Je suis toujours triste lorsque j'ai moins de nouvelles de mes amies. Alors j'essaie de prendre des nouvelles mais au bout de plusieurs tentatives, j'en donne beaucoup moins aussi!
Une chose que je ne supporte pas non plus, ce sont les amies qui disparaissent dès qu'elles ont un "copain". En tout cas, je ne leur prêterai pas mon épaule lorsqu'elles se retrouveront seules....
Sur cette route ou chemin qu'est la vie...on s'approche...on s'éloigne et nos pensées nous suivent...
Je crois que l'automne me rend d'humeur chagrine...la fuite du temps...la nature qui se scélorose mais fière nous livre ses derniers feux...Mon feu de cheminée...si vivant et pourtant éphémère...
Idem, je n'ai plus de nouvelles de mes amies de collège et lycée, je ne parle pas de toutes les camarades mais bien de ce petit groupe que nous étions à faire le trajet ensemble. Pas question que l'une partait sans les autres. Arrivées devant l'établissement nous étions là à discuter, rire et philosopher.
Même les week end on trouvait toujours le moyen de se voir : s'entraider pour les devoirs, avancer dans un exposé ( que l'on a bien veillé à prendre ensemble en travail de groupe ) ou même juste pour venir papoter un peu, prendre un goûter, montrer un truc que l'on a acheté dernièrement...
Oui pourquoi nous n'avons plus de nouvelles les unes des autres ? Pourquoi ?
C'était à partir de l'Université ( donc peut être à cause de l'Université ) car nous n'avons pas choisi les mêmes disciplines ni les mêmes cursus et par conséquent pas les mêmes villes et ensuite pas les mêmes pays(
Au début, on avait quand même quelques nouvelles par des intérmédiaires, puis avec le temps, ces nouvelles se rarifient et puis plus rien. On est un peu négligeant ce n'est pas bien
Dans un moment de nostalgie, j'ai parfois tapé sur des moteurs de recherche le noms complet de mes amies d'adolescence mais aucune trace, j'étais un peu triste mais d'un autre côté j'ai eu un petit sourire en me disant " tiens ! comme moi, elles n'aiment pas s'afficher sur internet on est resté fidèles à nos principes apparemment "
C'est à mon avis ce qui fait la différence entre l'amour et l'amitié, pour continuer à aimer quelqu'un ( d'amour ) on a besoin de sa présence physique, mais une amitié peut continuer à exister même quand la personne disparaît
Alors que sont mes amies devenues ? - Je ne sais pas ; mais une chose est sûre, pour moi elles sont toujours mes amies, où qu'elles soient, et quelle que soit leur situation...
Gemia, Le titre de ton post me fait penser à la chanson de Zebda "Quinze ans", tu connais ? Voici les paroles, a écouter avec la musique à fond !!!
Que sont devenus tous mes amis Je me rappelle et c'est pas si loin De l'âge où on mettait le feu à tous les coins
Je me souviens et c'est pas des ragots On était plus près des altères que des égaux Plus près de la cheville que du cerveau
Je me souviens et c'est pas si loin Mais je peux pas dire que je ne regrette rien A 15 ans t'as la tête comme un gourdin ...
Où t'es plus proche des mains que des humains J'ai vu des attaques au "croissant chaud" le matin Qui méritaient pas qu'on nous traite d'assassins..: d'assassins
{Refrain:} Que sont devenus tous mes amis Mais aujourd'hui je pleure et puis j'en ris On s'est pas tous tiré d'affaire Pas de la même manière
On était chauds, tous comme nos aînés C'est pas la faute à la mère Méditerranée Mais je sais qu'on allait plus souvent au ciné.
On est monté sur tous les arbres à bout de bras Les pommiers, tous les cerisiers, les acacias Mon frère! toutes les branches se rappellent de moi.
On cueillait pas, on faisait des ravages Et puis les devantures et tous les étalages A 15 ans, tout passe, passe et dans l'oesophage...
Comme on finit par attraper la diarrhée Et qu'on a digéré les fruits avariés On s'attaque à l'épicier, on s'attaque à l'épicier
{au Refrain}
De l'épicier tu passes à l'épicière Tu veux manger toute la terre entière Alors on cassait tout, on lâchait pas l'affaire
On a commencé à marquer des territoires Fils de Crao et de tous les barbares Un concentré de méchanceté rare
Et tous les jours, on était en vacances Mais franchement tout est foutu d'avance Quand le poids est d'un seul côté de la balance
Après les munchakus et la cape à Zorro Après les mobylettes et les petits vélos Y restait rien, y fallait du nouveau
{au Refrain}
Corrigés par des adultes à bout de nerfs Qui nous auraient brûlé à l'essence ordinaire II leur en manquait le courage pour le faire
Moi, y a deux trois choses que je regrette Pour une porte qui s'est un peu ouverte Un sourire qui disait, il est pas si con.
Un îlotier à qui j'aurais dit non Et qui m'a saoulé avec son intégration Intégré, je le suis; où est la solution ? Intégré, je le suis; où est la solution ? Intégré, je le suis; où est la solution ? Intégré, je le suis; où est la solution ?
En fait ce titre provient d'un poème médiéval de Rutebeuf:
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m'était à venir M'est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m'évente L'amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Rutebeuf (1230-1285) Adaptation en Français moderne de la Griesche d'Hiver.