Citation
hidaya85 a écrit:
Assalam 3alaykum wa rahmatuLahi
Il y'a dix ans, j'ai fait un choix. Un choix qui allais bouleverser ma vie. J'ai fais le choix de croire, croire en un Dieu unique et me soumettre à Lui. J'ai fais le choix de ne plus jamais être seule, de Le prendre pour confident et unique allié.
Les épreuves se sont succedé, mais je me tenais fermement sur ma voie. Si proche d'Allah que je recevais l’épreuve telle une bénédiction, apaisée par cette confiance que je plaçais en mon Créateur.
Les années sont passées, je me suis mariée et j'ai eu des enfants el hamduliLahi. Un mari pratiquant et des enfants instruits en famille. Un modèle.
Pourtant, aspirée dans la spirale de cette vie, mes adorations sont devenues machinales. J'ai reçu beaucoup de compliments de la part de mes soeurs fî Lah et si elles ont été sources d'encouragement au début, ils ont fini par faire pénétrer l'orgueil dans mon cœur et détourner ma niya sans même que je m'en aperçoive. Mon mari était très peu présent , et nos nombreux déménagement ont fini par m'isoler de mes soeurs fî Lah. Nous avons fait el hijra mais j'étais toujours aussi seule. Je ne parvenais plus à me lever pour salat el fajr. Je ne supportais plus de voir mon reflet en jilbab en croisant les miroirs. Mais je continuais à ignorer ces wasswass, me disant que c'était une baisse de foi.
Puis un jour, mon mari est parti en voyage. Plus aucune nouvelle pendant une semaine. Alors les wasswass ont redoublé. "Tu es encore jeune, veux tu encore vivre cette vie ? Profite de ta jeunesse, de ta beauté. Il n'est pas trop tard pour tout recommencer. Tu peux être une meilleure musulmane si tu es épanouie. Tu peux être une bonne musulmane sans forcement porter le jilbab et faire l'école à la maison."
Alors j'ai senti que j'étais arrivée au bout, que je ne pourrai plus tenir un jour de plus. J'ai quitté mon mari, enlevé mon jilbab et je suis rentrée en France.
Je ne suis pas sortie les cheveux aux vents, le drapeau de la liberté à la main. Ma première sortie non voilée je l'ai faite en larmes. Chaque fois qu'un membre de ma famille se félicitais de me voir "si belle" je quittais la pièce sans pouvoir retenir mes larmes. J'ai passé six mois à me réveiller chaque matin avec cette sensation de tomber dans un gouffre, tellement choquée de ce que j'avais fait. Trop honteuse pour répondre aux soeurs qui cherchais désperement de mes nouvelles, j'ai coupé tout contact avec la Umma. Peu à peu, ce dont je me pensais incapable est devenu possible. J'ai perdu beaucoup en pudeur. J'ai perdu le gout du sacrifice pour Allah. Il ne me reste que la salat.
Mais quand on à été si proche d'Allah, quand on a senti la foi véritable dans son coeur, peu importe les biens de ce monde, il est impossible de ressentir à nouveau le bonheur tant qu'on est loin d'Allah. Sachez le mes soeurs. Certes, se tenir dans la voie droite demande de nombreux sacrifices. On se sent parfois acculées de toutes parts et les soutients se font rares. Mais l’échappatoire se trouve dans l'adoration, car s’éloigner d'Allah ne fait qu'accentuer la peine.
Aujourd'hui je me rends compte que j'ai besoin de vous. Je suis retombée si bas, le chemin me semble si long et je n'ai aucune épaule sur laquelle me reposer. Mon quotidien c'est la salle de sport et ma famille non musulmane. Personne ne songerait à me parler d'Allah en me voyant aujourd'hui et pourtant j'en ressent tellement le besoin.
Merci d'avoir pris le temps de me lire !
Citation
hidaya85 a écrit:
Assalam 3alaykum wa rahmatuLahi
Il y'a dix ans, j'ai fait un choix. Un choix qui allais bouleverser ma vie. J'ai fais le choix de croire, croire en un Dieu unique et me soumettre à Lui. J'ai fais le choix de ne plus jamais être seule, de Le prendre pour confident et unique allié.
Les épreuves se sont succedé, mais je me tenais fermement sur ma voie. Si proche d'Allah que je recevais l’épreuve telle une bénédiction, apaisée par cette confiance que je plaçais en mon Créateur.
