Y'a t'il parmi vous des amoureux du Melhoun? Une musique unique au monde! Quels sont vos qassidates preferees? Moi j'aime beaucoup al herraz, echamaa, naker lehssane, 3ari 3lik ya mohammed.
salam a bent bladi, voisine , sui de khémisset, mai pass tjs mes vac a rabat, enfin bref moi chui amoureu du chaabi du bon chaabi ki vou fai vibré, dansé, remuer....du chaabi ya rien de tel!!!! tahour, senhaji, jedwane, daoudi etc...
azl95 a écrit: ------------------------------------------------------- > La rbatia, lemelhoun est un art que peu peuvent > apprécier. > > c'est une musique fine et des paroles profondes > dont feu Toulali fut le maitre incontesté. > > Demlige Aouicha bien entendu. > >
oui c'est vrai tu as raison...dommage que la jeunesse n'ecoute plus
J'ai recuperé au Maroc, 2 livres qui viennent de paraitre et qui sont des traductions excellentes en français des principales kassidates. c'est exquis. leur titre "Le melhoun dans la langue de Molière". Je vous les conseille vivement
Quel plaisir de lire qu'il y'a des yabiladiens qui aiment le melhoune et Attarab andalousi, c'est ce qu'il y'a de plus cher pour moi dans ma librairie de musique. ce que je suis entrain d'ecouter ces jours, c'est Kassidat El Mersoul, par Bouzoubaa, le pere, mort il y'a longtamps, je m'excuse, je n'aime pas le fils, si vous ne l'avez pas, il faut la trouver durant votre visite prochaine...it's a must have!!!
KHEBBERNI YA MERSOUL AN SRAT AAYANI WACHE MEN NHAR NEDFER BEWSALOU ARRED EZZINE ANA ABIDOU LIHOUWA SOLTANE
je dois ajouter que ari alik ya mohammed est une merveille, tres bon choix larbatia.
Salut,
Modifié 5 fois. Dernière modification le 27/03/05 04:54 par almotanabi.
azl95 a écrit: ------------------------------------------------------- > T'as raison almotanabi, merci larbatia. > > J'aimerais bien que quelqu'un nous cite quelques > extraits " parole" d'une qussida du MAlhoune. > > Et si quelqu'un est costaud en traduction ça sera > le comble. > > Kechkoucha, suis trés interréssé par les deux > livres , peux tu dire plus... Editeur, auteur > etc... > > Il ya quelques années j'ai assisté à la cité de la > music à un super récital de feu toulali rahimahou > allah c'éatit historique. > > Derien azl95 kechkoucha pourrais-tu stp nous en dire plus sur les deux livres?
j'ai trouve sur un site les paroles de haraz aouicha, ecrites par Cheikh el-Hâdj Ben Qoraïchi et chantee par feu toulali allah irahmou.
Istikhbâr : Grâces, grâces! Dieu Seul dispense la richesse ; j'en appelle à Toi, ô mon Seigneur. matla : Que faire ? quel stratagème choisir ? Quelle ruse efficace opposer à ce cerbère érudit du Hidjâz, venu au Maroc par désir de parade ? Il connaît, ô esprit vif, l'art de la navigation des Romains hostiles, instruit par tant de sages et de savants en astrologie, courageux et plein d'audace, bien informé sur les ruses des femmes, buveur invétéré, et attiré par la compagnie des jeunes filles, la passion de sa vie. Il parcourut le monde, visitant villes et villages, à la recherches d'une gazelle. Dès son arrivée à Azemour, il rencontra une fille élégante. Vierge, superbe et gracieuse, jouant du luth et chantant à faire chavirer [les cœurs ] des mélodies sur un mode Higaz syrien, elle surpassait toutes les autres gazelles :
c'était une éloquente poétesses du Maroc, jeune fille de dix-huit printemps. C'était une belle adolescente déjà coquette. Elle avait grandi dans mon intimité ; toujours à mes côtés, elle ne pouvait se passer de moi. Lorsque le cerbère arriva, pétri!! de ruses, les envieux la lui vendirent car ils me jalousaient cette perle tant convoitée.! Le cerbère l'encercla de gardes en son palais, élut domicile entre rivière et mer et s'appropria sa beauté. La superbe gazelle le fascinait: il était conquis par sa beauté souveraine qui l'avait soumis. Il plaça des gardes aux accès!. refrain : Ah! Qui voudra écouter ce qu'il advint entre l'amant, Ouicha et le cerbère, cet érudit du palais ?! machhad : Grâces, grâces! Dieu seul dispense la richesse ; j'en appelle à Toi, ô mon Seigneur. Que faire ? Quel stratagème choisir ? Quelle ruse efficace lui opposer ? Le diadème de Beauté s'en est allé et je suis sans nouvelles d'elle depuis sept jours. Mais voici qu'un messager se présente à moi avec de bonnes nouvelles de la gazelle :
