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La situation economique au Maghreb
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25 janvier 2007 10:21
Coface lève la sur-veillance négative placée sur la note des entreprises italiennes (A2). Elle reclasse la note de la Slovénie (de A2 en A1) et place sous surveillance positive celle du Maroc et de la Tunisie (A4).

Coface annonce également une légère amé-lioration de son indice mondial des risques pays.

MAROC : UNE CROISSANCE ET UNE DIVERSIFICATION FAVORABLE DES ACTIVITES ECONOMIQUES

Note A4 placée sous surveillance positive.


La croissance devrait atteindre 3% en 2006, principalement grâce à la production agricole, aux services et au BTP. Cela étant, le secteur textile se redresse et le tourisme enregistre de bonnes performances. La production régulière du PIB non agricole souligne l’autonomie croissante du PIB vis-à-vis de la pluviométrie. Cette conjoncture se reflète dans l’indice Coface des incidents de paiement, qui après avoir diminué, s’est stabilisé à un niveau proche de la moyenne mondiale. La forte progression des investissements publics et privés, visant à diversifier le tissu éco-nomique et à attirer des activités à forte valeur ajoutée, devrait soutenir l’activité en 2007 et au-delà. Cette conjoncture favorable va faciliter le redressement des finances publiques.

En dépit des chocs encaissés en 2005 par la balance commerciale, le compte courant du pays a affiché un excédent de 1,9% du PIB, reflétant le solde positif dégagé par les remises des expatriés et le tourisme. L’excédent devrait être main-tenu en 2006 et 2007. Il contribuera à modérer le besoin de financement extérieur et donc à réduire à nouveau le poids de la dette extérieure, dont le service n’absorbera dès 2006 moins de 10% des recettes en devise.

TUNISIE : UNE CROISSANCE SOUTENUE EN 2006 ET UNE AMELIORA-TION DES COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES
Note A4 placée sous surveillance positive

Tirée par les secteurs des services et de l’agriculture, la croissance devrait être supérieur à 5% en 2006. Elle pourrait se maintenir à ce niveau en 2007, grâce à une demande interne toujours dynamique. La consommation privée et l’investissement sont en effet stimulés par les efforts du secteur public pour développer les infrastructures, et ceux des entreprises pour moderniser leur outil de production.
La bonne situation conjoncturelle facilite la gestion des finances publiques dont le déficit devrait demeurer inférieur à 3% du PIB, réduisant le poids de la dette publique. Par ailleurs, en 2005, la réduction du déficit commercial, due à l’augmentation des exportations et la bonne tenue de la balance des invisibles, ont permis de ramener le déficit courant à 0,6% du PIB. Le maintien du déficit à ce niveau en 2006 et 2007 contribuera à réduire le besoin de financement extérieur, et à ramener le service de la dette à 9% des exportations en 2006 et 2007.

Le ralentissement économique de 2005 n’ayant pas affecté la solvabilité des entreprises, l’indice Coface des incidents de paiement a progressivement re-joint la moyenne mondiale. La situation financière des entreprises s’est en effet améliorée, en dépit de la forte concurrence à laquelle le secteur textile est confronté.


source: [www.coface.fr]
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25 janvier 2007 15:35
UMA: Ben Yahya fait état d'un "effort inlassable" pour transcender les difficultés

Tunis, 25/01/07- Le secrétaire général de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), M. Habib Ben Yahya, a fait état mercredi de l'existence d'un "effort inlassable" pour transcender les difficultés qui se dressent encore sur le chemin de l'édification effective du Maghreb.

Dans une déclaration devant une commission du Rassemblement constitutionnel démocratique tunisien (RCD-au pouvoir), M. Ben Yahya estime que les Maghrébins devraient aller au-delà de la "vision étroite" des frontières de leurs pays et mettre au point une "stratégie médiatique pour la consécration de la conscience quant à l'appartenance au Maghreb et au destin commun".

Le secrétaire général de l'UMA a relevé que les échanges commerciaux inter-maghrébins demeurent "modestes", ne dépassant guère les 2 à 3 pc du volume global des échanges extérieurs du Maghreb, à l'exception du flux commercial entre la Tunisie et la Libye.

Cette modestie des échanges s'explique, entre autres, par la "faiblesse de l'arsenal juridique" et l'absence d'harmonie entre ses composantes, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité, pour les peuples maghrébins, de prendre conscience de l'"ampleur de l'intérêt commun" que favoriserait la "complémentarité économique".


A en juger par les études réalisées par des institutions économiques internationales, a précisé M. Ben Yahya, cette complémentarité générerait une croissance économique de 2 points et un lot de 20 mille postes d'emploi par an.

M. Ben Yahya a exprimé le souhait de voir l'Union Maghrébine des hommes d'affaires, dont la création sera annoncée officiellement le 17 février prochain à Marrakech, contribuer à la dynamisation du processus de complémentarité économique et du flux des produits et services, sachant que l'édification du Maghreb ne relève plus, aujourd'hui, de la simple option mais de l'impératif.
 
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