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Sidaction au Maroc
b
13 décembre 2005 14:25
Si vous avez remarquer GAD n'a ps arrêter de parler de Karmoss je ne sais si il le connait ou c lui.
h
13 décembre 2005 16:56
Donatello a écrit:
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> Salam,
>
>
> Comme a dit Biggie, pour eradiquer le virus, il
> faut faire de la prevention et s'attaquer aux
> origines du mal, prostitution, rapports homos....
> Si la loi etait appliqué, on en serait pas là, et
> si on a un sidaction, c'est qu'il y a beaucoups
> plus que 10 000 cas de seropositif.
> Ce qui ne veut pas dire qu'il faut abandonner ou
> marginalisé les maldes, car il y a des personne
> qui l'on contracté malgré eux, les enfants qui
> naissent seropositif....
> Donc double action, reprimer les principaux canaux
> de propagation du VIH (homo, prostitution,
> toxicomanie...) et faire de la prevention dans les
> ecoles, et encourager la recherche.
>


Je suis d'accord avec toi pour pallier au problème de cette façon, mais la prostitution, l'homosexualité et la toxicomanie ne sont pas les SEULES manières de contracter le virus du sida. Il faut d'abord s'attaquer aux PROBLEMES D'HYGIENE DES HOPITAUX PUBLICS MAROCAINS !!!
Une simple anecdote : Cet été, je péchais en famille. Une vieille méthode de péche du pauvre qui consiste à pécher avec une bouteille autour de laquelle on attache un fil avec hameçon, plomb et flotteur. Au moment de lancer l'hameçon, le plomb est revenu vers moi (je ne sais comment) par la force du lancé et l'hameçon s'est violemment planté dans l'os de mon index. Impossible de l'en déloger. Têtue comme je l'étais, je ne voulais pas aller à l'hopital (j'avais déjà des préjugés...). Bref, au bout de 5 minutes, l'hameçon se sentait trop bien dans ma chaire :-) donc direction les urgences d'Azilah... Une fois arrivée sur place, j'attends (logique). Après une heure de pourparlers avec le Chaouech, l'infirmier en bleu, l'infirmière assistante en rose, le stagiaire en vert, mon père a commencé à voir rouge... là on lui explique que ça y'est, c'était mon tour... huum quelle chance! De la salle "d'opération", sort une femme, nue, pliée en deux des cloques suintantes plein le corp, du mercure au chrome badigonné partout ; on la mène vers la salle d'attente où je me trouvais pour l'y faire patienter, le temps qu'on vienne la chercher !! Brûlée à vif et on la fait patienter là !! Re-bref, j'entre donc dans la fameuse salle d'op... là le "médecin" me demande de m'allonger sur le lit (un truc matelassé blanc en cuir). Je le regarde, je me dis qu'il plaisante. La salle donnait une impression de carnage. Docile, je m'assied seulement à même le cuir blanc, juste sur le bord. Le type (dans ma tête ça ne pouvait plus être un médecin) me dit "allonge-toi". Le hic dans l'histoire, c'est que le fameux lit en cuir était encore tout badigonné d'un liquide blanchâtre, résidu qui avait dû couler de la pauvre femme brûlée...et puis, en plus de cela, il y avait du mercure au chrome partout sur le lit. Bref je m'allonge juste sur le bord et le gars me dit, colle toi vers le mur. Docile encore, je m'exécute. Je ferme les yeux. J'avais un hameçon planté au doigt, quoi de pire pouvait bien m'arriver. J'entends des bruits d'ustensiles, lourds... J'ouvre les yeux. Un piqûre pour anesthésier ...aah ouf !! Me revoilà joyeuse. La seringue est stérilisée...trop cool !! Et puis, au moment où il cherche les ustensiles ; il se dirige vers un récipient métallisé dans lequel baignaient des pinces et pincettes dans un liquide rouge clair (mercure au chrome? sang de la personne qui me précédait?? grand mystère). Ma politesse (ma gêne surtout !! Il était médecin, il savait ce qu'il faisait) m'a laissée me taire. De toutes façons me disais-je, ça n'allait pas "entrer" dans ma peau, seulement tirer l'hameçon. Lorsque l'opération s'est terminée, le type (médecin? c'est ça??) a repris non seulement les pansements bourrés de bétadine ainsi que la lame de rasoir qui a servi à me "découper" et il les a remis dans son placard... je suis restée éberluée. Le sida, ça vient de là également. J'ai eu de la chance... Mais combien pourront en avoir de cette chance, à cause de la mégarde, de l'indifférence, et des économies parallèles qui règnent dans nos hopitaux marocains ??!!

