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Taounate
N
29 mars 2008 17:41
Manuscrit de Mohamed Ben Mohamed Lamrabet Senhaji



Un manuscrit intitulé "le périple sacrée" de son auteur Mohamed Ben Mohamed Lamrabet Senhaji décrit le trajet pour aller du Maroc à la Meque et Médine pour faire le périlinage. Il se trouve à à la bibliothèque générale de Rabat sous le référence : Ï 3644.

Pour rappel, le nom Lamrabet Senhaji est lié aux Doaurs Mrabtine ou Mrabtyine qui se trouvent à Tazouda ou à Bouknala à Ain Médiouna de Senhaja Chems. Tout le monde connait cette tribu pour ses scientifiques et savants surtout religieux jusqu'aux années 70. D'ailleurs, un des Mofti qui est toujours en vie et qui passait à la télivision dans "Rokn Al Mofti" ou "le coin du Mofti" n'est que Al Ghazi Al Hosseini qui est de douar Tizighwane d'Ain Médiouna.

Vous avez remarqué depuis le début de ce Topic que Toaunate fournit beaucoup de "choses" pour la nation. Alors, quand est-ce qu'elle aura la place qu'elle mérite dans le Maroc moderne????!!!!!


Voici les réferences du manuscrit en arabe:

3-ÇáÑÍáÉ ÇáãÞÏÓÉ áãÍãÏ Èä ãÍãÏ ÇáãÑÇÈØ ÇáÕäåÇÌí ÇáãÊæÝì ÚÇã 1099/1688. . ÊæÌÏ ãÎØæØÉ ÈÇáÎÒÇäÉ ÇáÚÇãÉ Ýí ÇáÑÈÇØ ÑÞã : Ï 3644.
N
29 mars 2008 19:52
Hypothèse de lien entre Chloubyine de Senhaja Chems et chloubine d'Andalousie????!!!




Dans un précédent post, on avait parlé des 365 Saints entérrés à Ain Médiouna entre Keznaya et Bab El Hamra vers Tazouda. Ces Walis s'appellent Chloubyine ou Chloubya et les gens (les anciens), sur la route entre Ain Médiouna et Oulad Azam, disent pour se rassurer et en signe de reconnaissance de la valeur de ces saints: "Ya Chloubya Kounou Bia"
Déjà à Tazouda, on dit qu'il y a plus de 90 saints en plus des 7 rijals entérré entre Ain Ghmari, Korrich, Sedatha (Sedrata), Traqia et Sidi Saoud.

Même Hassan I avait oté ses babouches et a marché pieds nus dans ce coin des Saints Chloubyine pour aller prier au tombeau de sidi M'hamed Essayd.

On sait que senhaja Mosbah sont arrivé sur les lieux actuels de Taounate au 11 ème sciècle après la défaite contre les Almohades à Marrakech. En fait, dans un rituel de mariage appelé "3azziz", les Senhajis (et actuellement d'autres tribus limitrophes) récitent une sorte de poème où ils citent les limites de leur tribu actuelle et ils citent aussi leur arrivée de Marrakech.

Il faut savoir que cette tribu est connue pour son attachement à la Science et à au commerce comme dit le dictopn: "Senhaja: Attijara wa L'3ilm wa lfraja" ou bien "Senhaja, c'est le comerce, la Science et la fête".

Dans 3 références (Molieras, Archives marocaines, Kninah Larbi), les auteurs décrivent cette tribu Senhaja comme étant civilisée depuis longtemps. Ce qui attire l'attention car c'est rare où on voit d'autres tribus citées comme civilisées.


Dans le site : [www.aljaafaria.com] , j'ai lu que le Mot Chloubine veut dire une personne blanche et blonde d'Andalousie ou bien ce nom est donné à une forteresse à côté de Granada.

Or le mot le plus proche de Chloubine est Chloubyine qui existe à Ain Médiouna et qui décrit les 365 saints qui y sont enterrés. Nous savons aussi que les Senhaja avaient un lien avec l'Andalousie et beacoup de Senhaja habitaient le chef-lieu Granada où ils avaient ecxellés dans tous les domaines de la science et de la politique.

La question qui se pose: existe-t il un lien entre le mot Chloubyine des Saints Ain Médiouna et les Chloubine de Granada????question posée à des Historiens ou anthropologues!!!

Voici le saint Abou Ali Omar Ben Mohamed Al Ichbili Al Andaloussi dit Chloubini sur ce lien:[www.aljaafaria.com]

(ÇáÔáæÈíä)


ÇÈæÚáì ÚãÑ Èä ãÍãÏ ÇáÇÔÈíáì ÇáÇäÏáÓí ÇáäÍæí ÇáÐì ÌÚáæå äÙíÑÇ áÇÈí Úáì ÇáÝÇÑÓí¡ ÊæÝí ÈÇÔÈíáíÉ ÓäÉ 645 (Îãå) æÇáÔáæÈíä ÈÝÊÍ ÇáÔíä æÖã ÇááÇã æÓßæä ÇáæÇæ æßÓÑ ÇáãæÍÏÉ ãÚäÇå ÈáÛÉ ÇáÇäÏáÓ ÇáÇÈíÖ ÇáÇÔÞÑ æÞíá áíÓ åÐÇ ÈÕÍíÍ Èá åæ ÇáÔáæÈíäí äÓÈÉ Çá íÍÕä ÈÛÑäÇØÉ íÞÇá áå ÇáÔáæÈíä.
29 mars 2008 22:29

Salut Ssi Nhabb-Bladi
ci joint un site comprenant le patrimoine populaire jabli en general pour tout amateur de ce beau art ,

[www.sama3y.net]

[www.sama3y.net]

[www.sama3y.net]




Modifié 2 fois. Dernière modification le 29/03/08 22:34 par belmahjoub.
N
29 mars 2008 23:31
Merci Si Belmahjoub pour les références bibliographiques qui sont interessantes pour traiter le sujet de la Taqtoqa Al Jabalia. Ceci vient compléter un post qui a été déjà envoyé sur Mohamed Laroussi et Taqtoqa Al Jabalia à Taounate...

Ce qui est bien avec toi SSi Belmahjoub, c'est que tu réponds et que tu écrits pour ce topic de Taounate, alors que tu es à Youssoufia...car tu considère qu'il faut faire avancer tout le Maroc en même temps sans distinction...et nous sommes tous marocains dans le sang....

