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Solution pour le problème du Sahara occidental - Réagissez pacifiquement SVP
p
24 juin 2005 14:22
La résolution 1514 (XV) adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 14 décembre 1960 consacre le principe de l’autodétermination des peuples par l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux.

L’application de ce principe suppose l’expression libre et authentique de la volonté du peuple sahraoui. Comme obligation principale de l’application de ce principe, l’Etat, nouvellement indépendant, accepte les frontières héritées du colonialisme. Depuis 1974, le Maroc a accepté le principe de l’autodétermination du Sahara-Occidental, mais en soulevant une controverse juridique. En effet, dans une correspondance adressée à l’Espagne le 23 septembre 1974, le Maroc a souhaité soumettre à la CIJ sa revendication juridique sur les territoires sahraouis. Cette communication ne pouvait détacher la question sahraouie du débat onusien, toujours en cours, sur la décolonisation. Pour saisir les liens juridiques sur les territoires revendiqués par le Maroc, il ne serait pas inutile de revenir sur le rapport pertinent de la Cour du 16 octobre 1975 ayant accompagné son avis consultatif de même date. La controverse juridique soulevée par le Maroc concerne une disposition d’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale. Cette dernière, en saisissant la CIJ, entendait requérir de la Cour un avis consultatif devant la guider dans l’opération de décolonisation du Sahara-Occidental, sans remettre en cause cette opération. Dans ce sens, la position permanente de l’Algérie sur la question se trouve légitimée par l’Assemblée générale des Nations unies qui considère que la question sahraouie est une question de décolonisation. En appui, et ainsi qu’il ressort du paragraphe 3 de la résolution 3292 (XXIX) de l’Assemblée générale des Nations Unies, elle demande à la CIJ un avis consultatif devant lui permettre de se prononcer « sur la politique à suivre pour accélérer le processus de décolonisation du territoire... ». L’Algérie, confiante dans sa position, est d’avis que la Cour se doit de répondre à la requête de l’AG de l’ONU.

