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La Foi Selon Les Pieux prédécesseurs
23 février 2014 17:09
Bismi LLAH al HamduliLLAH wa Salatu wa Salam wa 3ala RassuliLLAH wa 3ala Aalihi wa Sahbihi adjma3in

Amma Ba3d

Frères et Soeurs en Islam As-Salam a3laykoum wa RahmatuLLAHi wa Barakatuh

Nous sommes souvent victime d'une mauvaise conception de ce qu'est la Foi et ses implications du fait que nous prenons le sens des mots du language Occidentale comme base de référence pour expliquer le sens des termes religieux , ce qui est une erreur car dans la langue arabe la foi ( al Imane ) n'a pas du tout la même signification que dans la langue française , la foi n'est pas que dans le coeur comme l'affirme la pensée Occidentale et certaine secte de la communauté musulmane . du moins ils n'inclut pas les actes comme faisant partie de la condition de la validité de la foi ( sachant que parmi les acte qui font partie de la foi il y en a qui sont une condition de la foi et d'autre qui ne le sont pas et qui sont donc un perfectionnement de la foi et non une condition a sa validité .

C'est pour cela qu'il est vraiment très important pour nous Musulman de toujours avoir comme référence les savants de la langue arabe et surtout la compréhension de nos pieux Prédécesseurs concernant le sens linguistique des termes religieux et aussi le sens légal ( légiférer par Allah ) car on ne peut comprendre l'islam autrement car qui donc a mieux compris la religon d'Allah Ta3ala que le Messager d'Allah ( Sall Allahu wa 3alayhi wa sallam ) ainsi que ses compagnons et ceux qui les on suivi parmi les pieux prédécésseurs, Ahl As-Sunna wa jama3a et de tout ceux qui les suivront jusqu'au jour du jugement ?

Faites attention frères et soeurs en Islam car les Occidentaux et les sectaires de notre communauté jouent beaucoup sur le sens des mots ( consciemment ou inconsciemment ) pour tromper et induire en erreur les musulmans au sujet de leurs religion, soyez donc accrocher a la compréhension de nos Salaf Salih car les égarements liés a la foi sont très nombreux et en découle des conséquences très graves .

Ceci étant dit, voici les paroles de nos Savant parmi les plus éminents savants de l'islam concernant le sens de la foi dans la langue arabe et aussi dans son sens légal, religieux ( légiféré par Allah ) :


«AL-ÎMÂN» LINGUISTIQUEMENT



La définition de « al-îmân » est répandue chez les spécialistes de la langue - ahl al-lughat - pour être la confirmation - at-tasdiq -, au point où certains d'entre eux ont prétendu le Consensus sur cela.

Al-Azhari-qu'Allah le très Haut lui fasse miséricorde- a dit « Les gens de science parmis les linguistes et autres qu'eux sont d'accord que « al-îmân », son sens [est] : la confirmation - at-tasdiq - » 1.

Et il a exposé que la source du « îmân » [est] : « La pénétration [dans le cœur] de la restitution du dépôt dont ALLAH lui en a fait le dépositaire, ainsi lorsqu’il a pour conviction la confirmation avec son cœur qui est similaire au dépôt avec la langue, il a alors restitué le dépôt et il est croyant, et celui qui n’a pour conviction la confirmation avec le cœur il n’est donc pas « restituteur » du dépôt dont ALLAH lui en a fait le dépositaire et c’est [donc] un hypocrite » 2.

Et parmi les spécialistes de la langue il y a ceux qui ont expliqué « al-îmân » par ce que renferme l’acte du cœur –‘amal al-qalb-, et ils ne la réduisent pas à la [simple] confirmation – at-tasdîq -.

Ibn Mandzûr a dit : «Az-Zadjâdj a défini « al-îmân », en disant : ‘« Al-îmân » est la manifestation de l’humilité et l’acceptation de la voie [à suivre] et de ce que l’Envoyé –qu’ALLAH prie sur lui et le salue– en a apporté, sa ferme conviction et sa confirmation par le cœur ’ » 3.

Etal-Fayrûz Âbâdîa dit : « Al-îmân [c'est] : La certitude, la manifestation de l’humilité, et l’acceptation de la législation » 4.