Le problème est qu'il y a des gens de Taounate qui n'ont jammais écrit un mot sur ce topic pour Taounate, alors qu'ils peuvent écrire des articles mieux que quiconque sur ce Topic car ce sont des spécialistes des domaines tels que Géographie, Histoire, Anthropologie, Géologie, ....Je sais qu'il y a ceux qui connaissent mieux que moi beacoup de sujets de recherche sur Taounate....Je ne sais pas pourquoi ils sont avares d'informations sur leur province....et pourtant, ils savent que l'information est très importante pour faire avancer cette province....

Tu sais qu'il y a des Taounatis à qui j'ai envoyé des MP pour leur souhaiter bonne fête de Mawlid et ils n'ont même pas pris le temps de me répondre...pourtant ils sont toujours présents sur ce topic pour lire les nouveautés!!!!!! Moi, j'attends pas qu'ils me répondent, mais seulement qu'ils écrivent des informations utiles sur leur province, leur douar, leur association, leur commune....et qui pourra servir aux chercheurs, aux élèves/étudiants, aux investisseurs, aux gens qui veulent monter un projet, ...et pour faire connaitre notre culture, notre patrimoine, nos ressources, nos atouts, notre art, ...à tous ceux qui ne le connaissent pas...Car il faut agir en même temps au niveau socio-économique à Taounate pour la développer ce que le gouvernement et la société civile sont en train de faire et aussi il faut agir au niveau communication sur cette province pour la faire connaitre...


Ckokran wa ta7iyyati al khalissa...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/03/08 23:55 par N7abb-bladi.
N
30 mars 2008 16:52
la biographie de la femme qui a bati la première université au monde à Fès: Fatima Al Fihri



Vous savez bien que Fès a été bati sur la terre achetée à 2 tribus qui habitaient la région. Il y a avait beacoup de sources en plus de la rivière qui traverse Fès et dont l'origine sont des sources appelée Sources Senhaja.
La première partie batie était 3adouat Al Andalouss où il y vait des pommiers ramené d'andalosuie qui ne poussait qu'ici et un an après c'était 3adwat Al Karaouyine qui avait des orangers qui ne poussaient que sur cette rive. Moi, je pense que chacun gardait jalousement son fruit et c'est tout!!!!

Avant de batir le demeure du Sultan Driss II sur la dernière, il y avait à la place une tente et c'est pourquoi ce coin s'appelle Dar Al Qitoun.

Pour bâtir la mosquée et l'Université Al Qaraouyine, Fatima Al Fihri a acheté le terrain appartenant à quelqu'un de la tribu Haouara grâce à l'héritage laissé par son père.

La construction va durer 14 ans pendant laquelle Fatima Al Fihri va jeuner sauf pour les jours des Aids. Dans le minaret, on va mettre une des épées de Sidna Ali RAA (existe jusqu'à nos jours). Ensuite, il y a les Almoravides qui vont refaire Al Minbar (tribune de prêche du vendredi) et il vont rénovver le Mihrab (coin où se met l'Imam pour faire la prière de groupe) en ramenant le sable par une caravane de chameau de Médine en Arabie Saoudite....pour avoir la même terre qui a été mise dans la mosquée du Prophète Mohamed SAAS dans la mosquée Qaraouyine de Fès...une bénidiction disons!!!

Voici le biographie de cette brave femme pour laquelle je tire mon chapeau comme toutes celles qui ont hissé très haut le nom et la notoriété du Maroc et elle sont plusieurs!!!!

49. ÝÇØãÉ ÈäÊ ãÍãÏ Èä ÚÈÏ Çááå ÇáÝåÑíÉ ÇáÞíÑæÇäíÉ ÇáãÚÑæÝÉ ÈÃã ÇáÈäíä ÇáãäÔÆÉ ÇáÃæáì áÌÇãÚ ÇáÞÑæííä ÈÝÇÓ¡ æßÇä Ðáß Ýí ÚåÏ ÓíÏí íÍíì Èä ãÍãÏ Èä ÅÏÑíÓ ÇáÃÒåÑ¡ æÍÝÑÊ Ýíå ÈÆÑÇ áÇ ÊÒÇá Åáì ÇáÂä¡ æßÇä Øæá ÇáãÓÌÏ ãä ÍÇÆØå ÇáÛÑÈí Åáì ÇáÍÇÆØ ÇáÔÑÞí 35 ãÊÑÇ¡ æÇáãßÇä ÇáÐí Èäí Ýíå ÇáãÓÌÏ ßÇä ÝÏÇäÇ áÚãá ÇáÎÖÑ¡ æÝíå ÃÔÌÇÑ áÑÌá ãä ÞÈíáÉ åæÇÑÉ¡ ßÇä ÞÏ ÍÇÒ Ðáß ÃÈæå ÈæÌå ÌÇÆÒ ÕÍíÍ Ííä ÃÓÓÊ ÇáãÏíäÉ¡ ÝÇÔÊÑÊå ãäå ÝÇØãÉ Ãã ÇáÈäíä¡ æÏÝÚÊ Ëãäå ãä ãÇáåÇ ÇáÍÇÕá áåÇ ÈÇáãíÑÇË ãä æÇáÏåÇ ãÍãÏ Èä ÚÈÏ Çááå ÇáÝåÑí æßÇäÊ ÈÏÇíÉ ÇáÚãá Ýí ÍÝÑ ÃÓÇÓ åÐÇ ÇáÌÇãÚ ÇáÚÙíã ÚäÏ ÝÇÊÍ ÔåÑ ÑãÖÇä ÚÇã 245åÜ ãæÇÝÞ 30 äæäÈÑ 859ã¡ ÇäÙÑ ÌÐæÉ ÇáÇÞÊÈÇÓ áÇÈä ÇáÞÇÖí Õ 52 æÝí ÇáÃäíÓ ÇáãØÑÈ ÇáÞÑØÇÓ áÇÈä ÃÈí ÒÑÚ Õ 45 æÝí ÇáÃÚáÇã ááÒÑßáí Ì 5 Õ 132.

