Raconte, conteur Raconte une histoire, une légende Parle- nous des gens d'antan De Loundja, la fille de l'ogresse et du fils du Sultan
Commence par "Il était une fois", Offre-nous des rêves Commence par "Il était une fois" Chacun d'entre nous a une histoire au fond de son cœur
Raconte, oublie que nous sommes grands Comme si nous étions des enfants Nous voulons croire à toutes les histoires Parle-nous du paradis et de l'enfer De l'oiseau qui n'a jamais volé Donne-nous le sens de la vie
Raconte, comme on t'a raconté Sans en rajouter, sans en enlever Prends garde, il existe une mémoire Raconte, fais que l'on oublie notre réalité Abandonne-nous dans ce "Il était une fois".
Mon pays, là où j'ai vécu et grandi Mon pays, là où j'ai pris conscience Mon pays, là où j'ai aimé tant de choses Mon pays, combien de fois ai-je pleuré pour toi
La Terre est devenue un enfer Le feu a brûlé le printemps Arrêtez de faire la guerre Vous faites la guerre à des enfants Il n'en restera que la vérité
Mon pays, ton état déchire les cœurs Mon pays, tu as défié les extrêmes Mon pays, du feu il ne restera que des cendres Mon pays, il ne restera que des pierres dans le fleuve.
Ne regrette pas le passé Ne dit pas "dommage !" Ne regrette pas le bien que tu fais Fais- le sans rien attendre Tu sais, les biens terrestres ne durent pas Alors ne te laisse pas abuser par la vie Telle est la parole des anciens De ceux qui ont compris la vie Ne fréquente pas le menteur Il salira ton innocence Il te fermera sa porte Il me mentira Il te mentira
J'ai trop souffert de toutes les injustices Mais un jour viendra, où le soleil brillera.
Combien de livres ai-je lu Combien d'histoires m'a t-on raconté Le sage que j'ai questionné M'a laissé sans réponse Je ne trouve pas la lumière Mes roses au printemps se sont fanées Chaque maison me semble une prison Mon messager est revenu sans réponse
Je vis comme dans un rêve Parfois, j'y crois, parfois je n'y crois pas On me dit qu'avec le temps La lumière reviendra Si seulement il y avait un vendeur de rêves…
Je ne distingue plus le vrai du faux Les montagnes paraissent de plus en plus hautes Et le soleil se couche à l'aube La pluie qui coule n'éteint pas le feu qui me consume Mes larmes ne suffisent plus.
NEKREH EL KELB... (Je hais ce coeur qui t'aime encore )
Quand dorment la nuit et les étoiles Il y a ton visage qui me hante Quand le soleil se réveille, il me trouve là Je l'ai devancé et devancé mon ombre Il en est ainsi chaque jour
Je hais ce cœur qui t'aime encore Alors que tu n'as plus de place pour lui Il te désire, tu l'abandonnes Je souhaite que tu souffres Comme tu m'as fait souffrir Et là, seulement, tu te diras "Je n'aurais pas du m'approcher d'elle"
Mon cœur est plein d'amertume Pourtant vous louez ma chance. Ce que j'ai bâti repose sur du sable Le soleil brûle en été Les feuilles tombent en automne Tandis que je poursuis mon chemin.
Si je racontais ma vie, un livre ne suffirait pas Si je pleurais, je remplirais un fleuve Et il n'y aurait pas assez d'une seule nuit Je me souviens du passé Et les larmes me viennent…
Je n'aurais jamais pensé que nous en arriverions là Et que j'aurais des regrets Je me souviens des moments agréables que nous avons partagé Et nous avons tout gâché Tout ce que nous avons construit, c'est effondré Et j'ai perdu mon temps
C'est dommage, dommage pour toi
Et moi qui croyais te connaître Pourtant je t'aimais, je te comprenais Mais tu as cru les rumeurs Aujourd'hui qu'as-tu gagné ? Tu as échangé l'or pour l'argent C'était ton choix
Le mal que tu as dit de moi Est parvenu à mes oreilles Demain, je ne saurais que prendre ou laisser Calculer, c'est ta vision de la vie Demain, je te prouverais que tu te trompes.
Je m'en vais et je ne reviendrais plus Tu ne verras plus mon ombre Dès demain, j'irai dans un pays lointain. Tu te souviendras de mes paroles Peut-être te feront-elles réfléchir Dès demain, je tournerai la page.
Je n'ai jamais vécu comme je le souhaitais Et tous mes projets sont restés sans lendemains Je n'ai plus aucune illusion J'en ai marre, je n'en peux plus C'est décidé… je m'en vais !
La minute amène l'heure L'heure amène le temps Le jour amène le mois Le mois amène l'an
Et moi, j'attends je ne sais quoi Mon cœur ne s'apaise pas, ne vit pas, ne meurt pas
Illusions, J'ai bâti des châteaux avec des nuages Longtemps, j'ai fait ça Mais aujourd'hui mes espoirs s'envolent
Les gens se lèvent tôt Courent dans tous les sens Et moi, j'ai choisi un autre chemin Sans savoir où il mène Et moi, je recherche autre chose Alors que le temps s'arrêtera en ce monde Tout se bouscule dans ma tête.
merci beaucoup "el 3akel" moi aussi j'aime beaucoup Souad Massi...c'et sympa de ta part de nous avoir regroupé et offert toutes ses belles paroles...
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"puissent les hommes se souvenir qu'ils sont frères...."
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