Mon récit est long, lourd mais je voudrais tellement qu'on puisse aussi prendre en compte ce problème majeur qui passe sous silence, comme si c'était normal.
Le pire dans tout ça, c'est que dans la salle d'attente de ces urgences, il y avait une énorme affiche qui dénonçait le sida par le biais de seringues et rasoirs. Fou non??!!!
F
14 décembre 2005 07:33
Le manque total d'hygiène dans les hôpitaux marocains est récurrent, surtout dans les hôpitaux publics. Mais les établissements privés aussi en sont atteints, bien qu'à un degré moindre.
Petite anecdote : Voici quelques années, j'ai visité à plusieurs reprises une amie française prise en charge par une clinique privée de Fes, et ai toujours trouvé sa chambre impeccable. Elle est sortie de l'hôpital plus tôt que prévu et, comme je l'ignorais, j'ai voulu encore une fois lui rendre visite. Sa chambre était occupée par un blessé marocain, sur le sol trainaient des emballages de bonbons, des tampons d'ouate et des compresses sales. Ce changement en l'espace de 24 heures !!!
On veut montrer une belle image devant l'étranger, mais quid du respect du patient marocain ?
Je n'ai pu suivre jusqu'au bout l'émission TV sur le Sida, mais je doute que le problème de l'hygiène des milieux hospitaliers ait été abordée.
Les hôpitaux marocains savent-ils ce que sont les maladies nosocomiales ? J'en doute.
Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au-dessous de ceux que nous haïssons. La Rochefoucauld Le fanatisme est l'apanage des ignorants. Jean Barbeau
g
14 décembre 2005 12:11
optimal a écrit:
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> y'avait des interventions portant rancunnes à
> l'islam, celle de "mouna ftou"!
>
> 2M voulait prevenir le sida, mais elle encourage
> les homo en appellant "elam jay" c une fille ca!!


t'as pas compris ce qu'elle voulait dire, elle n'a pas dit de mal sur l'islam, elle a critiqué les témoignages de 2 jeunes garçons, car ils ont associé le mot "sida" à l'islam, hors c'est faux... car toute personne atteinte de sida ne veut pas dire forcement qu'elle était coupable ou bien qu'elle n'est pas muslmane.

les pauvres femmes qui ont été contaminés par leurs maris, crois-tu qu'elles étaient coupables ????? ou qu'elles l'ont vraiment mérité ?
"Ne pas obtenir ce que tu veux quand tu le veux est parfois un coup de chance."
Z
14 décembre 2005 12:50
C'est malheureux car beaucoup de seropositifs ont été infecté par d'autre voies que sexuelles sad smiley...
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
j
14 décembre 2005 12:58
ce sidaction évacue le vrai probléme du sida au maroc.
la transmissions du sida par le biais de la prostitution.
A agadir le siad a été multiplié par 3 hors c'est un lieu de tourisme sexuel.
hors on veut encore multiplier par 3 le nombres de touristes.
les touristes avec des prostitués majeurs ou mineurs ne sont que rarement inquiétés ou avec des peines légéres.
Il n'y a qu'a voir le pédophilé arrété à marrakech et qui a bénéficié d'une grace royal au bout d'un an.
C'est un message au pédophile "venait contaminer nos enfants vous risquer pas grand choses.

extrai du journal www.lavieeco.com

Sida, stratégie de prévention plutôt que morale de l’abstinence
16 000 à 20 000 Marocains sont porteurs du VIH dont un millier de malades sous trithérapie.
A Agadir - le tourisme sexuel est pointé du doigt -, les chiffres sont multipliés par trois.
L’ALCS, en partenariat avec 2M, lance ce 9 décembre Sidaction Maroc, une opération de collecte de fonds d’envergure nationale.