toujours au palais!! chez cet érudit arrivé au Maroc au point du jour ; il l'enferme en son palais, subjugué par sa beauté, sa chevelure, ses grains de beauté, ses yeux à l'iris noir et sa bouche... Je lui dis, agacé: « Tous mes amis sont des aigles mais notre vision diffère sur la plus majestueuse des jeunes filles car, je l'admire, moi, lorsqu'elle lui accorde quelques faveurs en le tourmentant, lui montrant ainsi de quoi sont capables les Marocains. » J'ôtais la djellaba pour endosser l'habit de Qadi ; j'avais un livre enveloppé dans [une bourse] en feutre! et un chapelet à la main droite ; je me composai une barbe argentée, et nous nous dirigeâmes vers le palais. Les gardes demandèrent : « O érudit, voudrais-tu leur répondre ? » Et le cerbère de la gazelle de m'interpeller : « Que représentes-tu, ô Marocain ? » Je répondis : « Je suis le Qadi de la ville venu solliciter ta bénédiction, ô sage érudit, et t'inviter, au nom du Généreux, à honorer ma demeure de ta visite ». Il me rétorqua : «Ô Mu'tazilite,! cette paix offerte, je ne la crois pas sincère. Pour moi, votre nourriture est illicite et tu es un Qadi fourbe. Passe ton chemin et éloigne-toi de moi !
Comment un importun! comme toi pourrait-il être Qadi ?! » Et, tel un faucon, il retourna à son palais. Ah, mais qui voudra m'écouter? refrain - machhad : Fort d'un autre stratagème, j'irai revoir ce cerbère pétri de ruses : en disciple de Sidi Rahhal , accompagné de dix hommes déterminés, parés de coiffure rituelle et portant des bouilloires, des cierges allumés, des bendirs accordés et tous danseurs de transe. Nous nous dirigeâmes alors vers le palais. Les gardes demandèrent : « Ô érudit, voudrais-tu leur répondre ? » Le cerbère de la gazelle vint à nous, roulant des yeux ; avançant vers lui, je le saluais; il m'ignora, refusant de répondre à mon salut. Je me dis : « Quel mufle! » J’exécutais une danse de transe, puis je lui dis : « Souhaite la bienvenue aux honorables personnes[que nous sommes]. Tu connais bien Sidi Rahhal, notre ancêtre, [n'est-ce pas] ? Puisque tu es venu chez nous au Maroc, nous devons te montrer nos coutumes. Fais-nous donc entrer dans ton palais et honore-nous d'offrande d'ambre et de fleurs. Nous t'apportons biens et protection.» Lui, toujours trônant, [silencieux], m'obligea à ajouter: « Pourquoi ne réponds-tu pas ? » Enfin, se tournant vers moi, il me dit : « Qui est cet ancêtre dont tu parles ? Un prophète, un saint, un messager ? C'est lui qui vous aurait transmis cette doctrine de la ruse ? Vous êtes dix grands dadais avec vos coiffures en épis de maïs, et ce onzième-là, le perfide, vous l'avez suivi par esprit de Corps.» Se tournant vers les gardes, il leur dit : « Honorez-les de coups de canne! » [Mais] je réussis à échapper à ces gardes vigoureux. . . Ah! Qui donc voudra m'écouter ? refrain - machhad : Que faire ? Quel stratagème livrer ? Quelle ruse efficace opposer ? Le diadème de Beauté s'en est allé et je suis sans nouvelles d'elle depuis sept jours. Ce cerbère si redoutable est un homme dépassé et, alors que je racontais aux jeunes filles ses faits et gestes, les belles me dirent: «Ô l'amoureux, nous allons t'accompagner nous douze, toutes d'une beauté triomphante : trois virtuoses de kamandja, trois joueuses de luth maîtrisant parfaitement cet instrument, trois percussionnistes sachant sur le bout des doigts leurs qaçayed, et trois danseuses charmant jusqu'au doyen des pénitents.