Et la parole sur le fait que « al-îmân » est « at-tasdîq » (la confirmation), le Shaykh al-Islâm Ibn Taymiyyat –qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde– l’a rejeté sous de nombreux points de vue, [la synthèse de] son résultat [est] :

1 - Que le terme « tasdîq » (confirmation) est considéré par lui-même contrairement au terme « îmân » qui n’est considéré qu’accompagné de [la particule] « bâ’ » ou de [la particule] « lâm » , en effet on dit ( pour l’informateur lorsque tu le confirmes : « sadaqahu », et on ne dit pas : « âmanahu » et « âmana bihi », au contraire on dit : « âmana lahu », comme le Très Haut a dit : { « Fa-âmana lahu Lût » -Lût crut en Lui } 5, et Il a dit : { « Famâ âmana li Mûssâ illâ dzurrîyatu m-min qawmihi » - Personne ne crut à Mûssâ sauf un groupe de jeunes gens de son peuple } 6, et Pharaona dit : { « Âmantum lahu qabla an âdzana lakum » - Avez-vous cru en lui avant que je ne vous y autorise } 7, et ils dirent à Nûh : { « Anu’minu laka wa t-taba’aka l-ardzalûn » - Croirons-nous en toi, alors que ce sont les plus vils qui te suivent } 8 ) 9.

2 - Qu’il n’est pas identique au terme « tasdîq » dans la signification, car « al-îmân » ne s’utilise que dans l’affaire dont l’informateur est serein dessus, à l’exemple de l’affaire cachée, contrairement au « tasdîq » qui s’utilise en toute information, ( car tout informateur à propos d‘une vision oculaire ou d‘une chose cachée on lui dit dans la langue : « sadaqta » – tu as dit vrai -, comme on dit : « kadzabta » – tu as menti -, en effet celui qui dit : « le ciel est au dessus de nous », on lui dit : « sadq » – vrai -, comme on dit : « kadzib » – faux -, quant au terme « îmân » il ne s’utilise que sur l’information à propos du caché, il n’existe pas dans le langage que quelqu’un informe à propos d’une vision oculaire; comme sa parole : « le soleil s’est levé et s’est couché », que l'on dit : « âmanâhu », comme on dit : « sadaqnâhu » ...car « al-îmân » est un dérivé de « al-aman », il s’utilise donc seulement sur une information dont l’informateur est serein, comme une affaire cachée dont l’informateur est serein... en effet le terme désigne le sens du « tasdîq » et le sens de sérénité et de dépôt, comme le montre l’usage et l’étymologie, et à cela ils (les frères de Yûssuf–sur lui la Paix-) dirent (à leur père) : { « Wa mâ anta bimu’mini l-lanâ » – et tu ne nous croiras pas } 10, ce qui signifie « tu ne crois pas en notre information, ni tu en es confiant ni tu en es serein même si nous étions véridiques » ; car ils ne sont pas, selon lui, de ceux qui [le] tranquilliseraient sur cela, même s’ils disaient vrai il ne les croirait pas )11.

3 - Que le terme de « îmân » dans la langue n’accepte pas le démenti comme le terme « tasdîq », parce qu’il est connu dans la langue que tout informateur on lui dit : « sadaqta » –tu as dit vrai - ou « kadzabta » – tu as menti -, et on dit : « sadaqnâhu » ou « kadzabnâhu », et on ne dit pas à tout informateur : « âmanâ lahu » ou « kadzabnâhu », et on ne dit pas à tout informateur : « âmanâ lahu » ou « kadzabnâhu », mais ce qui est connu dans l’opposition du « îmân » est le terme « kufr », et « al-kufr » n’appartient pas au « takdzîb », au contraire s’il dit : « je suis certain que tu es véridique cependant je ne te suivrai pas, au contraire je te prends ennnemi, je te hais, je te contrarie, et je ne serai pas d’accord avec toi » sa mécréance serait donc pire, c’est donc pourquoi le « kufr », l’opposition au « îmân », n’est pas le « takdzîb » seul, il est [donc] su que « al-îmân » n’est pas le « tasdîq » seul 12.

4 - Que seul le « tasdîq » arrive pour l’information seulement, quant à l’ordre il ne contient pas de « tasdîq » d’où le fait qu'il en soit un (un ordre), et la Parole d’ALLAH est une information et un ordre, en effet l’information demande nécessairement l’authenticité de l’informateur, et l’ordre demande nécessairement sa soumission et l’assujettissement, et c’est une action dans le cœur [dont] son tout est la docilité et la subordination à l’ordre 13.



