Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Soeur Supā Saiyajin, si cette réponse - que le soufisme n'a rien à voir avec la sunnah et avec l'islam, tout en prenant l'exemple d'une prétendue "soufie" ne pratiquant pas la prière, ou que l'invocation des Noms divins c'est quelque chose de mal ou de déconseillé ! - te suffit, ceci est quelque chose qui te concerne, sans que ceci ne signifie que ce soit la seule réponse, ou la réponse définitive.
Comme ça a été rapporté dans le texte (le dernier, aussi le premier) présenté par soeur sheera, le soufisme, tel le fiqh, trouve sa justification et son origine en l'islam lui-même, et, à la limite, même si on s'opposerait quant à la dénomination (celle du soufisme), on ne peut s'opposer quant au dénominé, ne s'agissant que de cette orientaion et ce dévouement, consacré, du serviteur envers son Seigneur, alors que le texte présenté par frère as300, ne remet pas en question le soufisme lui-même, mais les quelques déviations ou concepts qui pourraient y survenir à cause d'une mal compréhension quant à sa réalité et sa finalité. Comme par exemple le fait de s'isoler de la société et pratiquer une sorte de rahbânia, alors que le soufisme se préscrit comme étant une voie active, s'inscrivant parfaitement dans la vie, chose qu'on voit généralement chez les grands soufis, qui ont toujours su équilibrer entre le matériel et le spirituel. Un autre exemple, celui des pouvoirs et des prodiges, ce qui ne constitue point la finalité du soufisme, et comme dit les soufis, le vrai prodige (karâma) c'est la rectitude (istiqâma), et quand quelques soufis, tel Ibn Arabi, parlent du kashf, ceci ne s'agit pas d'un quelconque pouvoir, tel connaitre l'avenir, faisant partie d'états inférieurs, mais il s'agit d'un état spirituel : le coeur, tel un miroir, devenant capable de réfléchir la Lumière divine.
Pour le fanâ', ou l'extinction, dont le concept fait l'objet de beaucoup de confusion et de mal compréhension, elle est de nature spirituelle, et non temporelle. Elle se caractérise que c'est une extinction en Dieu et par Dieu, et non autre chose que Lui, et comme dit al-Junayd « Ce n'est pas une action personnelle atteinte par un serviteur mais un degré spirituel. C'est une Grâce et un Don que Dieu octroie au serviteur. »
Elle commence par l'anéantissement du moi égotique, l'être s'arrachant à sa nature imparfaite et à ses attributs négatifs (tel l'ignorance, l'ingratitude, l'injustice, l'envie, l'avarice, la colère, l'orgueil, la vanité...) grâce à un travail sur soi (mujâhada), jusqu'à l'anéantissement, quant à notre individualité, dans l'océan de l'amour divin, devenant totalement empreinte, imprégnée par cet amour. Ce degré ultime est considéré comme la finalité de la finalité, l'extinction de l'extinction (fanâ' al-fanâ'), la conscience individuelle se métamorphosant, tel la chryssalide se métamorphosant en papillon pour trouver son envol, pour atteindre la conscience universelle, la conscience divine. En ce degré, Junayd dit : « le troisième degré du fanâ' est celui de ta conscience, degré ultime. Il se produit sous l'effet des entreprises victorieuses de la Présence de l'Être divin. »
Cet en lui que le cheminant accomplit la réalisation spirituelle, laquelle opère alors une transmutation totale de son être, faisant, par là, l'expérience que décrit le hadith qodsi :
« Mon adorateur ne cesse de se rapprocher de Moi par des oeuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Et quand Je l'aime, Je suis l'oreil par laquelle il entend, l'oeil avec lequel il voit, la main avec laquelle il saisit et le pied avec lequel il marche. S'il M'invoque, Je l'exauce et s'il se réfugie auprès de Moi, Je le protège. »
C'est par ce fanâ', par cette mort spirituelle - « Mourrez avant de mourir » (hadith) - par cet état de retour total vers Dieu - « vers Dieu sera votre retour » (Coran) – que l'être atteint la station de serviteur de Dieu, devenant par là un canal par lequel se manifeste la volonté divine. Cet état est celui des Prophètes, des Messagers et de certains Sages.