Je tire mon chapeau
30 mars 2008 19:19

[www.lopinion.ma]

Bibliothèque rurale au village Bouhouda à Taounat
Ruée des enfants des villages sur le livre


Une bibliothèque de village perdu constituée par des amateurs et qui parvient à attirer des lecteurs fidélisés est-ce possible ? Oui nous dit Mbarek Chentoufi ex-fonctionnaire du ministère de la Jeunesse et Sport à la retraite, avant tout un amoureux des livres comme il se décrit lui-même.
Cette passion qui a fait sa vie, il l’a contractée dans une bibliothèque de collège à Taounat dans les années 60. Ce qui le pousse aujourd’hui à tenter de l’inoculer aux enfants de son village Bouhouda près de Taounat. Le résultat inespéré l’a étonné tout le premier. C’est ce qu’il devait dire en première sortie médiatique lors du Café Littéraire organisé à Casablanca par l’Association des Professionnels du Livre (APPEL) en décembre 2006. Ce qu’il a observé dans le rapport aux livres chez les enfants du village l’a convaincu que tout ce qu’on dit sur l’inappétence des Marocains pour la lecture est une pure invention. Il rejoint un peu l’esprit de « L’enquête sur la lecture au Maroc » l’une des rares réalisée par Abdelali EL Yazami El Hassani et que vient d’éditer en intégralité la Faculté de lettres et sciences humaines de Mekhnès.
L’Association locale de coopération et de développement social Bouhouda de Taounat avait été créée en 2000. Elle s’était donné comme objectif de « créer une dynamique culturelle parallèlement à ses activités sociales ».
Mais c’est en 2005 que l’association lance son projet « point de culture ».
« C’est par des moyens personnels et quelques aides précieuses d’éditeurs locaux que nous avons pu constituer une bibliothèque de quelques 4000 livres visant en priorité des enfants et adolescents du primaire et du collège » déclare Mbarek Chentoufi vice-président de l’association.
Rien de très particulier dans tout ça dira-t-on. Par contre ce qui l’est vraiment c’est la réaction du lectorat du village de Bouhouda Mtioua des environs de la petite ville de Taounat, une ville pauvre située dans une région où la précarité règne en maître absolu.
« C’est un véritable engouement pour la lecture auquel nous avons eu affaire » dit M.C.
Une richesse dans la pauvreté matérielle ambiante.
Lancé en 2005 la petite bibliothèque de village a bénéficié à plus de 400 élèves qui viennent régulièrement pour emprunter des livres. Or plus de 95% de ces enfants et jeunes n’avaient jamais touché un livre autres que ceux du programme. Nombre d’entre eux font une heure de marche pour atteindre l’école ou le collège, en bon ou mauvais temps. Cela ne les empêche pas de s’intéresser aux livres pour enfants aux ouvertures cartonnées en couleurs. Le choix de ceux-ci serait primordial pour l’attrait exercé. Aux sceptiques d’aller voir sur place de visu si ça leur chantent. Ils seront les bienvenus.
« Nous avons des romans pour jeunes écrits par Marocains comme Ahmed Abdessalam Bakkali, Laarbi Benjelloun, Bouhouch Yassine, Mohamed Msellek etc. Tous les livres sont pour enfants et adolescents parfois des titres en quatre exemplaires des éditeurs comme Yomad, Dar Takafa, Croisée des Chemins, des livres de Tunisie, Dar Yamama, et aussi Bibliothèque Familiale d’Egypte (Maktabat Al-Ousra) avec des livres traduits en arabe de Jules Verne, Hector Malot, Charles Dickens, Léon Tolstoï dans des versions pour enfants. Ce sont des livres que nous achetons. Il y a aussi bien entendu des livres de Najib Mahfouz, Tawfik El Hakim, Youssef Idriss,Jabrane Khalil Jabrane »
L’Institut Français de Rabat (IFR) a offert à l’association environ deux milles livres. On respecte le niveau des élèves. Les livres sont à la disposition des élèves en contact direct.
« Grâce à l’IFR nous avons des livres de collection Folio junior, Bayard, Ecole de Loisirs, Albin Michel junior, bandes dessinées Casterman, des magazines comme « J’aime lire » et « Je bouquine » Nous avons aussi des livres qui intéressent les jeunes à la citoyenneté »
Pour la lecture M.C précise :
« Il y en a qui ont lu jusqu’à 300 livres pour des enfants qui n’avaient auparavant aucun contact avec les livres »
Quand on dit livre il faut bien entendu comprendre qu’il s’agit souvent de petits livres de contes pour enfants faits autant d’écritures que d’images.
« Nous avons été inspirés par l’expérience en France des points de lecture dans les coins les plus reculés et s’il y a une fierté de l’association c’est bien d’avoir réalisé une telle avancée par la seule initiative personnelle » M.C dit avoir visité plusieurs maisons de culture qui dépendent du ministère de la Culture et regretté de ne pas y avoir trouvé de livres pour enfants. « Prenez l’exemple frappant de la bibliothèque de la délégation régionale du ministère de la Culture à Casablanca, la plus grande ville du pays : il n’existe pas de livres jeunesse.......
30 mars 2008 19:30


- KHMALCHA TAOUNATE NOSTALGIE17

[video.aol.com]


- Taounate la ville des délices
Figues vertes et figues foncées de Taounate


[photosdumaroc.net]


- Bouchta el hayani présente sa rétrospective artistique à l'espace souffle d'art à Casablanca

Rabat : L'espace Souffle d'art de Casablanca accueille à partir du 6 février courant, la première rétrospective de l'artiste Bouchta El Hayani.
Fidèle à la ligne qu'il s'est fixée, ce nouveau lieu d'art propose au visiteur une nouvelle expérience : remonter le temps de l'artiste pour une relecture - ou une découverte- enrichie des dernières productions et derniers dépassements de l'artiste, indique la plasticienne et critique d'art Christe Jhelil Ben Cheikh.
"Tel un leitmotiv, l'image du corps humain hante l'£uvre de Bouchta. A la fois mirage fugace et présence installée, le corps apparaît dans toute l'ambiguïté que lui confère l'artiste : asexué ou androgyne, insaisissable, témoin d'un instant vécu par les espaces où il se meut ", ajoute-t-elle dans une présentation de l'exposition.

Peintre marocain, né en 1952 à Taounate, Bouchta El Hayani vit et travaille à Rabat.
Diplômé de l'école des Arts Appliqués de Casablanca, en décoration et arts graphiques, il est exposé régulièrement depuis 1970 à travers le monde.

