Il semble que la quasi unanimité de la population du Tadla Azilal souhaitait le départ du premier responsable de la région. Ce Vœu est éxaucé par la volonté du souverain. Mais suffit-il de changer le wali pour prétendre à un décollage économique et culturel de la région ? N’y aurait il pas chez nous « un passé qui ne veut pas passer » et oscille entre le refoulement et la réédition du makhzen qui, épuré de ses moments les plus ignobles, est recyclé par des épigones nostalgiques comme bonne autorité »?
Depuis le début des années 70, la région sombre, malgré ses ressources et potentialités, dans l’immobilisme qui en a fait une région à la traîne de ses soeurs. Retard allant du taux élevé de l’analphabétisme au faible volume des investissements.
Certes, l’agriculture qui constitue plus de 50 % de la valeur ajoutée de l’economie régionale connaît un grand marasme dont l’effet a affecté sérieusement les équilibres socio économiques de la montagne, du Dir que du périmètre irrigué. Mais ceci est- il suffisant pour expliquer cela ?
En réalité, hier comme aujourd’hui, l’élite - qu’elle soit notables, élus ou citoyens de la société civile - a une responsabilité aussi grande que celle des autorités dans « l’état des lieux ». Par conséquent, elle est interpellée à jouer son rôle de courroie de transmission entre les populations et les autorités en sortant de son attitude attentiste. Mais pour cela, les autorités auront besoin à leur tour de se défaire de l’image d’un Makhzen régional qui se nourrissait des abus de pouvoir et de gabégie tout en étant avide des élites soumises et cupides.
Aujourd’hui les prémices d’un changement conduit par le nouvel hôte de « Waya Al Aamala » sont là. Homme de proximité qui a travaillé avec le tissu associatif à Mohamedia et convaincu de la nouvelle conception de l’autorité, le nouveau wali est épris de notre région.
Si Cette nouvelle donne, arrive à créer et dynamiser une coopération fructueuse, entre pouvoirs publics et associations de la société civile au Tadla Azilal pour en faire un véritable vaste chantier de mise en valeur des ressources hydro agricoles, d’écotourisme, et d’artisanat ainsi que de mener une politique sociale de proximité et de rendre à la région sa fierté en s’intéressant aux clubs sportifs ; alors le take off tant attendu se réalisera et le nouveau wali n’en sera que plus grand . Assid
Je crois que pour qu'il y aura un changement, il faut d'abord que la masse qui est la quasitotalité des gens qui sont gouvernés par une poignée de ventres et de boîtes craniennes sans esprits. C'est la région très touchée de l'émigration clandestine, de l'analphabétisation, de l'aliénation, du la schizophrénie, de la mythomanie...la région des zones industrielles sans industrie, des déchrges sauvages meme au sein des cultures, la région des eaux sans eau potable, la région des barrages sans électricité pour plusieurs tribus...c'est une vache qu'on trait continuellement, c'est une région pleine de richesses et de resources naturelles qu'on puise toujours et ça marche encore... allez-y dans les cafés pour entendre leurs discussions, ils ne sachent rien de leur région, mais par contre, ils sachent bien tous les coins du monde où se passent les pièces théâtrales des soldats. Les ordures l'empoisonne et il parle des ordures nucléaires. C'est bon de suivre les nouvelles du monde mais sans oublier que Tadla Azilal est la région sans chemin de fer, sans autoroute, sans aéroport sans port au contraire des autres régions. Moi, je trouve la vitesse dont l'élite de cette région travaille dans tous les domaines: économique, culturel, politique, social...est la plus faible au Maroc. cordialement
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