La prévalence est élevée parmi les prostituées
Comment Ahmed a-t-il attrapé le virus ? Lui-même ne sait quand et comment il a été contaminé. Toujours est-il qu’en avril 2005, des douleurs abdominales insupportables l’ont conduit à se faire hospitaliser. Le diagnostic des médecins est alors sans appel : son système immunitaire est atteint. Le VIH s’est installé à demeure dans son organisme et a commencé son travail de destruction. Ahmed fond en larmes à l’annonce de sa maladie. Ensuite, c’est la dégringolade physique, il voit son corps fondre de jour en jour, passant de 59 à 41 kg. Il ne peut accepter qu’il est, lui, victime du sida, ce mal terrible dont il a, bien sûr, entendu parler autour de lui. Inconcevable comme pour tout le monde, il pensait que ça n’arrivait qu’aux autres.
Pourtant, grâce aux conseils et aux encouragements de Khadija Kouzbour, assistante sociale, et Fadwa K., préposée à l’éducation thérapeutique au sein de l’ALCS, Ahmed finit par accepter la maladie. Remontant la chronologie des évènements récents de sa vie, Ahmed accuse le rasoir qu’il utilisait, et qui servait aux trois personnes partageant son appartement. Dit-il la vérité ou se voile-t-il la face ? Ahmed, à 40 ans, avoue n’être pas marié. Mais n’a-t-il jamais eu de vie sexuelle ? fréquenté les prostituées ? Il finit par reconnaître que si. Il a eu des relations sexuelles avec des professionnelles, sans préservatif. L’hypothèse est d’autant plus plausible que le virus, selon des chiffres disponibles, se transmet au Maroc à 75 % par voie hétérosexuelle. Et «la prévalence est particulièrement élevée parmi les travailleuses du sexe (2,3 %)», observe Mme Himmich, présidente de l’ALCS, lors de la conférence de presse tenue le 28 novembre pour annoncer l’opération Sidaction Maroc 2005. «Le risque d’infection par un rasoir est réel, mais il est minime. La thèse des filles de joie est plus plausible», commente un médecin.
Au Maroc, les sources du ministère de la Santé estiment entre 16 000 et 20 000 les personnes porteuses du VIH (dont un millier de malades sous trithérapie). Agadir est la ville la plus touchée par l’infection (tourisme sexuel, accuse-t-on, dont l’affaire Servaty n’aurait été que la partie visible de l’iceberg). Dans cette ville et sa région, on note une multiplication par trois du nombre de cas de sida. Les mêmes sources officielles font état d’une femme enceinte sur 1 000 sidéens ; et, chiffres alarmants, 1 % de la population carcérale marocaine (quelque 50 000 actuellement) est touchée.

Les femmes ne peuvent imposer le port du préservatif à un mari infidèle
Autre révélation très inquiétante pour les femmes : la proportion d’entre elles qui est atteinte du sida va en augmentant. Dans les années 1990, 7 % d’entre elles étaient concernées, elles sont maintenant plus de 38 %. Et c’est l’homme, le mari, porteur du virus, affirme le Dr Nadia Bezad, dermatologue, spécialiste des maladies vénériennes et présidente de l’Organisation panafricaine de lutte contre le sida (OPALS-Maroc), qui en est le principal transmetteur. «L’utilisation du préservatif dépend du bon vouloir de l’homme et ce sont les femmes qui en font les frais», s’indigne-t-elle.

Bien soignée, une personne atteinte du sida peut vivre normalement et se marier
Fadwa K. fait partie du lot. Visage émacié, le regard triste, mais d’une lucidité et d’un sang froid exemplaires. Sa contamination a lieu dans le lit conjugal. C’est en 1995 qu’elle se marie - elle a alors 18 ans - avec un homme qui a passé trente ans de sa vie à l’étranger. Savait-elle qu’il était sidéen ? A aucun moment. En l’espace d’une année de mariage, raconte Fadwa, son conjoint ne quittait le lit que pour y revenir quelques jours après : angines répétées, diarrhées. Un jour, c’est la tuberculose qui est diagnostiquée. Pour finir, il développe une tumeur au cerveau et finit ses jours à l’hôpital. Savait-il, lui, qu’il était atteint du sida ? «Sûrement», répond Fadwa. «Et ce qui m’a enragée, c’est qu’il n’en ait jamais pipé mot. C’est le summum de l’égoïsme», ajoute-t-elle, les yeux brouillés de larmes. Le mariage n’a pas duré plus d’une année et demie. Détruit par la maladie, le mari décède, laissant Fadwa sur le point d’accoucher. Elle n’est mise au courant de sa contamination qu’à la maternité, une fois qu’elle a déjà mis son bébé au monde. Après la stupeur et la rage, c’est la résignation. Aujourd’hui, neuf ans après, elle a appris à vivre avec le virus. «Au début, il y avait dans le regard de mon entourage de la pitié, mais, au fond, j’avais du mal à déchiffrer ce qui se passait réellement dans la tête des personnes qui me côtoyaient», raconte-t-elle.
Le plus dur pour un sidéen est de décrocher un boulot quand on le sait malade. Et de le conserver quand on découvre qu’il est sidéen après coup. Fadwa en a fait l’amère expérience. Au moment où elle décrochait un boulot, sa peur grandissait quand s’approchait la date du contrôle qu’elle devait subir tous les six mois, ou quand elle tombait malade. D’où des absences répétées, que ses employeurs ne pouvaient accepter sans justifications. C’est tout le problème de l’intégration sociale qui se pose pour un porteur du virus, et qui est loin d’être résolu. Une personne atteinte du sida peut vivre tout à fait normalement au sein d’un groupe social, travailler et même se marier. C’est le cas de Fadwa, qui souhaite revivre un jour une autre expérience conjugale, et c’est tout à fait possible, à condition que le partenaire se protège lors du rapport sexuel. Fadwa n’a pu vivre une parfaite intégration sociale, et oublier sa maladie - si tant est que l’on puisse oublier une pathologie aussi lourde - que le jour où elle fut recrutée par le ministère de la Santé pour être affectée au service de l’ALCS comme éducatrice thérapeutique, au chevet des malades du sida traités par l’association de Hakima Himmich.
Le sida n’est pas uniquement une affaire de traitement, de prise en charge et de soutien psychosocial des malades, toutes mesures indispensables intervenant a posteriori. C’est avant tout une affaire de prévention. La pandémie est si grave aujourd’hui que les organisations nationales et internationales, et les gouvernements tirent la sonnette d’alarme. Des chiffres tout récents, divulgués par l’ONG Médecins du Monde, permettent de mesurer la gravité du fléau : en 2005, 40,3 millions de personnes vivent avec le VIH/sida dans le monde, et plus de 3 millions de personnes, dont 500 000 enfants, en sont mortes. Dans son dernier rapport, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida) et l’OMS prévoient cinq millions de personnes infectées durant l’année 2005.