MAP

* 1. Posté par el hanni thami le 10/02/2008 18:00
i[...Escale à la galerie (souffle d'art )de casa].
de passage à la grande ville de Casa: l'homme-hirondelle ,l'artiste contemporain marocain ;que je suis ;j'ai décidé de partager la visite au vernissage de l'exposition de l'artiste peintre Bouchta El hayani avec mon ami Razak ;critique d'art et l'artiste plasticien ;(le créateur du fameux personnage de la caricature Bou-zghiba). Une exposition à la mesure de son maître; si Bouchta par son calme, par sa modéstie et loin de touts profiles de quelques peintres de la dite (1ére génération); ces derniers,qui se prennent pour des (métres) de la peinture. Bouchta El hayani a quelques centimètres de plus . El hanni Thami
(homme-hirondelle)
artiste plasticien marocain
GSM: 21279436313

[www.homme-hirondelle.blogspot.com]


COMMUNIQUE DE PRESSE

LES HIRONDELLES D’EL HANNI THAMI GAZOUILLERONT DANS LE HALL
DU THEATRE nationale MOHAMED V


L’artiste-peintre el Hanni Thami exposera du 15 au 30avril 2008 ses œuvres les plus récentes dans le Hall du Théâtre Mohamed-V sous le thème «Gazouille». L’exposition renferme des œuvres dont la plupart en acrylique. Elle sera rehaussée par un «act-painting» convivial où l’artiste exécutera d’une toile devant le public. El Hanni Thami est natif de la ville d’Ouezzane. C’est un fanatique de l’hirondelle. Plus qu’une muse, cette dernière est pour lui une messagère providentielle. Il se passionne pour la vie insolite qu’elle mène loin du tumulte du monde d’ici-bas. Tout en elle l’interpelle. Depuis sa tendre enfance, El Hanni s’est intéressé à cette créature ailée et à force de la représenter sur ses toiles, il a fini par vouloir s’y identifier. Il en fait un label iconique et iconologique. L’homme-hirondelle, c’est ainsi qu’il aime être surnommé. Ceux qui le connaissent savent qu’il est à la fois un blagueur aimant les bons gags et un bloggeur. En effet, dans son blog (http://homme-hirondelle.blogspot.com) el Hanni écrit dans première page web: «Je suis le dernier marabout de l'art contemporain marocain...je suis l'homme-hirondelle (swallowman).Le vrai...». Le maraboutisme dont il parle n’a rien d’ésotérique. Il est purement artistique. Comment ne pas le croire, puisqu’ à peine lancé dans la nébuleuse « blogosphérique », son blog a retenu l’attention du puissant Blog-Search–Engine californien Technorati. El Hanni a donné son avis sur l’exposition de Bouchta el Hayani via le site web E-Marrakech.info mais Technorati le diffuse dans son réseau. Dans une autre page éditée le 2 février 2008, l’artiste semble exulter et jubiler extatiquement comme s’il avait vu quelque chose de mirifique : «Les fanatiques des hirondelles …cet après-midi, je les ai vus planer entre les nuages de mon ciel. Waaaaw! Elles sont arrivées … les hirondelles de l’inspiration …»
Surement, ces hirondelles gazouilleront dans le Hall du Théâtre Mohamed V.





Modifié 4 fois. Dernière modification le 30/03/08 20:29 par belmahjoub.
r
30 mars 2008 20:30
Bonjour à tous,

c'est la première fois que je croise ce forum et il me fait plaisir d'avoir un contact même virtuel avec Taounate, La ville qui m'a vue naître, la ville qui m'a vue grandir. J'ai un amour indescriptible pour ce charmant village qui de par l'hospitalité des jebalas, la beauté de ses montagnes me mettent les larmes aux yeux.
Je suis née à Meziate, j'ai assisté aux cérémonies grandioses qui se déroulaient à (ghaba dassayad) à l'occasion de l'aid kebir, l'aid seghir ou le mouloud. ces bruits grandissants, ces odeurs de bonbons mêlées aux transpirations de la foule et ces rires d'enfants que j'avais, surement les plus sincères de toute ma vie.
je me rappelle encore des matinées passées au souk de l'ethnine (lundi) ou de jemaa (vendredi) où tout était vendu, en plus des transactions, c'était un lieu de rencontres, car tout le monde se connaissant, j'étais petit et je protégeais ma tête avec un chapeau, et toujours un peu loin, comme tous les enfants, je m'impatientais de rentrer ou je rêvassais, et ce qui me tirait à ces petits voyages furtifs était (balak balak) et je m'éloignais en courant, et j'observais de loin, toi taounate je t'aime et je pleurerai le jour où je te quitterai.

j'espère faire connaissance avec des jebalas tout aussi fiers de leurs origines; car c'est connu et reconnu, jebala sont les plus intelligents...

au plaisir de vous lire...
30 mars 2008 20:40

Yvon Cayrel


- Biographie

né le 11/8/1942 à Taounate (Maroc)

Période marocaine

Artiste peintre d’origine française Yvon Cayrel vécut toute son enfance à Taza près des paysages grandioses du Moyen Atlas, dans une petite ville du Rif proche de Fés. Dés l’école primaire il fut remarqué en classe pour ses qualités artistiques.Il découvre très jeune la France et visite Paris et Versailles avec ses parents qui viennent tous les deux ans passer les vacances d’été dans le Gers, le berceau familial. Son attirance pour l’Espace, développée par ses lectures de BD et de Science Fiction,l’éveille aux voies de l’imaginaire. Sa rencontre avec la revue GALAXIE est déterminante, ses illustrations se rapprochant plus du monde de la peinture que de la BD, et même si sa peinture est encore figurative il ressent déjà le désir de créer au-delà du réel. En 1956, résidant à Port Lyautey (Kénitra aujourd’hui), à proximité des bases de l’O.T.A.N, cet artiste précoce apprend la sculpture sur marbre, l’aéromodélisme, est séduit par cette atmosphère façonnée de culture américaine, ses rythmes nouveaux diffusés par lesjuke-box des cafés-terrasses et l’aérodynamisme des belles voitures américaines.
Partagé entre plusieurs cultures et pris entre ces deux mondes où l’orientalisme et l’européanisation se côtoient, environné par l’architecture audacieuse « Art Déco » des villes et plus particulièrement de Casablanca si proche, Yvon Cayrel sera profondément marqué par le modernisme et la lumière si particulière de ce pays.