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bahjaoui25 a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Soeur Supā Saiyajin, si cette réponse - que le soufisme n'a rien à voir avec la sunnah et avec l'islam, tout en prenant l'exemple d'une prétendue "soufie" ne pratiquant pas la prière, ou que l'invocation des Noms divins c'est quelque chose de mal ou de déconseillé ! - te suffit, ceci est quelque chose qui te concerne, sans que ceci ne signifie que ce soit la seule réponse, ou la réponse définitive.
Comme ça a été rapporté dans le texte (le dernier, aussi le premier) présenté par soeur sheera, le soufisme, tel le fiqh, trouve sa justification et son origine en l'islam lui-même, et, à la limite, même si on s'opposerait quant à la dénomination (celle du soufisme), on ne peut s'opposer quant au dénominé, ne s'agissant que de cette orientaion et ce dévouement, consacré, du serviteur envers son Seigneur, alors que le texte présenté par frère as300, ne remet pas en question le soufisme lui-même, mais les quelques déviations ou concepts qui pourraient y survenir à cause d'une mal compréhension quant à sa réalité et sa finalité. Comme par exemple le fait de s'isoler de la société et pratiquer une sorte de rahbânia, alors que le soufisme se préscrit comme étant une voie active, s'inscrivant parfaitement dans la vie, chose qu'on voit généralement chez les grands soufis, qui ont toujours su équilibrer entre le matériel et le spirituel. Un autre exemple, celui des pouvoirs et des prodiges, ce qui ne constitue point la finalité du soufisme, et comme dit les soufis, le vrai prodige (karâma) c'est la rectitude (istiqâma), et quand quelques soufis, tel Ibn Arabi, parlent du kashf, ceci ne s'agit pas d'un quelconque pouvoir, tel connaitre l'avenir, faisant partie d'états inférieurs, mais il s'agit d'un état spirituel : le coeur, tel un miroir, devenant capable de réfléchir la Lumière divine.
Pour le fanâ', ou l'extinction, dont le concept fait l'objet de beaucoup de confusion et de mal compréhension, elle est de nature spirituelle, et non temporelle. Elle se caractérise que c'est une extinction en Dieu et par Dieu, et non autre chose que Lui, et comme dit al-Junayd « Ce n'est pas une action personnelle atteinte par un serviteur mais un degré spirituel. C'est une Grâce et un Don que Dieu octroie au serviteur. »
Elle commence par l'anéantissement du moi égotique, l'être s'arrachant à sa nature imparfaite et à ses attributs négatifs (tel l'ignorance, l'ingratitude, l'injustice, l'envie, l'avarice, la colère, l'orgueil, la vanité...) grâce à un travail sur soi (mujâhada), jusqu'à l'anéantissement, quant à notre individualité, dans l'océan de l'amour divin, devenant totalement empreinte, imprégnée par cet amour. Ce degré ultime est considéré comme la finalité de la finalité, l'extinction de l'extinction (fanâ' al-fanâ'), la conscience individuelle se métamorphosant, tel la chryssalide se métamorphosant en papillon pour trouver son envol, pour atteindre la conscience universelle, la conscience divine. En ce degré, Junayd dit : « le troisième degré du fanâ' est celui de ta conscience, degré ultime. Il se produit sous l'effet des entreprises victorieuses de la Présence de l'Être divin. »
Cet en lui que le cheminant accomplit la réalisation spirituelle, laquelle opère alors une transmutation totale de son être, faisant, par là, l'expérience que décrit le hadith qodsi :
« Mon adorateur ne cesse de se rapprocher de Moi par des oeuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Et quand Je l'aime, Je suis l'oreil par laquelle il entend, l'oeil avec lequel il voit, la main avec laquelle il saisit et le pied avec lequel il marche. S'il M'invoque, Je l'exauce et s'il se réfugie auprès de Moi, Je le protège. »
C'est par ce fanâ', par cette mort spirituelle - « Mourrez avant de mourir » (hadith) - par cet état de retour total vers Dieu - « vers Dieu sera votre retour » (Coran) – que l'être atteint la station de serviteur de Dieu, devenant par là un canal par lequel se manifeste la volonté divine. Cet état est celui des Prophètes, des Messagers et de certains Sages.