I- Les liens juridiques soulevés par le Maroc

Il est intéressant de revenir sur les arguments développés par le Maroc pour tenter de comprendre ses motivations sur des « territoires autonomes » considérés par lui comme le prolongement de son royaume. Alors même qu’en 1966, le Maroc a donné son assentiment à l’Espagne qui a pris position pour la décolonisation du Sahara-Occidental. Le Sahara était-il un territoire sans maître « terra nullius » (première question) au moment de la colonisation par l’Espagne ? La Cour retient le principe d’examiner cette question à la lumière du droit applicable au moment de la colonisation espagnole. En effet, le terme « terra nullius » était un terme technique du droit d’occupation de territoires autrement que par un autre mode : cession, succession.
Sans cette condition de fond « territoire sans maître », le droit d’occupation demeurait contestable. De l’avis de la Cour, on ne peut retenir que le Sahara a été une « terra nullius » au moment de la colonisation espagnole, en raison du fait que ces territoires étaient occupés par des tribus ayant une organisation politique et sociale spécifique. En occupant le territoire, l’Espagne n’a pas agi en force occupante d’une terra nullius. Par ordonnance royale du 26 décembre 1884, le roi d’Espagne proclamait la mise sous sa protection de « Rio de Oro » sur la base d’accords conclus avec les chefs des tribus locales. On parla alors d’actes d’adhésion à l’Espagne.
Dans ses négociations avec la France, au sujet des limites du territoire espagnol au nord de Rio de Oro, c’est-à-dire dans la région de Sakiet El Hamra, l’Espagne n’a jamais prétendu avoir acquis la souveraineté sur une terra nullius. A cet argument imparable, le Maroc tenta alors d’opposer le fait que ces chefs de tribus locales étaient sous la souveraineté du roi du Maroc. Argument que la cour ne retint pas, parce que sans objet avec la première question. Des faits notables témoignaient du contraire qu’il ne nous paraît pas indiqué de citer ici. Les liens juridiques du Sahara avec le royaume chérifien (deuxième question) sont saisis comme étant les liens juridiques susceptibles d’influer sur la politique à suivre par l’AG de l’ONU portant sur la décolonisation du Sahara. C’est ainsi que la Cour retint le fait que les liens juridiques s’établissent avec les personnes et pas avec les territoires. Ces personnes nomades avaient des particularités qui tenaient à la nomadisation : la rareté des ressources en eau les conduisait à parcourir les territoires avoisinants, notamment mauritaniens, marocains et algériens. Toutes ces tribus (les Aroussiyine, les Ouled Delim, les Ouled Bou Sba, les Ahel Barikala et les Regueibbat) étaient de religion musulmane, l’ensemble de leurs territoires relevait de Dar El Islam, leur organisation tribale relevait d’une djemaâ et d’un chef politique. La vie de la tribu était régie par un droit propre relevant du droit musulman et de la coutume locale. Il n’était pas rare qu’une tribu eût avec d’autres voisins des relations de dépendance ou d’alliance qui avaient un caractère tribal et pas territorial, des liens d’allégeance ou de vassalité. Le Maroc n’a produit en tout et pour tout, pour étayer ses thèses, que des livres d’histoire remontant à la conquête de l’Afrique du Nord par les Arabes au VIIe siècle ! ! ! Le Maroc n’a pu apporter à la Cour que deux éléments sans lesquels nulle prétention territoriale n’est recevable : l’intention et la volonté d’agir en qualité de souverain, et quelque manifestation ou exercice effectif de cette autorité. L’argument de la contiguïté du territoire ou de l’unité géographique ne tenait pas en l’espèce et était contestable à plusieurs points de vue, l’absence de preuve d’exercice effective d’autorité ne permettait pas à la Cour de le retenir. La thèse marocaine de la possession immémoriale venait de tomber. Ce qui importait à la Cour, ce sont des preuves irréfutables d’exercice effectif d’autorité au Sahara-Occidental au moment de la colonisation espagnole et pendant la période qui l’a immédiatement précédée. Les liens religieux qui pouvaient unir des populations ne suffisaient pas à démontrer les liens juridiques de souveraineté ou de subordination à un souverain. De plus, le Maroc n’a jamais levé d’impôts dans ces territoires. Ses dahirs ne comportaient pas d’actes de nomination relatifs à des caïds en dehors du Maroc d’aujourd’hui. Les expéditions de Hassan Ier dans le Sud en 1882 et 1886 visaient le Sous et le Noun et ne sont jamais parvenues au Draâ, encore moins le Sahara-Occidental. Par conséquent, la Cour était bien pourvue de relever que rien n’est venu étayer la prétention du Maroc selon laquelle, il a exercé une souveraineté territoriale sur le Sahara-Occidental. Le Maroc, pour convaincre la Cour, n’a pu démontrer aucune activité étatique effective ou exclusive au Sahara. La Cour, de manière impartiale, affirme : « Les renseignements dont elle dispose en ce qui concerne d’un côté les actes internes de souveraineté marocaine, et de l’autre les actes internationaux coïncident en ce que ni les uns ni les autres n’indiquent l’existence, à l’époque considérée, de liens juridiques de souveraineté territoriale entre le Sahara-Occidental et l’Etat marocain. »

II- La position algérienne

L’Algérie a toujours considéré que la question sahraouie relevait du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et activait pour un référendum d’autodétermination tendant à la décolonisation du Sahara - Occidental. Un principe intangible auquel elle n’a jamais dérogé. Elle a déclaré que le principe fondamental régissant la décolonisation, consacré par les articles 1 et 55 de la Charte des Nations unies, ainsi que la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale, est celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. L’évolution du droit international à l’égard des territoires non autonomes, tel qu’il est consacré par la Charte des Nations unies, a fait de l’autodétermination un principe applicable à tous ces territoires. Aucune tentative d’intéressement de l’Algérie n’est parvenue à faire fléchir sa position constante démontrant qu’elle n’a aucune prétention territoriale (ouverture sur l’Atlantique) et ne poursuivant aucun intérêt (phosphates et autres ressources).

III- Les conclusions de la Cour

La Cour, imperturbable, a rappelé judicieusement, et à bon escient, le mouvement de décolonisation qui a caractérisé la deuxième moitié du siècle passé et a noté que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le Sahara- Occidental et le royaume marocain. La Cour, ce faisant, n’a pas constaté de liens juridiques venant entraver l’application de la résolution 1514 (XV), quant à la décolonisation du Sahara-Occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire.

