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Salam, salam,

Dernièrement, on m'a fait remarquer que les femmes étaient absentes de la scène intellectuelle musulmane, de la pensée musulmane plus précisément. Alors où sont les femmes d'Afrique, du Maghreb et de l'Islam ?

Vous êtes libres de choisir de dresser le portrait d'une femme politique, écrivain , poétesse, activiste, musulmane, simplement africaine pour peu qu'elle se situe dans les temps modernes et qu'elle appartienne à l'aire musulmane ou africaine. Disons l’histoire récente de l'islam ou de l'Afrique, de préférence dans les deux ou trois derniers siècles. Cela nous enrichira de parler de cette moitié, très méconnue, de la oumma et du continent africain.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/04/16 20:27 par Summertime..

Je commence, j'ai choisi la poétesse palestinienne Fadwa Touqan

Fadwa Touqan, la poésie palestinienne au féminin

Fadwa Touqan (1917 – 2003) est une poétesse palestinienne célèbre dans tout le monde arabe sous le nom de « poétesse de la Palestine ». Elle conjugue au féminin les thèmes chers au romantisme: la nature, l’amour, la solitude, la tristesse, le désarroi, dans un style raffiné, délicat et plein de sensibilité. « Il me suffit de mourir dans mon pays, d’y être enterrée, de m’y dissoudre et m’anéantir », Elle est l’une des rares voix féminines de la poésie palestinienne.

Fadwa Touqan a souffert en tant qu’enfant non désiré dans sa famille traditionnelle, avec un père despotique et une mère soumise de dix enfants. Cette poétesse palestinienne est née à Naplouse en Cisjordanie en 1917, l’année de la déclaration Balfour. Elle connaît donc la Palestine sous mandat britannique, assiste à la création d’Israël, et vit sous l’occupation et l’émergence d’une autonomie palestinienne. Vivant déjà dans un pays en guerre, elle ne trouve pas plus l’harmonie au sein de sa famille. Sous l’autorité de son père et de l’un de ses frères,Youssef, elle est interdite dès l’âge de treize ans d’aller à l’école. Le motif ? Un jeune homme a essayé de lui offrir une rose. Dans Le rocher et la peine, le premier tome de son autobiographie, elle relate cet épisode majeur de sa vie et la violence de la sanction et de sa condition : « Tu ne sortiras plus que le jour de ta mort, lorsque nous t’emmènerons au cimetière. » (Cette situation l’a probablement poussée à fonder des années plus tard, un centre de recherche sur la situation des femmes à Naplouse.) Son histoire devient alors selon ses propres mots : « l’histoire de la lutte d’une graine aux prises avec la terre rocailleuse et dure. C’est l’histoire d’un combat contre la sécheresse et la roche »

Heureusement, elle trouve le salut grâce son autre frère Ibrahim Touqan, jeune poète de talent considéré comme l’un des fondateurs de la poésie palestinienne. Il l’initie alors à la poésie et lui apprend les règles de la prosodie arabe classique. Devant l’absurdité de sa condition, elle se met alors à écrire avec acharnement et recouvre ainsi une liberté personnelle, elle qui pourtant écrivait que son temps était celui de « l’asservissement » et son espace « celui de la prison domestique ». Ses premières poésies sont des élégies. Puis après la Guerre des six jours de 1967 et l’occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, sa poésie s’oriente vers des thèmes plus nationalistes. Elle décrit alors son peuple, et sa belle ville de Naplouse qui se consume en vain et qui n’a de cesse d’armer le bras « des enfants des pierres ». « Ils sont morts/ Debout astres scintillants/ Embrassant la vie sur la bouche. Regarde-les au loin enlacer la mort pour exister encore. » (Les Martyrs de l’Intifada)

Dans le deuxième volume de ses mémoires, Le cri de la pierre, Fadwa Touquan raconte ses souffrances et ses espoirs pour une paix durable. Elle évoque ses amis, palestiniens et israéliens, la compréhension et le soutien qu’ils lui ont toujours témoignés. Chacune des rencontres sont relatées avec beaucoup de finesse et d’ironie. Elle se rappelle de Moshé Dayan qui souhaite lui « parler de poésie », puis de Gamal Abdel Nasser qui veux savoir l’objet de son entretien avec le ministre de la Défense israélien et de nouveau Dayan qui se demande alors à son tour ce qu’elle a bien pu dire au président égyptien. Le cri de la pierre est aussi l’occasion d’évoquer ses entretiens avec Anouar el-Sadate mais aussi avec Yasser Arafat et de confier ses espoirs de voir la paix s’instaurer au Moyen-Orient. Anouar el-Sadate reçoit le prix Nobel de la paix conjointement avec le premier ministre israélien Menahem Begin pour les accords de Camp David, premier traité de paix entre Israël et un pays arabe.

