Pour info ce soir il y aura un reportage à 2h00 du matin sur la figure mythique de la résistance afghane: Qui a tué Massoud ?
Trois ans après l'assassinat du commandant Massoud et les attentats du 11 Septembre à New York, ce documentaire enquête sur les circonstances de cette mort et décrypte un pan de notre histoire contemporaine.
Le 9 septembre 2001, le commandant Ahmad Chah Massoud, leader de l'Alliance du Nord, l'un des principaux groupes de résistance afghane contre les talibans, est assassiné dans le village de Kwodja Bahaudine par Abdessater Dahmane et Bouari El-Ouaer, deux kamikazes qui se faisaient passer pour des journalistes marocains.
Les auteurs ont enquêté pendant deux ans, reconstituant d'une part l'itinéraire des tueurs et d'autre part les derniers jours de celui que l'on surnommait le "Lion du Panshir". Des extraits vidéo inédits, de nombreux témoignages de proches, de journalistes, de responsables politiques et religieux permettent aux auteurs d'avancer la théorie selon laquelle l'assassinat du commandant Massoud était prévu depuis longtemps et faisait partie d'un plan plus large qui intégrait les attentats du 11 Septembre.
Avant d'attirer les Etats-Unis dans le piège de l'Afghanistan, il fallait éliminer Massoud pour que ces derniers ne puissent trouver de forces alliées dans un pays aux mains des talibans, à leur tour instruments d'une stratégie géopolitique et colonialiste du Pakistan.
Le film part sur les traces des deux kamikazes tunisiens et dévoile ainsi l'action et les principales figures des réseaux islamistes répartis aux quatre coins du monde. Après Bruxelles, où les deux hommes se sont rencontrés et ont été pris dans les filets des recruteurs islamistes, direction Londres, où s'est organisée l'internationale islamiste, avant d'atterrir dans le "quartier des Arabes" de Djalalabad, mis à la disposition d'Oussama Ben Laden, pour finalement rejoindre le camp d'entraînement de Darunta, sous la coupe de l'organisation Al-Qaeda. En effet, l'ombre de cette dernière plane.
En 2001, Massoud, reçu au Parlement européen, défend sa cause et prévient de la menace qui pèse sur l'Occident si on ne se préoccupe pas du sort de son pays. Personne ne l'entend. Au même moment, au Qatar, un ministre des talibans l'accuse dans les milieux islamistes extrémistes d'être un "mauvais musulman". L'offensive contre le commandant est lancée.
L'étau se resserre peu à peu et, cette fois, Massoud - qui signifie "chanceux" - ne s'en sortira pas, entrant ainsi dans la légende, et dans l'histoire. (Le commandant AHMAD SHAH MASSOUD était pour moi un trés grand homme, un homme à qui nul ne faisait peur si ce n'est dieu, un vrai héros des temps modernes, un vrai musulman doublé d’un poéte et malheureusement nous l'oublions bien trop souvent).
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