IV- Ébauche de solution

La question du Sahara-Occidental empoisonne les relations algéro-marocaines et empêche le Maghreb arabe de se construire face aux complexes régionaux en perpétuelle formation. La question est d’importance parce que ces complexes tentent d’asseoir leur construction sur la force militaire et une politique de défense et de sécurité commune. Si l’on considère que le Sahara, devenu libre, accèdera à l’Union maghrébine de facto, pourquoi alors ne pas entrevoir une ébauche de solution à travers l’UMA ? Comme par exemple placer l’administration de cet Etat, enfin reconnu, sous la coupe de l’UMA avec consentement de son représentant légitime le Front Polisario. L’UMA pourra donner au Maroc pendant une période donnée, entre 15 à 25 ans, un mandat pour le coadministrer avec le consentement des populations sahraouies représentées par le Polisario.
Au terme de cette période, il sera prévu d’organiser un référendum d’autodétermination qui décidera définitivement de l’avenir de cet Etat : indépendance, intégration ou association avec l’Etat de son choix. Bien sûr, un tel scénario suppose pour l’Algérie un dédommagement des dépenses civiles et militaires que lui a occasionné la tension aux frontières durant plus de 30 ans. Depuis 1975, l’Algérie, mobilisée à l’Ouest, a engagé des dépenses extrêmement importantes qui sont venues grever son budget de développement économique et social. Le Maroc sur ses richesses, et celles qu’il aura à administrer avec le peuple sahraoui, devra s’engager au remboursement d’une somme globale et forfaitaire qu’il remettra à l’Algérie au titre de ce dédommagement. Elle sera convenue et arrêtée d’un commun accord des parties concernées. L’UMA veillera à contrôler l’utilisation des ressources du Sahara au profit du développement socioéconomique des populations sahraouies (mécanismes à mettre en place par les experts). Cette esquisse a pour mérite de : mettre fin au statu quo (ni guerre ni paix) ; reconnaître la RASD en tant qu’Etat ; donner au Maroc une période suffisamment longue pour se désengager avec honneur selon les résultats obtenus au référendum in fine ; indemniser l’Algérie des dommages qu’elle a subis durant ce trentenaire ; poursuivre la construction de l’ensemble maghrébin à six Etats (les cinq plus la RASD) ; entamer la construction euro-méditerranéenne et euromaghrébine enfin. Notre souhait est de voir les parties intéressées s’engager à trouver les meilleures solutions pratiques qui puissent sauver l’honneur des uns et des autres, étant entendu que la finalité reste la possibilité de permettre au peuple sahraoui d’exercer son autodétermination avec les garanties les plus étendues assurées par l’ONU et l’Union africaine. A cet égard, et dans le cadre de notre proposition, nous rappelons à des fins de méditation que, dans le cadre de l’Union européenne, la France plaçait un euro pour en retirer trois, l’Allemagne placer trois euros pour en retirer un, selon des mécanismes de calcul au prorata des populations et des contributions des Etats de l’Union. Le calcul économique étant à la base des calculs politiques, nous espérons ainsi avoir contribué à stimuler les parties au conflit à aller de l’avant dans l’intérêt de la région.


---------------------------------------------------------------------------------

Je pense que cette proposition est realiste. J'aimerais bien savoir vos opinions.

Salam
----------------------------------------------------------------- Great minds discuss ideas; Average minds discuss events; Small minds discuss people. Eleanor Roosevelt
b
24 juin 2005 14:38
Wow, enfin la solution magique !
On a déja parlé de cette masscarade mon ami, voici le lien:
<a href="[www.yabiladi.com];[Cliquez pour y accèder]</a>
-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-   Un grand peuple sans âme est une vaste foule-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
J
24 juin 2005 14:38
<<
Bien sûr, un tel scénario suppose pour l’Algérie un dédommagement des dépenses civiles et militaires que lui a occasionné la tension aux frontières durant plus de 30 ans. Depuis 1975, l’Algérie, mobilisée à l’Ouest, a engagé des dépenses extrêmement importantes qui sont venues grever son budget de développement économique et social.
>>

C'est une blague ou c'est un extrait du journal intime de Boutef ? Je me demande qui a fumé un joint pour sortir une idée pareille : dédommager la clique algérienne pour les dégats qu'elle a commis au Magreb.

je m'étais promis de ne plus intervenir sur le sujet caporal algérien vs Maroc, mais là, franchement ....

Au fait, simple curiosité personnelle, il a été rédigé par qui cet article ?
b
24 juin 2005 14:40
Wow, enfin la solution magique !

