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sherlock Holmes, et l'ethologie.
ok
9 avril 2009 11:55
Le plus célebre detective (sorti de l'imagination d'Arthur Conan Doyle) était il le premier éthologiste en herbe? Que pensez vous de la personalité de cet homme hors pair et de son "créateur"?



[www.sherlock-holmes.org]
ok
10 avril 2009 10:28
Je vous conseil de lire les pastiches pour ceux qui ont lu. Certains sont trés drole (et bien fait!)
ok
10 avril 2009 10:32
En voici un extrait (je m'excuse pour les droits d'auteur...)

le politicien, le phare et le cormoran


Une aventure inédite de Sherlock Holmes
racontée par dix élèves de 5ème C du Collège Alphonse Daudet
Paris 1996



Holmes, pour une fois, avait été très matinal. Je le surpris en train de déambuler dans notre salon. Il se laissa choir dans un des deux fauteuils de velours vert, et s'empara d'une tasse de thé qu'il avait déposée sur le guéridon. Il ramassa également le Times de la veille, et le feuilleta, ne prêtant aucun intérêt à sa lecture. Il laissa tomber son journal, et se leva encore, pour aller à la fenêtre, d'où il contempla le spectacle des Londoniens pressés et affairés de Baker Street, en cette matinée d'automne. Toujours sans se retourner, il éclaircit sa voix et dit :
_ Watson, pouvez-vous m'apporter la pantoufle dans laquelle je mets mon tabac? Sachez, mon ami, que votre présence n'est pas discrète. Je la sens toujours dans l'air. Elle dégage un tel bien-être qu'il serait impossible à un homme dont les sens sont un peu en éveil de ne pas la remarquer.
Je m'emparai de la fameuse pantoufle contenant le tabac de Holmes, et la lui remis. Il bourra sa pipe, et la fuma paisiblement. Les volutes de fumée qu'elle dégageait me firent tousser, et Holmes partit d'un grand éclat de rire.
_ Eh bien, Holmes, vous semblez aussi plutôt en forme!
_ Pas vraiment, je le crains. D'où mon ton un peu acerbe, mon cher ami. Voyez-vous, Watson, je me ronge. Je suis à court d'affaire. C'est un métier bizarre que celui de détective.
_ Pourtant, cette année, vous avez fait des prouesses...
_ Oui, au début de l'année... Cet été, je n'ai rien fait de bien. Et pour finir, je viens d'apprendre que Clay s'est évadé. Vous savez, le génial inventeur de la Ligue des Rouquins.
_ Mais enfin! Votre réputation n'en est pas ternie!
_ Non, mais je préférerais agir, Watson.
A ce moment, on entendit une explosion dans la pièce voisine.
_ Un coup de feu! m'exclamai-je.
_ Mais non Watson! C'est le perchlorate de fer du tube éprouvette, qui a sûrement reçu une goutte de cuivre.
_ Ah! Encore vos travaux de chimiste...
_ J'étais sûr que vous alliez faire cette remarque! Oui, justement! Mais venez plutôt voir..
Je le suivis. Une mousse jaunâtre s'écoulait lentement du l'éprouvette sur un plateau. Au bout d'une minute, je pus y discerner l'empreinte d'une main.
_ Mais, Holmes! Que signifie ceci?
_ Eh bien, commença-t-il... Mais qu'est ceci?
La sonnette de la porte du rez-de-chaussée venait de retentir.
J'interrogeai mon ami du regard. Il me fit signe de la tête qu'il n'attendait aucune visite.
Quelques secondes plus tard, je distinguai un bruit de pas. J'affirmai alors:
_ Une erreur, sans doute. Et voici Mme Hudson qui monte mon petit déjeuner!
_ Certainement pas, mon cher associé, répartit vivement Holmes. Deux personnes montent notre escalier. Vous percevez bien la différence entre le pas habituel de Mme Hudson, et le pas de celui qui sera, à coup sûr, notre visiteur. Je peux même assurer qu'il est pressé...
En effet, je pus bientôt distinguer le pas traînant de Mme Hudson, et le pas vif et alerte du visiteur qu'elle nous amenait.
Elle introduisit finalement un homme d'âge mûr, au visage bronzé, aux mains fortes. Ses vêtements grossiers et maculés de boue, son teint, son allure gauche le désignaient à la fois comme un paysan et comme un colonial. Appliquant les méthodes de mon ami, que je commençais à bien connaître, j'en déduisis qu'il s'agissait d'un planteur de canne à sucre venu tout droit de la Jamaïque ou d'un lieu analogue, et me demandai quelle aventure avait bien pu le mettre dans un aussi piteux état. Je remarquai également une égratignure récente à son oreille, mais ne m'en occupai guère et interrogeai notre paysan.
_ Bonjour Monsieur. Que désirez-vous et qui...
Le visiteur me coupa la parole:
_Vite! Je dois parler à Mr Holmes!
Holmes arriva, intrigué par ces exclamations:
_ Que lui voulez-vous?
_ C'est urgent. Il m'arrive quelque chose d'affreux. Il doit absolument m'aider. Je vous supplie d'aller le chercher!
Holmes reprit:
_ Vous voulez parler à Mr Holmes, c'est moi!
Je pris alors la parole:
_ Mais entrez donc Mr...
- Greenland, compléta-t-il.
Holmes invita son hôte à s'asseoir. Ce dernier commença:
_Voilà je suis...
Holmes l'interrompit:
_ ...marin, évidemment, et même probablement pêcheur.
_ Comment savez-vous que je...
_ Je connais bien le milieu des marins où je me suis fait quelques amis. Un ancien ami, Mr Cartwells, un bien brave homme, avait la même pigmentation que vous, facilement reconnaissable: des tâches brunes causées par la réverbération du soleil sur la mer qui use les joues des marins. Mais surtout j'ai remarqué vos mains entaillées par les filins au bout desquels se débattent de lourds..
ok
27 avril 2009 17:58
Je vous annonce aussi que vous pouvez télécharger gratuitement (et légalement): Le Canon - Toutes les Aventures de Sherlock Holmes - Édition illustrée - Nouvelles - Contes ! (actualiser votre adobe, version 7 minimum). Et c'est parti pour des heures de lectures en perspective.