Les années sont passées, je me suis mariée et j'ai eu des enfants el hamduliLahi. Un mari pratiquant et des enfants instruits en famille. Un modèle.
Pourtant, aspirée dans la spirale de cette vie, mes adorations sont devenues machinales. J'ai reçu beaucoup de compliments de la part de mes soeurs fî Lah et si elles ont été sources d'encouragement au début, ils ont fini par faire pénétrer l'orgueil dans mon cœur et détourner ma niya sans même que je m'en aperçoive. Mon mari était très peu présent , et nos nombreux déménagement ont fini par m'isoler de mes soeurs fî Lah. Nous avons fait el hijra mais j'étais toujours aussi seule. Je ne parvenais plus à me lever pour salat el fajr. Je ne supportais plus de voir mon reflet en jilbab en croisant les miroirs. Mais je continuais à ignorer ces wasswass, me disant que c'était une baisse de foi.
Puis un jour, mon mari est parti en voyage. Plus aucune nouvelle pendant une semaine. Alors les wasswass ont redoublé. "Tu es encore jeune, veux tu encore vivre cette vie ? Profite de ta jeunesse, de ta beauté. Il n'est pas trop tard pour tout recommencer. Tu peux être une meilleure musulmane si tu es épanouie. Tu peux être une bonne musulmane sans forcement porter le jilbab et faire l'école à la maison."
Alors j'ai senti que j'étais arrivée au bout, que je ne pourrai plus tenir un jour de plus. J'ai quitté mon mari, enlevé mon jilbab et je suis rentrée en France.
Je ne suis pas sortie les cheveux aux vents, le drapeau de la liberté à la main. Ma première sortie non voilée je l'ai faite en larmes. Chaque fois qu'un membre de ma famille se félicitais de me voir "si belle" je quittais la pièce sans pouvoir retenir mes larmes. J'ai passé six mois à me réveiller chaque matin avec cette sensation de tomber dans un gouffre, tellement choquée de ce que j'avais fait. Trop honteuse pour répondre aux soeurs qui cherchais désperement de mes nouvelles, j'ai coupé tout contact avec la Umma. Peu à peu, ce dont je me pensais incapable est devenu possible. J'ai perdu beaucoup en pudeur. J'ai perdu le gout du sacrifice pour Allah. Il ne me reste que la salat.
Mais quand on à été si proche d'Allah, quand on a senti la foi véritable dans son coeur, peu importe les biens de ce monde, il est impossible de ressentir à nouveau le bonheur tant qu'on est loin d'Allah. Sachez le mes soeurs. Certes, se tenir dans la voie droite demande de nombreux sacrifices. On se sent parfois acculées de toutes parts et les soutients se font rares. Mais l’échappatoire se trouve dans l'adoration, car s’éloigner d'Allah ne fait qu'accentuer la peine.
Aujourd'hui je me rends compte que j'ai besoin de vous. Je suis retombée si bas, le chemin me semble si long et je n'ai aucune épaule sur laquelle me reposer. Mon quotidien c'est la salle de sport et ma famille non musulmane. Personne ne songerait à me parler d'Allah en me voyant aujourd'hui et pourtant j'en ressent tellement le besoin.
Merci d'avoir pris le temps de me lire !
Citation
hidaya85 a écrit:
Assalam 3alaykum akhawaties
barakaLah o fikounna !!
amine à vos du3as !
Il est certains que j'ai mis la barre bien trop haute. J'ai passé des années avec cette impression d'être un robot et de n'avoir aucun repis. J'ai patienté en me disant "ce n'est que la vie" et je n'ai pas respecté les droits de mon nafs sur moi. C'est un piège bien connu de sheytan pourtant. Mes enfants sont avec moi, et c'est très dur pour moi de me dire qu'après tant d'années et d’énergie dépensée pour leur offrir une éducation islamique de qualité je constitue moi même aujourd'hui le mauvais exemple.
Certes, rien ne m'empêche de redevenir comme avant. Celà ne demande aucune richesse de ce monde que je ne possède pas pourtant subhanaLahi je me sens aujourd'hui incapable de revenir à cette vie. On pense sacrifier pour Allah, dépenser pour Allah mais il n'en ai rien. C'est Lui qui nous donne ces capacités. Aujourd'hui je pense vraiment travailler mon coeur et ma foi. Quand je me suis convertie et que j'ai mis mon jilbab, j'ai été eprouvée mais ça me semblais tellement simple de surmonter tout ça. Quand la foi suis tout suis.
