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Taounate
N
19 mai 2009 22:52
Taounate ou Taounat ou Tawnate était un nom d'une femme en période Néo-punique à Cherchell



Comme on peut le voir sur l'article suivant, ce nom était fréquent pendant la civilisation punique (Phéniciens et berbères) à Carthage. Même les Kabyles avait ce nom et je pense il veut dire Al 3alia ie la haute et c'est un dérivé du mot berbère Tasawent qui est la montée.

En lisant cet article, j'ai trouvé ce nom de Taounat dans le texte:

L'inscription néopunique Cherchell I
J.-G. Février Revue de l'histoire des religions Année 1952 Volume 141 Numéro 141-1 pp. 19-25


On peut lire cet article au complet sur ce lien. Le texte contient le nom d'une dame appelée Taounat:

[www.persee.fr]
N
20 mai 2009 00:26
Article sur l'alimentation de nos ancêtres dans le nord du Maroc (Jbala et Riafa) avant le protecotorat


Cet article est un résumé du livre de Moliéras qui a paru en 2 tomes sous le nom le Maroc Inconnu: Exploration du Rif et Exploration des Jbala.

On retrouve des plats ou mets ou nourriture de certaines tribus de Taounate, en plus d'autres tribus du nord du Maroc. Il y avait l'abondance de fruits et légumes, volaille, bétail, ...fêtes, wa3date, Moussems, .....


Voici l'article:

L'alimentation traditionnelle dans les campagnes du nord du Maroc
Mohamed Monkachi Médiévales Année 1997 Volume 16 Numéro 33 pp. 91-102


On peut le lire sur ce lien: [www.persee.fr]

ou le télécharger au format PDF ici:

[www.persee.fr]
s
20 mai 2009 00:38
Vous souvenez-vous toujours de ma question : "pourriez-vous nous dresser la liste des rues de la ville de Taounate et les situer les unes par rapport aux autres et par rapport à la rue principale ?" ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/05/09 00:41 par sophos.
"Il faut démolir l'édifice de ton orgueil. Travail effrayant"" (Ludwig Wittgenstein)
N
20 mai 2009 00:55
Citation
sophos a écrit:
Vous souvenez-vous toujours de ma question : "pourriez-vous nous dresser la liste des rues de la ville de Taounate et les situer les unes par rapport aux autres et par rapport à la rue principale ?" ?

Salam Si sophos,

Ce sont les habitants de Taounate-ville qui doivent répondre en premier.

Moi je connais juste les grandes routes, Avenue, quartiers, ...

L'avenue principale est l'avenue Mohamed V
s
20 mai 2009 13:00
Citation
N7abb-bladi a écrit:
Citation
sophos a écrit:
Vous souvenez-vous toujours de ma question : "pourriez-vous nous dresser la liste des rues de la ville de Taounate et les situer les unes par rapport aux autres et par rapport à la rue principale ?" ?

Salam Si sophos,

Ce sont les habitants de Taounate-ville qui doivent répondre en premier.

Moi je connais juste les grandes routes, Avenue, quartiers, ...

L'avenue principale est l'avenue Mohamed V

Merci beaucoup pour la réponse, Si N7abb-bladi.
Avec mes salutations chaleureuses.
A
20 mai 2009 13:35
Salut à MS SOFOO et Bladi,je vs prie de m'éxcuser ça fait longtemps que je n'ai pas fait signe,mais je suis tous les interventions.Pour les quartiers:ON commence sud nord:Wlad Said ,Khmalcha,Demna(ancienne gendarmerie) à droite KALAA(Sidi Abdellah:Foret)puis klayaa(boulevard des FAR)jusqu'au centre(ANCIENS BARAQUES coloniales)Boulevard Mohamed V,à gauche B.populaire,la mosquée (rècente) à la place de la BP il y avait une stele du soldat inconnu,à gauche la municipalité(avant,il y avait un cinéma(RIF),centre féminin,couture......;puis le grand terrain de FOOT(GAADA ACHMETE) c'était aussi pour l'ancien collège maintenant Lycée,mais cé une résidense(actuellement);lécole primaire (chnabares)c'etait une caserne militaire,puis le quartier Laassiriaine à coté du Miara(cimetiere juif )et chretien;actuellement Cinéma,Cimetière musulman(GHABAconfused smileyidi Bouzid), à droit l'ancien Hopital avec les briques rouges,résidence du du médecin(autrefois)à gauche ;pharmacie de l'hopital,residence du Juge ;résidense du vétèrinaire,des copérants,le Lycée,quartier Hjar M'Tahen(Avenue MV),jusqu'à tchiar(Gare routière:marché du lundi,Abbatoire,commissariat)on se trouve à houjderian qui remonte jusqu'au centre,Astar,Achaich,hjar Maabed,Wlad Bou Soltane(Nord_Ouest).Après la foret(cimétiere)La grande mosquée,puis L'ancienne madrassa coranique avec ses ses Tolba,ses Olamas,ABBADI,BOUKOURI,Bouzaidi, etc ,et cé les anciens quartiers,Wlad Abad,Wlad BOUKOUR,Wlad Bouzid.Abientot
N
20 mai 2009 13:54
Merci Si ASBIROU,

