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"Témoignage dun soldat de tsahal
a
4 octobre 2007 20:51
assalam alaykoum:

témoignage dun soldat de Tsahal " Jétais le premier à vouloir détruire des maisons. Je naimais pas tirer sur rien "
Le jeune homme ne sait pas combien de Palestiniens il a tué. Juste une fois, il a vu un homme tomber. Tankiste dans une unité combattante de larmée israélienne de novembre 2000 à novembre 2003, " C" a aujourdhui 22 ans, peu de regrets et une fascination intacte pour la chose militaire. Il a accepté de parler de son expérience durant lIntifada à la demande de lassociation Rompre le silence, qui regroupe des soldats israéliens, récemment démobilisés, désireux de porter sur la place publique les exactions ou les dérapages de larmée dans les territoires palestiniens depuis quatre ans. " C" tient à rester anonyme.

" Pendant trois ans, jai aimé ce que je faisais. A Gaza, jétais le premier à vouloir détruire des maisons. Je naimais pas tirer sur rien, mais tirer sur des maisons ou sur des gens, ça oui, cétait excitant", raconte-t-il. Sous ses yeux, lun de ses camarades a été tué dune balle dans la tête. " Le soir, avec les copains, on causait deux minutes de ce quon avait fait dans la journée, du style "Alors, ten as eu combien, aujourdhui ? ; mais on parlait surtout de sport ou de ce qui se passait dans le pays", poursuit-il. A aucun moment, durant ces trois années, " C" ne sest posé la moindre question. " La culture du silence, dans larmée, est très forte, explique Avishaï, lun des membres de Rompre le silence : quand on est à lintérieur, il est quasiment impossible de se regarder dans le miroir. On nous demande juste dêtre des "professionnels, de ne pas penser, de ne rien ressentir." Aujourdhui, à force de discussions avec les jeunes soldats de Rompre le silence, " C" réalise que " certaines choses nétaient pas bien" : " tirer pour rien sur des maisons" ou " boucler tous les territoires alors que lon sait que, dans certains coins, il ny a jamais eu de problèmes", reconnaît-il. " Mais, sempresse-t-il dajouter, larmée israélienne nest pas pire que les autres et il ne faut pas oublier quil y a les attentats -palestiniens-". Loin dêtre un " refuznik" ou un pacifiste, dont la parole porte peu en Israël, " C" se situe plutôt à droite. " Pourtant, même quelquun comme lui commence à trouver que le prix moral et humain que loccupation fait payer à la société israélienne est trop élevé", relève Yehouda, lun des initiateurs de Rompre le silence. " Il faudrait discuter de ces choses pendant la période de formation, suggère " C", et apporter une aide psychologique aux soldats après les opérations : tuer quelquun, ça laisse forcément des traces."

Mais le but de lassociation nest pas de faire des jeunes soldats comme " C" des boucs émissaires. Par les témoignages quelle rassemble - environ 300 depuis un an - lassociation veut surtout pointer la responsabilité collective de larmée. Elle a récemment fourni au quotidien israélien Maariv les témoignages de soldats ayant participé à une " expédition punitive", ordonnée en février 2002, après la mort de six soldats. La mission était claire, selon les soldats sur place : tuer six policiers palestiniens pour venger leurs camarades. Lopération-commando a provoqué la mort dau moins trois policiers, pour la plupart non armés. " Cette attaque révèle la corruption morale de larmée tout entière, car les ordres sont venus den haut", assure Avishaï.

" FAIRE PEUR AUX GENS"

Lassociation dénonce aussi labsence de transparence sur les " règles dengagement" - permettant douvrir le feu - durant cette Intifada. " A Gaza, on nous disait : "Vous tirez sur tout ce qui bouge à proximité de la clôture, même si la personne nest pas armée", témoigne " C", avant dajouter : " A Ramallah, on ma dit : "La nuit, toutes les deux heures, tu tires pour faire peur aux gens. Alors, on tirait sur des maisons. Une fois, jai tiré sur des citernes deau, par jeu. Cest la seule chose que je regrette". " Ailleurs, lordre était de tirer sur toute personne présente sur un balcon ou une terrasse", assure Avishaï.

" C" est impatient dêtre appelé de nouveau pour ses périodes de réserve. " Et si lon me donne à nouveau lordre de tirer sur une personne non armée, je crois que je le ferai. Je noserai jamais dire à un officier : "Tu crois que cest bien ? ; même si, maintenant, je me pose la question", conclut-il.
c
4 octobre 2007 20:55
K
4 octobre 2007 23:17
Comment voulez vous éviter l'émergence de Résistants "terroristes" de l'autre coté.

vous voyez le sommum de la haine et la soif de sang chez ces sionistes, les nazis devant eux sont des anges
 
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