On a déja parlé de cette masscarade mon ami, voici le lien:
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-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-   Un grand peuple sans âme est une vaste foule-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
J
24 juin 2005 14:41
Ouf ! merci à si Bolzo
I
24 juin 2005 14:42
décidément, les pseudos fleurissent et les propos sont toujours les mêmes...

le pacifique!

tu t'enregistres à 14h14, 8 minutes plus tard, tu as déjà créé un nouveau sujet (pour la ènieme fois sur le sahara) et posté ton "copier coller"...

alors c'est qui encore qui se cache encore derrière ce nouveau pseudo?
car ce n'est pas la 1ère fois que ça arrive.


c'est vraiment lamentable de passer par ça...
qui que tu sois, assumes!



"gallek...qui ne tente rien n'a rien!"
B
24 juin 2005 14:50
he le pacifique, si tu veux arriver a l´atlantique, tu dois passer par le maroc. C´est la seul solution pacifique heu atlantique. walaou taret maâza.

atlantiquement votre.
a
24 juin 2005 15:10
pour ceux qui n'ont encore rien compris
le Maroc est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc
personne ne peut faire bouger le Maroc de son Sahara

L'ONU : les USA, les TURQUES les RUSSES les CHINOIS, les Israéliens et même le MAROC s’enfichent à mort de l’ONU
Au pire L’ONU ne peut que condamner le MAROC dans ce cas on reste comme ça
Au meilleur le Polisario reprend les armes est dans ce cas il sera taxé de terrorisme ce que attend le MROC et surtout la branche dure de l’armé pour en finir définitivement.

I
24 juin 2005 15:13
vous cassez pas la tête à lui répondre... c'est sûrement un fake!
il réapparaitra sous un autre pseudo pour un autre sujet similaire...


smiling smiley
"gallek...qui ne tente rien n'a rien!"
V
24 juin 2005 16:05
Je suis pour toute solution ou le mot indépendance n'apparait pas, le reste c'est de la politique politicienne et des négociations de marchands
m
24 juin 2005 16:13
Bonjour Pacifi91.

Comme je l'ai dit plusieurs fois et je le répète l'ONU, l'OUA, Amnesty ou n'importe quelle organisation mondiale ont montré leur vrai visage depuis le fameux 11 septembre où l'Amérique a reçu sa première gifle par un Bédouin qui n'a ni technologie ni sattelittes ni orgnisations mondiales entre les mains.

Depuis ce jour toutes les organisations du monde ont été ridiculisées par l'oncle SAM qui leur a montré une eau bénite en clamant que cela appartient aux armes de destructions massives. Il, l'oncle SAM a décidé de faire fi à la population du monde entier pour se faire justice lui-même contre ces arabes qui l'ont démasqué et qui ont montré au monde sa véritable identité.

Ba Busch tente par tous les moyens de limoger Koffi Annan qui a attendu de nombreux mois plus tard pour ânoner que la guerre de l'Irak est illégale. L'oncle SAM au nom de la démocratie a pissé sur la France et l'Allemangne qu'il traite de vieille Europe dépassée, ces mercenaires pissent encore sur notre livre sacré. Et tu vien nous parler de ton ONU et de ces écrits de 1960.

Il y a un nouveau monde qui s'est crée depuis 2001 marid 11 septembre. Ce monde s'appelle : JAHDAK OUALLA JALDAK, qui veut dire, Ta force ou tu payeras de ta peau.

Tu vois Pacific que tu es à côté de la plaque. Le monde entier est déstabilisé. Combien de résulutions contre Israél qui occupe réellement un territoire ? Tu peux nous donner la liste comme tu t'ingénues à le faire contre le Maroc. Sache aussi qu'il y a trois générations de Marocains qui sont nées au Sahara. donc du point de vue internationale ils ont droit à la Marocanité et aux élections par naissance grinning smileyROIT AU SOL. Tu vois que plus le temps passe plus vous perdez. Vous avez gaspilléun argent fou pour mettre le Maroc à genoux. RRRIIIEEENNN.