Le vieillard [en] redeviendra jeune et oubliera ses cheveux blancs. » Je leur dis: « C'est là la solution, oui, cette ruse est la clé.» La plus belle se leva, me vêtit d'or et de soie, comme si j'étais un enfant aux joues roses, au regard perçant! et aux lèvres suaves. Je me couvris d'un haik de fine laine et les jeunes filles me dirent : « Oh cheikha, précède-nous donc ! Nous te prénommons désormais Oum Yamna. » Nous nous dirigeâmes vers le palais. Les gardes demandèrent : « Ô maître, voudrais-tu leur répondre ? » Le cerbère de la gazelle demanda : « Qui parmi vous est la cheikha ? » Je lui répondis : « C'est moi, ô sage érudit. Nous sommes venues de Fez pour te voir, toi le sage érudit, le plus cher d'entre les hommes, pour le plaisir de la musique autour d'un verre.» Il me répondit d'une voix grondante : « Tu es une diablesses, tu es venu à moi avec des airs patelins. . . cherche [plutôt] un campement où te loger, pauvre hère. Toi et les douze autres, c'est une boulangerie et une gargote qu'il vous faut ! Retournez dans vos quartiers, cela est préférable pour vous. »
Ne trouvez vous pas que les paroles sont belles et melodieuses?
est-ce que vous savez svp ou je pourrai me procurer les livres Le melhoun dans la langue de Molière au Maroc, a Rabat ou casablanca? merci bcp d'avance
Je recherche des chansons de DAOUDI, je voudrai savoir si quelqu'un pourrai me donner des titres ou des sites pour les téléchargés ou encore mieux m'envoyer les chansons.
Vendredi, les gazelles font leur apparition Auteur: Embârek Essoussi You jem3a
Vendredi, les gazelles font leur apparition derrière leur voilette serrée; leurs regards me transpercent, elles m'accablent, ravissent mon âme et me plongent dans l'égarement; puis, se détournant, elles me laissent apaiser les brûlures de mes plaies. Que l'on vienne en aide à l'amoureux qui, comme moi, est écharpé sans coups d'épée. Des yeux alanguis m'ont meurtri le jour où j'ai rencontré de belles jeunes filles en des jardins isolés ; elles m'ont jaugé du regard; aussitôt, leur emboîtant le pas, je murmurai quelques paroles à ces belles farouches qui s'éclipsaient sans daigner me répondre; j'en fus ébranlé. Je leur déclarai sur-le-champ ô passantes, ayez pitié de moi, ne me faites point souffrir vous, les belles aux yeux noirs. Elles me tournèrent le dos et s'éloignèrent en direction d'un sanctuaire. Ô douleurs, ô douleurs! Elles reviennent de leur pèlerinage, le regard en éveil, dans toute leur splendeur. refrain Vendredi, les belles font leur apparition de la resplendissante Fez antique, en cortège éblouissant l'esprit, comparables à des gazelles. Vendredi, les belles font leur apparition, flamboyantes, au seuil de leur porte, rivalisant d'élégance, vêtues d'habits seyants, de qaftans chatoyants, d'étoffe côtelée couleur amarante et henné, diaprée de rouge écarlate et de vert tilleul -mais elles ont un cour de pierre-, et revêtues aussi de caftans aristocratiques, de soie brochée couleur absinthe, de parures ineffables, de fine popeline et de taffetas, de crêpe de chine et de brocart lumineux de valeur inestimable, de ceintures plus précieuses que la soie, de mantilles à franges de couleur noire, et de bracelets d'argent portés par des lionnes couronnées escortées d'une dame distinguée; elles subjuguent l'esprit, et mettent mon cour en désordre. Ô douleurs, ô douleurs ! Dans leur tenue de brocarts incrustés de perles et de paillettes