Si Hassan bonjour,Citation
sympas_hassan a écrit:
salut mr chihdi
j adore lire vos messages et je vous felicite de votre style de journaliste.je devine encore que vous etes un ex prof de francais si vous n etes pas pas MR amellah ali.j etais un collegue d etudes d amellah hassan a tahar souk et a taza.
je remarque que vous parlez chaque fois d association a mernissa.j en ai jamais entendu parler et je n en ai jamais vu de trace! une association doit etre bien connue par son siege par ex ou par ses bienfaits, mais il n y en a rien.on sait bien que les partis politiques sont morts alors c est la mode des associations electorales qui ont pour but l escroquerie et la prostitution politique.
j avais l occasion de cotoyer mr dreyeb qui est un homme integre comme vous dites et on a entamme des discussions politiques mais il ne m a jamais parle d association.
a mon avis modeste la seule issue pour sauver la region c est pendant les elections.tous les cultives expatries de la region doivent se donner rendez vous labas pour denuder les mercenaires et les arrivistes pour leur faire face et leur barrer la route aux sieges de la responsablilte.c est faisable et realisable par un moindre effort d expliquer aux pauvres cytoyens que ces bourreaux ne font que sucer leur sang. un exemple de reussite dans ce domaine c est a beni ounjel ou un pauvre chomeur bien encadre par les enseignants de la region a reussi a destituer le fameux escroc qui s appelle ray med stitou qui etait un baron de la region qui collectait par la corruption des fonds pour ses seigneurs a taounate.
pour avoir un passeport les pauvres cytoyens devaient payer a ce bouffon entre 2000dh et 5000dh qu il partageait avec ses seigneurs de la provaince sans parler biensur des dimes qu ils devaient payer au fameux bureau et aux nos honorables gendarmes pour avoir un certificat de residence!
bref mr chihdi j en ai plein au coeur et je reviens triste chaque fois que je vais au bled! si mes parents ne seraient pas encore la peut etre je m abstiendrais d y aller .
chaque fois que je passe au village et a l entree du grand pont je me rappelle des milliers d oiseaux qui nous accueillaient jadis avec l air frais qui venait de cet emboisement que les francais ont laisse.qu est ce qu il en reste maintenant? de la poussiere la secheresse et des ordures! et dire que notre village est entoure de deux rivieres!
beaucoup de gents inclus moi meme souhaitent que que les francais seraient encore chez nous! leur mal etait moindre compare a celui de nos responsables!aux mons ils respectaient la nature et l environement et les milliers d arbres d eucaliptus plantes dans tout le maroc en sont temoins.
diinahom lelli khlakhom yakhouf fihom lhak o safi
salam
Prends ton temps Mr Boumlal j'assure la permanence dans le site.Citation
boumlal a écrit:
Salam alaykum,
Je connais très bien bab selam et je suis né à Jamaa Dlem.
Mes excuses à Chihdi. Je n'est pas le temps de réagir à pas mal de questions. Mais je ne tardrai pas.
Très cordialement.
Boumlal
Citation
boumlal a écrit:
Salam Alaykum,
Douar Jamaa Dlem Kabilat Bani Ouenjel
Quelques infos
A 5km à l’ouest du village Tahar Souk se dresse Douar Jamaa Dlem. C’est un des plus grands Douar de Beni-Ouenjel (Il me semble que c’est le plus grand. Votre avis les connaisseurs …). C’est le premier douar qu’on rencontre quand on quitte Tahar Souk dans la direction de Taounate. Sa constitution est très ancienne.
L’origine du nom Jamaa Dlem :
Les anciens nous donne deux versions concernant l’origine de ce nom :
- Première version : les premiers à s’installer dans ce douar sont venu du Sahara et plus précisément ils sont issus de la tribu bien connue awlad Dlim ;
- Deuxième version : le douar était très couvert par un arbuste qui s’appelle « Dlem ».
Avant 1970, toutes les habitations, à quelques exceptions près, se trouvaient sur les hauteurs à quelques 2km ou 2.5km de l’unique route secondaire qui traverse la région. Pour des raisons pratiques et pour améliorer leur quotidien, les habitants de ce douar n’ont pas cessé de construire des maisons sur les abords de la dite route. Actuellement, le douar est donc partagé en deux parties le « vieux » douar en haut et le « nouveau » douar en bas (A l’image de Taza ou Taounate). Les habitations du vieux sont en grande partie en pierres et en terre. Celles du nouveau sont en pierres et ciment (Merci à l’émigration : vers Casa et l’Europe).
Qui dit douar dit familles.
Notons tout de suite qu’il y a des habitants ou des familles très enracinées dans le douar depuis plusieurs générations et d’autres qui viennent de s’établir.
Les familles anciennes :
- Awlad Lhaj Abdeslam (Actuellement, on reconnaît certains d’entre eux par leur nom BELHAJ, Essamri, Abiza, …)
- Lemrabten ou Awlad Issa (Actuellement, Lemrabet, Bourouail, Hajji, …)
- Lemhada (Actuellement, Lmohdi, Tchibibi, …)
- Lghazyen (Actuellement, Lghazi, Lgharbawi, …)
- Laassara (Actuellement, Laasri, Karrouch, ….)
- Hlawna (Actuellement, Znaki, Taghinou, Lemghaber, …)
- Awlad Bourass (Slimani, Mire, Lefwar, …)
Une famille qui n’est pas ancienne mais qui a une réputation au douar actuellement c’est la famille Lahrach.
(Je tiens à préciser que pour moi douar Bab Sellam ne fait pas partie de douar Jamaa Dlem)
Jamaa Dlem et l’immigration :
Jamaa Dlem n’a pu retenir qu’une infime partie de ses enfants. La majorité d’entre eux se trouve actuellement à : Casablanca, Europe, Fes, Meknès, Marrakech … et même en Amérique.
La première immigration remonte aux années 30. Mais l’immigration la plus significative a commencé après l’indépendance vers Fes, Meknès et Casablanca.
La fin des années 60 et les des années 70 ont vu des flux de personnes qui partent vers deux destinations : Casablanca (Surtout les moins de 18ans : Cordonnerie, …) et l’Europe (Surtout pour les adultes plus de trente ans : travail dans le bâtiment et l’agriculture principalement).
Par la suite, on a vu des familles complètes qui partent pour les destinations mentionnées ci-dessus. Le phénomène a pris des proportions considérables, à tel point qu’actuellement il y a des familles qui n’ont plus aucune attache au douar excepté celle du sol bien sûr.
Jamaa Dlem a bénéficié du projet DERRO (Projet si cher à notre cher Chehdi). Le douar a vu pratiquement toutes ses terres plantées d’oliviers. Ces arbres sont arrivés à l’âge de production depuis un bon moment. La production d’olives et de l’huile d’olives constitue la première richesse du douar. Malheureusement, elle est mal exploitée. (C’est un très bon sujet de réflexion pour les enfants de la région en général).
Dans les prochains épisodes :
- Histoire de l’Ecole
- Histoire de la construction de la Mosquée
- Les fabricants des sandales
- Eléments de la Résistance
- ….
Allez mernissa tahar souk, mettez la main à la pate et bon courage. Ne ratez pas la fête.Citation
mernissa_tahar souk a écrit:
ca bouge pas mal par ici ... rencontre a mernissa cet ete inchalah