Vous avez aussi organisé votre marche que vous niez. Cette marche Boukrrouba l'a surnommé Marche Noire et vous n ous avez renvoyé 30 000 Marocains, déracinés, enlevés durant leur sommeil, humiliés, conduits comme du bétail et que vous avez chargé dans des camions d'éboueurs et de transport de bétail pas dans des cars ou des Bus et que vous avez jeté à la frontière de Zouj Bghal. Ces gens là attendent encore des indémnisations. Ils ont laissé leur bien, leur famille, leur âme en Algérie. Ils ont contribué pour la plupart à la libérer puis la bâtir. Vous connaissez bien les Marocains ce ne sont pas des fénéants. Vous avez suivi mon regard. Les Marocains que vous aviez n'étaient pas des Hittistes mais des gens qui participaient à l'épanouissement économique du pays.

Alors oubliez vos instances, elles ne valent plus rien, sinon pourquoi ne condamnent-elles pas le plus grand mensonge du siècle de l'oncle SAM qui est allé frapper, humilier un peuple arabe qui lui résiste alors qu'il ne possède aucune armememt sophystiqué.

C'EST LE PEUPLE QUI DÉCIDE. AUCUNE INSTANCE NE PEUT SE DRESSER CONTRE UN PEUPLE.
HIER CE FUT HASSAN AUJOURD'HUI CE SONT LES MAROCAINS QUI VOUS DISENT NNNNNNNNNNNNNIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEETTTTTTTTTTT.
V
24 juin 2005 16:22
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour Pacifi91.
>
> Comme je l'ai dit plusieurs fois et je le répète
> l'ONU, l'OUA, Amnesty ou n'importe.......une liste d'Arguments imparables

cher mag3

serieux , tes talents editoriaux ne méritent d'etre gaspillé pour ce type là, là , contente de petites phrases assassines qui frappent vite et fort .....grinning smiley
je ne suis meme pas sur qu'il lis ton intervention, qui d'ailleurs lui ferait l'effet d'un coup de marteau sur la tete , essaie les coup d'aiguilles dans le coeur , c plus FUN

mon point de vue
cordialement




Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/06/05 16:23 par Vador.
[COLOR=RED][B]Si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le ![/B][/COLOR]
I
24 juin 2005 16:49
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour Pacifi91.
>
> Comme je l'ai dit plusieurs fois et je le répète
> l'ONU, l'OUA, Amnesty ou n'importe quelle
> organisation mondiale ont montré leur vrai visage
> depuis le fameux 11 septembre où l'Amérique a reçu
> sa première gifle par un Bédouin qui n'a ni
> technologie ni sattelittes ni orgnisations
> mondiales entre les mains.


je rajouterais même bien avant le 11 septembre, depuis la 2ème guerre du golfe.

il ne faut pas oublier que les USA ont fait en sorte que B.B. Ghali soit SG de l'ONU au lendemain de la guerre du golf II pour calmer les arabes et appuyer l'idée d'un processus de paix au Moyen Orient. une fois les choses arrangées, ils l'ont lâché comme une m**** alors qu'il avait reçu la confiance de l'Assemblée Générale lors de sa candidature, parce que la quasi-totalité des pays étaient satisfaits de son travail.

je me souviens très bien du veto de madeleine albright qui disait à l'époque "agir dans l'intérêt des Etats-Unis d'Amérique" en bloquant sa candidature.

chefti jebha kif dayra?

"chkoun y 9ed ygoul lessba3 foummouk khanez?"

c'est la loi du plus fort qui régit ce bas monde... en ce moment, c'est les USA qui décident pour tout le monde avec ou sans l'accord des instances impuissantes (l'invasion de l'irak n'est si loin).


"gallek...qui ne tente rien n'a rien!"
A
24 juin 2005 16:54
De toute maniére ils peuvent toujours revendiquer ce qu'ils veulent, mais pour nous le Sahara est AMAZHIG donc pas question d'êtat arabe au sud !
B
24 juin 2005 17:46
Voici ce que pense en général des opinions neutres dans ce conflit. Je vous laisse débattre.....


Les options pour la construction de la paix au Sahara Occidental selon M Thomas de Saint Maurice

La solution qui paraît la meilleure est celle de l'organisation d'un référendum juste et impartial qui permettra aux Sahraouis de choisir leur avenir

Interview accordée par M. Thomas De Saint Maurice, Diplômé en sciences politiques, auteur de l’ouvrage confused smileyahara occidental 1991 – 1999. L’enjeu du référendum d’autodétermination, Paris, l’Harmattan, 2000, 216p.. Auteur de l’article Sahara occidental 2001 : prélude d’un fiasco annoncé, actualité et droit international, février 2002(http://www.ridi.org/adi).



Quelle(s) option(s) du conseil de sécurité pensez-vous correspondre à un véritable retour à la paix ?