Période française

En 1958 sa famille s’installe définitivement en métropole, dans le Gers d’abord, (il y peint ses premières oeuvres d’imagination), puis à Versailles où il réside toujours.
Après plusieurs stages dans l’industrie (ferronnier d’art), la décoration (peintre en lettres) il fréquente l’école supérieure des Beaux-Arts de Versailles et de Paris, et son Art qu’il intitule déjà « l’Espace Astro Surréel Extra Infini » est si évident que la direction des Beaux Arts l’encourage à poursuivre seul dans cette voie. Au Salon des Indépendants en 1965, (il y exposera pendant 17 ans), il fut remarqué par des milliardaires américains, M. Mrs Farkas propriétaires des magasins Alexander’stores à New York qui acquérirent l’une de ses oeuvres maîtresse « Transit de l’âme », et ce fut déterminant pour sa carrière.
En 1967 il achète un petit atelier 44 rue des Martyrs dans le 9eme arrondissement de Paris. Cette année-là fut riche en rencontres : Salvador Dali à l’hôtel Meurice le complimente sur son travail, le chanteur et comédien Jacques Dutronc lui commande une collection de 7 tableaux et le succès s’accroissant, lui propose d’être son manager.
Dés 1970 il rencontre de nombreuses personnalités nationales et internationales du show- buisness et expose au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille, une figure mythique de la chanson française qui lui offre sa première émission télévisée.

Etudes

Ecole supérieure des Beaux Arts - Versailles
Ecole supérieure des Beaux Arts - Paris

[www.yvoncayrel.com]
N
30 mars 2008 23:18
Bonjour ranya76,


ça fait plaisir d'entendre ton histoire d'enfance car telle un roman tu nous fais vivre notre enfance aussi ....les montagnes, la verdure, l'eau, le marché, la foule, l'école, la famille, ....tout revient d'un coup car la mémoire restitue le souvenir enfouis dans la méoire d'enfance...
Tu es fier d'être Jablia et ça fait plaisir encore une autre fois....car contrairement à ce que nous pensons, beaucoup de Taounatis se cachent sous des pseudos fassis ou autres et on dirait qu'ils ont honte de leur origine Jablia...C'est le fait qu'ils ne connaisent pas leur vraie valeur qui le poussent à renier leurs origines, alors que Fès existe grâce aux tribus de Taounate qui ont fait allégeance à Driss I...Si ces Taounatis savaient la contribution de Taounate dans la civilisation marocaine, ils diraient tout simplement : Je Suis Jabli et je le reste..Je suis Taounati et je le reste....et au dessus de tout ça nous sommes marocains mina al mahdi ila alla7di...

Pour Si belmahjoub,

Merci pour les posts, mais je pense qu'on les a déjà publiés avant...mais ça rafraichit toujours la mémoire....pour ceux qui rejoignent de nouveau le Topic...et qui ne pouvent lire les trantaines de pages précedentes de ce Topic....Ta7iyyati Al Khalissa
30 mars 2008 23:31

Salut Ssi Nhabb-Bladi
je suis des uns qui sont appréciés par tes interventions , et c'est grace à tes efforts que j'ai appris des grandes choses sur taounate et l'histoire du Maroc , j'ai jamais allé au bela de fes maius j'ai pu former une vosion sur cette region de Maroc profond , ce coté nergligé et marginalisé de ce maroc non utile comme le nomme klks uns
en reponse à ta question sur la neutralité des taounatis envers leur région , j'ai une petite remarque c'est k seuls les marocains à l'étranger qui s'intéressent aux problèmes de développement et socio-économiques de leurs patelins
on peut pas imposer aux gens d'aimer ou d'accepter ou de croire ce qu'on aime ou ce qu'on croit , chacun à son goût , mais on veux savoir à koi est dûe cette indifférence ni plus ni moins

pour ces info. et ces liens ils ont sombrés sous les pages , on doit de temps en temsp remuer les choses
wa dakkir fa inna addikra tanfaâou almouminine
ihtiramaty akhi Ssi Nhabb-Bladi



Citation
N7abb-bladi a écrit:
Merci Si Belmahjoub pour les références bibliographiques qui sont interessantes pour traiter le sujet de la Taqtoqa Al Jabalia. Ceci vient compléter un post qui a été déjà envoyé sur Mohamed Laroussi et Taqtoqa Al Jabalia à Taounate...

Ce qui est bien avec toi SSi Belmahjoub, c'est que tu réponds et que tu écrits pour ce topic de Taounate, alors que tu es à Youssoufia...car tu considère qu'il faut faire avancer tout le Maroc en même temps sans distinction...et nous sommes tous marocains dans le sang....

Le problème est qu'il y a des gens de Taounate qui n'ont jammais écrit un mot sur ce topic pour Taounate, alors qu'ils peuvent écrire des articles mieux que quiconque sur ce Topic car ce sont des spécialistes des domaines tels que Géographie, Histoire, Anthropologie, Géologie, ....Je sais qu'il y a ceux qui connaissent mieux que moi beacoup de sujets de recherche sur Taounate....Je ne sais pas pourquoi ils sont avares d'informations sur leur province....et pourtant, ils savent que l'information est très importante pour faire avancer cette province....

Tu sais qu'il y a des Taounatis à qui j'ai envoyé des MP pour leur souhaiter bonne fête de Mawlid et ils n'ont même pas pris le temps de me répondre...pourtant ils sont toujours présents sur ce topic pour lire les nouveautés!!!!!! Moi, j'attends pas qu'ils me répondent, mais seulement qu'ils écrivent des informations utiles sur leur province, leur douar, leur association, leur commune....et qui pourra servir aux chercheurs, aux élèves/étudiants, aux investisseurs, aux gens qui veulent monter un projet, ...et pour faire connaitre notre culture, notre patrimoine, nos ressources, nos atouts, notre art, ...à tous ceux qui ne le connaissent pas...Car il faut agir en même temps au niveau socio-économique à Taounate pour la développer ce que le gouvernement et la société civile sont en train de faire et aussi il faut agir au niveau communication sur cette province pour la faire connaitre...


Ckokran wa ta7iyyati al khalissa...




Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/03/08 23:36 par belmahjoub.
N
31 mars 2008 00:25
Les squelettes de deux lions de l’Atlas retrouvés à Londres



Publié le 26.03.2008 | 16h33 sur le site: [www.yabiladi.com]

Une équipe de chercheurs britanniques vient de confirmer que les squelettes de deux lions découverts en 1930 dans la célèbre citadelle londonienne, The London Tower, située au centre de la capitale britannique, étaient ceux de deux lions de l'Atlas.L'étude génétique, effectuée sur les deux squelettes, qui remontent au moyen age, a montré qu'ils appartiennent à deux lions de l'Atlas, plus connus comme "les Lions de Barbarie".

Les monarques anglais gardaient jalousement dans les jardins de la tour de Londres, actuellement consigne des joyaux des souverains britanniques, plusieurs lions, symboles emblématiques de la monarchie anglaise.

