Mon lointain fantasme, Ma banque à secrets, Mon exutoire intime, Mon péché mignon,
Imagine une femme vivant comme un roc Repliée sur elle-même comme un bloc Une femelle seule et sans compagnie Qui n’a que ses rêves pour amis Qui n’a que toi pour se confier Que ton cœur pour se livrer Elle t’emmène là où elle chemine Par tous les endroits où elle trottine Cachant ses envies et ses désirs Dissimulant ses caprices et convoitises Dans cette société où elle évolue Elle n’a que le net pour causer Sans tabous, sans interdits Sans préjugés, sans idées bannies Elle compte sur toi Pour la transporter, la vadrouiller La charroyer et la promener Au-delà des idées conçues Des images voulues Des clichés commandés Des concepts exigés Une femme nommée Nadia Une femelle paria Une âme intouchable Un esprit impalpable Un souffle immatériel Un cœur spirituel