M. De Saint Maurice

Kofi Annan(1), a suggéré (dans un rapport récent) au Conseil de sécurité de choisir entre quatre options : le retrait de la MINURSO(2), l'organisation du référendum, la partition du territoire (le nord au Maroc et le sud transformé en Sahara occidental indépendant) et l'intégration au Maroc (suivant le projet "mort-né" d'Accord-cadre proposé par le médiateur James Baker). Le Conseil devra se prononcer en juillet 2002.

Il convient de rappeler qu'une intégration "forcée" du territoire au Maroc (juridiquement puisque de facto c'est déjà en grande partie le cas) sera considérée par les autorités sahraouies comme une déclaration de guerre et ils reprendront les armes. Il ne s'agit donc pas d'une solution pour un retour à la paix.

Le retrait de la MINURSO revient à peu près au même car cela voudrait dire que la communauté internationale se désengagerait de la résolution pacifique de ce conflit et mettrait face à face les forces marocaines et sahraouies : retour à 1975 et reprise du conflit armé.

La partition pourrait ressembler à une solution "ni vainqueur, ni vaincu". Il n'en est rien. Les autorités sahraouies et les autorités marocaines (de façon virulente) ont rejeté cette solution qui impliquerait donc plutôt "deux vaincus". Si à première vue cette solution du partage pourrait paraître une solution juste, ce n'est en réalité pas le cas. Il convient de rappeler que le territoire est actuellement divisé en deux : l'est aux Sahraouis et l'ouest au Maroc. Une nouvelle partition nord-sud, même si elle est plus "équitable" sur une carte ne résoudrait rien sur le terrain à moins qu'il s'agisse là de la volonté des deux parties. La justice passe par l'autodétermination, c'est-à-dire demander au peuple sahraoui ce qu'il désire pour son avenir.

Ce qui nous amène donc, en toute logique, à privilégier la solution du référendum d'autodétermination si l'on souhaite une issue pacifique et juste à ce conflit. Le Maroc a accepté le principe de l'organisation du référendum, dans des déclarations et dans une séries d'accords signés avec le Polisario(3). Malheureusement, et principalement depuis que ce référendum est devenu possible (la commission d'identification de la MINURSO a terminé son travail qui consistait à établir la liste des électeurs : 86.000 votants), le gouvernement marocain a tout fait pour empêcher sa tenue : 130.000 recours déposé devant la commission onusienne afin de la paralyser, présentation de la "troisième voie"(intégration au Maroc)(4) comme étant la seule solution possible, ... Cette solution, qui est donc la solution "logique" est également la seule solution possible au niveau juridique. En terme de droit international, le Sahara occidental est une ancienne colonie. Il s'agit du seul vestige de l'époque coloniale depuis l'accession à l'indépendance du Timor oriental(5) (si l'on exclut les possessions insulaires de quelques puissances occidentales). Or, toujours juridiquement, le peuple d'une colonie possède un droit inaliénable à l'autodétermination(6). C'est-à-dire que le fait de donner à ce peuple la parole pour qu'il puisse choisir entre vivre dans un Etat indépendant ou être rattaché à un autre Etat n'est pas seulement un droit de ce peuple mais également une obligation juridique qui repose sur l'ensemble de la communauté internationale.

La solution qui paraît donc la meilleure, tant d'un point de vue politique que juridique, est celle de l'organisation d'un référendum juste et impartial qui permettra aux Sahraouis de choisir leur avenir. Il ne s'agit pas forcément de la solution "de la facilité" car les autorités marocaines ne vont probablement pas rendre l'organisation de ce référendum facile. C'est pourquoi cela devra se faire de manière profondément réfléchie et avec une présence très importante de la communauté internationale (ONU : Organisation des Nations Unies, OUA :Organisation de l’Unité africaine), d'Etat tels que les Etats-Unis, la France et l'Espagne, d'Etats africains et de personnalités pour assister James Baker dans son travail de négociation (le nom de Nelson Mandela a été déjà évoqué)(8).

Commentaire :

Cette analyse des différentes propositions de l’ONU pour venir à bout de conflit, conduit M. De Saint Maurice à donner son point de vue sur la question. Pour lui, le référendum apparaît comme l’unique possibilité pouvant conduire à une véritable sortie de crise. De plus, la paix retrouvée au Sahara Occidental favorisera selon lui, une ambiance entre pays membres de l’UMA(Union du Maghreb Arabe) propice à la construction d’un vaste ensemble économique, clé du développement du Maghreb. Pour ce faire, M. De Saint Maurice pense qu’une forte intervention de la communauté internationale allant dans ce sens est aujourd’hui indispensable.

