[madame.lefigaro.fr]Citation
a écrit:
La rescapée d'Auschwitz Eva Mozes Kor a créé l'émotion et fait preuve d'un sens du pardon hors du commun en acceptant de devenir symboliquement la grand-mère de Rainer Hoess, petit fils de Rudolf Hoess, commandant du camp où elle a perdu ses parents et deux sœurs, et subi d'abominables expériences médicales.
À 10 ans, Eva Mozes Kor est envoyée de Roumanie au camp de concentration d'Auschwitz avec ses parents, sa jumelle Miriam et ses deux autres soeurs. Dès leur arrivée, Eva et Miriam sont séparées du reste de leur famille. Leur gémellité va particulièrement intéresser les nazis, notamment le docteur Josef Mengele, surnommé « l'ange de la mort », directeur du secteur Recherche médicale.
« De véritables cobayes »
Dans ses laboratoires, Eva et Miriam sont traitées « comme des morceaux de viande », raconte-t-elle dans un livre, déshabillées, examinées, « au point de devenir de véritables cobayes ». Josef Mengele ira même jusqu'à injecter un mélange de bactéries mortelles à Eva, auquel elle survivra. Le but de cette injection ? Justifier les hypothèses du docteur : si un jumeau mourrait, l'autre aurait des répercussions physiques. Pour mener à bien son expérience, il comptait empoisonner une sœur, puis tuer l'autre pour l'autopsier et vérifier ses suppositions.
Eva ressort vivante d'Auschwitz, comme sa sœur, alors que le reste de la famille a péri. En 1984, elles décident de créer l'association Candles (bougies en anglais) pour celles et ceux ayant survécu aux expériences médicales perpétrées par les nazis à Auschwitz. C'est grâce à la renommée de cette association que Rainer Hoess a décidé de contacter Eva Mozes Kor, dont le combat est de transmettre son histoire et de promouvoir le pardon.
« Obligé d'admirer mon grand-père »
Rainer Hoess n'est pas un Allemand comme les autres. Il a grandi dans une famille qui considérait son grand-père, commandant du camp d'Auschwitz, comme un héros. « À la maison, c'était une véritable dictature, nous ne pouvions pas être en désaccord, raconte-t-il au journal Dawn. J’étais obligé d’admirer mon grand-père », un fidèle parmi les fidèles d'Himmler et responsable de la mort de plus d'un million de personnes.
Rejetant ce passé familial, Rainer veut montrer qu'il n'est pas comme ses parents, malgré leur éducation pronazie. En 2013, il décide d'envoyer un mail à Eva Mozes Kor, dans lequel il lui demande s'ils peuvent se voir. Un second mail convainc la vieille dame de rencontrer cet Allemand qu'elle ne connaît pas. Au bout de quelques entrevues, elle l'apprécie de plus en plus au point, il y a quelques jours, d'accepter de devenir symboliquement sa grand-mère. Au magazine Vice, elle confie : « Je l'admire et je l'aime. Il a besoin de recevoir l'amour d'une famille, celle qu'il n'a jamais eue. »
Et alors ?Citation
sograte a écrit:
Tu m'as fait rire a outrance ...c'est bon pour le samedi soir.
Cela me rappelle une petite histoire a agadir en 2005, alors que je me suis arrété devant un village pour contempler la plaine, une poule toute petite poule suivi de 30 dindons ( les petits de la dinde) cette poule creuse la terre pour qu'ils aillent chercher des grains, elle les protège aussi, j'ai trouve cela bizarre........ plus tard, j'ai posé la question a ce sujet a quelqu'un ..mais avant de me répondre il m' a fait comprendre que je suis .....bete !
Simple il m'adit, il suffit de faire couver la poule sur les oeufs de la dinde, et il ajoute, tu parie je peux meme faire couver une poule sur les oeufs d'un serpent et la poule en prendra soin.
Je ne trouve pas cette histoire banale, sinon je n'aurais pas ouvert ce sujet.Citation
sograte a écrit:
Mon but etait de mettre en évidence la banalité de cette histoire, c'est meme répugnant ne serait ce que d'en parler, ce passé lugubre est unique en son genre et seul quelques uns notamment ceux qui possèdent dans leurs gènes des poussières du nazisme comme c'est le cas de cette dame que tu admires peuvent pretendre faire fortune sur le malheur des gens et leurs souffrances