Je suis content que je ne sois plus seul à écrire ....J'espère que tu interviendra souvent ainsi que les autres Taounatis...Je connais tous les lieux que tu as cité car j'ai fait mes études au lycée Al WAhda à Taounate-ville dans les années 70.
A
20 mai 2009 13:57
Je complette,en s'enfonçant ds Tawnat,on trouve Ferricha(Zawia:école coranique)qurtier Wlad Lahcen,Mejati,Messari,Zentar,El FASSI;MARNISSI,WALI,jusqu'au qurtier sidi abdelwahed,moulay abdelkader,ain kchour,ain zaitoun,ain sfal,Aghnak,Hait el Bir,et kalat Boufel,et finalement Laazaib,famille Bakkali,Wahabi.en face il ya le qurtier Astar(montagne:arbres fruitiers,vignes,) sidi bounina(histoire d'1cortège de mariage transformé en pierre)regard sur le barage de Sahla.
A
20 mai 2009 14:16
On essaie d'apporter un plus,nous avons une diaspora unique,et partout,au maroc et à l'étranger,de la russie jusqu'au canada en passant par l'angletere.mais ils ne connaissent rien sur leur région qui est bien et qui a bcp de potentialités et une bonne position géographique.Malgés les liaisons routières qui ne sont pas à la hauteure avecles villes comme Taza,Hocéima et CHefchawen,et je n'ai pas de réponse à ça.
N
20 mai 2009 14:56
Correction et mise à jour des informations sur le rite 3azziz à Senhaja de Mosbah



Dans un aticle antérieur, on avait parlé du rite 3azziz pratiqué à Senhaja de Mosbah lors des mariages et qu'on voir vers la fin de la page affichée sur ici: [www.yabiladi.com].

J'avais dit que 3azziz se fait en deux phases:

- Dokhla D La3riss (l'entrée solonelle du mari) qu'on appelle à l'occasion Soltane ou Moulay Soltane
- 3azziz qui est un poème récité par 2 groupes dont un fait le refrain, accompagné par des actions rituelle comme le Hénné qu'on met sur les mains du mari, la brulure de l'encens, Youyou, Prières sur le prophète, ...

On m'a fait quelques remarques au niveau teminologie que je dois prendre en compte. En fait:

- C'est Dokhla D La3riss qu'on appelle vraiment 3azziz dans laquele on dit un quatrain accompagné avec la musique du haubois et tambours
- Le poème qu'on lit quand on s'assoit avec le marié s'appelle El Hanna D La3riss (le Hénné) ou El Golssa D La3riss (la Séance ou les assises du marié). Donc, le poème de 45 mn environ qu'on lit dans la Golssa D La3riss ne s'appelle pas 3Azziz comme je l'ai mentionné dans l'ancien article car c'est Dokhla D La3riss qui s'appelle 3azziz.

Pour résumer:

- Dokhla D La3riss s'appelle 3Azziz aussi. C'est l'entrée solonele du mari de l'extérieur vers l'intérieur de la maison en lisant un quatrain accompagné par hautbois et tambour. Le mari est appelé Moulay Soltane et il entouré d'amis appelés Ministres (Wozarae) qui sont des célibataires encore. Derrière eux il y a aussi 2 rangées de personnes connaissant le quatrain. Un groupe chante le quatrain et l'autre fait le refrain. Ceci dure une trentaine minutes ou plus.

Voici le qutrain :

Aaa 3adaymouuu W biiihi Ljalaaaaaaal <> Allah ya Allah (Ô le plus Eminent et grâce à lui on a éminence et l'élévation <> ô Allah Ô Allah)
Al Maawssaa W Bihi w Bihiiiiiiii El jalaaaaaaaaaaal <> A 3azziiiiiz YA Rabbiiii (Ô l'intercesseur (le Prophète Mohamed SAAS) et en le suivant on éminence et élévation <> Procures-nous la Puissance Ô mon Seigneur)

- Golssa D La3riss s'apelle El Hanna aussi. Après DAkhla D LA3riss, la musique s'arrête, ainsi que les qautrains. On fait assoir La3riss après sa rentrée entouré de ses 2 ministres. A leurs droites et gauches et de chaque côté s'assoient 2 groupes de personnes connaisant le poème qui va accompagner le rite El Hanna.

J'avais donné en arabe le poème qui se lit dans cette phase de Hanna. l y a quelques rectifuications à faire sur des vers Ainsi:

* pour Kayi w Ya slimani w ya Khayi<> Cheg Lem7All w Jani Khayi Khayi (Cheg Lem7All veut dire il a traversé des Mehallas. Cheg Elme7all remplace Sag Lmo7al de l'ancienne version car j'avais pris l'information sans vérification chez une personne qui avait plus ou moins oublié)
* il faut ajouter le vers qu'on avait supprimé et qu'on disait qu'il n'existe qu' à Ain Médiouna:
Moud Yaddek 3la El Kharqane <> W Rmi 3aynek L Teiqane
* dans le vers: Wa Khayi Dayfouh 3mamou<> Ma 3tawah Rial F Assamou. Assamou qui veut dire le gant remplace Kmamou dans l'ancienne version.

Je rajoute d'autres détails:

- 3azziz était pratiqué chez les Tazouda et ensuite il a été introduit chez les autres tribus de Taounate et Taza

- Dans un mariage qui durait 7 jours, on ne chômait pas:

* Les Tolba et Fqih, ainsis que les lettrés, clercs, intellectuels,.... étaient invités en premier en premier
* Reba3a comme on l'a vu ci-dessus qui sont les troubadours du MAroc. Il y avait 2 groupes à TAzouda La Reba3A Kbira et Reba3A Sghira. Ils citaient leur poèmes improvisés et jouaient avec des instruments comme Bendir, mqass et ta3rija. A La fin, il pratiquaent une danse appelée El Hait.