Fadwa Touqan après avoir été récompensée internationalement tout le long de sa vie, s’éteint dans sa ville de natale de Naplouse en 2003 des suites d’un arrêt cardiaque.

Il m’a suffit de rester dans ses bras

Il m’a suffit de mourir dans ses bras
d’être enterrée là
de fondre sous son limon et disparaître
de renaître d’herbe sur son sol
et de renaître fleur
que chiffonne la main d’un enfant poussée dans mon pays
Il m’a suffit de demeurer dans le sein de mon pays
de terre et d’herbe et de fleur



Modifié 2 fois. Dernière modification le 21/04/16 20:31 par Summertime..

Patrick Juvet sort de ce corps stp

Sur une poésie de Touqan

J'ai cru que tu allais commencer par Houria Bouteldja.

Mort de rire, je n'ai même plus besoin de troller pour Houria, les gens le font d'eux-mêmes.


Hamza was just an ordinary man
like others in my hometown
who work only with their hands for bread.
When I met him the other day,
this land was wearing a cloak of mourning
in windless silence. And I felt defeated.
But Hamza-the-ordinary said:
‘My sister, our land has a throbbing heart,
it doesn't cease to beat, and it endures
the unendurable. It keeps the secrets
of hills and wombs. This land sprouting
with spikes and palms is also the land
that gives birth to a freedom-fighter.
This land, my sister, is a woman.'

Days rolled by. I saw Hamza nowhere.
Yet I felt the belly of the land
was heaving in pain.
Hamza — sixty-five — weighs
heavy like a rock on his own back.
‘Burn, burn his house,'
a command screamed,
‘and tie his son in a cell.'
The military ruler of our town later explained:
it was necessary for law and order,
that is, for love and peace!
Armed soldiers gherraoed his house:
the serpent's coil came full circle.
The bang at the door was but an order —
‘evacuate, damn it!'
And generous as they were with time, they could say:
‘in an hour, yes!'

Hamza opened the window.
Face to face with the sun blazing outside,
he cried: ‘in this house my children
and I will live and die
for Palestine.'
Hamza's voice echoed clean
across the bleeding silence of the town.
An hour later, impeccably,
the house came crumbling down,
the rooms were blown to pieces in the sky,
and the bricks and the stones all burst forth,
burying dreams and memories of a lifetime
of labor, tears, and some happy moments.
Yesterday I saw Hamza
walking down a street in our town —
Hamza the ordinary man as he always was:
always secure in his determination.

Citation
fatimatoumata a écrit:
J'ai cru que tu allais commencer par Houria Bouteldja.

Modifié 4 fois. Dernière modification le 21/04/16 22:32 par Summertime..

Tu nous as gavé avec. Et c'est le moins qu'on puisse dire. Une fois je suis tombée sur un message de ta part : flippant. Tu expliquais comment tu allais faire pour qu'à la fin de la conversation, on ne parlerai que d'elle. Un cinglé ma parole.

Citation
Summertime. a écrit:
Mort de rire, je n'ai même plus besoin de troller pour Houria, les gens le font d'eux-mêmes.

Ce post sera un "charisma" volume 2. Je suis désolée.

Je sens qu'on va même faire mieux que charisma, lol. Dans charisma, les gens ont contribué quand j'ai tout effacé. C'est malin quand même. Il faisait pitié mon fil miskine sans réponse. Allah y rahmo.

Citation
fatimatoumata a écrit:
Ce post sera un "charisma" volume 2. Je suis désolée.

Je crois que tu n'es pas apprécié à ta juste valeur. Mais vraiment. Mais là c'est déjà mieux, je n'avais pas été au courant pour "charisma", là tu auras des réponses de ma part.

En même temps, tu fais un truc bizarre toi, tu "modifie" ton texte tout le temps. Effacer, réécrire, ...

Citation
Summertime. a écrit:
Je sens qu'on va même faire mieux que charisma, lol. Dans charisma, les gens ont contribué quand j'ai tout effacé. C'est malin quand même. Il faisait pitié mon fil miskine sans réponse. Allah y rahmo.

