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BORAS_KADAFI a écrit:
Personne ne sait ici d'ailleurs tout les termes scientifiques(trompe etc) et beaucoup trop difficiles pour certain(e) ici(80% d'illetré)
Moi je te conseil honnêtement de demander a un médecins musulman un type callé sur la médecine parce que tout ce qui est imam ne connait pas forcément ce dont tu parle l'idéal serait un imam médecin
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perled'orient... a écrit:
Allah ou a3lam mais je ne vois pas pourquoi cela serait haram ???
Après tout, c'est leur enfant biologique et l'Islam se vit aussi avec son époque...
Le but d'un couple est d'avoir des enfants pour permettre aussi la naissance d'enfants musulmans.
Ce couple souhaite avoir d'autres enfants, le problème n'aurait pas pu se poser au temps du prophète (SWS) car les avancées scientifiques de l'époque ne le permettaient pas.
Aujourd'hui, la médecine permet de nombreuses prouesses (soulager l'accouchement grâce à la péridurale, avoir des enfants malgré des problèmes de santé, moins de mamans qui meurent en accouchant, moins de bébé qui meurent à la naissance ...)
Il faut arrêter de se compliquer trop la vie, l'Islam est une religion de facilité ! c'est nous qui cherchons toujours à rendre tout haram...
Il faut partir du principe que tout est hallal sauf ce qui a été explicitement indiqué comme étant haram ou déconseillé...
Bon courage ^^
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halwa13 a écrit:
Salam,
J'ai pas de réponse mais une question car le sujet m'a interpelée il y a quelque temps.
Je m'interrogeais en effet sur la légalité religieuse de recourir à ce type de procédés pour avoir des enfants dans le cadre de stérilité innée ou acquise. Mon questionnement ne porte pas sur la constance génétique comme dans la situation de la posteuse, mais sur l'acte de recourir à cette méthode lorsque le destin ne nous a pas donné la possibilité d'enfanter. Je ne sais pas si je suis claire dans mon propos : sachant que le musulman doit accepter avec humilité le qadr de Dieu, n'est-on pas dans une démarche de refus de ce qadr en forçant la "nature" ?
Je ne porte aucun jugement, je me questionne seulement car effectivement si Dieu ne m'avait pas donné la chance de pouvoir mettre au monde un enfant naturellement, je pense que je me serais tournée vers ces méthodes qui, reconnaissons-le, offrent une opportunité exceptionnelle à presque toutes les femmes, mais ce qui m'aurait freinée serait de me dire que je force mon rizk, parce que je n'accepte pas mon destin et ce dont Allah m'a privée.
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Djemila75 a écrit:Citation
halwa13 a écrit:
Salam,
J'ai pas de réponse mais une question car le sujet m'a interpelée il y a quelque temps.
Je m'interrogeais en effet sur la légalité religieuse de recourir à ce type de procédés pour avoir des enfants dans le cadre de stérilité innée ou acquise. Mon questionnement ne porte pas sur la constance génétique comme dans la situation de la posteuse, mais sur l'acte de recourir à cette méthode lorsque le destin ne nous a pas donné la possibilité d'enfanter. Je ne sais pas si je suis claire dans mon propos : sachant que le musulman doit accepter avec humilité le qadr de Dieu, n'est-on pas dans une démarche de refus de ce qadr en forçant la "nature" ?
Je ne porte aucun jugement, je me questionne seulement car effectivement si Dieu ne m'avait pas donné la chance de pouvoir mettre au monde un enfant naturellement, je pense que je me serais tournée vers ces méthodes qui, reconnaissons-le, offrent une opportunité exceptionnelle à presque toutes les femmes, mais ce qui m'aurait freinée serait de me dire que je force mon rizk, parce que je n'accepte pas mon destin et ce dont Allah m'a privée.
Salam
Ton destin c'est aussi de naître à une époque où la médecine te permet de "soigner" ta stérilité (ou plutôt de la contourner). Et puis si Dieu ne veut vraiment pas que tu aies un enfant, tu n'en auras pas, c'est tout.