La plus proche explication de « al-îmân » par « al-iqrâr » :


Le tout premier terme qui explique « al-îmân » dans la langue [arabe] est « al-iqrâr » (l’acceptation) qui désigne la confirmation du cœur – tasdîq al-qalb – et sasoumission – inqiyâduhu -, le Shaykh al-Islâm–qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit : (Et on dit seulement : « âmana lahu », comme on dit : « aqrartu lahu », ainsi son explication par le terme « iqrâr » est plus proche de son explication que le terme « tasdîq » accompagné du fait qu’il y ait [tout de même] entre les deux une différence) 14.

Et il a dit : ( Et il est connu que « al-îmân » c’est « al-iqrâr » dépourvu de « tasdîq », et « al-iqrâr » contient la parole du cœur – qawl al-qalb – qui est elle le « tasdîq », et l’acte du cœur – ‘amal al-qalb –.qui est lui la subordination – al-inqiyâd – ) 15.

Et il a dit : ( Et l’objectif ici est [la démonstration] que le terme de « imân » n’est utilisé que sur certaines informations, et c’est un dérivé de « al-amân » de même que « al-iqrâr » est un dérivé de « qarr », ainsi « al-mu’min » est le possesseur d’un « aman », de même que « al-maqarr » est le possesseur d’un « iqrâr », par conséquent il faut toujours en cela un acte du cœur – ‘amal al-qalb – suivant son « tasdîq », ainsi lorsqu’il est sachant au fait que Muhammad est le Messager d’ALLAH, et qu’il n’est pas attaché à cela son amour et sa vénération, au contraire il le haït, le jalouse et s’enorgueillit de le suivre, alors ceci n’est certainement pas un croyant en lui, mais bel et bien un mécréant en lui ) 16.


Et le Shaykh Ibn ‘Uthaymîn a dit : (Et à cela si « al-îmân » est expliqué par « al-iqrâr » c’est parce qu’il est le mieux dit, en effet nous disons : « al-îmân » [c'est]: « al-iqrâr », et pas de « iqrâr » que par un « tasdîq », en effet nous disons : « aqara bihi » comme nous disons : « âmana bihi » et « aqara lahu », comme nous disons : « âmana lahu », ceci dans le langage ) 17.

Sources :

1 - Tahdzîb al-lughat (15/513), et voir : Lissân al-’arab,Tâdj al-Mukhtâr assihâh, an-Nihâyat : terme (aman).
2 - Tahdzîb al-lughat (15/513).
3 - Lissân al-’arab (13/23).
4 - Le dictionnaire al-Muhît page (1518), et voir : Tâdj al-‘arûss terme (aman).
5 - Sourate 29, verset 26.
6 - Sourate 10, verset 83.
7 - Sourate 20, verset 71.
8 - Sourate 26, verset 111.
9 - Al-Îmân al-Kabîr que Madjmû’ al-Fatâwî contient (7/290).
10 - Sourate 12 , verset 17.
11 - Madjmû’ al-Fatâwî (7/291) et ce qui se trouve après, et voir : al-Îmân al-Awsat que Madjmû’ al-Fatâwî (7/530 - 531) contient. Et il est connu que le volume 7 de Madjmû’ al- Fatâwî (7/291) englobe al-Îmân al-Kabîr , qui finit à la page (460), al-Îmân al-Awsat qui commence à partir de la page (461) jusqu’à la page (622), et la brièveté s’étend dans la référence en majorité sur Madjmû’ al-Fatâwî en cherchant la concision.
12 - Voir annotation précédente.
13 - as - Sarâm al-Maslûl (3/967), et voir les facettes de la différence entre « al-îmân » et « at-tasdîq », dans : Ziyâdat al-Îmân wa Nuqsânuhu du docteur ‘Abd ar-Razzâk le fils de notre Shaykh ‘Abd al-Muhsin al-’Abbâd à la page (18) et ce qui est après, et at-Ta’rîfât al- I’tiqâdiyat de Sa’d Ibn Muhammad Âl ’Abd al-Latîf à la page (103 - 105).
14 - Madjmû’ al-Fatâwî (7/291).
15 - Voir précédemment (7/638).
16 - Voir précédemment (10/271).
17 - Sharh al-’Aqidat al-Wâssitiyyat (2/637).




