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Soudan: une femme risque le fouet pour avoir ôté son voile
c
8 octobre 2013 19:41
une femme courageuse..................


Soudan: une femme risque le fouet pour avoir ôté son voile

Soudan: une femme risque le fouet pour avoir ôté son voile

Une Soudanaise, arrêtée pour ne pas avoir caché ses cheveux, a dit être prête à risquer la flagellation pour défendre son droit à ne pas porter de voile alors que son procès doit reprendre le 19 septembre.

"Ils veulent que nous devenions comme les femmes des talibans", dénonce Amira Osmane Hamed dans des déclarations à l'AFP.

D'après la loi soudanaise, ses cheveux --et ceux de toutes les femmes-- doivent être dissimulés sous un hijab.

Amira, 35 ans, refuse d'en porter et risque le fouet si elle est reconnue coupable lors de son procès, qui se tient en vertu de l'article 152 du code pénal soudanais qui prohibe toute tenue "indécente", une formulation vague qui, selon des militants, laisse les femmes à la merci du harcèlement policier.

"Cette loi a fait passer les femmes soudanaises de victimes à criminelles", dit la jeune femme, divorcée, qui dirige sa propre entreprise.

Elle dit avoir été arrêtée le 27 août dernier. Elle se trouvait dans un bâtiment officiel près de Khartoum quand un policier lui a demandé de façon agressive de recouvrir ses cheveux. "Tu n'es pas Soudanaise. Quelle est ta religion?" ajoute-t-il.

"Je suis Soudanaise. Je suis musulmane, et je ne couvrirai pas mes cheveux", a répondu Amira, les cheveux bruns aux reflets dorés finement nattés, avec quelques boucles dans le dos.

Emmenée au commissariat, elle a été détenue quelques heures, inculpée puis relâchée contre une caution.

Le porte-parole de la police n'était pas joignable dimanche.

"Rania", un pseudonyme, a elle aussi passé quelques heures en détention pour ne pas avoir porté de voile, et une autre fois pour avoir porté un pantalon.

"Tu es une salope. Tu veux coucher avec des hommes, c'est pour ça que tu t'habilles comme ça", lui ont lancé les policiers.

"Pourquoi les femmes qui vivent ici ne peuvent pas s'habiller comme elles veulent ?" demande Rania, qui précise quand même que la loi n'est pas la même pour tout le monde. Comme Amira, elle dénonce des règles à géométrie variable, les femmes les plus riches ne se faisant pas arrêter lorsqu'elles sont têtes nues dans les restaurants chics.

Lors de la première convocation d'Amira Hamed au tribunal le 1er septembre, une centaine de femmes sont venues la soutenir. La plupart étaient venues tête nue, comme Amira, qui n'a "jamais, jamais" porté le hijab.

Son affaire, qui a attiré l'attention de militants des droits de l'Homme, est la dernière d'une série de cas qui ont mis en lumière les lois mises en place depuis le coup d'Etat d'Omar el-Béchir en 1989.

En 2009, le cas de la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein, incarcérée pour avoir porté un pantalon jugé "indécent", avait attiré l'attention du monde entier sur la condition des femmes au Soudan.

Elle avait été libérée après que l'Union des journalistes soudanais avait payé son amende, mais dix des femmes arrêtées en même temps qu'elle avaient été convoquées ensuite par la police et fouettées dix fois chacune.

Mme Hamed espère que les lois vont changer. Entre-temps elle se dit prête à toute condamnation lors de son procès -- y compris la flagellation.

"Je prends ce risque pour dire ce qui se passe dans notre pays et j'espère que ce sera la dernière fois qu'une femme soudanaise est arrêtée en vertu de cette loi".
[www.slateafrique.com]
8 octobre 2013 21:54
Citation
coldman a écrit:
une femme courageuse..................


Soudan: une femme risque le fouet pour avoir ôté son voile

Soudan: une femme risque le fouet pour avoir ôté son voile

Une Soudanaise, arrêtée pour ne pas avoir caché ses cheveux, a dit être prête à risquer la flagellation pour défendre son droit à ne pas porter de voile alors que son procès doit reprendre le 19 septembre.

"Ils veulent que nous devenions comme les femmes des talibans", dénonce Amira Osmane Hamed dans des déclarations à l'AFP.

D'après la loi soudanaise, ses cheveux --et ceux de toutes les femmes-- doivent être dissimulés sous un hijab.

Amira, 35 ans, refuse d'en porter et risque le fouet si elle est reconnue coupable lors de son procès, qui se tient en vertu de l'article 152 du code pénal soudanais qui prohibe toute tenue "indécente", une formulation vague qui, selon des militants, laisse les femmes à la merci du harcèlement policier.

"Cette loi a fait passer les femmes soudanaises de victimes à criminelles", dit la jeune femme, divorcée, qui dirige sa propre entreprise.