d'or, refrain elles apparurent sur le sentier en procession, cueillant des fleurs sauvages, revenant du sanctuaire vers les vergers où se réunir, comparables à des gazelles en liberté ; je les retrouve se promenant en groupes successifs. Dans des parures qu'elles avaient brodées, elles portaient, fières et orgueilleuses, des mets variés, des fruits et des croquants aux amandes - homme avisé, imagine ! des macarons et des fondants... Récitant des poésies sur des modes du melhûn, et déclamant de beaux poèmes, elles me transpercent de regards furtifs. Je leur déclare sur- le- champ : "Vous me faites perdre la raison." Elles me répondent : «Qui es-tu ? Quelle est ta place parmi les hommes ?» Je leur réponds: «Un sage initié de Sous, de Bahja-la-Rouge, maître d'entre les maîtres parmi les poètes; je glorifie le Beau et j'aime le plaisir.» Elles me répliquent: « Puisque tu es si éloquent, fais notre portrait, immortalisé nos noms à jamais. » Je repris la parole et répandis Pourquoi pas ? Je vous décrirai, toutes. Je vous nommerai si vous m'accompagnez en mon jardin pour contempler mes fleurs et mes vasques; ravi de votre présence, mon ceour sera comblé; jamais je ne vous oublierai, même si vous m'abandonnez, dussé-je encourir vos blâmes.» Les belles reprennent la parole : - Ô douleurs, ô douleurs ! Elles me disent: "Devance-nous, nous te rejoindrons"; ma peine s'estompa. refrain Elles disent: " Nomme-nous toutes tant que nous sommes, car nous devons nous retirer après la séance; décide, nous nous inclinerons puisque nous te savons épris de spiritualité et de plaisirs; délicat et subtil, tu nous plais et nous charmes; nous venons à toi, pleines de confiance. > Je leur réponds: < Bienvenue à vous; votre présence m'enchante. Je vais vous nommer en beau langage Délicatement, je commence par Hchoum > l'élégante et Zineb, zénith des gazelles, Mouina, Fdila, Tahra et Rqilla, resplendissantes comme la pleine lune, Elbatoul, Zahra, Radhia, et Safia ,telle une épée brandie, Hniyya rivalisant de charme avec Djaziya, Absiyya, l'honorable Malika, et Fatma la gazelle, Rahma la belle et sa soeur Mahdjouba parées de grâce et de splendeur, la fière Habiba, la glorieuse Oum-Kaltoum, et les gazelles Khadoudj, Rita et Aziza; ainsi s'achève mon éloge. Allah vous a comblées de tant de grâces ! Que sa bénédiction soit sur vous; je paralyserai le jeteur de sort, ô jeunes filles de mon quartier, venez à moi, dévoilez-vous, faites-moi l'honneur d'une danse. > Elles me répondent : « Ô maître, que Dieu t'honore de ses bienfaits, toi, l'initié, le plus averti d'entre les lions. Partons, puisqu'il faut se retirer à la brise matinale.. » - [A ces mots] mes esprits et la raison m'abandonnèrent, ô douleurs, ô douleur Devance-nous, nous te rejoindrons.> Alors, ma peine s'estompa refrain L'âme sereine, je cheminai vers mon jardin pour accomplir mon dessin. Je déployai des nattes de velours, des tapis turcs, des tentures murales et des coussins, des rideaux à l'aspect ondulant ; J'aménageai des alcôves en vis-à-vis, des sièges confortables autour de fontaines entourant de somptueux bassins de marbre et de mosaïque; je disposai des chandeliers brillants comme des étoiles, et qui illuminaient la nuit. Sur des tables de feuillage, je disposai des verres en cristal, de la boisson blonde et des fruits pour préliminaires, des tables basses garnies de mets préparés à la maison. Sur des arbres chargés d'oiseaux