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En Syrie, climat de peur dans les hôpitaux
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27 octobre 2011 23:38
Patients torturés et maltraités, personnels arrêtés et interrogés... Amnesty International dénonce la répression qui sévit dans les hôpitaux publics syriens.

Amnesty International a dénoncé ce lundi le "climat de peur" qui règnerait dans les hôpitaux publics syriens. Selon l'organisation, les médecins comme les patients ont pris à partie par les partisans du régime, qui doit faire face à un soulèvement populaire. Amnesty International vient de publier un rapport de 39 pagesdans lequel il dénonce de nombreux actes contraire à l'éthique médicale.

Ne t'attends pas à te faire soigner

Des patients d'au moins quatre hôpitaux publics auraient été soumis à la torture et à d'autres mauvais traitements de la part du personnel hospitalier, en lien avec les fonctionnaires de la sécurité. Un médecin de l'hôpital militaire de Homs, un des centres de la contestation, rapporte que près de trente employés (dont des médecins et des infirmières) ont maltraité des patients, affirme CNN.

Un médecin répond ainsi à un patient de 28 ans blessé au pied le 16 mai dernier: "Ne t'attends pas à te faire soigner... Je vais attendre que ton pied pourrisse pour ensuite l'amputer".

Des personnels hospitaliers arrêtés et torturés

Les patients ne sont pas les seuls touchés. Des membres "du personnel hospitalier ont été eux-mêmes arrêtés et torturés", selon Amnesty. Ces derniers seraient "soupçonnés d'avoir prodigué des soins à des manifestants (...) blessés lors d'incidents liés au soulèvement". "Le personnel hospitalier en Syrie est mis dans une situation impossible, poursuit le rapport: (soit il choisit) de traiter les personnes blessées, (soit il préserve) sa propre sécurité".

Le personnel hospitalier en Syrie est mis dans une situation impossible

Chute des hospitalisations

Certaines équipes médicales ont toutefois un comportement exemplaire, rapporte le Guardian. Par exemple, en mars et en avril, "la direction de l'hôpital de Homs avait ordonné à ces équipes de traiter tous les patients". Mais depuis, certains ont été interrogés par les forces de sécurité syriennes, poursuit le quotidien britannique. D'autres ont décidé de "fuir le pays".

Malgré les efforts de certains membres hospitaliers, la peur demeure. "Effrayés des conséquences d'une hospitalisation, beaucoup de gens ont choisi de se faire traiter soit dans des cliniques privées, soit dans des dispensaires de fortune mal équipés", explique Amnesty. Les médecins de l'Hôpital national de la ville de Homs ont rapporté une chute des hospitalisations pour des blessures par balle depuis mai, en dépit de l'augmentation vertigineuse de telles blessures lors des violences.

Depuis la mi-mars, la répression gouvernementale du soulèvement a fait plus de 3 000 morts, selon l'ONU. Amnesty a réalisé une vidéo, ci-dessous, sur les violences commises par les forces de sécurité:
[www.youtube.com]
j
28 octobre 2011 17:49
il y avait un homme qui est rentré a l hopital parce que il etait blessé a l epaule , et bien il est ressorti avec un oeil crevê . Et combien meme des patients assasinê. Heureusement il reste des medecin humain qui ont créé des hopitaux clandestin, malgré qu ils risque leur vie ils continue les soins.
j
28 octobre 2011 17:54
pourtant la syrie commet plus de crime que soit disant khadafi , mais perssone intervient dans ce pays .
q
28 octobre 2011 17:56
Il faut que différents pays interviennent pour stopper cette barbarie , et faire pression sur eux pour qu ils soignent les gens .
C est quoi cette mentalité ?
 
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