Les chercheurs, qui ont publié les résultats de leurs études dans le journal "Contributions in Zoology", ont pu établir, à l'aide d'examens d'ADN, que les deux lions ont vécu dans l'enceinte de la "tour blanche", fondée en 1078 par Guillaume le Conquérant, durant le 14-ème et le 15-ème siècles dans le zoo crée il y a près de huit siècles par le Roi John (1199-1216).

Les deux lions de l'Atlas, qui faisaient partie de cadeaux offerts aux souverains anglais, avaient fait l'objet de plusieurs études au musée de l'histoire naturelle de Londres et à l'université d'Oxford.

L'étude réalisée sur les deux lions a montré que ces animaux partageaient les mêmes gènes uniques qui distinguent les lions de l'Atlas.

"Les résultats de notre étude offrent la première preuve génétique qui confirme sans équivoque que les squelettes découverts à l'intérieur de la Tour de Londres sont ceux de lions de l'Atlas marocains", indique Richard Sabin, conservateur du musée britannique des mammifères.

Pour sa part, Nobuyuki Yamaguchi, chercheur à l'université d'Oxford, souligne que toutes les preuves disponibles montrent que les deux lions viennent du Maroc, où d'importants groupes de lions de cette race unique vivaient jusqu'au début du 20-ème siècle.

D'après le chercheur, le dernier lion de l'Atlas libre a été tué 1942 près de Tizi-n-Tichka, entre Marrakech et Ouarzazate.

Source: MAP


P.S:

- Voici un carte postale prise d'un avion reliant Bordeau-Casablanca-Dakar en 1933. Etait-il le dernier lion abatu en 1942 ou bien la carte postale a été éditée bien des années après la mort du dernier lion dans les années 20???voici le lien : [www.marocantan.com]

- Il faut savoir qu'ils reste encore des lions d'Atlas dans des zoos comme celui de Temara, Parc Tête d'Or à Lyon, ... MAis le dernier lion abattu le sera en 1922 d'après des versions et un peu plus tard pour d'autres.Le Maroc veut réintroduire son lion de l'Atlas en milieu naturel dans le parc de Tazekka de Taza (voir lien sur Tazekka: [www.terrevie.ovh.org]) après une préparation du gibier pour ce fauve. Pour plus de détails, voir ce lien: [www.aves.asso.fr] dont voici un extrait:

"Il faut rappeler qu’en l’espace d’un siècle, plusieurs espèces animales et végétales ont disparu dans l’indifférence la plus totale. A titre d’exemple, le crocodile du Nil s’est éteint dans les années 1930, tandis que les années 50 ont sonné le glas pour l’autruche, l’oryx et l’addax. Actuellement, la panthère devrait être inscrite sur la liste des espèces disparues puisqu’aucune preuve tangible de sa présence n’a pu être rapportée, la hyène et le guépard sont en sursis, de même que le lynx caracal, le chat des sables, le chat ganté, le fennec et le chacal".
Il n' y a pas que les animaux qui ont disparu, mais les oiseaux et les plantes aussi. Lire cet article sur ce blog: [saidileforestier.centerblog.net]-

- La sculpture du lion d'Ifrane dans le roc était en quelque sorte un hommage à ce dernier lion masacré. La sculpture du lion d'Ifrane est l'oeuvre de Henri Jean Moreau (1890-1956), qui fut professeur de dessin au lycée Gouraud (appelé Lycée Hassan II) et ensuite inspecteur régional des monuments historiques de la ville de Rabat. Elle fut réalisée à la fin du printemps de 1930 donnant naissance à un lion en pierre dont les dimensions grandioses sont approximativement de 7 m. de long, 2 m. de haut et 1,50 m. de large. Voir référence de Mohammed El Aouene.- Chronologie d'une recherche caractérisée : La sculpture du lion d'Ifrane.- Rabat : Imprial, 2004. Donc, la légende selon laquelle c'était un légionnaire ou un prisonnier de guerre qui avait réalisée cette sculpture n'est pas fondée. Voir le lien suivant pour plus d'informations: [www.marocantan.com]
31 mars 2008 00:40
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O
31 mars 2008 03:00
Salut si nhabb-bladi
...bien que * ca ne passe pas * entre moi et toi
...mais je lis tout ce que tu ecris et je trouve tres instructif
...je te dis celà parceque c est vrai ....
....et je profite de l occasion pour dire à si belmahjoub que par * hench-man * , si nhabb-bladi
....entendait * homme- serpent * ....
....................................voilà ...
...............................................tahiati .
N
31 mars 2008 17:31
Salut Si Ouahid,


Pourquoi tu dus que "ça ne passe pasé" entre moi et toi???

Makayn walou akhouya... al jaw rah dima zine ....Al Ghaba ga3 mam9al9a!!!!


pour Henchman, c'est acolyte en anglais et non homme-serpent ou to7nochone!!! quoi que il y a beacoup de 7nach-hommes partout!!!!

Si Tfidawe marhba bik...lakin ch3al dawe bach tchoufe mziane wella rah y3Addek Henchman men Yousoufia!!!!grinning smiley

Ta7iyyati LAkom anta w ssi Belmahjoub!!!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/03/08 19:34 par N7abb-bladi.
N
31 mars 2008 19:27
Taounate :L'INDH au service de la lecture

La bibliothèque du centre Bouhouda se dote de 2.300 livres nouveaux



Publié le : 30.03.2008 | 12h51 sur le site du journal le Matin: [www.lematin.ma]


Dans le cadre des activités culturelles et sociales qu'elle mène au niveau de la commune rurale Bouhouda, située à 15 km de la ville de Taounate, l'Association locale pour la coopération et le développement social s'est engagée à promouvoir une dynamique de lecture au bénéfice des élèves de l'école primaire Imam Malik et du collège Bouhouda.

Lancée il y a plus de trois ans et ouverte à la population locale, la bibliothèque du centre Bouhouda pour la culture et le développement dépendant de ladite association s'est vu doter de 2.300 livres nouveaux. Acquis dans le cadre d'un programme horizontal de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), ces livres, destinés pour l'essentiel aux élèves et étudiants, viennent s'ajouter aux 8.000 livres que contient la bibliothèque de l'association.

Romans, contes, documents de travail, bandes dessinées… suscitent l'intérêt des élèves et développent chez eux un engouement inédit pour la lecture. Des chômeurs et des retraités viennent également chercher dans ce point de lecture de quoi occuper leur temps libre et promouvoir leur savoir général et pratique.