* Tbourida à pieds apelé Bwardia qui rappellait aux gens le devoir de défendre l'Islam. Ils venaient dans des mariages et faisaient leur jeu. Le chef fait un appel sous forme de poème, ensuite à son signal, tous le monde tire au milieu du groupe car le milieu symbolise l'ennemi encerclé. Ces Bwardia étaient affilié à l'Ordre de Rimaya (tireurs avec armes à feu) développés par les Zaouia et surtout par Moulay Bouchta El Khammar à Taounate.

* El Kayl Tal3ab ou Tbourida avec les cheveaux appelée Fantasia. A tazouda, El Kayl jouait à Demna juste à côté des maisons d'Abdallah Mass3oud, Khamar ben 3amar et Driss D Ali Sghir. A Ain Médiouna, El Khayl jouiat à côté des Chorfa Syouda.

* Le groupe de musiciens la nuit avec 3ayl (Pl. 3oyyal) et 3aylate. Actuelement on les appelle 3aylate ou Chikhates. Le mot 3ayel est péjoratif à Taounate, ainsi que Kowwaz qui est quelqu'un aux moeurs légères (fument, boivent, ...), mais toujours habillés chic pour pouvoir draguer, .....

* 3azziz et El Hanna qui est essentiel pour le mariage.

J'espère que vous me faites des remarques pour améliorer le contenu et corriger les erreurs. Ecrivez sur vos tribus.
N
20 mai 2009 15:29
Citation
ASBIROU a écrit:
On essaie d'apporter un plus,nous avons une diaspora unique,et partout,au maroc et à l'étranger,de la russie jusqu'au canada en passant par l'angletere.mais ils ne connaissent rien sur leur région qui est bien et qui a bcp de potentialités et une bonne position géographique.Malgés les liaisons routières qui ne sont pas à la hauteure avecles villes comme Taza,Hocéima et CHefchawen,et je n'ai pas de réponse à ça.


Merci Si ASBIROU pour toutes ces informations....

En fait, as-tui demandé à des amis de Bouadel la biographie des Mekkaoui dont un de leur ancêtres était le Cheikh et Fqih d'un Sultan et pour la femme Mofti de Bouadel aussi?

On a des bigraphies à trouver et j'espère que tu nous aidera....Merci d'avance.
s
20 mai 2009 15:52
Citation
ASBIROU a écrit:
Je complette,en s'enfonçant ds Tawnat,on trouve Ferricha(Zawia:école coranique)qurtier Wlad Lahcen,Mejati,Messari,Zentar,El FASSI;MARNISSI,WALI,jusqu'au qurtier sidi abdelwahed,moulay abdelkader,ain kchour,ain zaitoun,ain sfal,Aghnak,Hait el Bir,et kalat Boufel,et finalement Laazaib,famille Bakkali,Wahabi.en face il ya le qurtier Astar(montagne:arbres fruitiers,vignes,) sidi bounina(histoire d'1cortège de mariage transformé en pierre)regard sur le barage de Sahla.

Pour votre contribution tant attendue, je vous prie d'accepter, M. Asbirou, mes humbles remerciements. Elle complète d'autres informations que nous avions reçues, par ailleurs, sur les mêmes quartiers, en situant ceux-ci les uns par rapport aux autres.Elles gagnera à être parachevée par l'apport espéré des Taounatis à l'établissement du plan de la ville de Taounate.

Cordialement.
A
20 mai 2009 16:06
Oui,effectivement j'étais à Rabat et j'en ai profité pour lui en parler,sauf que lui il est de bni Wlid,il m'a promis d'intervenir sur le tropic.Il etait en séminair et on attend tjrs.
Pour le mariage ,Laaris accompagné de ses ministres amis ,avec les habits traditionnels et un drapeau significatif,l'acompagne chez lui,la tete couverte,en chantant jALALa(Yallah bina ...)(parce que avant il était avec ses ministres(SAF dalARISS).puis a l'intérieur il procéde au HINA:Moud Yedak lalhina wa ya ghayé,Lhina jat maljana wa ya ghayé,etc.
N
21 mai 2009 20:22
Fès-El Bali est une agglométaion romaine en plein Taounate, ainsi que d'autres sites dans la vallée de Oued Ouergha


Nous avons déjà parlé, dans un précenednt article, des sites romains connus jusqu'à nos jours à Taounate. Ces sites se trouvent toujours proches des rivières et surtout Ouergha et Sebou qui étaient navigables à un certain moment de l'Histoire. Nous avons cité Fès-El-Bali de Taounate comme étant Beni-Taude ou Gilda ville romaine disparue comme beaucoup d'autres à Taounate.

En fait, le nouveau nom Fès el Bali est lié au fait que des Chorfa Idrissides avait habité ce bourg, en plus de beaucoup d'autres bourgs chez les Jbala après le déclin de l'Etat Idrisside à Fès. Ils avaient habité ces contrées car ils se trouvaient sur les routes commerciales entre Fès et l'Andalousie et c'étaient des endroits d'accueil offerts par les Jbala aux Chorfa et ils difficiles d'ccès pour leurs ennemis Omayyades et rifains zénètes des Banou El 3afia qui les tuaient et détruisaient leur villes ou bourgs.
Il y avait même un sultan Idrisside qui avit habité ce lieu et a exercé le pouvoir à Fès. Il s'agit d'El Hajjam qui avait vaincu Moussa Ibn Abi El 3afia et avait règné sur Fès ensuite avant que les Idrissides ne soient vaincus définitivement. Même les ancêtres des Hammoudites (descendant d'Omar Ben Driss II) qui avaient règné en Espagne après les Ommayades avaient habité cette aglomération de Fès el Bali.