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(incontournable!)
ok
4 mai 2009 12:37
Voici quelques mots au sujet de la science Holmesienne au travers des écrits de Conan Doyle.

Toute les références paginale peuvent se retrouver dans l'édition citée ci-dessus.

Quel est la nature de la science Holmesienne?


Avant de parler de sa science, résumons briévement la rencontre de Watson avec Holmes, ainsi que la description qui est faite de sa discipline dans le premier roman de Conan Doyle Une étude en rouge qui constitue la ligne directrice de toute l'oeuvre:
Mr Waston est un médecin qui obtient son diplôme en 1878 à Londres, il est désigné comme aide-major, pour le 5e régiment de fusiliers de Northumberland en garnison aux Indes. Durant son service, la guerre d'Afghanistan éclate. Il participe à la bataille de Maiwand dans laquelle il est bléssé et dont il réussi à se sortir de justesse. Envoyé à l'hopital de Peshawar, il tombe gravement malade, raison pour laquelle on décide de le rapatrier en Angleterre. Arrivé à son pays, il se rétabli, et vivote quelque temps sans grand moyen. La solitude le pesant, il décide de partager un appartement avec un colocataire qu'une connaissance lui propose.
Il s'agit de Sherlock Holmes, personnage ayant de bien mystérieuses occupations: « Il a fait des études décousues et excentriques; en revanche, il a amassé un tas de connaissances rares qui étonneraient les professeurs ! » (page 6) nous dit l'ami de Watson en premier lieu. On apprend aussi qu'il est entiché d'un esprit scientifique « Voilà sa marotte : une science exacte, précise. » (page 7), nous dit-on.
ok
4 mai 2009 12:39
La science dont il s'occupe est décrite un peu plus loin dans le même ouvrage au travers d'un article d'une revue (dont le titre n'est pas précise) dénommé « « Le Livre de la Vie », il essayait de montrer tout ce qu’un observateur pouvait apprendre d’un examen minutieux et systématique de tout ce qui se présentait à lui. » (page 21). Une partie de l'article est résumé ainsi « En partant d’une goutte d’eau, disait l’auteur, un logicien pourrait déduire la possibilité d’un océan Atlantique ou d’un Niagara, sans avoir vu l’un ou l’autre, sans même en avoir jamais entendu parler. Ainsi toute la vie est une vaste chaîne dont la nature nous devient connue chaque fois qu’on nous en montre un seul anneau. Comme tous les autres arts, la Science de la Déduction et de l’Analyse est un art que l’on ne peut acquérir que par une longue et patiente étude, et la vie n’est pas assez longue pour permettre à un homme, quel qu’il soit, d’atteindre à la plus haute perfection possible en cet art. Avant de s’appliquer aux aspects moraux et mentaux de ce sujet qui sont ceux qui présentent les plus grandes difficultés, le chercheur fera bien de commencer par résoudre des problèmes plus élémentaires. Quand il rencontre un homme, qu’il apprenne, rien qu’en le regardant, à connaître l’histoire de cet homme, la profession, son métier. Tout puéril que cet exercice puisse paraître, il aiguise les facultés d’observation et il vous apprend où l’on doit regarder et ce que l’on doit chercher. Les ongles d’un homme, les manches de son vêtement, les genoux de son pantalon, les callosités