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a écrit:
D'aucuns ont tendance à souhaiter la mort chaque fois qu'ils se trouvent accablés par des épreuves. Ils vont même jusqu'à demander à Allah de les faire passer de vie à trépas. C'est là une erreur.
Qays a dit : "J'allais chez Khabbâb qui venait d'être cautérisé sept fois. "Si, me dit-il, le Messager d'Allah ne nous avait pas interdit de souhaiter la mort, je la demanderais à Allah" "213.
Selon Anas, le Messager d'Allah a dit : "Que jamais l'un de vous ne souhaite la mort à cause d'un malheur qui l'a atteint. Si cependant il tient à souhaiter la mort, qu'il dise : "Ô Allah! fais-moi vivre si la vie est préférable pour moi et fais-moi mourir si la mort est préférable pour moi!" 214.
213 Rapporté par Al-Boukhari (6350) et Mouslim (2681).
214 Rapporté par Al-Boukhari (6351) et Mouslim (2680).
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a écrit:
Commentant ce hadith, Cheikh Abdou Rahman ibn as-Sa'di a dit : "Il est interdit de souhaiter la mort lorsqu'on est lorsqu'on est frappé par un malheur, qu'il s'agisse d'une maladie, une indigence, une peur, une quelconque adversité, un péril, etc. Ce type de souhait a en effet plusieurs inconvénients :
-Il nous amène à céder à la colère et l'angoisse là ou l'on doit faire montre de patience et de diligence.
-Il suscite l'abattement ainsi que la faiblesse et la paresse et conduit au désespoir. Or le musulman doit plutôt lutter autant que possible, contre ces fléaux et se forger un caractère à même de surmonter les épreuves. Épreuves que l'on n saurait surmonter sans la grâce divine et les actions utiles qui découlent de la force de caractère.
-Il témoigne de notre ignorance et manque de discernement. Ne sachant pas en effet le sort qui nous attend après la mort, on ignore si la mort ne sera pas le prélude à un supplice pire que les difficultés que l'on endure sur le moment.
-La mort implique la fin des bonnes œuvres que le musulman est entrain d'accomplir. Il est donc inconcevable que le croyant souhaite la fin de ces bonnes œuvres dont le moindre atome a plus de valeur que le monde entier et tout ce qu'il contient. Citons seulement parmi ces bonnes œuvres, l'endurance face aux peines que l'on subit; en effet, Allah récompense pleinement les endurants sans qu'ils aient à subir le moindre jugement"125.
215Bahdjatu Quloubil Abrar.
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a écrit:
Ibnul Qayyîm-Puisse Allâh lui faire miséricorde- a dit :
«La plupart des gens- ou plutôt tous sauf ceux qu'Allâh a en Sa protection- délaissent le vrai pour le faux. De nombreuses personnes pensent qu'elles sont privées de leurs droits, sont frappées de malchance, mériteraient plus que ce qu'Allâh leur a octroyé, or ceci revient à dire :«Mon Seigneur m'a causé du tort et m'a privé de ce que je mérite
», et son âme témoigne de cela tandis que sa langue nie et refuse de le déclarer ouvertement. Et quiconque scrute son âme et parvient à prendre connaissance de ses tenants et aboutissants, verra alors clair comme à la lumière de l'intense flamme d'un feu ardent. Et si vous pouviez plonger au fond d' une quelconque âme , vous y verriez qu'elle blâme le sort et aurait souhaité que les événements qui la touchent soient autres et que cela aurait dû être comme ceci ou comme cela... Examinez donc votre for intérieur: êtes vous protégés de cela? Si tel est le cas, alors vous êtes préservés d'une grande chose.Et s'il n'est pas, alors je ne vois pour vous aucun salut.»
Ibnul Qayyîm dit également:« Plus vous attendez de votre Seigneur et espérez de Lui, plus vous vous en remettrez à Lui et placerez votre confiance en Lui. C'est pourquoi certains expliquent la confiance réelle en Allâh par espérer le meilleur de Lui. En réalité, placer de bons espoirs en Allâh mène à la confiance en Lui et à n'attendre que de Lui. Tout comme il est inconcevable qu'une personne puisse avoir confiance en quelqu'un de qui elle n'espère ni n'attend rien, et Allâh sait mieux. »
Il dit aussi: « celui qui espère d'Allâh sera toujours optimiste , persévérant et confiant en la récompense d'Allâh, espérant de Lui le meilleur.
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