Ce site se trouve entre la tribu Fichtala (Moulay Bouchta) et la tribu de Beni Ouriaguel (Kissane) sur la rivière de l'Ourgha et actuellement sr les rives du barrage el Wahda. O peut voir sr la catre l'emplacement de Fès El Bali: [maps.google.fr]

Un article traitant le sujet des momuments archéologiques romains dans Fès El Bali à Taounate est publié par M. Vicaire et M. houvenot qui ont étudié le site dans le magazine : Hespéris. Archives berbères et Bulletin de l'Institut des Hautes Etudes MArocaines. Tome XXV, 1938, PAris, La Rose.

L'article sur ses momuments est intitulé : Vestiges archéologiques dans la région de Fès El Bali, pp. 367-387.


On trouve un résumé de cet article fait par V. Dejardins dans :

Chronique d'histoire régionale
Revue d'histoire de l'Église de France Année 1939 Volume 25 Numéro 108 pp. 394-407 et qu'on pourra lire sur ce lien:

[www.persee.fr]ès%20el%20bali&words=900&words=940&words=free

ou le télécharger sur ce lien et lire le résumé de la'rticle à la page 407:

[www.persee.fr]

D'autres articles prouvent que les régions voisines des rivières Ouergha et Sebou étaient sous influence romaine. Dans le livre "L'image de la Tingitane Par Ahmed Siraj", il est indiqué dans un tableau à la page 398 que des monnaie et/ou des vestiges romains ont été trouvé à Ain Médiouna (Senhaja Mosbah), Vallée de Oued Aoudour (beni zeroual), Taza, ...

De même, on peut voir que dans Taounate, beaucoup de produits agricole étaient développé par les habitants locaux carils faisaient objet d'exportation vers Rome comme l'olivier avec les presses à huile en granite ou familiale en bois, le figuier, les vignes et le vin, ....

Un autre détail qui renforce la présence des romains à Taounate et leur influence est la fête de Biyanou car Biyanou , une déformation de Bennayou veut dire bonne année en romain. On dit Benayou n'id Ussugass n 'Innayer.
23 mai 2009 04:08
ÇáÇÓÊÇÐ ÚÈÏ Çááå ÇáÈÞÇáí

