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Sidaction en direct, ce soir, sur 2M, TVM et Al Maghribia
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8 décembre 2005 18:35
Sidaction en direct, ce soir, sur 2M, TVM et Al Maghribia

08.12.2005 | 15h10

Evénement unique en Afrique et au Moyen-Orient, la grande soirée de Sidaction organisée par l'Association marocaine de lutte contre le sida (ALCS) et la chaîne de télévision 2M sera retransmise en direct aujourd'hui sur les chaînes nationales.
Objectif : faire appel à la générosité des Marocains pour participer au combat contre ce fléau.





Une soirée spéciale pour récolter les fonds nécessaires au développement de la lutte contre le sida, notamment la prise en charge du nombre croissant des malades vivant avec le VIH.

L'émission va alterner tantôt des discussions en studio, tantôt des reportages et des témoignages qui seront adoucis par des chansons et des sketches.

Durant cinq heures, des millions de téléspectateurs pourront suivre ce programme qui sera animé par Choumicha et Ali Badou. De nombreuses stars du monde de la chanson, du cinéma et du sport, notamment Gad El Maleh, Hicham El Guerrouj, Abdellatif Benazzi, Rachid El Ouali, Naïma Samih ainsi que des artistes du Moyen-Orient, Walid Taoufik, Yahya Fakharani, participeront à cette émission.

Les débats seront animés par des spécialistes du sida de renommée internationale tels que le Pr. Peter Piot, directeur de l'Onusida à Genève, le Pr. Michel Kazatchkine, ambassadeur de France pour le sida et Pierre Bergé, président de Sidaction France.

Des millions de téléspectateurs ont rendez-vous ce soir avec Sidaction, un événement national organisé par l'association marocaine de lutte contre le Sida (L'ALCS) et la chaîne de télévision 2 M.

Une soirée spéciale pour collecter des fonds nécessaires indispensables au développement de la lutte contre le sida, notamment à la prise en charge du nombre croissant de malades vivant avec le VIH. Le public est invité à participer à cette démarche.

Des personnalités du monde artistique, médical, sportif ainsi que citoyens participent à cette action humanitaire en lançant des messages pour encourager les gens à verser des dons


Pr. Ahmed Bennis
Cardiologue au CHU Ibn Rochd
«Nous sommes tous sidéens. Aujourd'hui tout le monde est interpellé face au fléau mondial du Sida. Cette maladie peut toucher tout le monde, c'est pourquoi nous devons unir nos efforts pour lutter contre ce mal dangereux. Un y a un travail énorme à faire au niveau de la sensibilisation de la population. Ce travail de prévention viserait les enfants à l'école, les femmes au foyer, les métiers à risques…
En plus, il faudrait mettre à la disposition des malades atteints de Sida des moyens thérapeutiques qui sont le plus souvent coûteux. Le Sida ne doit plus être considéré comme un tabou, ce n'est pas une maladie honteuse et notre comportement face aux sidéens doit changer. Je participe, ma petite famille participe car le Sida est l'affaire de tous».


Fouad Benomar
Chef d'entreprise
«La vie est inestimable. Nous devons faire face ensemble pour la préserver et sauvegarder l'avenir.
Sidaction est l'occasion qui nous est donnée pour aider à combattre la maladie qui progresse faute de moyens.
Il faut nous mobiliser contre ce fléau en donnant chacun selon nos moyens pour soulager ceux qui souffrent».


Larbi El Harti
Ecrivain et poète
«Pour faire entendre que je souffre, ou que la souffrance d´autrui me fait souffrir, pour dire sans mentir mes vérités déplaisantes, et parfois cruelles, les dire humblement, parce qu' elles sont aussi miennes que la beauté de ce que je vis , pour assumer que le mal, la calamité, le malheur, la douleur, l'exclusion sont aussi les nôtres, et qu´ils habitent en nous, comme si notre existence était leur demeure éternelle, mais ils sont aussi nos voisins incontournables, pour reconnaître que nous sommes des humains et que rien de notre humanité ne devrait nous paraître étrange, pour admettre qu´au delà de tout, au-delà des vérités acquises et les grandes vérités inhérentes à la nature de l'Homme, on est simplement des humains, avec nos paradis et nos immenses enfers.
Pour tout cela, et pour la responsabilité éthique que ça implique et pour une conscience solidaire profonde, car la solidarité individuelle est un pas vers la conscience civile, je tends généreusement ma main à ceux qui ont besoin d´elle. Demain je pourrais être moi-même et j´aurais besoin de ta main citoyenne, solidaire et engagée».


