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Les Shebab, une des plaie de l'Afrique - Exemple au Kenya
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11 novembre 2011 14:31
Il y a deux semaines, une exaction islamiste, parmi tant d'autres.

Une boîte de nuit au Kenya victime d'une attaque islamiste[/b

L’attaque à la grenade d’une discothèque a fait 14 blessés, tous Kényans, à Nairobi dans la nuit de dimanche à lundi, a annoncé la police, qui lie l’agression aux récentes menaces proférées par les insurgés islamistes shebab.


Citation
ATS/AFP | 24.10.2011 | 08:07 a écrit:
"L’enquête initiale montre que c’est une grenade qui a été lancée à l’intérieur", a déclaré le chef de la police du centre-ville de Nairobi, Eric Mugambi. "14 personnes ont été blessées", a-t-il commenté après une attaque qui a eu lieu dans une discothèque de la capitale kenyane, Nairobi.

"Nous faisons le lien entre l’attaque à la grenade et les menaces qui ont été lancées par les shebab," a de son côté déclaré Antony Kibuchi, chef de la police de la région de Nairobi.

"C’est pourquoi je demande aux habitants de la ville d’être vigilants et de coopérer avec nos officiers," a-t-il déclaré, ajoutant que la police avait "renforcé les patrouilles de sécurité" dans la ville.

Al-Qaïda

Au cours du week-end, les Etats-Unis avaient mis en garde contre le risque imminent "d’attaques terroristes" contre des étrangers au Kenya en raison des "menaces" émanant des shebab. L’ambassade américaine à Nairobi avait mis en garde contre de possibles agressions visant des centres commerciaux ou des discothèques.

Les insurgés islamistes shebab, qui se revendiquent d’Al-Qaïda, ont multiplié les menaces de représailles depuis que le Kenya a lancé une offensive militaire contre eux dans le sud somalien il y a une semaine.

Nairobi tient les shebab pour responsables de récents enlèvements d’Européennes dans l’est du Kenya, près de la Somalie. Les shebab ont, eux, formellement nié toute implication dans ces rapts.

La discothèque visée dans la nuit, appelée Mwauras, se trouve dans le centre de Nairobi, un quartier surtout fréquenté par des Kényans la nuit. Après l’agression, l’accès au bâtiment était bloqué par une dizaine de policiers. Selon un journaliste, peu de dégâts étaient visibles à l’extérieur. Les blessés ont été transférés à l’hôpital national Kenyatta de Nairobi.

Panique

Selon une infirmière, six d’entre eux souffraient de blessures au visage et à la tête. Les autres avaient, toujours selon elle, des "blessures mineures aux mains et aux jambes".

A l’hôpital, des victimes ont raconté la panique dans la discothèque au moment de l’attaque.
Lawrence Kioko, chef cuisinier dans un restaurant japonais de Nairobi, était sorti pour téléphoner avant l’incident. "Quand je suis revenu, j’ai demandé un verre et avant même d’avoir le temps de boire une gorgée, j’ai entendu une forte explosion," a-t-il raconté.

"Il y avait un petit objet métallique tombé près de ma jambe et de la confusion partout, tout le monde courait," a-t-il poursuivi. "J’ai réalisé que j’avais du sang sur le visage," a-t-il indiqué. "Je suis blessé au visage, aux jambes, je ne sais même pas comment je suis arrivé ici."

"On essayait de sortir"

Une autre victime, Kevin Otieno, était lui "dans le bar depuis minuit et il n’y avait pas de problème". "Il y avait de la musique et tout le monde semblait être OK jusqu’à ce que l’explosion ne survienne," a-t-il dit.

"On m’a dit que quelqu’un avait lancé quelque chose à l’intérieur, mais je ne l’ai pas vu," a poursuivi M. Otieno. "J’ai de la chance d’être en vie parce que la confusion et la douleur que j’ai sentie après, c’était un enfer."

Jonah Mwangi, vendeur de billets de matatu (bus) portant des bandages autour de la tête, s’était arrêté dans la discothèque acheter des cigarettes et a été pris dans l’explosion alors qu’il venait de décider de rester pour boire un verre.

"J’ai immédiatement commencé à sentir une douleur et du sang qui m’éclaboussait," se souvient-il. "On essayait de sortir" mais "parce qu’il n’y avait qu’une entrée, et que l’entrée était si petite, ça a pris beaucoup de temps," a-t-il poursuivi.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
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