Imagine que tu sois née aveugle et que les progrès de la médecine te permette de voir, tu te soignerais ou tu te dirais que c'est ton destin de rester aveugle ?
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halwa13 a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:Citation
halwa13 a écrit:
Salam,
J'ai pas de réponse mais une question car le sujet m'a interpelée il y a quelque temps.
Je m'interrogeais en effet sur la légalité religieuse de recourir à ce type de procédés pour avoir des enfants dans le cadre de stérilité innée ou acquise. Mon questionnement ne porte pas sur la constance génétique comme dans la situation de la posteuse, mais sur l'acte de recourir à cette méthode lorsque le destin ne nous a pas donné la possibilité d'enfanter. Je ne sais pas si je suis claire dans mon propos : sachant que le musulman doit accepter avec humilité le qadr de Dieu, n'est-on pas dans une démarche de refus de ce qadr en forçant la "nature" ?
Je ne porte aucun jugement, je me questionne seulement car effectivement si Dieu ne m'avait pas donné la chance de pouvoir mettre au monde un enfant naturellement, je pense que je me serais tournée vers ces méthodes qui, reconnaissons-le, offrent une opportunité exceptionnelle à presque toutes les femmes, mais ce qui m'aurait freinée serait de me dire que je force mon rizk, parce que je n'accepte pas mon destin et ce dont Allah m'a privée.
Salam
Ton destin c'est aussi de naître à une époque où la médecine te permet de "soigner" ta stérilité (ou plutôt de la contourner). Et puis si Dieu ne veut vraiment pas que tu aies un enfant, tu n'en auras pas, c'est tout.
Imagine que tu sois née aveugle et que les progrès de la médecine te permette de voir, tu te soignerais ou tu te dirais que c'est ton destin de rester aveugle ?
Salam,
Bien sûr, je tenterais des soins pour retrouver la vue. Mais Est-ce sur le même niveau ? Ne pas voir et ne pas avoir d'enfant, dans l'un il y a un handicap qui empêche le quotidien, dans l'autre il y a un manque, une souffrance certes mais aucun handicap si ce n'est un désir d'enfant insatisfait.
Autre exemple, les progrès de la médecine me permettent de rester plus jeune, dois-je faire un lifting ou accepter ma dégénérescence physique ? Je ne suis pas en meilleure santé en paraissant plus jeune, pareil je ne suis pas en meilleure santé en ayant un enfant , je suis plus heureuse, mieux dans ma tête dans les 2 cas, d'où mon questionnement.
Entre le bien-être et la santé, certaines avancées de la médecine ne sont pas des nécessités mais des agréments. Enfanter me semble un agrément, alors que retrouver la vue est vital.
Je me répète, je ne juge pas, je réfléchis et m'interroge, tous les progrès médicaux sont-ils nécessaires et valides en islam ?
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Djemila75 a écrit:Citation
halwa13 a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:Citation
halwa13 a écrit:
Salam,
J'ai pas de réponse mais une question car le sujet m'a interpelée il y a quelque temps.
Je m'interrogeais en effet sur la légalité religieuse de recourir à ce type de procédés pour avoir des enfants dans le cadre de stérilité innée ou acquise. Mon questionnement ne porte pas sur la constance génétique comme dans la situation de la posteuse, mais sur l'acte de recourir à cette méthode lorsque le destin ne nous a pas donné la possibilité d'enfanter. Je ne sais pas si je suis claire dans mon propos : sachant que le musulman doit accepter avec humilité le qadr de Dieu, n'est-on pas dans une démarche de refus de ce qadr en forçant la "nature" ?
Je ne porte aucun jugement, je me questionne seulement car effectivement si Dieu ne m'avait pas donné la chance de pouvoir mettre au monde un enfant naturellement, je pense que je me serais tournée vers ces méthodes qui, reconnaissons-le, offrent une opportunité exceptionnelle à presque toutes les femmes, mais ce qui m'aurait freinée serait de me dire que je force mon rizk, parce que je n'accepte pas mon destin et ce dont Allah m'a privée.
