En recevant hier la Commission d'évaluation pour l'Organisation à Tanger de l'Exposition universelle 2012, S.M.le Roi confirme deux engagements personnels : son soutien précieux pour la candidature du Maroc et le suivi qu'il y assure avec constance dans l'élaboration du dossier. « Tanger Expo 2012 » a été voulue et décidée par S.M. Mohammed VI, elle s'inscrit dans une vision globale du Maroc , esquissée il y a maintenant huit ans et qui, par touches successives, s'ordonne avec cohérence et prend de plus en plus forme.
Celle d'un Maroc moderne, enraciné dans la contemporanéité absolue, conforté dans sa vocation de carrefour civilisationnel, rempart inexpugnable de la tolérance et de l'ouverture.
Le Comité directeur national , mobilisé depuis quelques mois maintenant dans une discrétion où l'efficacité est de mise, comprend Mohamed Hassad, wali de Tanger et président du Comite de candidature ; Abdeladim Hafi, homme de grande expérience et commissaire général à la célèbre Foire de Hanovre ; Fouad Brini, directeur général de l'Agence du Nord et à ce titre porté sur la dimension du développement de la ville du Détroit ; enfin Rachid Slimi, Président de CDG développement, président de la Fondation ONA et , plus significatif, membre du Jury international de l'Expo Aichi, organisée en 2005 au Japon.
Ces personnalités ont « ficelé » un dossier technique et financier de grande qualité, ne laissant rien au hasard, mettant en évidence les atouts de la ville du Détroit qui n'a jamais rompu avec sa vocation de confluent euro méditerranéen entre deux continents et de route vers le Moyen-Orient.
Les retombées économiques de l'Expo 2012 se mesurent à l'aune d'une ville, certes, mais aussi à celle du Maroc tout entier. Il reste que la manifestation en l'occurrence décline une autre dimension : celle de l'Afrique et du monde arabo-musulman dont le Maroc se fait ici à la fois le miroir vivant et exigeant et le porte-parole.
C'est peu dire que la candidature du Maroc, défendue avec un professionnalisme aigu par le Comité directeur, implique un nécessaire réajustement au niveau du Bureau international des expositions (BIE) : elle plaide en faveur du continent africain et du monde arabe et musulman, car jusqu'ici, préférence a été accordée à l'Europe, à l'Amérique et à l'Asie. Le Maroc – son histoire ancestrale en témoigne avec éloquence– réunit en effet toutes les dispositions objectives d'une terre d'accueil.
Un comité national, présidé par Meryem Bensalah, apporte son soutien au nom de la société civile et un autre par Federico Mayor, s'active au plan international. Ambassadeurs et diplomates sont mobilisés également. De nombreux pays lui apportent leur soutien, conscients de la dynamique ainsi créée et, surtout, de ce que l'Expo Tanger 2012 représente comme passerelle de l'histoire et de l'humanité entre les cultures et les civilisations.
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