de son index et de son pouce, ses manchettes, son attitude, toutes ces choses révèlent nettement le métier d’un individu. Il est presque inconcevable que, si tous ces éléments sont réunis, ils ne suffisent pas pour éclairer le chercheur expérimenté. » (page 21-22). Sherlock Holmes, décrit lui même sa science comme étant celle de la déduction et de l'analyse. Une science transversale qui ne demande pas de connaissance profonde dans une science en particulier, mais une quantité d'informations recoupant toute celles existantes. D'ou ces études en apparence décousues, mais assez rigoureuses. Car l'art de l'analyse et de la déduction exige de la rigueur. Une rigueur quasi-scientifique si l'on s'en référe à tout les romans de Conan Doyle à son sujet.
ok
4 mai 2009 12:41
La question logique qui vient à l'esprit de Watson et aux lecteurs incrédules, et de savoir à quelle matière Sherlock Holmes pourrait adapter sa science? Quelle discipline pratique exige des connaissances rares qui « étonneraient les professeur »? L'auteur laisse cette question quelques lignes, quoiqu'il ait déjà laissé de sérieux indices quant à cette dernière. En effet, des sa rencontre avec Watson, Holmes fait état de la découverte d'un précipité ne réagissant qu'à l'hémoglobine. Et avant même celle-ci, on le décrit comme faisant des expériences douteuses sur les cadavres. Le terme « médico-légal » ne laisse aucun doute à ce sujet. Il travail dans le domaine de la recherche et de la justice. on apprend ainsi qu'il est détective dit consultant. Le premier du genre à ses dires.
ok
4 mai 2009 12:42
Une discipline à l'épreuve des faits.

En fait, ses connaissances directes sont uniquement celles qui intéressent son métier de détective, sans s'occuper du reste. C'est une science purement pratique est utilitariste, dans le sens ou les connaissances sur le terrains pour résoudre des énigmes. C'est aussi comme les mathématiques une science d'abstraction, dans le sens ou elle doit remonter la chaine de causalité à partir de son extrémité, ces à dire d'aprés les effets induits. Il est évident, qu'une telle précocité d'esprit, va donner un personnage souvent coupé de la situation contextuelle, à la fois méprisé et méprisant. Méprisant car il ne donne d'importance qu'à son métier. Son centre d'intérêt est souvent en décalage avec les autres interlocuteurs, y compris Watson, qui a toutefois apprit à respecter les reflexions de son ami quoi qu'elles lui paraissent obscures, voir sorcières avant qu'il ne les lui explique dans le détail. Seul dans l'observation et l'interprétation des faits important, science dans laquelle il excel, il ne peut faire part de ses états d'ames à d'autres sans risqué d'être induit en erreur par son interlocuteur partant le plus souvent sur des bases factuelles différentes, et souvent biaisées par des erreurs d'interprétations. Son isolement vu comme une sorte d'égocentrisme par tout ceux qui l'entoure le rend bien antipathique aux yeux du publique. Il est donc méprisé, et surtout des collaborateurs qu'il cotoie. Notamment, le célébre inspecteur Lestrade et de coéquipier Gergson qui trouvent ses méthodes trop théoriques et abscondes pour eux.
ok
4 mai 2009 12:43
Le B.A.B.A de Sherlock