Elle dit avoir été arrêtée le 27 août dernier. Elle se trouvait dans un bâtiment officiel près de Khartoum quand un policier lui a demandé de façon agressive de recouvrir ses cheveux. "Tu n'es pas Soudanaise. Quelle est ta religion?" ajoute-t-il.

"Je suis Soudanaise. Je suis musulmane, et je ne couvrirai pas mes cheveux", a répondu Amira, les cheveux bruns aux reflets dorés finement nattés, avec quelques boucles dans le dos.

Emmenée au commissariat, elle a été détenue quelques heures, inculpée puis relâchée contre une caution.

Le porte-parole de la police n'était pas joignable dimanche.

"Rania", un pseudonyme, a elle aussi passé quelques heures en détention pour ne pas avoir porté de voile, et une autre fois pour avoir porté un pantalon.

"Tu es une salope. Tu veux coucher avec des hommes, c'est pour ça que tu t'habilles comme ça", lui ont lancé les policiers.

"Pourquoi les femmes qui vivent ici ne peuvent pas s'habiller comme elles veulent ?" demande Rania, qui précise quand même que la loi n'est pas la même pour tout le monde. Comme Amira, elle dénonce des règles à géométrie variable, les femmes les plus riches ne se faisant pas arrêter lorsqu'elles sont têtes nues dans les restaurants chics.

Lors de la première convocation d'Amira Hamed au tribunal le 1er septembre, une centaine de femmes sont venues la soutenir. La plupart étaient venues tête nue, comme Amira, qui n'a "jamais, jamais" porté le hijab.

Son affaire, qui a attiré l'attention de militants des droits de l'Homme, est la dernière d'une série de cas qui ont mis en lumière les lois mises en place depuis le coup d'Etat d'Omar el-Béchir en 1989.

En 2009, le cas de la journaliste soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein, incarcérée pour avoir porté un pantalon jugé "indécent", avait attiré l'attention du monde entier sur la condition des femmes au Soudan.

Elle avait été libérée après que l'Union des journalistes soudanais avait payé son amende, mais dix des femmes arrêtées en même temps qu'elle avaient été convoquées ensuite par la police et fouettées dix fois chacune.

Mme Hamed espère que les lois vont changer. Entre-temps elle se dit prête à toute condamnation lors de son procès -- y compris la flagellation.

"Je prends ce risque pour dire ce qui se passe dans notre pays et j'espère que ce sera la dernière fois qu'une femme soudanaise est arrêtée en vertu de cette loi".
[www.slateafrique.com]

si elle prefere prendre des risque ces sont droit que de vouloir etre flagellé mais quelle ne compte pas sur le soutien des autres femmes soudanaise
U
9 octobre 2013 11:45
C'est bizarre: On nous raconte que lorsqu'une femme veut d'accoutrer ainsi en Europe, c'est parce qu'elle le désire librement.

Un des nombreux mystères de l'Orient, peut-être ?

... ou une preuve que le Soudan est encore plus attardé que l'Arabie Saoudite.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
o
9 octobre 2013 12:14
Le voile c'est pour cacher les cheveux dit on, il faut pas la flageller mais simplement lui raser la tête, la boule à zéro comme ça y a pas cheveux à cacher lol.
Ca me rappelle une histoire arrivée au temps de Omar Al Khattab deuxième calife après le prophète.
A ce moment il y avait un jeune arabe tres beau, tellement beau qu'il séduisait les femmes. Elles parlaient beaucoup de lui. Il n'a jamais essayé d'en draguer une sinon sa tête serait tranchée. Mais cette situation ne plaisait pas au calife Omar qui lui rasa la tête pour diminuer sa beauté. Il en devint plus beau encore et les femmes parlent de lui encore plus. Omar le condamna à l’exil et il fut exilé. (histoire véridique)
Comme quoi les hommes aussi doivent porter le voile.
N
9 octobre 2013 12:29
Salam,

sourate 2 :
256. Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroît au Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient.

On ne force à les gens à l'islam .. et le fait de porter le voile s'adresse aux croyantes .... donc celles qui ne croient pas ne sont pas concernées et celles qui ne les portent pas , bah il faut prier pour elles qu'Allah la guide et la rappeler sur sa religion si elle veut bien et ça s'arrête là .. au delà de ça on tombe dans la contrainte et le verset cité ci dessus est bien clair .. nulle contrainte.

Elle ! Elle porte une mini jupe , si Elle, elle transgresse , toi tu as été ordonné autant que croyant de détourner ton regard et pareil pour les croyantes envers les hommes , après chacun assume ses actions.

Elle ! Elle porte du transparent et elle est marié , bah détourne le regard et mêle toi de tes affaires, son mari assume ce que sa femme fait .. toi tu n'as pas à lui parler sans présence d'un mi7ram ( mari , père ..Etc)

"C'est une des beautés de l'islam le fait qu'un homme ne se mêle pas de ce qui ne le regarde pas. "
rappoté par Tirmidi

Salam
 
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