« AL-ÎMÂN » LEGALEMENT



« Al-îmân » – la foi–dans la loi islamique est une réalité composée de parole et d’acte : parole du cœur – qawl al-qalb -, parole verbale – qawl al-lissân -, acte du cœur – ‘amal al-qalb -, et acte des membres – ‘amal al-djawârih-.

Ibn al-Qayyim–qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit :« Et ici il y a un autre fondement, c’est que la réalité de la foi est une réalisation à partir de parole et d’acte – qawl wa ‘amal -, et la parole – al-qawl– a deux parties : la parole du cœur – qawl al-qalb – et c’est la croyance (ou la conviction), et la parole verbale – qawl al-lisân – et c’est le parler avec la parole de l’Islâm, et l’acte – al-’amal– a deux parties : l’acte du cœur – ‘amal al-qalb – et c’est son intention et sa sincérité, et l’acte des membres – ‘amal al-djawârih -» 18 .

Et le Shaykh al-Islâm Ibn Taymiyyat–qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit :« Et il fait partie des fondements des gens de la Sunnat et du Consensus que la religion et la foi est parole et acte – qawl wa ‘amal – : parole du cœur, [parole] verbale, et acte du cœur, [acte] verbal, et [acte] des membres » 19.

Et il y a certes plus d’un qui ait narré le Consensus –al-idjmâ’– des gens de la Sunnat sur cela 20 .

L’imâm ash-Shâfi’î–qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit :« Et il y avait Consensus des Compagnons et des Suivants et de ceux qui sont venus après eux et de ceux que nous avons pu rencontrer qui disaient : la foi est parole, acte, et intention, et l’un de ces trois ne se désolidarise de l’autre » 21.

Et [l'imâm] al-Bukhârî –qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit :« J’ai rencontré plus de mille hommes parmi les gens de science : gens du Hidjâz, de la Mecque, de Médine,de Kûfat,de Bassurat, de Wâssit, de Baghdâd, du Shâm, d’Egypte, je les ai rencontré aux hémisphères, les uns après les autres je les ai saisi et ils étaient nombreux depuis plus de quarante six années, les gens du Shâm, l’Egypte et la péninsule [arabique] à deux reprises, et Bassurat à quatre reprises sur des années successives – et il énuméra quarante cinq hommes – ensuite il dit : Et nous suffit la nomination de ceux-là telle qu’elle fut résumée et que cela ne soit pas long, car je n’ai pas vu l’un d’entre eux diverger sur ces choses : que la religion est parole et acte et ceci à la Parole d’ALLAH : { Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer ALLAH, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture } 22 » 23.


Et [l'imâm] al-Bukhârî –qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde– a dit aussi : «J’ai écrit selon mille hommes parmi les Savants et plus, et je n’ai écrit que d’après celui qui disait : ’la foi est parole et acte’, et je n’ai pas écrit d’après celui qui disait : ‘la foi est parole’ » 24.

Et l’imâm Abû ‘Ubayd al-Qâssim Ibn Salâm –qu’ALLAH le Très Haut lui fassemiséricorde–a dit :« Celle-ci est une appellation de ceux qui dirent : la foi est parole et acte, elle augmente et elle diminue – et il nomma cent trente trois Savants – ensuite il dit : Ceux-là disent tous : la foi est parole et acte, elle augmente et elle diminue, et c’est la parole des Gens de la Sunnat et ce qui est en vigueur auprès de nous, et c’est grâce à ALLAH que l’on obtient la réussite » 25.

Et [l'imâm] Ibn ‘Abd al-Barr –qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit :« Les gens de la jurisprudence et du Hadîth sont unanimes sur le fait que la foi est parole et acte, et nul acte qu’avec une intention, et la foi selon eux augmente au moyen de l’obéissance et diminue à cause de la désobéissance, et les obéissances, quelles qu’elles soient, sont selon eux une foi, à l’exception de ce qui est mentionné selon Abû Hanîfat et ses compagnons, en effet ils sont allés vers le fait que les obéissances ne se nomment pas « îmân », ils disent : La foi est seulement la confirmation et l’acceptation at-tasdîq wa l-iqrâr -, et parmi eux il y a celui qui aajouté : et la connaissance-wa l-ma’rifat-» 26.