Salam
Ton destin c'est aussi de naître à une époque où la médecine te permet de "soigner" ta stérilité (ou plutôt de la contourner). Et puis si Dieu ne veut vraiment pas que tu aies un enfant, tu n'en auras pas, c'est tout.
Imagine que tu sois née aveugle et que les progrès de la médecine te permette de voir, tu te soignerais ou tu te dirais que c'est ton destin de rester aveugle ?
Salam,
Bien sûr, je tenterais des soins pour retrouver la vue. Mais Est-ce sur le même niveau ? Ne pas voir et ne pas avoir d'enfant, dans l'un il y a un handicap qui empêche le quotidien, dans l'autre il y a un manque, une souffrance certes mais aucun handicap si ce n'est un désir d'enfant insatisfait.
Autre exemple, les progrès de la médecine me permettent de rester plus jeune, dois-je faire un lifting ou accepter ma dégénérescence physique ? Je ne suis pas en meilleure santé en paraissant plus jeune, pareil je ne suis pas en meilleure santé en ayant un enfant , je suis plus heureuse, mieux dans ma tête dans les 2 cas, d'où mon questionnement.
Entre le bien-être et la santé, certaines avancées de la médecine ne sont pas des nécessités mais des agréments. Enfanter me semble un agrément, alors que retrouver la vue est vital.
Je me répète, je ne juge pas, je réfléchis et m'interroge, tous les progrès médicaux sont-ils nécessaires et valides en islam ?
Salam,
Excuse-moi mais je ne suis pas d'accord avec ta classification du tout : la cécité n'est pas un problème de "santé" à proprement parler, c'est un handicap comme avoir un bras en moins ou une jambe, on fait avec.
Les aveugles vivent très bien avec ce handicap, ça ne les empêche pas d'avoir un quotidien, une vie de famille, une vie professionnelle et sociale. Y remédier revient bien à changer son destin pour un autre, tout comme une femme qui aurait recours à la médecine pour avoir un enfant. Elle va juste vivre une vie un peu différente de celle qu'elle aurait eu mais et alors ? Ca se fera quand même avec la volonté de Dieu.
Quant au lifting, là aussi je ne vois pas trop le rapport puisqu'il s'agit d'esthétique. On utilise bien des crèmes pour rester plus jeunes, pourquoi pas le lifting ?
Tu as raison de t'interroger, on doit tous le faire, mais il faut aller jusqu'au bout et chercher une logique à la chose. Il n'y a pas de contrainte en religion, tout doit couler de source.
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halwa13 a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:Citation
halwa13 a écrit:Citation
Djemila75 a écrit:Citation
halwa13 a écrit:
Salam,
J'ai pas de réponse mais une question car le sujet m'a interpelée il y a quelque temps.
Je m'interrogeais en effet sur la légalité religieuse de recourir à ce type de procédés pour avoir des enfants dans le cadre de stérilité innée ou acquise. Mon questionnement ne porte pas sur la constance génétique comme dans la situation de la posteuse, mais sur l'acte de recourir à cette méthode lorsque le destin ne nous a pas donné la possibilité d'enfanter. Je ne sais pas si je suis claire dans mon propos : sachant que le musulman doit accepter avec humilité le qadr de Dieu, n'est-on pas dans une démarche de refus de ce qadr en forçant la "nature" ?
Je ne porte aucun jugement, je me questionne seulement car effectivement si Dieu ne m'avait pas donné la chance de pouvoir mettre au monde un enfant naturellement, je pense que je me serais tournée vers ces méthodes qui, reconnaissons-le, offrent une opportunité exceptionnelle à presque toutes les femmes, mais ce qui m'aurait freinée serait de me dire que je force mon rizk, parce que je n'accepte pas mon destin et ce dont Allah m'a privée.
Salam
Ton destin c'est aussi de naître à une époque où la médecine te permet de "soigner" ta stérilité (ou plutôt de la contourner). Et puis si Dieu ne veut vraiment pas que tu aies un enfant, tu n'en auras pas, c'est tout.
Imagine que tu sois née aveugle et que les progrès de la médecine te permette de voir, tu te soignerais ou tu te dirais que c'est ton destin de rester aveugle ?