Et pour pouvoir assurer les conditions nécessaires à l'amour de la lecture, cette association s'est dotée, dans le cadre de la même opération de l'INDH, d'une salle de lecture avec 6 tables et 24 chaises, 12 ‘'bibliothèques-rayonnages'' et d'un support de projection de films et documentaires culturels, civiques et écologiques…
Cette activité de lecture que l'association projette de lancer dans les douars relevant de la commune rurale de Bouhouda et des autres communes limitrophes, se conjugue à d'autres telles que l'initiation à l'informatique, l'alphabétisation et l'organisation des rencontres et forums sur la question féminine, la problématique de la lecture, l'écriture de l'histoire locale…

Animée de l'esprit du volontariat et engagée au service de la population locale sans prétention aucune, l'Association locale pour la coopération et le développement social se donne l'ambition de devenir un vivier à même de favoriser les approches allant dans le sens de la participation des citoyens, tout en approfondissant des actions du partenariat aussi bien avec les appareils d'Etat qu'avec les acteurs de la société civile. La convention qu'elle a mise en œuvre avec les autorités provinciales de Taounate dans le cadre de l'INDH en est un exemple.

• Vice-président de l'Association locale pour la coopération et le développement social.


P.S:

- Un autre article traitant le même sujet a été envoyé par Si Belmahjoub sur la page précedente. Merci Si Belmahjoub pour l'information. On a déjà évoqué ce sujet aussi sur ce lien: [www.yabiladi.com]

- Il faut savoir que la commune deBouhouda (Mthiwa) à Taounate est connue au niveau national par son Moussem ou festival des figues qui est celébré chaque année pendant le mois d'Aout en présence de grandes personnalités de la région et du Maroc, en plus des groupes de musique et de folklore locaux...

- Je pense aussi que Mustapha Bakkouri, co-président du Groupe d’Impulsion (des Relations) Economiques France MAROC (GIEFM) et par ailleurs président de la Caisse des Dépôts et de Gestion (CDG) est originaire de Mechkour à Bouhouda si je ne me trompe pas!!!!!.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 31/03/08 19:33 par N7abb-bladi.
N
31 mars 2008 19:31
l'INDH pour la scolarisation de la fille à Taounate



Extrait du site du journal le Matin du 30 mars 2008: [www.lematin.ma]


Scolarisation de la fille rurale


La coordination nationale de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a récemment organisé, à Taounate, une rencontre provinciale autour du thème "l'INDH, levier du développement socioéconomique".

Les participants à cette rencontre dirigée par le chef de pôle coordination et suivi à la coordination nationale de l'INDH, Slimane Hajjam et marquée par la présence du gouverneur de la province de Taounate, Mohamed Fettal, ont souligné l'importance du dialogue et de la concertation entre les acteurs concernés par les projets de l'INDH sur les stratégies et moyens à même de faire aboutir ce grand chantier.
Cette rencontre a été également marquée par la signature d'un accord de partenariat entre la délégation provinciale de l'Entraide nationale, le Conseil provincial, la commune urbaine, l'Association des £uvres sociales de Taounate et la fondation Développement local et partenariat portant sur la construction d'une maison de l'Etudiante à Taounate.
Ce projet a pour objectif de lutter contre la déperdition scolaire et encourager la scolarisation de la fille rurale.
N
31 mars 2008 19:47
Un prêt de 908 MDH contrcaté par l'ONEP au Japon pour financer des projets de raccordement à l'eau potable des communes rurales relevant des provinces de Chefchaouen, Taounate et Khénifra



Publié le : 28.03.2008 | 16h35 sur le site: [www.lematin.ma]

Coopération
Un prêt japonais de 908 MDH à l'ONEP
Objectif: raccorder des communes rurales au réseau de l'eau potable



Le déplacement à Tokyo du directeur général de l'ONEP, Ali Fassi Fihri, a été propice pour concrétiser des affaires avec l'une dans plus grandes banques japonaises.

En effet, la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC) devrait consentir à l'Office un prêt d'un montant de 13,6 milliards de yens japonais (l'équivalent de 908 millions de dirhams).
Il s'agit du plus important prêt jamais accordé par cette banque à l'ONEP. Sachant que les liens entre ces deux partenaires remontent à 1994.
En effet, la Banque japonaise accorde une attention particulière aux projets liés au secteur de l'eau potable et de l'assainissement au Maroc d'une manière générale. Depuis 1994, les montant prêtés par la JBIC à l'ONEP s'élèvent à 3,6 milliards de dirhams.

Ayant fait l'objet d'une convention signée vendredi 28 mars à Tokyo entre les deux parties, le nouveau prêt est destiné à financer des projets de raccordement à l'eau potable programmés par l'Office dans des communes rurales relevant des provinces de Chefchaouen, Taounate et Khénifra.
La réalisation de ces projets, prévue entre 2008 et 2013, aura certes un impact direct et positif sur les conditions de vie et de santé de 241.335 habitants résidant dans au moins 408 douars.

Pour rappel, la JBIC est l'organisme d'État chargé de la promotion du commerce japonais et des actions de ce pays à l'étranger.
Par le biais de son compte d'opérations au titre de la coopération économique
à l'étranger, cette banque est l'organe qui alloue les prêts au titre de l'aide publique au développement consentie par le Japon.

Par W.E.M | LE MATIN
N
1 avril 2008 00:31
Tétouan : Ville andalouse du Maroc (Broché)
Un livre de M'Hammad Benaboud (Auteur), Nadia Erzini (Auteur), Jean-Louis Miège (Auteur)



Descriptions du produit

Présentation de l'éditeur

Connue dès 710, Tetouan, renaît en cité andalouse en 1492, après la reconquête de Grenade par les rois catholiques. Morisques, Mudejars, Juifs sépharades, Andalou-Marocains et émigrés grenadins s'installent dans Tetouan reconstruite. Quatre siècles d'histoire riche et tumultueuse sont inscrits dans les murs de cette cité qui a su créer une véritable entité sociale : l'histoire de Tetouan est surtout l'histoire des Tetouanais.