Et le Shaykh al-Islâm –qu’ALLAH lui fasse miséricorde–a dit : « Et c’est pour cela que le dire était : que la foi est parole et acte chez les Gens de la Sunnat parmi les règles de la Sunnat, et plus d’un a narré le Consensus sur cela, et nous avons certes mentionné selon ash-Shâfi’î –qu’ALLAH lui fasse miséricorde–ce qu’il évoqua du Consensus sur cela, sa parole dans « al-Umm » : ‘Et il y avait Consensus des Compagnons et des Suivants et de ceux qui sont venus après eux et de ceux que nous avons pu rencontrer qui disaient : la foi est parole, acte, et intention, et l’un de ces trois ne se désolidarise de l’autre’» 27.

Et il a dit : « Et plus d’un a certes narré le Consensus des gens de la Sunnat et du Hadîth sur le fait que la foi est parole et acte » 28.

Et il a dit :« Et Abû ’Amr at-Talamnakî rapporta avec sa chaîne de transmission – le connu auprès de Mûssâ Ibn Hârûn al-Himâl– qui a dit : Nous a dicté Ishâq Ibn Râhawayh que la foi est parole et acte,elle augmente et elle diminue,il n’y a pas de doute que cela est tel qu’il nous l‘a décrit, et nous comprenions cela par les récits authentiqueset les paroles officielles générales mentionnées, et les unités de Compagnons du Messager d‘ALLAH– qu’ALLAH prie sur lui et le salue– et les successeurs et ainsi de suite étaient sur cela, de même qu’après les successeurs d’entre les gens de science ils étaient sur une seule chose en laquelle ils ne divergèrent pas, et de même au temps d’al-Awzâ’î au Shâm, et Sufyân ath- Thawrî en Irâq, et Mâlik Ibn Anas au Hidjâz, et Ma’mar au Yémen, sur ce que nous avons expliqué et exposé que la foi est parole et acte, elle augmente et elle diminue » 29.

Ceci est ce sur quoi les gens de la Sunnat étaient unanimes : que la foi est parole et acte, elle augmente et elle diminue, excepté que parmi eux il y a ceux qui ont ajouté :« et intention » – wa niyyat -, ou « et conformité à la Sunnat » –wa itbâ’ as-Sunnat-; parmi eux il y a ceux qui ont dit : « parole verbale, conviction du cœur, et acte des membres » qawl bi l-lissân wa i’tiqâd bi l-djanân wa ’amal bi l-arkân -; et il n’y a en ceci de divergence significative mais c’est seulement un ajout de clarté et un exposé.

Le Shaykh al-Islâm –qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit : « Et les récits d’après les Compagnons, les imâms des successeurs, et la majorité des prédécesseurs et c’est la scolastique des gens du Hadîth et l’affiliation aux Gens de la Sunnat que la foi est parole et acte, augmente et diminue, augmente avec l’obéissance, diminue avec la désobéissance, et que l’exception y soit possible, comme ce qu’a dit ‘Amîr Ibn Habîb al-Khatmî et autre que lui d’entre les Compagnons : la foi augmente et diminue, on lui dit alors :-Et qu’est-ce que son augmentation et sa diminution ? Il dit alors : - Lorsque nous évoquons ALLAH–le Très Haut-, Le louons, Le glorifions, c’est ainsi qu’est son augmentation, et lorsque nous sommes insouciants, oublions, et délaissons, c’est ainsi qu’est sa diminution. Et ces expressions rapportées sont d’après leur majorité. Et certains d’entre eux et un bon nombre d’entre les derniers ont pu dire : parole et acte et intention; un autre a pu dire : parole, acte, intention et conformité à la Sunnat, et a pu dire : parole verbale, conviction du cœur et accomplissement des piliers 30., c’est-à-dire par les membres. Et certains d’entre eux ont rapporté cela en l’affiliant –marfû’ann– au Prophète –qu’ALLAH le Très Haut prie sur lui et le salue–sur la copie affiliée à Abû s-Salt al-Harawî selon ’Alî Ibn Mûssâ ar-Ridâ 31, et ceci fait partie des choses montées de toutes pièces sur le Prophète –qu’ALLAH prie sur lui et le salue–à l’unanimité des gens de science de son Hadîth.Et il n‘y a entre ces expressions de divergence significative, mais la parole absolue et l’acte absolu dans le langage des prédécesseurs, englobe [respectivement] la parole du cœur et de la langue, et l’acte du cœur et des membres, ainsi la parole de la langue sans la conviction du cœur, c’est la parole des hypocrites, et ceci ne s’appelle « parole » qu’au moyen de la restriction– at-taqyîd-, comme la Parole du Très Haut: { ils disent avec leur langue ce qu’il n’y a pas dans leur cœur } 32, et de même les actes des membres sans les actes des cœurs font partie des actes des hypocrites qu’ALLAH n’accepte pas. En effet le dire des prédécesseurs contient implicitement la parole et l’acte intérieur(e) et apparent(e) mais au fait que certaines personnes puissent ne pas comprendre l’incorporation de l’intention dans cela, une partie d’eux a dit : « et intention » – wa niyat - . Ensuite d’autres ont exposé que l’absolu de la parole, de l’acte et de l’intention ne peut être accepté qu’avec la conformité à la Sunnat. Et ceci est vrai aussi car ceux -là (les adeptes sectaires) disent : «parole et acte », afin de montrer leur inclusion sur la nature [du cœur seulement] et leur objectif n‘est pas le rappel des caractéristiques des paroles et des actes [intérieurs et extérieurs]. Et de même la parole de celui qui dit : « conviction du cœur, parole de la langue et acte des membres», il a placé la parole et l’acte en nomination à ce qui est montré, il y a alors besoin de rassembler avec cela la conviction du cœur, et il est nécessaire qu’il inclut dans sa parole : « conviction du cœur », les actes du cœur indicatifs à sa confirmation comme l’amour d’ALLAH, la crainte d’ALLAH, et l’abandon de soi à ALLAH et ce qui est autour de cela ; car l’inclusion des actes du cœur dans la foi est plus requise que l’inclusion des actes des membres, à l’unanimité des groupes sans exception » 33.