Èíä ÑÞÕÉ ÇáÈÇÑæÏ æ ÇáÚíØÉ ÇáÌÈáíÉ


ßËíÑÉ åí ÇáÑÞÕÇÊ ÇáÔÚÈíÉ ÇáÊí ÊÚæÏäÇ Úáì ãÔÇåÏÇÊåÇ Ýí ãäÇÓÈÇÊ ÔÊì.æÌÚáäÇ ÝÚá ÇáÊÚæÏ Úáì ãÔÇåÏÇÊåÇ ÛíÑ ãåÊãíä ÈÃãÑåÇ æÊÝÓíÑ ÍÑßÇÊåÇ æÝåã ØÞæÓåÇ¡ æäÑßÒ ÝÞØ ãä ÎáÇá ãÊÇÈÚÊäÇ áåÇ Úáì ÇáÌÇäÈ ÇáÇÍÊÝÇáí ÝíåÇ Ïæä ãÍÇæáÉ ÇáÛæÕ Ýí ÃÈÚÇÏ ÍÑßÇÊåÇ æÈÚíÏÇ Úä ßÔÝ ÎØÇÈ ÇáÃÔÚÇÑ ÇáÊí ÊÊÎááåÇ.
ãä Èíä åÐå ÇáÑÞÕÇÊ ÑÞÕÉ ÇáÈÇÑæÏ ÇáÔÇÆÚÉ Ýí ãäØÞÉ ÇÌÈÇáÉ. æ ÇáãÎÊáÝÉ Úä ÈÇÞí ÑÞÕÇÊ ÇáÈÇÑæÏ áÏì ÓßÇä ÇáãäÇØÞ ÇáæÇÞÚÉ ÌäæÈÇ ßÊáß ÇáÓÇÆÏÉ áÏì ÞÈÇÆá "ÇáÍíÇíäÉ"
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ÇÝÇáÇÓÊÚÏÇÏ íÈÏà ãä ÞÈá. ÅÐ íÊÌãÚ ÇáãÞÇÊáæä ÎÇÑÌ ÇáÞÑíÉ¡æ íÊã ÊäÙíã ÕÝæÝåã æíäØáÞæä ãÕØÝíä ÇÊÌÇå ÇáÓÇÍÉ ÇáÊí ÓíÊã ÝíåÇ ÇáÇÓÊÚÑÇÖ. æåã ÈÐáß ÇáÔßá íÈÏæä ßÞÇÝáÉ ÚÓßÑíÉ ãäØáÞÉ ÇÊÌÇå ÑÞÚÉ ÇáãÚÑßÉ. æÝí ØÑíÞåã Êáß¡ íÔÑÚ ÇáãÞÇÊáæä Ýí ÇØáÇÞ ÇáÈÇÑæÏ ãËäì ãËäì. æÊáß ÇáÚãáíÉ íãßä ÊÓãíÊåÇ Ýí ÇááÛÉ ÇáÚÓßÑíÉ ÇáÍÇáíÉ "ÈÇáãäÇæÑÉ ÇáÚÓßÑíÉ". æåí ÊåÏÝ Åáì ÇáÊÃßÏ ãä ÝÚÇáíÉ ÇáÓáÇÍ¡ æÑÝÚ ßÝÇÁÉ ÇáãÞÇÊá Ýí ÇáÍÑÈ. æÝí äÝÓ ÇáæÞÊ Êßæä ÇáÚãáíÉ ÈãËÇÈÉ ÏÚæÉ áÚÇãÉ ÇáäÇÓ ãä ÇÌá ÍÖæÑ ÇáÑÞÕÉ.
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ÇáÊæÞÝ ÚäÏ åÐå ÇááÞØÉ íÔÎÕ æÖÚÇ åÇãÇ. ÝÇáãÞÇÊá ÈÊáß ÇáÍÑßÉ íÌÓÏ Ãäå æÑÇÁ ÍÇÌÒ ãÇ. ÞÏ íßæä ÕÎÑÉ. Çæ ÎäÏÞÇ Çæ Çí ÔÆ ÇÎÑ. ÈíäãÇ ÚíäÇå ÇáãÑßÒÉ Úáì ÇáÇãÇã¡ ÊÔÎÕ ÃäåÇ ÑÕÏÊ ÇáÚÏæ æÊÑÞÈ ÊÍÑßÇÊå ÈÊÑßíÒ ÈáíÛ. æÈåÐÇ ÇáÔßá íÝåã ÇáãÊÊÈÚ Çä ÇáãÞÇÊá åæ Ýí æÖÚ ãáÊÕÞ ÈÇáÃÑÖ. ãÎÊÝ ßáíÇ ÈÍíË áÇ íÏÑß ÇáÚÏæ æÌæÏå. ÈíäãÇ ÇáÚÏæ ãÊÞÏã æãÊÍÑß. ææÖÚ ßåÐÇ áÇ íÊÍÞÞ ÅáÇ Ýí ÍÑÈ ÇáÚÕÇÈÇÊ. æÍíä ÊäØáÞ ÇáÇÔÇÑÉ¡ íÕæÈ ÇáãÞÇÊáæä ÈäÇÏÞåã. æ íÚãáæä ßá ãÇ Ýí æÓÚåã Úáì Ãä íÎÑÌæÇ ÇáØáÞÉ Ýí äÝÓ ÇáæÞÊ. æ ÅÐÇ ÍÏË Çä ÊÃÎÑ ÃÍÏåã Ýí ÅØáÇÞ ØáÞÊå¡ ÊäØáÞ ÕíÍÇÊ ÇáÇÍÊÌÇÌ ãä ÞÈá ÇáÌãåæÑ " ÎÓÑåÇ"
ÞÏ áÇ íÏÑß ÇáÈÚÖ ãÇ ÓÑ Ðáß ÇáÇãÊÚÇÖ æ ÇáÇÍÊÌÇÌ. ÛíÑ Çä Ýåã ÇáæÖÚ ÈÔßá ÌíÏ íÙåÑ ÇáÓÈÈ.
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íÊÈÚ
23 mai 2009 04:09
ÊÇÈÚ




ÑÞÕÉ ÇáÈÇÑæÏ áÇ ÊäÊåí ÈÇäÊåÇÁ ÇáÛÑÖ ÇáÐí ÌÓÏ æÞÇÆÚ ãÚÑßÉ ÞÊÇáíÉ. Èá ÃÐßÑ ÌíÏÇ Ýí ÇáØÝæáÉ ßíÝ Çä "ÇáÈæÇÑÏíÉ" ßÇäæÇ íäÊÞáæä ãä ãßÇä ÇáÚÑÖ ÍíË ÑÞÕæÇ äåÇÑÇ¡ Åáì ãßÇä ÝÓíÍ äÕÈÊ Ýíå ÎíãÉ ßÈíÑÉ¡ æ åäÇß íÞÖæä áíáÊåã Ýí Ìæ ÇÍÊÝÇáí ÈåíÌ ãÌÓÏíä ÔØÑÇ ÃÎÑ ãä ÇáãÚÑßÉ ÊÚæÖ Ýíå ÇáÈäÏÞíÉ ÈÇáßáãÉ æÇáÇÏæÇÊ ÇáÝäíÉ ¡ ãÄßÏíä ÈÐáß Úáì Ãä ÇáãÚÑßÉ ÐÇÊ ÇáÝ æÌå ÊÑÊÈØ Ýíå ÇáÈäÏÞíÉ ÈÇáßáãÉ ÇáÚÇÔÞÉ ááÍÑíÉ æÇåãíÉ ÇáÝä æÓãæå æåæ íÞæã ÈÅäÌÇÒ ãÇ áÇ ÊÓÊØíÚ ÇáÈäÏÞíÉ Çä ÊäÌÒå.
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íÊÈÚ.
N
23 mai 2009 13:52
Merci Si Belmahjoub de cette participation sur les Bwardia à Bled Jbala.

Je rajoute juste le lien : [matarmatar.net]
N
23 mai 2009 14:24
le chant des femmes 3ay3ay ou A3ayou3 à Taounate: un art qui commenece à être connu mondialement malgré le risque de disparaitre


Publié par Mohamed El Abbadi le 23/01/2006 sur le site: [www.almaghribia.ma]

Mr Abbadi décrit les chants a3ayoy3 dans la province de Taounate qui fait partie de la 3ayta Jablia. Ce sont des chants qui se pratiquent pendant les travaux agricoles tels que les moissons, le gaulage des olives, les fêtes nationales, familiales et religieuses.