Notes :

*

1 Secrétaire général des Nations Unies.
*

2 Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un Référendum au Sahara Occidental
*

3 Front polisario : Front populaire pour la libération de la Saguia el hamra et du Rio Oro (mouvement de libération national).
*

4 Qui correspond à l’accord cadre. Il s’agit d’octroyer au territoire une large autonomie, tout en le rattachant au royaume du Maroc.
*

5 En mai 2002
*

6 Cf. la résolution 1514 (XV) de 1960 des Nations Unies qui pose la question du droit à l'autodétermination de tout territoire non autonome.
*

7 ONU : Organisation des Nations Unies. OUA : Organisation de l’Unité Africaine.
*

8 Premier président d’Afrique du Sud post apartheid, personnalité très écoutée sur la scène internationale, a effectué de la médiation sur pas mal de conflits, notamment entre feu le président Zaïrois Mobutu et L.D. Kabila pour l’ancien Zaïre.

Consultation :

[www.irenees.net]
m
24 juin 2005 18:03
BenMhid

comment vous l'expliquez.

NOUS N ECOUTERONS NI ONU NI KOFI NI QUI QUE CE SOIT NOUS FERONS LA LOI DU PLUS FORT ET C EST TOUT FAITES CE QUE VOUS VOULEZ.

nOUS SOMMES CHEZ NOUS

MAG3
m
24 juin 2005 18:27
BenMhidi,

Je vous ai posé un grand nombre de questions mais vous ne répondez guère. Voilà nos prochains objectifs à part la libération de nos 404 détenus, nous voulons que vous indémnisiez les 30 000 personnes que vous aviez déshérités en 1977. Que vous leur redonniez l'honneur, j'entends en biens, en nature mais aussi avec des excuses, et ensuite la récupération de Lahmada spoliée.

Nous ne revendiquons plus le Sahara parce qu'il est nôtre, nous avons toujours revendiqué Lahmada que Hassan premmettait de vous octroyer.

Vous voyez que l'étau se resserre autour de vous et qu'à force de jouer avec le feu vous allez vous bruler.

Surout ne parlez plus d'instances interantionales, elles sont inexistantes. Elles ne bougent plus le petit doigt alors que des populations civiles succombent quotidiennement en Irak, en Palestine, au Liban, en Tchétchénie.

Vous dormez petit BenMhidi, c'est fini le temps des résolutions depuis le 11 septembre. Les Polisariens ne sont que des terroristes, ceux qui les soutiennent chez vous ou chez nous sont aussi considérés comme eux.

sans rancune

mag3
p
24 juin 2005 23:12
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> BenMhid
>
> comment vous l'expliquez.
>
> NOUS N ECOUTERONS NI ONU NI KOFI NI QUI QUE CE
> SOIT NOUS FERONS LA LOI DU PLUS FORT ET C EST TOUT
> FAITES CE QUE VOUS VOULEZ.
>
> nOUS SOMMES CHEZ NOUS
>
> MAG3



Bonsoir,
évidement vous etes chez vous et on va vous donner des fleurs quand vous occuper Tindouf aussi. ça ne sert à rien de parler avec vous.
je vous souhaite bonne aventure.

b
be
24 juin 2005 23:27
Salam Bikhir
je pense qu'il ne faut pas répondre aux provocations.
A
24 juin 2005 23:28
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> BenMhid
>
> comment vous l'expliquez.
>
> NOUS N ECOUTERONS NI ONU NI KOFI NI QUI QUE CE
> SOIT NOUS FERONS LA LOI DU PLUS FORT ET C EST TOUT
> FAITES CE QUE VOUS VOULEZ.
>
> nOUS SOMMES CHEZ NOUS
>
> MAG3


Bonsoir;

Tu as tout a fait raison, mais il fallait enchainer dans ton arrogance en disant : tant quand l'oncle Sam et aussi sharron Rahom radyin alina, et tant qu'on continue a tolerer des bases militaire americaine sur notre sol sans dire un seul mot, et tant qu'on continue a collaborer avec le mossad ... wa zid, wa zid wa wa ....

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