Comme un esprit qui fait la ronde sur le donjon... Comme un spectre déchu, un fantôme de sultan... Qui pour aimer la paix, a refusé de guerroyer, Hante de nuit le phare, faute de trône A ses pieds.
Comme une sirène de rafiot au milieu des mers, Les caves pleines d'esclaves, arrachés au désert... Comme un corsaire hissant les voiles et le sabre, Pour libérer les âmes de leurs sinistres enfers, Et sauver les otages des tempêtes Et des fers....
Comme la victime d'une saga épique, Qui ne sait quelle lame saignera son cou... Comme l'épave sur les roches d'une île inconnue, Perdue entre les pôles et les tropiques, J'erre !
Et dans ce rêve de ciné, aux fantasmes en série, Je suis sommé de quitter, nu et fatigué, Le rôle de l'épave que tu semblais Sauver !
Ton opérette me prive de ce rêve-cauchemar, Et brise ce songe odieux qui m'avait hanté? En rendant à ma solitude son humiliante Réalité.
CAUCHEMARS
Rupture de l'aura, chute de la couronne de soi, De la gloire restante et des lauriers vendus, Parlementaires vauriens, diables et crocodiles..
Marchands de drogues, esclavagistes et apostats Serpents et scorpions entre geckos et araignées ! Reptiles et sauriens,
Les hyènes et les hippopotames de ces sables volés De ces forêts arrachées et leurs terres offusquées Les singes faméliques et les lions de pierre
Les vautours crochus et les vampires sanglants, Les chiens aux abois et les ânes qui braient : Amen !
Les noirs et les jaunes, vandales de couleur, Les arabes honnis, larrons et paresseux, Même s'ils ont du pétrole les largesses Et l'odeur
Les islamistes, terroristes subits, faute d'être armés En modernes soldats , appauvris, exploités Refusent l'exploitation et la honte Des chaînes,
Qu'ont-ils dans ce zoo à jouer avec les armes De leurs seigneurs et mâtons congénères ? Les blonds, les doux, les plus beaux des humains De ce monde civilisé ? Et, que j'ai honte de citer ! Nos séîds !