Salam,
Bien sûr, je tenterais des soins pour retrouver la vue. Mais Est-ce sur le même niveau ? Ne pas voir et ne pas avoir d'enfant, dans l'un il y a un handicap qui empêche le quotidien, dans l'autre il y a un manque, une souffrance certes mais aucun handicap si ce n'est un désir d'enfant insatisfait.
Autre exemple, les progrès de la médecine me permettent de rester plus jeune, dois-je faire un lifting ou accepter ma dégénérescence physique ? Je ne suis pas en meilleure santé en paraissant plus jeune, pareil je ne suis pas en meilleure santé en ayant un enfant , je suis plus heureuse, mieux dans ma tête dans les 2 cas, d'où mon questionnement.
Entre le bien-être et la santé, certaines avancées de la médecine ne sont pas des nécessités mais des agréments. Enfanter me semble un agrément, alors que retrouver la vue est vital.
Je me répète, je ne juge pas, je réfléchis et m'interroge, tous les progrès médicaux sont-ils nécessaires et valides en islam ?
Salam,
Excuse-moi mais je ne suis pas d'accord avec ta classification du tout : la cécité n'est pas un problème de "santé" à proprement parler, c'est un handicap comme avoir un bras en moins ou une jambe, on fait avec.
Les aveugles vivent très bien avec ce handicap, ça ne les empêche pas d'avoir un quotidien, une vie de famille, une vie professionnelle et sociale. Y remédier revient bien à changer son destin pour un autre, tout comme une femme qui aurait recours à la médecine pour avoir un enfant. Elle va juste vivre une vie un peu différente de celle qu'elle aurait eu mais et alors ? Ca se fera quand même avec la volonté de Dieu.
Quant au lifting, là aussi je ne vois pas trop le rapport puisqu'il s'agit d'esthétique. On utilise bien des crèmes pour rester plus jeunes, pourquoi pas le lifting ?
Tu as raison de t'interroger, on doit tous le faire, mais il faut aller jusqu'au bout et chercher une logique à la chose. Il n'y a pas de contrainte en religion, tout doit couler de source.
Salam,
Merci pour ta réponse, j'ai pris l'exemple du lifting car j'ai tjs entendu que la chirurgie esthétique, et non réparatrice, était haram allah alem. Mettre des crèmes et se faire opérer ce n'est pas au même niveau pour moi, dans un cas, je mets un pansement mineur, dans l'autre je modifie fondamentalement la création et le processus naturel du vieillissement, nous devons vieillir et le refuser est un acte de rebellion à mon sens. Je mets ça au même niveau que se refaire le nez ou la poitrine, inadmissible dès lors que l'on est musulman, muscler la peau, l'hydrater ou se faire belle n'entraîne rien qui modifier l'apparence naturelle durablement, donc je pousse ici le raisonnement, peut-être que l'exemple est mal choisi, mais je crois que l'on peut classer cela comme une acte majeur de modification inutile à la vie quotidienne, un agrément couteux et superficiel. Allah ouha alem.
Pour la cécité effectivement c'est un handicap et non un problème de "santé" au sens propre du terme, mais un handicap lourd, on ne peut pas vivre normalement car cela nécessite des aménagements, des adaptations du poste de travail, des difficultés pour le quotidien, dans chaque chose; alors que la stérilité ne nécessite rien de tout cela, on est normal, aucune difficulté au quotidien, enfin tu vois ce que je veux dire ?
Je ne sais pas si c'est refuser son destin pour l'aveugle, c'est faciliter pour des tâches majeures et fondamentales... C'est un peu comme prendre des antibiotiques pour une grippe, je sais mes comparaisons sont pas fameuses mais voilà, je ne les mets pas au même plan que la stérilité. Si j'étais stérile, j'aurais été dans la rechcerche d'une solution aussi.
Dans quelle mesure peut-on intervenir dans le destin qui nous est donné en profitant des avancées de la médecine ? Je ne pense pas que tout soit au même niveau en fait, et pour la stérilité, j'avoue avoir un doute et qu'en m'interrogeant ça ne coule pas de source.