Abbadi affirme que seule une femme de Taounate "Sfia Tricha" maitrise l'art d'a3ayou3, en plus de 2 autres, ce qui est faux. On connait des femmes de Senhaja Mosbah qui le maitrisent aussi, mais personne ne leur aucune importance.

Ce qui est sûr, la mort des dernières femmes connaissant a3ayoy3 à Taounate, sonnera la fin de l'art féminin d'a3ayou3 contrairement aux arts féminins des autres régions du MAroc qui sont toujours vivants.

Des voix s'élèvent à TAounate pour apprendre cet art aux générations futures. Nous élevons notre voix aussi pour dire qu'il faut sauver cet art car on a déjà perdu beaucoup d'us et coutumes, ainsi que des manifesations culturellles.

Voici l'article sur a3ayoy3 à Taounate:

ÍÝÇÙÇ Úáì ÇáãäÊæÌ ÇáÝäí ááãÑÃÉ ÇáÞÑæíÉ
ÇáÏÚæÉ ááÍÝÇÙ Úáì Ýä'ÃÚíæÚ'


18:30 | 23.01.2006 ÊÇæäÇÊ : ãÍãÏ ÇáÚÈÇÏí | ÇáÕÍÑÇÁ ÇáãÛÑÈíÉ

íÏÎá "ÃÚíæÚ" Öãä ÇáÃÔßÇá ÇáÊÚÈíÑíÉ ááãÑÃÉ ÇáÞÑæíÉ ÈãäØÞÉ ÊÇæäÇÊ¡ ÇÎÊÕÊ Èå ÇáäÓÇÁ Ýí ÇáÈÇÏíÉ áÚÑÖå ÈáÈÇÓ ãÊãíÒ Úáì Ôßá ÚíØÉ ÒÌáíÉ ÇÑÊÌÇáíÉ ãÕÍæÈÉ ÈäÛãÇÊ "ÇáÛíØÉ".[/[/color]b]

ÊÛäÊ Èå ÇáãÑÃÉ ÇáÞÑæíÉ Ýí ÇáãäØÞÉ ÐÇÊåÇ ãäÐ ÚåæÏ ãÖÊ¡ ÛíÑ Ãäå áã íÚÏ áíÊÌÏÏ ÈÊÌÏÏ ÇáÃÌíÇá ÝÃÖÍì ÞÇÈ ÞæÓíä ãä ÇáÊáÇÔí.

åÐÇ ÇáÝä ÇáÊÚÈíÑí ÇáäÓÇÆí ÇáÝÑíÏ æÇáæÍíÏ ÈÇáãäØÞÉ áã íßä áíÊÌÇæÒ ÍÏæÏ äØÇÞå ÇáÌÛÑÇÝí ãäÐ ÃÒãÇä¡ ÛíÑ Ãäå ãÚ Ðáß ßÓÑ ÍÇÌÒ ÇáØæÞ æãËá ÇáÊÑÇË ÇáÝäí ÇáäÓÇÆí ÇáãÛÑÈí áÃæá ãÑÉ Ýí ÇáãåÑÌÇä ÇáÎÑíÝí ÇáÝäí ÇáãäÙã ãä ØÑÝ ÇáÌãÚíÉ ÇáÝÑäÓíÉ ááÊÑÇË ÇáÝäí ÈÇáÚÇÕãÉ ÈÇÑíÓ ÎÑíÝ ÞÈá ÎãÓ ÓäæÇÊ¡ Åáì ÌÇäÈ ÝÑÞÊí "ÒäÈÇ" æ»ÔÑíÝÉ« ÇáäÓæíÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÈÇáÃØáÓ ÇáãÊæÓØ¡ æÝÑÞÉ "ÑæÏÇäíÇÊ" ÇáäÓÇÆíÉ ááÑÞÕ æÇáÛäÇÁ ÈÊÇÑæÏÇäÊ¡ æãÌãæÚÉ äÓÇÆíÉ Úä ÑÞÕÉ ÕæÊ "ÚÏÇá" ÈÊÇÝÑÇæÊ æÑÞÕÉ "ÇáßÏÑÉ" æ"ÈÇÈ ÇáÕÍÑÇÁ"

ÇÑÊÈØ "ÃÚíæÚ" Ýí ÇáÈÏÇíÉ ÈÇÔÊÛÇá ÇáäÓÇÁ Ýí ÇáÃÚãÇá ÇáÝáÇÍíÉ ÚäÏ ÚãáíÉ »ÇáÍÕÇÏ« æÌãÚ ÛáÉ ÇáÒíÊæä æÝí ÇáÃÝÑÇÍ æÇáÃÚíÇÏ ÇáæØäíÉ æÇáÏíäíÉ¡ æÑÛã ãÇ íÊÖãäå ãä Þíã ÊÑÇËíÉ¡ ÝÅäå ãÚ Ðáß áã íÍÙ ÈäÕíÈå ãä ÇáÇåÊãÇã Ýí ÇáÊÑÇË ÇáÔÚÈí ÇáæØäí
ÕÝíÉ ÇØÑíÔÉ ÇáãÑÃÉ ÇáÞÑæíÉ ÇáæÍíÏÉ ÇáÊí ãÇÒÇá ÕæÊåÇ íÔÏæ Úáì äÛãÇÊ"ÃÚíæÚ"¡ ÊÊÃÓÝ áãÂá åÐÇ ÇáÝä ÇáÊÚÈíÑí ÈáåÌÉ ÇÌÈÇáÉ ÐÇÊ ÇáÑØÇäÉ ÇáÎÇÕÉ ÞÇÆáÉ "ãÇ áÞíäÇÔ áãä äÍÝÙæÇ ÃÚíæÚ¡ ÈäÇÊ Çáíæã ÎÕåæã ÛíÑ ÇáÚÕÑí¡ æÍäÇ ÏÈÇ ßÈÑäÇ æÊäÎÇÝæÇ íãæÊ ãÚäÇ åÇÐ ÇáÝä ÇáÃÕíá"