salam o aleykoum,
tu affirme que le soufisme ne peut se résumé par rapport a certaines erreur commise par certains, ce qui est trés logique,
mais quand je vois les parole de rumi et de ibn arabi qui sont vraiment odieuse vous continuer pourtant a faire leur apologie en philosophant sur leur poeme qui sont quand même des choses grave en islam, dans quelle but puisque vous savez que ce qu'ils disent ne fait parti du coran et de la sunna on métaphore pas a tord et a travers,
et ce que je remarque c'est en aucun cas vous justifier le soufisme par le coran et la sunna, apart avec le hadith cité par sheera, qui est sorti de son contexte pour justifier votre pensé,
mais vous faite encore et encore de la philosophie, pour justifier le soufisme, sachant que le soufisme c'est une branche de l'islam qui est mystique ou il y a une part d'ombre, tu dis que c'est un moyen de se rapprocher de dieu mais Allah ta3ala nous a clairement expliqué comment se rapproché de lui toute autre chose est a rejeter ce que vous ne faite pas,
j'aimerais que tu m'explique de façon clair et pas philosophique, et surtout court et simple pourquoi vous vous accrochez a rumi et ibn arabi alors qu'ils prêche un égarement certains?
Citation
bahjaoui25 a écrit:Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Soeur Supā Saiyajin, si cette réponse - que le soufisme n'a rien à voir avec la sunnah et avec l'islam, tout en prenant l'exemple d'une prétendue "soufie" ne pratiquant pas la prière, ou que l'invocation des Noms divins c'est quelque chose de mal ou de déconseillé ! - te suffit, ceci est quelque chose qui te concerne, sans que ceci ne signifie que ce soit la seule réponse, ou la réponse définitive.
Comme ça a été rapporté dans le texte (le dernier, aussi le premier) présenté par soeur sheera, le soufisme, tel le fiqh, trouve sa justification et son origine en l'islam lui-même, et, à la limite, même si on s'opposerait quant à la dénomination (celle du soufisme), on ne peut s'opposer quant au dénominé, ne s'agissant que de cette orientaion et ce dévouement, consacré, du serviteur envers son Seigneur, alors que le texte présenté par frère as300, ne remet pas en question le soufisme lui-même, mais les quelques déviations ou concepts qui pourraient y survenir à cause d'une mal compréhension quant à sa réalité et sa finalité. Comme par exemple le fait de s'isoler de la société et pratiquer une sorte de rahbânia, alors que le soufisme se préscrit comme étant une voie active, s'inscrivant parfaitement dans la vie, chose qu'on voit généralement chez les grands soufis, qui ont toujours su équilibrer entre le matériel et le spirituel. Un autre exemple, celui des pouvoirs et des prodiges, ce qui ne constitue point la finalité du soufisme, et comme dit les soufis, le vrai prodige (karâma) c'est la rectitude (istiqâma), et quand quelques soufis, tel Ibn Arabi, parlent du kashf, ceci ne s'agit pas d'un quelconque pouvoir, tel connaitre l'avenir, faisant partie d'états inférieurs, mais il s'agit d'un état spirituel : le coeur, tel un miroir, devenant capable de réfléchir la Lumière divine.
