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UN AMI a écrit:Citation
zoulikhette a écrit:
que pensez vous des mouchoirs en tissue!!!! ou certaine personnes dépose leurs trésors berrrkkk!!!
ça acolle c'est génial c'est vraiment une vraie oeuvre d'art rien à dire ikh tfou ....
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