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Ce soir sur ARTE , film marocain
s
7 février 2006 23:28
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Les Déracinés (2/2) | Les Déracinés (1/2) | Mille mois


Mille mois

En 1980, dans un village de l’Atlas marocain, Mehdi, dont le père est prisonnier politique, découvre la douceur et la douleur de vivre. Un premier long métrage en partie autobiographique primé à Cannes.
PRIX UN CERTAIN REGARD, CANNES 2003


Maroc, 1981. Mehdi vient de s’installer avec sa mère Amina chez son grand-père Ahmed dans une bourgade perdue de l’Atlas. Son père a récemment été emprisonné pour raisons politiques, mais il le croit parti travailler en France. C’est le ramadan et le petit garçon doit jeûner pour la première fois. Il a une autre mission, à laquelle il se dévoue corps
et âme : à l’école, le maître l’a chargé de veiller sur sa chaise, ce qui lui vaut la haine des autres garçons. Et puis Mehdi aime à se réfugier auprès de sa cousine adolescente Malika, la seule à oser exprimer sa révolte dans une vie de village cadenassée par la loi du groupe et l’autoritarisme.

Honneur aux perdants
Intitulé Mille mois en référence à une sourate du Coran où il est dit que jeûner lors de la Nuit sacrée équivaut à jeûner mille mois, le premier long métrage de Faouzi Bensaïdi s’inspire de sa propre enfance, même s’il n’est pas à proprement parler autobiographique. “Mon ambition était de montrer la tension sociale qui existait alors et les traces de violence qui en restent”, a-t-il expliqué lors du Festival de Cannes 2003. Medhi vit un conflit rentré permanent et tous mes personnages sont dans un état de frustration. J’aime les perdants.” Mille mois est construit comme une mosaïque, avec une galerie de personnages burlesques, tragiques ou effrayants, campés pour certains d’entre eux par les véritables habitants du village marocain.
Le film alterne les scènes d’une fantaisie parfois onirique et les séquences brutales, où l’ordinaire de la dictature devient immédiatement palpable – comme lorsque, attendant devant la prison, les familles des détenus sont terrorisées par les policiers. Et c’est un magnifique trio de “perdants” – l’enfant, la femme et le vieillard – qui porte cette chronique du temps de Hassan II.

Mille Mois
Téléfilm de Faouzi Bensaïdi
(Maroc/France/Allemagne/Belgique, 2003,1h57mn, VOSTF)
Scénario : Faouzi Bensaïdi, Emmanuelle Sardou
Avec : Fouad Labied (Mehdi), Nezha Rahil (Amina), Mohammed Majd (Ahmed), Abdelati Lambarki (le caïd), Mohamed Bastaoui (le frère du caïd), Meryem Massaïa (Malika)
Image : Antoine Héberlé
Montage : Sandrine Deegen
Son : Patrice Mendez
Coproduction : Gloria Films, Agora Films,
Entre Chien et Loup, ZDF/ARTE
siryne
y
7 février 2006 23:37
Merci Siryne smiling smiley

Je l'ai déjà vu (je ne sais pas si c'est sur Arte ou 2M)...

C'est un bon film smiling smiley...

A voir !
s
7 février 2006 23:44
Salam Yassy .


De rien ,

J'ai ratée le debut , dommage ! hihi
siryne
D
12 février 2006 16:17
Le film était bien sympa !

Moi aussi j'ai raté le début !grinning smiley !


Dommage que ce fut diffusé aussi tard !confused smiley
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
a
13 février 2006 16:47
J'ai acheté le dvd dernièrement. Il est pas top top a mon gout. mais il parle d'une certaine vérité.

rachid
 
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