Wa alaykoum salam wa rahmattallah wa barakatouh concernant ta situation ma sœur tu peut être la femme que tu étais avant simplement recommence étape par étape selon tes capacités a ton rythme les adorations par lesquel tu est rentré dans l'islam concernant tes waswas pour que sa ne peut plus te provoquer du tort voila une vidéo que tu pourra apprécier et chaque fois que sheitan viendra a ta rencontre tu réécoutera cette vidéo pour ne pas qu'il puisse te faire du tortCitation
hidaya85 a écrit:
Assalam 3alaykum wa rahmatuLahi
Il y'a dix ans, j'ai fait un choix. Un choix qui allais bouleverser ma vie. J'ai fais le choix de croire, croire en un Dieu unique et me soumettre à Lui. J'ai fais le choix de ne plus jamais être seule, de Le prendre pour confident et unique allié.
Les épreuves se sont succedé, mais je me tenais fermement sur ma voie. Si proche d'Allah que je recevais l’épreuve telle une bénédiction, apaisée par cette confiance que je plaçais en mon Créateur.
Les années sont passées, je me suis mariée et j'ai eu des enfants el hamduliLahi. Un mari pratiquant et des enfants instruits en famille. Un modèle.
Pourtant, aspirée dans la spirale de cette vie, mes adorations sont devenues machinales. J'ai reçu beaucoup de compliments de la part de mes soeurs fî Lah et si elles ont été sources d'encouragement au début, ils ont fini par faire pénétrer l'orgueil dans mon cœur et détourner ma niya sans même que je m'en aperçoive. Mon mari était très peu présent , et nos nombreux déménagement ont fini par m'isoler de mes soeurs fî Lah. Nous avons fait el hijra mais j'étais toujours aussi seule. Je ne parvenais plus à me lever pour salat el fajr. Je ne supportais plus de voir mon reflet en jilbab en croisant les miroirs. Mais je continuais à ignorer ces wasswass, me disant que c'était une baisse de foi.
Puis un jour, mon mari est parti en voyage. Plus aucune nouvelle pendant une semaine. Alors les wasswass ont redoublé. "Tu es encore jeune, veux tu encore vivre cette vie ? Profite de ta jeunesse, de ta beauté. Il n'est pas trop tard pour tout recommencer. Tu peux être une meilleure musulmane si tu es épanouie. Tu peux être une bonne musulmane sans forcement porter le jilbab et faire l'école à la maison."
Alors j'ai senti que j'étais arrivée au bout, que je ne pourrai plus tenir un jour de plus. J'ai quitté mon mari, enlevé mon jilbab et je suis rentrée en France.
Je ne suis pas sortie les cheveux aux vents, le drapeau de la liberté à la main. Ma première sortie non voilée je l'ai faite en larmes. Chaque fois qu'un membre de ma famille se félicitais de me voir "si belle" je quittais la pièce sans pouvoir retenir mes larmes. J'ai passé six mois à me réveiller chaque matin avec cette sensation de tomber dans un gouffre, tellement choquée de ce que j'avais fait. Trop honteuse pour répondre aux soeurs qui cherchais désperement de mes nouvelles, j'ai coupé tout contact avec la Umma. Peu à peu, ce dont je me pensais incapable est devenu possible. J'ai perdu beaucoup en pudeur. J'ai perdu le gout du sacrifice pour Allah. Il ne me reste que la salat.
Mais quand on à été si proche d'Allah, quand on a senti la foi véritable dans son coeur, peu importe les biens de ce monde, il est impossible de ressentir à nouveau le bonheur tant qu'on est loin d'Allah. Sachez le mes soeurs. Certes, se tenir dans la voie droite demande de nombreux sacrifices. On se sent parfois acculées de toutes parts et les soutients se font rares. Mais l’échappatoire se trouve dans l'adoration, car s’éloigner d'Allah ne fait qu'accentuer la peine.
Aujourd'hui je me rends compte que j'ai besoin de vous. Je suis retombée si bas, le chemin me semble si long et je n'ai aucune épaule sur laquelle me reposer. Mon quotidien c'est la salle de sport et ma famille non musulmane. Personne ne songerait à me parler d'Allah en me voyant aujourd'hui et pourtant j'en ressent tellement le besoin.
Merci d'avoir pris le temps de me lire !