A vos dons
La collecte de fonds se fera jusqu'au 16 décembre 2005. Pour les personnes désirant faire un don, les modalités sont les suivantes
1. Versements (espèces ou chèques pour un compte ALCS Sidaction dans toutes
les agences Attijariwafa Bank : sur le compte N° 012 R 329142
2. Virements à remettre à toutes les autres banques, pour créditer le compte de l'ALCS Sidaction à l'agence Attijariwafa Bank Agence Sahraoui, en mentionnant le Rib comple. Rib complet : 007 780 0000000 129329142 27
3. Dans tous les bureaux de poste, par virement ou dépôt destiné à créditer le compte n° CCP 70 Sidaction
4. En envoyant un SMS au N° 52 25, le donateur effectuera un don de 5 DH/HT et participera à la tombola Sidaction.
Le donateur pourra gagner une Honda Jazz ou une Moto NXR 125.
5. En appelant le numéro Vert 08000 2005 à partir du Maroc et le n° 00 212 22 43 50 60 à partir de l'étranger pour faire des promesses de dons. Le call center enregistrera la promesse de don avec toutes les coordonnées du donateur.
Un mailing avec une enveloppe pré timbrée sera envoyé à tous les donateurs. Les donateurs, pourront donc envoyer un chèque au nom de ALCS Sidaction. «barré non endossable».


Amal Ayouch
Actrice et pharmacienne
«Le Sida est une maladie et aucune maladie n'est honteuse.
Cela peut arriver à tout le monde, nul n'est à l'abri, mieux vaut ouvrir ses yeux pour voir la réalité en face.
Ouvrons nos cœurs, unissons nos efforts, associations, hommes, femmes citoyens du pays, chacun peut contribuer à sauver une vie».


Nabil Chraïbi
Directeur pharmaceutique
«Sidaction, un exemple à suivre en matière de communication de santé. Il me semble important et naturel de se mobiliser pour stopper l'évolution du Sida dans notre pays.
Contrairement à ce qu'on peut imaginer, le Sida est là et bien là et il faut s'engager dans ce Sidaction car il a le mérite de focaliser l'attention sur ce problème de santé publique, longtemps mal perçu et stigmatisé.
Il faut inverser l'évolution de cette maladie pour éviter à notre pays de se retrouver dans la même situation d'Afrique subsaharienne. Nous sommes tous concernés Et le terme «action» de Sidaction a le mérite d'engager l'affrontement et de tourner le dos à la passivité.
Les mœurs sexuelles non protégées existent. L'usage du préservatif reste en -dessous de ce qu'il faut et loin d'être rentré dans les habitudes des jeunes et moins jeunes. Aujourd'hui plus que jamais, il faut se mobiliser pour dire stop au Sida. Contribuer au Sidaction égale contribuer au développement de notre pays et la sauvegarde de ses potentialités humaines».


Younès El Aynaoui
Tennisman
«Je trouve que c'est une bonne chose que le Maroc se mobilise pour Le Sida.
Il y a encore quelques années, on n'en parlait pas beaucoup, heureusement,
la tendance s'inverse et l'on communique de plus en plus sur ce fléau. C'est en informant quotidiennement surtout les jeunes sur la maladie, ses moyens de transmission que l'on peut stopper sa progression.
Il faut également tendre la main aux malades de sida et les aider financièrement et moralement, ils ont besoin de nous aujourd'hui et nous pourrons avoir les mêmes besoins. Soyons généreux et participons à cette grande action humanitaire.»