Pour le fanâ', ou l'extinction, dont le concept fait l'objet de beaucoup de confusion et de mal compréhension, elle est de nature spirituelle, et non temporelle. Elle se caractérise que c'est une extinction en Dieu et par Dieu, et non autre chose que Lui, et comme dit al-Junayd « Ce n'est pas une action personnelle atteinte par un serviteur mais un degré spirituel. C'est une Grâce et un Don que Dieu octroie au serviteur. »
Elle commence par l'anéantissement du moi égotique, l'être s'arrachant à sa nature imparfaite et à ses attributs négatifs (tel l'ignorance, l'ingratitude, l'injustice, l'envie, l'avarice, la colère, l'orgueil, la vanité...) grâce à un travail sur soi (mujâhada), jusqu'à l'anéantissement, quant à notre individualité, dans l'océan de l'amour divin, devenant totalement empreinte, imprégnée par cet amour. Ce degré ultime est considéré comme la finalité de la finalité, l'extinction de l'extinction (fanâ' al-fanâ'), la conscience individuelle se métamorphosant, tel la chryssalide se métamorphosant en papillon pour trouver son envol, pour atteindre la conscience universelle, la conscience divine. En ce degré, Junayd dit : « le troisième degré du fanâ' est celui de ta conscience, degré ultime. Il se produit sous l'effet des entreprises victorieuses de la Présence de l'Être divin. »
Cet en lui que le cheminant accomplit la réalisation spirituelle, laquelle opère alors une transmutation totale de son être, faisant, par là, l'expérience que décrit le hadith qodsi :
« Mon adorateur ne cesse de se rapprocher de Moi par des oeuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Et quand Je l'aime, Je suis l'oreil par laquelle il entend, l'oeil avec lequel il voit, la main avec laquelle il saisit et le pied avec lequel il marche. S'il M'invoque, Je l'exauce et s'il se réfugie auprès de Moi, Je le protège. »
C'est par ce fanâ', par cette mort spirituelle - « Mourrez avant de mourir » (hadith) - par cet état de retour total vers Dieu - « vers Dieu sera votre retour » (Coran) – que l'être atteint la station de serviteur de Dieu, devenant par là un canal par lequel se manifeste la volonté divine. Cet état est celui des Prophètes, des Messagers et de certains Sages.
salam o aleykoum,
tu affirme que le soufisme ne peut se résumé par rapport a certaines erreur commise par certains, ce qui est trés logique,
mais quand je vois les parole de rumi et de ibn arabi qui sont vraiment odieuse vous continuer pourtant a faire leur apologie en philosophant sur leur poeme qui sont quand même des choses grave en islam, dans quelle but puisque vous savez que ce qu'ils disent ne fait parti du coran et de la sunna on métaphore pas a tord et a travers,
et ce que je remarque c'est en aucun cas vous justifier le soufisme par le coran et la sunna, apart avec le hadith cité par sheera, qui est sorti de son contexte pour justifier votre pensé,
mais vous faite encore et encore de la philosophie, pour justifier le soufisme, sachant que le soufisme c'est une branche de l'islam qui est mystique ou il y a une part d'ombre, tu dis que c'est un moyen de se rapprocher de dieu mais Allah ta3ala nous a clairement expliqué comment se rapproché de lui toute autre chose est a rejeter ce que vous ne faite pas,
j'aimerais que tu m'explique de façon clair et pas philosophique, et surtout court et simple pourquoi vous vous accrochez a rumi et ibn arabi alors qu'ils prêche un égarement certains?
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sheera a écrit:
Assalam Aleikoum
.A propos du Tasawwuf
Question :
Votre Da'wa est basée sur le concept du tasawwuf, un concept qui a souvent été l'objet de vives critiques. Quelle est votre opinion sur le sujet ?
Réponse :
Nous concevons le terme « Tasawwuf » dans le sens d'un désir ardent de purifier le cœur, d'atteindre les vertueuses qualités prophétiques, et comme un moyen de suivre le Messager d'Allâh . Cela nous le comprenons des Imams des premières générations qui furent connus sous l'appellation de Soufis. Il y a plus de mille ans, l'Imam Al-Kalabadi rédigea un ouvrage intitulé « Introduction à la méthodologie des Soufis » dans lequel ne figure que ce qui fut développé dans les livres des savants ayant été affiliés au tasawwuf, ainsi que des témoignages à l'égard de ces savants à travers les siècles. Tous sont unanimes pour dire que le tasawwuf est une exhortation au noble caractère, à la mise en pratique selon sa capacité de la Sunna du Prophète et à un vif désir de débarrasser le cœur de toutes impuretés. Si cela est notre compréhension de la définition du tasawwuf alors tout musulman qui s'évertue à purifier son cœur et à perfectionner sa relation avec son Seigneur peut être considéré comme adhérant au tasawwuf.
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