Armstrong, je ne suis pas noir Je suis blanc de peau Quand on veut chanter l'espoir Quel manque de pot Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau Rien rien rien ne luit là-haut Les anges... zéro Je suis blanc de peau
Armstrong, tu te fends la poire On voit toutes tes dents Moi, je broie plutôt du noir Du noir en dedans Chante pour moi, Louis, oh oui Chante chante chante, ça tient chaud J'ai froid, oh moi Qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire? C'est pas très marrant Qu'on l'écrive blanc sur noir Ou bien noir sur blanc On voit surtout du rouge, du rouge Sang, sang, sans trêve ni repos Qu'on soit, ma foi Noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard On n'est que des os Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo Allez Louis, alléluia Au-delà de nos oripeaux Noir et blanc sont ressemblants Comme deux gouttes d'eau
"Pourquoi je vis, pourquoi je meurs Pourquoi je ris, pourquoi je pleure Voici le S.O.S D'un terrien en détresse J'ai jamais eu les pieds sur Terre J'aim'rais mieux être un oiseau J'suis mal dans ma peau
J'voudrais voir le monde à l'envers Si jamais c'était plus beau Plus beau vu d'en haut D'en haut J'ai toujours confondu la vie Avec les bandes dessinées J'ai comme des envies de métamorphose Je sens quelque chose Qui m'attire Qui m'attire Qui m'attire vers le haut
Au grand loto de l'univers J'ai pas tiré l'bon numéro J'suis mal dans ma peau J'ai pas envie d'être un robot Métro boulot dodo
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs Pourquoi je crie, pourquoi je pleure Je crois capter des ondes Venues d'un autre monde J'ai jamais eu les pieds sur Terre J'aim'rais mieux être un oiseau J'suis mal dans ma peau
J'voudrais voir le monde à l'envers J'aim'rais mieux être un oiseau Dodo l'enfant do"
Voilà d'autres paroles très justes et très fortes d'un très grand monsieur :
Un grand soleil noir tourne sur la vallée Cheminée muettes - portails verrouillés Wagons immobiles - tours abandonnées Plus de flamme orange dans le ciel mouillé
On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts Bouffés par les ronces - le gel et la mort Un grand vent glacial fait grincer les dents Monstre de métal qui va dérivant
J'voudrais travailler encore - travailler encore Forger l'acier rouge avec mes mains d'or Travailler encore - travailler encore Acier rouge et mains d'or
J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir Mes poumons - mon sang et mes colères noires Horizons barrés là - les soleils très rares Comme une tranchée rouge saignée rouge saignée sur l'espoir
On dirait - le soir - des navires de guerre Battus par les vagues - rongés par la mer Tombés sur le flan - giflés des marées Vaincus par l'argent - les monstres d'acier
J'voudrais travailler encore - travailler encore Forger l'acier rouge avec mes mains d'or Travailler encore - travailler encore Acier rouge et mains d'or
J'peux plus exister là J'peux plus habiter là Je sers plus à rien - moi Y a plus rien à faire Quand je fais plus rien - moi Je coûte moins cher - moi Que quand je travaillais - moi D'après les experts
J'me tuais à produire Pour gagner des clous C'est moi qui délire Ou qui devient fou J'peux plus exister là J'peux plus habiter là Je sers plus à rien - moi Y a plus rien à faire
Je voudrais travailler encore - travailler encore Forger l'acier rouge avec mes mains d'or Travailler encore - travailler encore Acier rouge et mains d'or...
c’t’cause de toi tout ça c’t’à cause de toi tous ceux qui vont chez toi n’en reviennent pas
c’est’d’toi qu’on cause mon gars
c’est’d’toi qu’on cause
te défile pas comme ça te défile pom,pom,pom.....
ici pas d’faux départ pas d’faux départ trois jours plus tard et s’en revient et s’en revient
on’meurt qu’un’fois nous aut’ on n’meurt qu’un’fois pas d’cinéma mon pot’ pas d’cinéma
nous on s’endort on n’dit plus rien c’est ceux autour qu’ont du chagrin
on fait dodo tout con dans un lit d’pierre pas d’relations oh non chez monsieur Pierre
on descend sans office vers ceux qui déjà on est pas tous des fils à ton papa
pom,pom,pom.....
rest’ sur ta croix j’t’l’dis reste sur ta croix le saint-esprit ici ça ne prendra pas
qu’y’a-t’y d’mieux dans l’aut’monde j’te l’demande comme ça et quand bien même on monte mieux vaut bien vivre ici-bas
si par malheur j’arrive chez toi si par malheur si par erreur j’me r’trouve dans l’bleu par erreur si alors j’ten prie sacré bondieu une seule fois n’est pas coutume si par erreur j’me tromp’de turne si par malheur je tombe chez toi alors je t’en prie un’dernière fois... envoie-moi au diable
J'adore ce passage de la chanson magnifique "Salut les amoureux" de Joe Dassin.
On s'est aimé comme on se quitte Tout simplement sans penser à demain A demain qui vient toujours un peu trop vite Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
Roméo, Juliette et tous les autres Au fond de vos bouquins dormez en paix Une simple histoire comme la nôtre Est de celles qu'on écrira jamais Allons petite il faut partir Laisser ici nos souvenirs On va descendre ensemble si tu veux Et quand elle va nous voir passer La patronne du café Va encore nous dire "Salut les amoureux"
Paroles et Musique: Pierre Delanoé et R. Dassin
C'est tout un frisson de plaisir quand je l'écoute.