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Slimane Benaissa encense le Maroc et blâme l’Algérie pour son soutien aux...
k
27 mars 2008 11:59
Les Algériens sont trop excessifs. Nous sommes plus palestiniens que les palestiniens. Nous sommes plus sahraouis que les sahraouis. Le problème est qu'on n'est pas assez algériens'', a confié à la MAP M. Benaissa, en marge de sa participation au festival de la francophonie au Mexique où il a donné plusieurs conférences.

"Si l'Algérie a des intérêts économiques à défendre dans cette question, elle doit le faire autrement'' et de façon moderne, a-t-il souligné, faisant remarquer que les algériens sont en "retard dans l'esprit de solidarité, ce n'est pas une manière moderne d'être solidaire''.

"Les sahraouis se sont tellement habitués à la vie à Tindouf que peut être, un jour, ils vont revendiquer aussi cette ville du sud de l'Algérie. Et c'est l'Algérie qui sera amenée, dans ce cas, à défendre sa souveraineté'', a ironisé le dramaturge algérien.

M. Benaissa a, d'autre part, exprimé son admiration pour "les projets grandioses'' développés par le Maroc, notamment les projets touristiques qui sont "une manière, selon lui, de renforcer la tolérance de la société'' et "peuvent servir d'éléments de stabilisation'' du pays.

"Je vois avec grande satisfaction ce qui se passe au Maroc. Ce n'est pas encore parfait, mais il y a de grandes idées qui se développent. En tous les cas, le Maroc est déjà dans l'économie fondée sur la connaissance'', a souligné M. Benaissa.

Pour lui, "il y a beaucoup de choses qui mûrissent dans la société marocaine. Les différentes télévisions, une diaspora qui commence à s'organiser sérieusement'', parce qu'elle a un projet à défendre face au fanatisme.

En comparaison, "la diaspora algérienne pourrait exister de manière très forte au niveau de la planète, mais on n'a pas de projet en commun à défendre'', a-t-il regretté.

Ce sexagénaire natif de Guelma, dans l'est algérien, a dû quitter son pays dans les années 90, face à la forte pression des terroristes armés, qui avaient assassiné trois de ses plus proches amis, dont l'écrivain Tahar Djaout.

Ses pièces ont eu un grand retentissement à l'époque, au point, dit-il, de concurrencer les matchs du championnat algérien qui se jouaient en même temps que ses productions.

Parmi ses pièces décrivant de manière incisive les lames de fond qui traversaient alors la société algérienne avant l'éclatement de la violence terroriste, M. Benaissa rappelle "Boualame zid El goudam'' (Bouâlem en avant) et "Babour ghrak'' (le bateau coule), dont le titre révélait déjà ce qui allait se passer en Algérie.

Après la décision "douloureuse'' mais nécessaire de l'exil en France, M. Benaissa a dû "repartir à zéro, tout en restant dans la continuité. J'ai commencé à reconstruire d'autres formes théâtrales, adaptées à mon nouvel environnement, qui n'a rien avoir avec l'Algérie natale''.

"C'était difficile au départ, se rappelle-t-il, car il fallait parler de soi aux autres dans un contexte qui n'a aucune référence à soi, ni linguistique, ni du point de vue des préoccupations quotidiennes, ni même la manière de faire du théâtre. Alors qu'en Algérie, je parlai de moi à moi. Là bas, en France, il a fallu tout réapprendre, et parler de moi à l'Autre'', observe-t-il.

MAP
K
27 mars 2008 12:10
MAP.................

Tient ça me rappelle un certain Ali Mrabat
D
2 avril 2008 22:26
decidement !!!

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Le dramaturge et écrivain algérien, Slimane Benaïssa, ne décolère pas depuis la publication d’un entretien qu’il a accordé au Mexique, où il se trouvait pour une rencontre internationale autour de la francophonie, à un journaliste de la MAP, l’agence officielle marocaine d’information.

L’auteur de Boualem zid el goudem et de Youm el djemaâ, dans une correspondance à El Watan, ne contient pas son mécontentement après avoir constaté que ses propos ont été travestis par le journaliste indélicat qui « est le seul à avoir ignoré, dans l’entretien, la dimension culturelle qui était l’objet de mon voyage, et voulait orienter le débat sur le politique, en particulier sur la question sahraouie ». « J’ai été invité au Mexique pour une série de conférences. La première étape était l’université de Puebla pour une rencontre autour de la francophonie », indique Slimane Benaïssa, qui précise que « la seconde, l’UNAM, l’université de Mexico, sur le thème « Immigration, métissage et création ». « Au cours de ce voyage, j’ai rencontré une trentaine de journalistes de la presse écrite, de la radio et de la TV. » Le célèbre dramaturge ajoute : « Parmi eux, un Marocain qui s’est présenté comme journaliste de l’agence MAP m’a demandé une entrevue que j’ai acceptée pour ne pas le marginaliser par rapport à la presse mexicaine. C’était une erreur de ma part (...). J’ai pris des raccourcis pour lui dire un certain nombre de choses qui, malheureusement, ont été sciemment travesties et tendancieusement interprétées, peut-être parce que la qualité de l’échange n’y était pas. » M. Benaïssa se défend de vouloir ouvrir une polémique sur ce qu’il appelle « une mauvaise rencontre », il tient à rappeler néanmoins que « premièrement, je suis un enfant de la guerre de Libération pour l’indépendance. Le combat pour toutes les indépendances est un acquis génétique chez moi. Par conséquent, j’approuve et je soutiens le combat du peuple sahraoui pour son indépendance. Deuxièmement, la position de l’Algérie sur la question du Sahara occidental relève de la souveraineté de l’Etat algérien et du peuple algérien dans ses engagements. » La question de la sécurité de l’Algérie, dit-il dans sa correspondance, « est du ressort de l’armée algérienne et de sa vocation à faire respecter l’application de ces engagements. En tant que citoyen algérien, je respecte ces engagements. » En conclusion, Slimane Benaïssa ajoute : « Je ne vois pas de réalisation grandiose au Maroc qui forcerait mon admiration en tant qu’Algérien. » « Décidément, avec nos frères marocains, le courant passe mais la compréhension n’est pas prête de passer et je le regrette beaucoup », relève enfin l’auteur de Babour ghraq.
T
3 avril 2008 00:32
Un mec qui se contredit,s il est l enfant de l indépendance son devoir c est d appuyer l indépendance du Maroc,il est né au sud de l algérie et jusqu a présent il ne revendique pas l indépendance de sa région,il doit étre fier de dénnoncer ceux qui soutiennent le polizbel.entant que francophone du sud du Maroc comme lui ,je dénnonce l ingérance de l Algérie daus les affaires internes du Maroc .Le poliszbel est un cancer dans la région,il est nuisible pour les Marocains et encore plus pour le peuple algérien.................l avenir nous dira la vérité..........
 
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