æÅÐÇ ßÇäÊ ÕÝíÉ ÊÊÎæÝ Úáì ãÓÊÞÈá åÐÇ ÇáÝä ÇáÐí íÌÓÏ ÔßáÇ ãä ÃÔßÇá ÇáÊÑÇË ÇáÝäí ÇáäÓÇÆí ÈãäØÞÉ ÇÌÈÇáÉ¡ ÝÇä ÒæÇáå áÇÔß Óíßæä ÈÑÍíá ÇáäÓæÉ ÇáËáÇË ÇááÇÆì ÃÕÈÍä íÊÌÇæÒä ÇáÚÞÏ ÇáÓÇÏÓ ãä ÚãÑåä¡ ÈÇáãÞÇÈá äÌÏ Ãä ÇáÝä ÇáäÓÇÆí ÈÇáÃØáÓ æÓæÓ æÇáÕÍÑÇÁ ãÇÒÇá íÍÙì ÈÇåÊãÇã ÇáÝÚÇáíÇÊ ÇáËÞÇÝíÉ æÇáÝäíÉ åäÇß¡ Èá ÃÕÈÍ ÚäÕÑÇ Ýí ÇáÊäÔíØ ÇáÓíÇÍí ÈÊáß ÇáãäÇØÞ.

Ýí åÐÇ ÇáÅØÇÑ æÞÈá ÝæÇÊ ÇáÃæÇä ÊÚÇáÊ ÇáÃÕæÇÊ Ýí ÇáÂæäÉ ÇáÃÎíÑÉ ááãØÇáÈÉ ÈÖÑæÑÉ ÇáÍÝÇÙ Úáì åÐÇ Çááæä ÇáÝäí ÇáäÓÇÆí ÇáÊÚÈíÑí ãä ÇáÊáÇÔí¡ æÎáÕ ÇáãÔÇÑßæä Ýí äÏæÉ ÇáÅÚáÇã æÇáÊäãíÉ ÇáãäÙãÉ ÃÎíÑÇ ÈÊÇæäÇÊ Úáì åÇãÔ ÇáãåÑÌÇä ÇáÌåæí ÇáËÇáË ááËÞÇÝÉ æÇáÅÈÏÇÚ áÌåÉ ÊÇÒÉ ÇáÍÓíãÉ ÊÇæäÇÊ ÈÅÕÏÇÑ ÊæÕíÇÊ Íæá ÅíÌÇÏ ÇáÓÈá ÇáßÝíáÉ ÈÇáÍÝÇÙ Úáì Ýä "ÃÚíæÚ" æÇáÇåÊãÇã Èå ßáæä Ýäí ÊÑÇËí Ýí ÇáãåÑÌÇäÇÊ ÇáæØäíÉ æÇáÏæáíÉ ááÝäæä ÇáäÓÇÆíÉ.

ÅÐ íÊÎæÝ ÇáÚÏíÏ ãä ÇáãåÊãíä ãä ÊáÇÔí "ÃÚíæÚ" ÇáÐí íÚÏ ÈÑÃíåã ÂÎÑ ÇáÃÔßÇá ÇáÝäíÉ ÇáÔÚÈíÉ ááÚäÕÑ ÇáäÓÇÆí ÈÇÌÈÇáÉ ÊÇæäÇÊ¡ åÐÇ Ýí ÇáæÞÊ ÇáÐí ÊÚÑÖÊ Ýíå ÇáÚÏíÏ ãä ÇáÝäæä ÇáÔÚÈíÉ ÇáÊÚÈíÑíÉ ÈÇáãäØÞÉ äÝÓåÇ ááÇäÞÑÇÖ æÇáÊáÇÔí Úä ÇáÍÞá ÇáÝäí æÇáÊí áã íÚÏ áåÇ ÐßÑ Óæì Ýí ãÄáÝÇÊ ÇáßÊÇÈ æÇáÈÇÍËíä Íæá ÇáÊÑÇË.
N
23 mai 2009 14:41
El Guerfti et la magie de Taqtouqa


Publié sur le ste: [www.2m.tv]

Cette édition, dédiée à la mémoire de notre confrère Mohamed El Hattab, qui vient de nous quitter, nous brosse le portrait d’une figure emblématique de la chanson du Nord. A travers le parcours de Cheikh Ahmed El Guerfti, un illettré amoureux de la Kamanja (violon) qui a excellé dans Taqtouqa Jabaliya, on découvre la région de Beni Guerfet, près de Tanger, et les gens modestes de ces bourgades qui vouent une admiration sans limites au folklore local. Voyage d’un troubadour, qui revoit ses vieux amis et se rappelle les souvenirs d’un passé simple.

