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La Suisse "à genoux" devant le clan Kadhafi
s
21 août 2009 11:49
La Suisse "à genoux" devant le clan Kadhafi
21.08.2009 10:49

L'intransigeance du colonel Kadhafi aura fini par triompher. [Keystone]
La presse romande manque d'invectives pour condamner la visite du président de la Confédération en Libye et ses "génuflexions" devant le colonel Kadhafi pour mettre un terme à une année de crise diplomatique. La presse alémanique se montre elle beaucoup plus compréhensive.
C'est une rafale de critiques comme on en avait pas lues depuis longtemps qui condamnent les "excuses d'Etat", pour reprendre l'expression de François Nussbaum dans L'Impartial, faites par Hans-Rudolf Merz à la Libye. Une presse atterrée face à cette Suisse qui paie cher le retour des otages et qui jette l'éponge face au clan Kadhafi, comme l'illustrent les dessins de Burki, Alex et Ben.

La Suisse semble si faible sur la scène internationale que même quand elle a raison, ce tout petit pays doit courber l'échine, relève Le Matin. Et ce mot: "humiliation", qui passe de une en une comme celle du Courrier, qui ne peut que déplorer à son tour l'isolement du pays.

Le tarif maximal
La Suisse paie finalement le tarif maximal pour rétablir des relations économiques normales avec le pays des dunes, constate Le Temps. Dans cette crise, la Suisse perd plus que son honneur. Elle est sèchement renvoyée à son spectaculaire isolement. Aucun pays ami n'a volé à son secours. Au fil des mois, face à un Etat intraitable, la Suisse a lentement pris la mesure de son impuissance.

Une affaire que La Liberté sanctionne cruellement par cette exclamation adressée au président de la Confédération: "Pauvre Monsieur Merz!" Contraint pour sauver le pays à des génuflexions, un jour devant l'hyperpuissance américaine, et le lendemain devant "le chien enragé" du Proche-Orient, Muammar Kadhafi. La Suisse qui n'a aucun moyen d'échange, déplore 24 heures, aucun moyen de pression face à un dictateur dont le retour en grâce ne doit rien à la démocratie mais au pétrole.

Indulgence outre-Sarine
Moins de lyrisme dans les gazettes alémaniques, et même de la compréhension pour l'expédition surprise du président. Pour la Neue Zürcher Zeitung, difficile de faire autrement face à un clan dont on aurait pu comprendre plus tôt qu'il ne pouvait pas être ramené à la raison. Et puis, ces excuses ne sont pas une atteinte aux principes de l'Etat de droit, ajoute la NZZ. Ce ne sont que des phrases vides, enchaîne la Mittelland Zeitung.

Tout à fait, renchérit la Neue Luzerner Zeitung, ces excuses politiques n'ont rien à voir avec un aveu de culpabilité. Les très éventuels manquements des autorités genevoises, ce sera au Tribunal arbitral choisi par Berne et Tripoli de les établir, rappelle le journal de Suisse centrale. Titre de l'édito: "Grösse zeigen" ("Montrer de la grandeur"winking smiley. Qu'on est loin d'une Suisse qui s'agenouille...

sbo, avec Jean-François Moulin et Simon Corthay, RSR

l'arabe, le 21.08.2009 à 11:46
T
24 août 2009 19:25
quand on contrari un arrogant il devient un fou enragé .........en langage courant on dit laisse tomber .....
M
24 août 2009 20:03
Qu'est ce qu'on peut vraiment attendre d'un taré Are you crazy Ce mec là a dissolu les ministères de son propre pays sauf l'intérieur et la défense pour éradiquer soit disant la corruption Are you crazy donc plus de ministère d'éducation, de santé plus rien ..

C'est un aliéné, un fou, un déséquilibré et malheureusement à la tête d'un pays plus grand que le maroc ..
T
25 août 2009 14:28
EH!oui ,âta allah lfoul lmândou snane...........
B
25 août 2009 15:08
Article intéressant sur le pouvoir du pétrole.