Le gouvernement et le PNUD ont organisé un atelier pour des imams maghrébins
Que faire ? La prévention, répond-on unanimement, et la sensibilisation. Et au niveau de toute la société. Même auprès des imams des mosquées. En juillet dernier, justement, à Rabat, le gouvernement, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), a organisé un atelier de formation dont ont bénéficié quelque dizaines d’imams maghrébins. Thème : méthodes de transmission du sida et moyens de prévention. L’implication des imams dans ce travail de sensibilisation n’est pas due au hasard : outre qu’ils touchent des millions de musulmans, les plus obscurantistes d’entre eux répandent l’idée que le sida est un châtiment divin. Le sociologue marocain Abdessamad Dialmy, enseignant universitaire à Fès, et auteur d’un rapport intitulé «Jeunesse, sida et islam au Maroc» (2000), le confirme. Les imams, affirme-t-il dans un article publié par l’hebdomadaire L’Intelligent en février 2004, «inculquent aux gens que le sida est un châtiment divin. Les jeunes Maghrébins entrent dans une phase de relative libération sexuelle, et nos oulémas tentent de préserver une morale religieuse par la peur». Autrement dit, il est temps, selon M. Dialmy, que les questions sexuelles soient traitées sous l’angle de la morale civile et non plus sous celui de la religion. «L’abstinence recommandée par les imams avant le mariage, commente un étudiant en droit de vingt ans, évitera le sida, c’est vrai, mais ne bridera pas ce besoin intense des jeunes d’avoir des relations sexuelles avant le mariage. Interdire aux jeunes de faire l’amour pour éviter le sida, non, se protéger, oui». L’abstinence n’est pas la solution, mais elle aide à réduire, selon le Dr Bezad, le taux de prévalence chez les jeunes entre 15 et 39 ans, qui constituent la tranche d’âge la plus touchée de la population (68 %). Son association, dans ses campagnes de sensibilisation, a fait sien ce message : «Abstinence, Fidélité, Préservatif».

k
14 décembre 2005 14:36
"L’abstinence n’est pas la solution, mais elle aide à réduire, selon le Dr Bezad, le taux de prévalence chez les jeunes entre 15 et 39 ans, qui constituent la tranche d’âge la plus touchée de la population (68 %). Son association, dans ses campagnes de sensibilisation, a fait sien ce message : «Abstinence, Fidélité, Préservatif»."


l'abstinence est obligatoire pour les musulmans. elle est dur a respecter! mais il faut se forcer. de plus on est 2 à y veiller la femme et l'homme. la majorité des relations hors mariages n'aboutissent pas a l'union des deux personnes!
il y'a le sida mais il y a aussi le probleme des enfants illegitimes qui sont abomdonnés! les enfants X. l'abstinence est la meilleur solution qui existe!

si on s'abstient et qu'on est fidele je ne pense pas que le sida viendra nous pourrir la Vie. laissons les capotes pour les libertins!
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