Un genre à part

Il y a des styles incontournables dans la patrimoine de la chanson populaire marocaine comme Laïta, Ahidouss, Dakka marrakchia, Ahouach ou encore Taqtouqa jabaliya. Ce dernier est un véritable symbole de la création orale et musicale des ruraux de la région nord-ouest du Maroc, les Jbala (ou Montagnards).

L'origine de l’appellation viendrait de l'onomatopée d'un bruit réglé, "tac-tac", d'où taqtuqa, le mot jabalya signifiant quant à lui "de la montagne". Cette dénomination est contestée, les puristes préférant en effet parler de aïta jabalya. Le répertoire de cette chanson populaire est placé par ses acteurs sous l'égide spirituelle de Moulay Abdessalam Ben Mchich, un saint soufi du XIIème siècle descendant de Moulay Idriss Ier, fondateur de Fès, et enterré sur le mont Alam, dans le pays Jbala.

Le groupe d’artistes compte généralement une dizaine de membres, instrumentistes et chanteurs. A ses débuts, l'ensemble ne comprenait du point de vue instrumental que le guembri et la ta'rija. Selon certains chercheurs, ce répertoire, traditionnellement masculin, faisait appel à des garçons efféminés habillés de caftans et exécutant des danses féminines. Cette formation s'est progressivement agrandie et ouverte aux femmes.

L'orchestre de la Taqtouqa est composé en général d'instruments à cordes notamment le violon, le guembri, et d'instruments de percussion comme la derbouka et le tar (avec cymbalettes de cuivre) pour marquer un rythme particulièrement fort. La taqtouqa est une musique cadencée, vive, accompagnée de chants et de danses. Les chants évoquent des thèmes variés, chants d'amour ou mémoires collectives d'épopées. Du point de vue de la structure, la Taqtuqa Jabalya comprend un prélude instrumental non mesuré, ar-rayla, suivi de trois phases rythmiques :
- Al 'aîta (invocation de Dieu et de son prophète Mohamed suivi d'un enchaînement de quatrains)
- Al-gubbâhi (intermède)
- Ad-dridka (phase de divertissement propice à la danse).

A. Amzelloug

P.S: Parmi les plus connus de la Taqtoqa Jabalya: Mohamed Laroussi, Hajji Srifi, Ghayati, .....
N
23 mai 2009 14:44
LA TAQTUQA JABALYA par Caroline LEDRU



Publié sur le site: [tangier.free.fr]


Caroline LEDRU, étudiante en DEA de musicologie à Paris-IV Sorbonne sous la direction de François Picard, s'intéresse dans le cadre de ses recherches universitaires, à la musique marocaine, particulièrement à la musique andalouse et au malhûn. Après une page sur la musique arabo-andalouse, elle nous propose cette page sur une musique typique de la région tangéroise : la taqtuqa jabalya.

La Taqtuqa jabalya est un genre musical du nord-ouest du Maroc.

L'origine du mot viendrait de l'onomatopée d'un bruit réglé, "tac-tac", d'où taqtuqa, le mot jabalya signifiant quant à lui "de la montagne".

Cette dénomination est contestée, les puristes préférant en effet parler de 'aïta jabalya.

Ce répertoire est placé par ses acteurs sous l'égide spirituelle de Moulay Abdessalam Ben Mchich.

L'ensemble compte environ une dizaine de membres, instrumentistes et chanteurs. A l'origine, l'ensemble ne comprenait du point de vue instrumental que le guembri et la ta'rija.

Ce répertoire, traditionnellement masculin, faisait appel à des garçons efféminés habillés de caftans et exécutant des danses féminines. Cette formation s'est progressivement agrandie et ouverte aux femmes.

L'instrumentation comprends désormais fréquemment violons, luths, darbûqa, plus rarement d'autres instruments tels la guitare ou le banjo.

Du point de vue de la structure, la taqtuqa jabalya comprend un prélude instrumental non mesuré, ar-rayla, suivi de trois phases rythmiques :
- al 'aîta (invocation de Dieu et de son prophète Mohamed suivi d'un enchainement de quatrains),
- al-gubbâhi (intermède)
- et ad-dridka (phase de divertissement propice à la danse).

Pour plus d'informations, on pourra lire :

- Abdelghani MAGHNIA et Azzeddine KHARCHAFI
"La taqtuqa jabalya : 'ayta du nord du Maroc"
in Horizons maghrébins. Le droit à la mémoire n°43, « Rihla/Traversée : Musiques du Maroc », Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2000, pp. 22-24.

- Ahmed AYDOUN,
Musiques du Maroc, Casablanca : EDDIF, 1995, pp. 111-116.


et écouter :

- Maroc. Rabita Andalusa. Musique andalouse, Gharnâtî, Taqtouqa Jebeliya. Media 7 : ALCD 174, 1995.


LA TA'ARIJA

La ta'rija est un petit tambour oblong à une peau. Le corps est le plus souvent en terre cuite, plus rarement en métal.

Sur le plan morphologique, cet instrument s'apparente à la darbûqa, bien qu'étant moins évasé sur sa partie haute et de dimensions plus réduites.

La tar'ija est un instrument traditionnellement offert aux enfants lors de la fête de l'ashûra.

La ville reconnue pour sa fabrication est Azemmour, située sur la côte Atlantique.

On trouve la tar'ija comme instrument d'accompagnement de nombreux groupes confrériques, du malhûn, de la daqqa ou de la taqtuqa jabalya.
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