Les femmes plus vulnérables, avant et après l'infection
Plus exposés physiologiquement que les hommes au virus du VIH-sida, les femmes se retrouvent aussi, en Afrique, dans une situation plus vulnérable une fois qu'elles sont touchées par la maladie, pour des raisons sociales, culturelles et économiques.
Selon les experts réunis à Abuja pour la 14e conférence sur le sida en Afrique (Cisma), cette double vulnérabilité n'est pas suffisamment prise en compte, même si certains soulignent un début de prise de conscience. «Aujourd'hui, près de 60% des nouvelles infections (dans le monde) touchent des femmes, essentiellement des jeunes femmes», a expliqué Helen Jackson, responsable VIH-sida pour l'Afrique australe du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP). «Les informations physiologiques dont nous disposons semblent indiquer qu'il est à peu près deux fois plus facile pour une femme d'être infectée que pour un homme», a-t-elle ajouté.

En Afrique australe, les femmes de 15 à 24 ans ont au moins trois fois plus de risques d'être séropositives que les hommes du même groupe d'âge. A cette vulnérabilité physiologique, liée en particulier à l'étendue de la surface vaginale potentiellement exposée au virus, s'ajoutent des facteurs socio-culturels. Un nombre important d'infections se font lors de relations sexuelles entre jeunes femmes et hommes plus âgés. «Dans la plupart des pays, les femmes contractent le VIH à un âge plus précoce que les hommes», souligne l'Unicef dans un communiqué.

«Il y a un risque plus important que leurs partenaires soient séropositifs (que si elles avaient des relations sexuelles avec des hommes du même âge)», explique Mme Jackson. «De plus, le vagin d'une jeune fille est plus perméable au virus», ajoute-t-elle. Une fois qu'elles ont été infectées, les femmes, qui sont le plus souvent en première ligne pour le soutien aux personnes malades, se retrouvent souvent isolées, voire ostracisées, particulièrement en zones rurales où la stigmatisation reste très forte.

"Les risques d'infection sont plus élevées chez les femmes, ce sont elles qui peuvent transmettre le virus à leurs enfants, et, en plus de tout cela, elles sont généralement désignées comme responsables pour l'avoir contracté", résume Mme Jackson. Mais la situation ne semble pas complètement figée.

Dans son discours d'ouverture de la Cisma, le directeur d'Onusida, Peter Piot, a noté des débuts de changements de mentalité concernant "la violence sexuelle contre les femmes" ou encore "les questions de droit à la propriété et d'héritage pour les femmes".

"Il y une reconnaissance croissante du poids (de la pandémie) sur les femmes, que ce soit au niveau local, national ou international", estime Mme Jackson.
"Des discussions sur le sujet ont aujourd'hui lieu au sein de groupes où cela aurait été inconcevable il y a peu de temps", ajoute-t-elle.


Antirétroviraux
Un demi-million d'Africains touchés par le sida bénéficient aujourd'hui d'un traitement antirétroviraux (ARV), un chiffre dérisoire face à l'ampleur de la pandémie sur le continent, mais qui est aussi, pour nombre d'experts, porteur de promesses d'une ère nouvelle.

En 2003, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le programme des Nations unies sur le VIH-sida (Onusida) lançaient l'inititive baptisée "3 par 5", formule-choc pour un objectif ambitieux: fournir des ARV à trois millions de personnes dans les pays en développement d'ici fin 2005.

A fin juin 2005, le chiffre total s'élevait à environ un million de personnes, loin de l'objectif initial. Pour l'Afrique, qui regroupe deux tiers des personnes vivant avec le VIH/sida, le retard est flagrant. Et le constat de l'Onusida est sans appel: sur le continent le plus pauvre de la planète, "au mieux, une personne sur dix" en attente de traitement antirétroviral en bénéficiait mi-2005.

La relative lenteur au démarrage des programmes de distribution dans de nombreux pays africains est liée en particulier aux besoins de formation du personnel médical. Mais le mouvement devrait désormais s'accélérer de manière significative.

 
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