s'élève le chant du rossignol et du cardinalin, auquel répondent l'étourneau rose et le chant cristallin du chardonneret. [Tout ce cadre] et ces efforts étaient dédiés aux génies de Temima, qui demeurent en mon jardin: 'Attacha' son père 'Aïroud, 'Aqissa avec Dmiryoud, jusqu'à Chihoub et la Maîtresse 'Aqla et toute la tribu des djinns, je leur fis à tous les honneurs du jardin dans. ses moindres secrets. Puis, je sortis sur le seuil de la porte guettant l'apparition de ces splendeurs jusqu'à leur arrivée, en mon enclos étincelant. Elles me saluèrent tandis que je cultivais mon tourment l'esprit égaré, absent. Elles se dirigèrent droit vers les alcôves, s'emparèrent des coupes de vin; les joues devinrent cramoisies, les yeux alanguis. A moi, l'homme subtil, elles dirent : << Viens près de nous, nous allons te servir à boire : tu brûles d'amour, nous le devinons. >> Je leur dis sans hésiter : << Vous m'égarez. Versez-moi à boire de vos lèvres. >> La salive et le vin mêlés, me montant à la tête, m'étourdirent. Ô douleurs, ô douleur ! Cueillir le miel de cette bouche me ravit davantage que boire le vin d'une coupe. refrain De cette oeuvre d'art, pour exciter les amoureux, ô mon ami, voici une épée tranchante pour décapiter les renégats. Grâce à elle, tu soumettras les ignorants, incapables d'entendre raison; ils vécurent en bêtes de somme sans écouter les Hommes de bonne volonté. Que l'homme à la tête vide soit foulé aux pieds. Mes coups redoubleront jusqu'à ce qu'il se soumette aux êtres avisés. Les êtres inspirés seront victorieux; que le salut de Dieu soit sur eux ! Le géranium n'exhale pas d'odeur désagréable, non plus que les roses, les fleurs d'oranger, les églantines ou le jasmin. Ô fidèles, je dévoile mon nom : Embârek, l'immortel, du Sous, serviteur des saints, respectueux des sages initiés et des savants pleins de probité ; je mets mon espoir en Celui qui jamais ne sommeille. Que le Seigneur me réconforte, Ô douleurs, ô douleurs ! qu'Il veille sur nous, de par sa volonté, au nom du Prophète, fils de 'Adnân
Ô échanson, le soleil du soir s'est incliné vers son couchant son aspect a changé, le crépuscule lui a imprimé sa couleur d'or Avec ses atours, il s'est posé avant de s'éclipser semblable à brocart d'or lumineux Il a décoché ses flèches transperçant l'horizon. Puis, il a regagné sa demeure et il disparut. Alors, les Amants en furent comblés bayt : la nuit, le sommeil m'a fui A cause de l'indifférence de celle que j'aime, Cet être qui habite mon coeur me rejette. Ô amis, que dois-je donc faire ? la passion sur mes épaules est un lourd fardeau qui m'est insupportable. Aucun remède pour soulager mon mal ni de médecin, habile comme vous le dites, pour répondre à mon attente. Pourquoi cela mon Dieu, pourquoi ? Quand donc grâce âl'affection, mes os brisés par la séparation seront-ils rétablis ? Elle remplissait ma coupe La splendeur était là, au milieu de la chandelle, des friandises et de l'extase du vin Refrain ô beautés de Fès Alignez-vous toutes et faites allégeance au souvenir du Mechouar bayt : Par ses qualités elle m'apprivoise A peine s'est - elle absentée d'une heure que j'appréhende une trahison Par ses qualités elle m'apprivoise Quand je perds de vue celle que j'aime, elle reste présente en mon cœur Mon être est plongé dans l'angoisse A peine s'est-elle absentée d'une heure que j'appréhende une trahison Pour ma mort, ils m'ont préparé la tombe Le souverain