Tout le reste de l'oeuvre de Conan Doyle n'est qu'une mise en oeuvre de cette science: une suite d'événements qui tendent à mettre en pratique cette science « magique » au travers des multiples épreuves que traverse le détective, et des affaires qu'il doit résoudre, de prés en se rendant sur le terrain. Ou de loin, par consultation. Nous trouvons tout de même au travers des récits que nous fait Watson quelques éléments qui nous permettent d'affiner cette description du discours de la méthode Holmesienne par les caractères propre au personnage.
- L'abstraction par rapport au contexte: se fait aux moments innoportuns, ou rien d'intéressant ne se produit. Holmes ne se référant qu'aux faits, il n'accorde que peu d'importance aux spéculations. On s'en aperçoit dans la remarque suivante:
« Vous ne semblez pas penser beaucoup à l’affaire.
– Faute de données, répondit-il. Chercher une explication avant de connaître tous les faits est une erreur capitale. Le jugement s’en trouve faussé. »
- Les mêmes causes produisent les mêmes effets: le héros se référe souvent à des affaires similaires pour relever des indices révélateur.
- Le relevé systématique des indices: Sherlock Holmes est un homme méticuleux qui recense tout ce qu'il peut trouver sur la scéne du crime, et autour.
- Des connaissances très pointues sur des points concernant la criminologie: Mr Holmes écrit beaucoup de chose sur tout les sujets, comme nous le démontre cet extrait du deuxième roman de Doyle à ce sujet, s'intitulant le signe des quatre:  « – Vous êtes en effet remarquablement doué pour les petits détails !
– J’apprécie leur importance. Tenez, voici mon essai sur la
détection des traces de pas, avec quelques remarques concernant
l’utilisation du plâtre de Paris pour préserver les empreintes…
Un curieux petit ouvrage, celui-là aussi ! Il traite de
l’influence des métiers sur la forme des mains, avec gravures à
l’appui, représentant des mains de couvreurs, de marins, de bûcherons,
de typographes, de tisserands, et de tailleurs de diamants.
C’est d’un grand intérêt pratique pour le détective scientifique
surtout pour découvrir les antécédents d’un criminel et
dans les cas de corps non identifiés » (page 8)
ok
4 mai 2009 12:50
Il écrit, en plus de cela, une monographie sur les cendres de cent quarante variétés de tabac pour la pipe, le cigare et les cigarettes. Ainsi que sur la machine à écrire, et sa typographie notamment, de même que sur les alphabets secrets. Il a aussi rédigé quelques autres... Telles que des articles publiés dans l’Anthropological Journal sur la morphologie des oreilles, sur les motets polyphoniques de Lassus, . Dans le recueil des archives de Sherlock Holmes, il pense même une portant sur l'utilité des chiens pour le travail des detectives, sur le maquillage etc.

La méthode de raisonnement.


Celle-ci se base éssentiellement sur:
- L'observation et la déduction: il observe des faits, tels que des traces de boues par exemple, et déduit par la texture et la couleur de celle-ci, sa provenance.

Elle exige de
- L'analyse plutôt que de la synthése: Mr Holmes explique sa méthode à Watson, dans l'étude en rouge: « – Je vous ai déjà expliqué qu’un fait hors de l’ordinaire est
plutôt un indice qu’un embarras. Pour résoudre un problème de
cette nature, le principal est de savoir raisonner à rebours. C’est
un art très utile, qui est peu pratiqué. On le néglige parce que la
vie de tous les jours fait appel plus souvent au raisonnement ordinaire.
Pour cinquante personnes capables d’un raisonnement
synthétique, à peine en est-il une qui sache faire un raisonnement
analytique. » Par le raisonnement à rebours, on comprend raisonnement l'inductif. Ce type de raisonnement est assez élaboré, car il recoupe des méthodes relative au milieu de la recherche, jusqu'à nos jours.
ok
4 mai 2009 12:51
L'homme:

L'auteur se charge de la cohérence des histoire d'une façon étonnante.
Si l'on prend le temps de relire les passages qui nous semblaient obscures la première fois, et nous permet de suivre le cheminement de l'esprit de mr Holmes dans ses enquêtes, et de mieux cerner son caractère. Doit-on dire que Conan Doyle a dépeint un personnage purement égoïste à l'esprit scientifique, comme le laisse suggérer le pseudo rédacteur des mémoires de Sherlock Holmes, Mr Watson? Non, il s'agit de voir au-dela des apparences, et d'accorder plus d'importance à ses méthodes d'investigation, comme il le laisse entendre à ce dernier. Une nouvelle lecture de l'ouvrage pourrait être fait par cet axe purement logique.
En fait le rôle de Watson est celui du narrateur, une focale interne et subjective, celle de monsieur tout-le-monde, qui essaye de prendre sur le vif des faits ainsi que l'esprit complexe de monsieur Holmes. On sait cependant grace au roman des chiens de Baskervilles, que les présomptions de Watson sur l'égocentrisme de son ami ne sont pas sans fondement, malgré les remarques de Holmes dans l'affaire des Hêtres d'or assez révélatrice de son état d'esprit:

« Non, ce n’est ni de la morgue, ni de l’orgueil, répliqua-t-il,
répondant selon son habitude à ma pensée plutôt qu’à mes
paroles, si je demande qu’il soit rendu entière justice à mon art,
c’est parce que je considère que mon art est une chose
absolument impersonnelle… une chose qui me dépasse. Les
crimes sont fréquents, la logique est rare. Donc, c’est sur la
logique qu’il faut insister, et non sur les crimes. Vous n’avez fait
qu’une série de contes avec ce qui aurait dû être une suite de
conférences »
ok
4 mai 2009 12:52
Il est surtout un homme pratique., qui vit au jour le jour sur le terrain, comme nous le démontre les multiples histoires de cet aventurier des temps contemporains. Il connait tout aussi bien des méthodes de self défense telle que la boxe, les arts martiaux, la course pour les filature. L'art du déguisement n'a pour lui aucun secret. Bien qu'il se soit lui même quelque fois fait berné par plusieurs individus. D'ailleurs Sherlock Holmes n'est pas infaillible. Il perd quelques fois des pistes, se fait avoir sur certaines affaire, telle que celle d'Irene Adler, « la femme ». A vrai dire, toute les affaires quoique très compliquées en apparences sont assez enfantines pour Holmes. Mais il est aussi vrai que le hasard des événements joue aussi beaucoup dans le déroulement et le dénouement de certaines affaires, comme celle des cinq pépins d'orange.
Au fur et à mesure de ces aventures, le compagnon de Holmes essaye de s'adapter aux méthodes de son ami sans réellement y parvenir. Les déductions faites par Watson dans le célébre chien des baskerville en est l'exemple le plus connu. La mort de Sherlock Holmes va pousser le docteur Watson dans ses derniers retranchement en tant que détective amateur... En vain. Mais à partir de là, le style de conan est purement romancé.Sherlock est bien mort.
Cette description, convient au personnage de Sherlock Holmes lors de son apparition. Vers la fin de la série, ses traits caractériels tendent à disparaître face à l'aspect factuel de ses déductions et des événements. Les 4 romans restent à ce titre un modèle du genre, dont la trame est quelque peu la même. Mais pour l'évolution de l'héros, il est plus intéressant de se référer aux nouvelles.
ok
4 mai 2009 13:07
Il ne me reste plus qu'à vous proposer une orientation bibliographique. Ma descriptio ne s'intérresse uniquement qu'au personnage fictif de Sherlock, et non de son auteur et de la genése du héros dans la réalité des faits, et montrent comment le mythe Holmesien s'est formé et répandu. Savez vous par exemple qu'à l'époque et encore aujourd'hui certaines personnes croient en son existance? Sherlock n'a jamais dit "élémentaire mon chere Watson" et porte un chapeau haut de forme, et non une casquette ridicule qu'on lui affuble.Une ville au Mexique porte le nom de Moriarty

Un ouvrage comblera largement ce manque. Il s'agit d' "Enquête sur Sherlock Holmes" de Bernard OUDIN, édition Gallimard, Paris, 1997, 95 pages.
 
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