Quatrième de couverture

Une petite ville nommée Tétouan était apparue dès 710, mais ce n'était plus qu'une modeste bourgade à la fin du XVe siècle, avant l'arrivée des musulmans d'Andalousie fuyant la reconquête chrétienne. Les émigrés grenadins furent à l'origine de la renaissance de la ville et de son extraordinaire développement. Pendant quatre siècles, du XVIe au XIXe, Tétouan fut un foyer de culture andalouse en terre marocaine. Gouvernée par de grandes familles au pouvoir héréditaire, riche d'une forte élite intellectuelle et commerçante se perpétuant d'âge en âge, elle sut maintenir son autonomie politique, étendre ses échanges vers l'Europe et le Proche-Orient, accueillir des populations diverses, tout en conservant sa profonde originalité culturelle. La civilisation tétouanaise, greffant sur le fonds andalou maintenu et enrichi les apports ottomans et ceux de son environnement rural et berbère, atteignit son degré de perfection au XVIIIe siècle. Malgré les mutations apportées, depuis un siècle, par la modernisation et l'essor de la ville nouvelle, la vieille cité, préservée dans ses anciennes murailles, conserve sa personnalité, unique dans le monde musulman. Cet ouvrage, histoire et description d'une ville andalouse marocaine, de ses palais et de ses édifices religieux, est aussi l'analyse de l'esprit et de la culture du Tétouanais, fier des valeurs dont il hérité, qu'il a maintenues mais aussi adaptées pour relever les défis d'une histoire séculaire.

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Détails sur le produit

Broché: 111 pages
Editeur : CNRS Editions (25 février 1997)
Collection : Patrimoine de la Méditerranée
Langue : Français
ISBN-10: 227105396X
ISBN-13: 978-2271053961
non disponible sur: [www.amazon.fr]
N
1 avril 2008 00:38
Jean-Louis Miege, l’historien du Maroc du 19ème siècle

PROFUSION ÉDITORIALE



Par Taïeb CHADI sur le site : [www.maroc-hebdo.press.ma]


La santé ? "Vous ne me trouvez pas in articulo mortis." Manosque va bien aussi. Manosque, pas loin de Marseille, c’est là où il vit en retrait de tout ce qui bouge vite.
Là bas, le temps semble passer moins vite. Parfois, il arrive même qu’il suspende ses pendules, pour le grand plaisir de Jean-Louis Miege qui en profite pour revisiter le passé dans le rythme de sa démarche scientifique et sa passion insondable pour tout ce qui est histoire.
Jean-Louis Miege se tourne légèrement les pouces, il savoure la satisfaction du devoir accompli. Personne à remercier, hormis "la providence et le destin", plus rien à prouver: "J'ai duré et je dure encore." À 77 ans, Il ne regrette rien. Ni ce qu'il a fait, ni ce qu'il n'a pas fait. "Comme dans la chanson." Il va à la messe et confesse.
Ici-bas, sa thèse de 5 tomes sur "Le Maroc et l’Europe, 1830-1894" reste une référence pour tous ceux qui veulent comprendre l’histoire contemporaine du Maroc.


Preuves


Il a 25 d'ouvrages à son actif dont 14 sur le Maroc. Il continue à dégorger ses mots. Cela donne des récits historiques d’une rare précision avec un engouement terrible pour la description.
Récemment, lors du colloque consacré aux aspects culturels de la personnalité de feu S.M Hassan II, cet historiologue a mis l’accent sur la personnalité singulière et unique du regretté Souverain parmi les chefs d’État contemporains. Pour lui, feu S.M. Hassan II a fait un classement parmi les hommes, il avait distingué ceux qui avaient du style et ceux qui n’en n’avaient pas, ceux qui étaient fréquentables parce qu’ils avaient de bonnes manières, de la culture, de la finesse et de la sensibilité et ceux que l’on rejetait quels que soient leurs grades et leurs titres, c’était pour lui le critère. Feu S.M. Hassan II, raconte-t-il, aimait l’histoire, on lui a demandé qu’est-ce que vous vouliez devenir si vous n’étiez pas Roi, il disait historien, cette citation était une preuve irréfutable de l’intérêt particulier qu’il accordait à l’histoire et aux événements historiques.


Plaisir


Jean-Louis Miege, perfectionniste, annote programmes et menus. Il aime mettre les petits plats dans les grands. Ou le contraire, déguster un chasse-spleen sur une nappe à carreaux, tout seul devant son journal ou un traité historique, souvent sur le Maroc. "Manger, dit-il, est le seul plaisir sans mélange."
Jean-Louis Miege est né le 20 août 1923 à Rabat. Où son père, Emile, a fondé et dirigé la recherche agronomique au Maroc de 1918 à 1940. En fait, c’est grâce à son père et ses recherches sur le terrain que Jean-Louis Miege a appris à connaître le Maroc tout jeune à dos de mulet. Il a pu sillonner ainsi les villes impériales, comme les petits bourgs et les prairies du royaume chérifien alors sous le joug du colonialisme français.
"Je suis fondamentalement un universitaire, pas un homme politique. Et je suis heureux de ne pas leur ressembler. Et puis je ne me considère pas comme un historien colonialiste. Je suis un historien ". Il ne changera pas d'avis. Un cigare s’allume. Le regard pensif mais l’esprit toujours vif. Que va-t-il puiser au fond de sa mémoire éléphantesque? Ses cours au lycée Gouraud à Rabat de 1945 à 1947, ceux à l’école marocaine de l’Administration de 1955 à 1961, ses autres titres et casquettes, ses prix, ses distinctions ou le souvenir de sa mère France Mensard inhumée au cimetière de la capitale en 1978 ? Ou simplement une injection de vitalité avant de se jeter de nouveau dans une autre parcelle diachronique ?
Infatigable, ce professeur émérite usine du récit chronologique. Il crache son encre tel un poulpe dactylographe, noircissant ses feuillets avant le déjeuner. Donc, écrire en solitaire. Mais sans pouvoir s'empêcher de brasser l'époque. Dans ses écrits se croisent les grands événements qui ont décidé ou influencé l’Histoire du Maroc. Quand il lui arrive de faire relâche, ça le tient en éveil. Il croit au premier jet, se corrige peu, déteste se relire et les copains qu'il inonde de ses productions dédicacées demandent grâce d'un: "J'ai pas encore fini le précédent."
Si Napoléon mesurait 1,59 mètre, De Gaulle plafonnait à 1,93 mètre. Jean-Louis Miege toise un peu moins –à défaut de quelques centimètres près- et ça le rassure. Le bon fils de parents lettrés puise dans sa haute taille une confiance qui n'allait pas de soi. "Être grand, ça vous aide à cacher aux autres votre timidité. Vous impressionnez, alors que vous êtes dans l'état d'esprit d'un nain."


Suite ....
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