Merci Fatimatoumata de ton sacrifice, il faut sauver les Sujets de Summertime. lol

En fait, j'ai modifié car quand tu copies colles à partir d'un pdf, la présentation est très mauvaise. Il faut modifier constamment pour que cela ait l'air lisible.

Après j'ai tout effacé. Lol.

Citation
fatimatoumata a écrit:
Je crois que tu n'es pas apprécié à ta juste valeur. Mais vraiment. Mais là c'est déjà mieux, je n'avais pas été au courant pour "charisma", là tu auras des réponses de ma part.

En même temps, tu fais un truc bizarre toi, tu "modifie" ton texte tout le temps. Effacer, réécrire, ...

Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/04/16 22:29 par Summertime..

Ah la la quel homme tu es !

Bon tu veux que je te laisse seul avec ton sujet ? Tu veux des photographies d'Houria pour te sentir moins seul ?

Citation
Summertime. a écrit:
Merci Fatimatoumata de ton sacrifice, il faut sauver les Sujets de Summertime. lol

En fait, j'ai modifié car quand tu copies colles à partir d'un pdf, la présentation est très mauvaise. Il faut modifié constamment pour que cela ait l'air lisible.

Après j'ai tout effacé. Lol.

Ne m'abandonne pas s'il te plaît. Je t'apprécie. Si tu pars, ils vont poster du Juvet. Sur mon beau fil.

Citation
fatimatoumata a écrit:
Ah la la quel homme tu es !

Bon tu veux que je te laisse seul avec ton sujet ? Tu veux des photographies d'Houria pour te sentir moins seul ?

Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/04/16 22:36 par Summertime..

Tu sais que je suis allée "lire" les réponses de Charisma .. Ah le truc c'est pas possible je te jure ! Y'a eu une pauvreté dans les échanges aussi bien quantitativement que qualitativement !

Citation
Summertime. a écrit:
Ne m'abandonnes pas s'il te plaît. Je t'apprécie. Si tu pars, ils vont poster du Juvet. Sur mon beau fil.

Oui miskin le sujet il a fait pitié en faisant pshhhht.

Quand ils ont posté leurs contributions, j'avais déjà tout effacé. C'est marrant quand même de poster dans un fil fantôme. Mais je te jure dans ma naïveté, je pensais qu'il allait faire un malheur. Bah non, je n'ai pas encore trouver la recette pour faire de mes fils des best sellers.

Citation
fatimatoumata a écrit:
Tu sais que je suis allée "lire" les réponses de Charisma .. Ah le truc c'est pas possible je te jure ! Y'a eu une pauvreté dans les échanges aussi bien quantitativement que qualitativement !

Salam,

[www.asma-lamrabet.com]

Peu importe l'avis qu'on a sur ce genre d'auteur, elle a le mérite d'essayer de penser les textes.

Arrivera le jour, où tu seras l'homme à suivre sur ce site.

Oh regarde, qu'est ce que c'est ? Une réponse sérieuse là bas d'Assia ! Allez it's the time of your life, go go go, va lui répondre !!

Citation
Summertime. a écrit:
Oui miskin le sujet il a fait pitié en faisant pshhhht.

Quand ils ont posté leurs contributions, j'avais déjà tout effacé. C'est marrant quand même de poster dans un fil fantôme. Mais je te jure dans ma naïveté, je pensais qu'il allait faire un malheur. Bah non, je n'ai pas encore trouver la recette pour faire de mes fils des best sellers.

Il faut savoir Fatou! Tu préfères que je poste des sujets/réponses sérieux(ses) ou non?

Citation
fatimatoumata a écrit:
Arrivera le jour, où tu seras l'homme à suivre sur ce site.

Oh regarde, qu'est ce que c'est ? Une réponse sérieuse là bas d'Assia ! Allez it's the time of your life, go go go, va lui répondre !!

Assiatou ton lien ne fonctionne pas, son site est pris d'assaut apparemment.

Fatimatoumata, je sens que je vais finir comme le Prophète Jonas et quitter le peuple ingrat. Lol

Citation
fatimatoumata a écrit:
Arrivera le jour, où tu seras l'homme à suivre sur ce site.

Oh regarde, qu'est ce que c'est ? Une réponse sérieuse là bas d'Assia ! Allez it's the time of your life, go go go, va lui répondre !!

Je vais dodo.

Je me permets de le dire ici pour animer ton post Happytime

C'est bon à prendre : une réponse de plus.

Courage. Si jamais, tu sais où me trouver.



Assia, je sais pas de quoi tu cause. Merci. Au revoir.