Un des 2 otages n'est autre que Rachid HAMDANI.

Pourquoi ils s'humilient devant Khadaffi Karkouby?

Mais qu’ont-ils tous à s’humilier devant le «guide de la révolution»? Jeudi, alors que Hans-Rudolf Merz présentait des excuses très controversées pour l’arrestation à Genève d’Hannibal Kadhafi, l’Ecosse créait de son côté la polémique en libérant «pour raisons médicales» le Libyen condamné suite à l’attentat de Lockerbie. En échange, le Royaume-Uni aurait obtenu des avantages commerciaux, assurait vendredi Seïf al-Islam, un autre fils de Kadhafi. Londres dément.

Ces deux épisodes viennent s’ajouter à la longue liste des couleuvres avalées par des démocraties européennes. En juin, par exemple, c’est un Silvio Berlusconi gêné qui laissait Kadhafi parader à Rome, arborant sur sa vareuse la photo du héros de la résistance à l’occupation italienne. Nicolas Sarkozy n’en menait pas large non plus en décembre 2007 à Paris, quand le numéro un libyen s’était permis de faire la leçon à la France en matière de droits de l’homme.

D’où la question: pourquoi tant de manières face à l’ex-paria de la communauté internationale? Il y a peu, on l’accusait encore de soutenir des terroristes (de l’IRA à l’OLP) et d’être lié à l’attentat en 1986 de la discothèque berlinoise La Belle (trois morts), mais surtout à celui de Lockerbie (270 morts) en 1988 et du DC-10 d’UTA sur le Ténéré en 1989 (170 morts)!

Il peut tout se permettre
La réponse à ces questions se calcule bien sûr en espèces sonnantes et trébuchantes. Merz l’a dit lui-même: s’il tient à «libérer les deux Suisses retenus en Libye», il veut aussi «rétablir les relations avec ce pays, très importantes pour les industries suisses, actuellement exclues des marchés». Sans parler de l’or noir libyen, qui couvre près de 30% des besoins helvétiques…

«Kadhafi peut tout se permettre! Par les temps qui courent, avec ses réserves insolentes de pétrole, il est l’un des chefs d’Etat les plus courtisés du moment», note Hasni Abidi, qui dirige à Genève le Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen. Depuis que la Libye a renoncé aux armes de destruction massive, en 2003, et commencé à dédommager les victimes d’attentats en 2004, on assiste à une véritable ruée des Occidentaux vers les juteux marchés libyens. L’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne… Tout le monde joue des coudes pour décrocher les meilleurs contrats dans ce désert qui se voit en Dubaï d’Afrique du Nord. Routes, distribution d’eau et d’électricité, télécoms, alimentation, santé, armement, machines industrielles, produits pharmaceutiques et chimiques… La compétition est féroce.

«Mais ce n’est pas tout. Personne ne veut se mettre à dos l’homme qui peut ouvrir ou fermer à sa guise le robinet de l’immigration illégale vers l’Europe», note Hasni Abidi. Ainsi, depuis que Tripoli a serré la vis l’an dernier, dix fois moins de clandestins ont débarqué en Sicile. «Enfin, Kadhafi a su rendre ses services indispensables pour quiconque cherche à négocier avec des islamistes au fin fond du Sahara. Ou à calmer le jeu en Afrique centrale. Notamment au Darfour soudanais et au Tchad.»

[www.24heures.ch]
T
26 août 2009 23:25
c'est sûr qu'ils lui ont encore donné un répi pour se partager les contrats juteux ,mais aprés c'est sûr qu'ils sont capables de le bombarder jusqu'à sa chambre à coucher ou dans son bunker...ghar tsnt ou chouf ....
E
29 août 2009 14:08
le dernier mamoute ça chut viendra!! un jourperplexequand !!!
s
31 août 2009 17:24
 
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