oppresseur assassine sans appel. Une rose rouge de Sidjilmassa dans le jardin de ma souveraine que j'aime et comprends qui pourra ô toi au cœur dur renonce à blâmer l'amoureux en sa passion, et compatit Refrain Quand paraît la lueur de l'aurore J'empoisonne tous les envieux et je conquiers ma belle Après mon malheur et ma folie Je retrouve mon amour et l'envieux s'assombrit Refrain Mon cuivre, je l'ai transformé en or. Ma souveraine ne m'a pas privé et m'a rendu visite après m'avoir fui. J'ai été ravi de la voir arrivée Sur les tapis des amants je l'ai consolée dans la joie, et des musiciens en verve s’accompagnent au luth et au tar aux cinq (cimbales) du Rebab qui sur une nouba Maya, joyeuse, et émouvante jusqu'aux larmes Ô toi mon messager, je t'envoie à l'amie que j'aime, informe de nouveau dès que tu arrives J'ai composé (ce poème) lors d'une nuit sombre que j'ai signé de mon nom Ben Slimane, pour que les ingrats en soient immolés Parfois mon coeur est en fête tandis que moi je suis soucieux Parfois ma nuit est rayonnante et parfois ma journée est sombre Ô Toi qui affranchis mon âme épargne-nous les malheurs d'ici-bas et ceux du Jugement Dernier
la rbatia a écrit: ------------------------------------------------------- > est-ce que vous savez svp ou je pourrai me > procurer les livres Le melhoun dans la langue de > Molière au Maroc, a Rabat ou casablanca? > merci bcp d'avance
à casa tu peux te le procurer au carrefour des livres tout pres du twin center et de la mosquée al andalus. leur prie 200dh les 2 tomes
Par Dieu, Comprenez-moi mes amis ! 3adrouni yahli Auteur : Abdelkader Qasr Edjdidi (Marocain de Tafilelt 19siecle)
refrain : Ô mes amis, Je vous en conjure, comprenez-moi : je dois suivre mon destin et j' aspire, si Dieu le veut, au repentir; l'amour tel une flèche m'a atteint et la blessure demeure incurable. bayt : l'amour m'a assiégé avant que je n'y goûte : je n'ai pu lui résister et je m'y suis soumis. J'ai renoncé à lutter, j'ai consenti à sa victoire et ma souffrance s'est intensifiée. Tantôt (l'amour) ménage, tantôt il survient pour un combat que les hommes ne recherchent pas. Quiconque le subit comme moi en découvre tous les aspects. En lui se trouvent dureté et légèreté, et ses excès ont toutes les tares; moi, je suis éprouvé par son sabre. Après la brûlure d'un amour, l'amant est identifiable. refrain -bayt : Rien ne sert de courir (après l'amour) : à chacun son destin. Aujourd'hui, le monde, même, tourne à l'envers; il est tantôt doux, tantôt amer, comme chacun le sait. refrain -bayt : Le cheval, les gazelles, les amis et les livres réjouissent la vie, et qui ne les aime pas est méprisable; il n'a rien vu ni retenu : il doit avouer son inexpérience. refrain -bayt : L'amour et la passion m'ont interpellé : ils m'ont ravi la raison et j'en devins esclave. Hélas ! l'amoureux ne connaîtra la quiétude qu'à sa mise en bière. refrain -bayt Ô Dieu, le bien heureux, épargne-moi, Toi qui as guéri Job et sauvé le vénérable Jacob. Pardonne-moi mes péchés, ô Dieu à la grâce pérenne. refrain -bayt : Mes propos sont sensés, réfléchis et reconnus par les cheikhs; je suis leur humble serviteur leur obéissant à la lettre, et suivant le droit chemin. refrain -bayt : Dites à l'ignorant de demander pardon (à Dieu) et de quitter la mer des vanisés. Que Dieu me préserve des menteurs. Je suis toujours maître de moi et je demeure sans faiblesse dans le droit chemin.