Et il a dit : « Ensuite ils dirent : ‘Une parole et un acte ne sont acceptés qu’accompagnés d’une intention‘, et ceci est manifeste; car la parole et l’acte lorsqu’ils ne sont pas purement pour ALLAH, ALLAH le Très Haut ne les accepte pas. Ensuite ils dirent : ‘Une parole, un acte et une intention ne sont acceptés qu’en conformité à la Sunnat‘, et c’est la législation et c’est ce à quoi ALLAH et Son Messager –qu’ALLAH prie surlui et le salue– ont ordonné; car la parole, l’acte et l’intention qui ne sont pas un affilage légal qu’ALLAH a prescrit, sont une innovation, et toute innovation est un égarement, et ne font pas partie de ce qu’ALLAH aime, ALLAH ne les accepte donc pas, et ils ne sont d’aucun profit, à l’identique des actes des associateurs et des gens du Livre » 34.

Sources :

18 - as-Salât wa Hukm Târikihâ, à la page (45).
19 - al - Wassitiyyat accompagnée de son commentaire du [Shaykh] Ibn ‘Uthaymîn (2/636), et le Shaykh Ibn ‘Uthaymîn - qu’ALLAH lui fasse miséricorde - a certes expliqué l’acte de la langue - ’amal al - lisân - au fait qu’il soit un mouvement de la langue, il a dit : « Ainsi la parole de la langue - qawl al - lisân - est : ce qui s’entend, et l’acte de la langue - ’amal al - lisân - : son mouvement, et il est connu que la parole - al - qawl - soit du mouvement de la langue et le mouvement des ‘deux barbes’ (la moustache et la barbe) et des deux lèvres, par conséquent le mouvement de ces parties sont inclus dans la foi car ils sont une action « . » Et l’auteur de ce livre Muhammad Ben Mahmûd Âlâ Khudayr a rappelé en cette annotation de veiller à l’erreur sur ce point relevé dans les Fatâwî et épitres du Shaykh Muhammad Ben Ibrâhîm - qu’ALLAH lui fasse miséricorde - qui voyait la mention ‘amal al - lisân – l’acte d e la langue – comme étant une erreur dans une copie d’ al - Wassitiyyat .
20 - Et ce Consensus, son appui est de dizaines de textes du Livre et de la Sunnat, [ In shâ' ALLAH ] viendra la mention d’une partie d’eux dans le chapitre suivant à propos du détail de la parole sur la réalité de la foi.
21 - Madjmû’ al-Fatâwî (7/209), Usûl I’tiqâd Ahl as - Sunnat d’al-Lâlikâî (5/956) numéro 1593.
22 - Sourate 98, verset 5.
23 - Sharh Usûl I’tiqâd Ahl as - Sunnat d’al-Lâlikâî (1/194) numéro 320.
24 - Idem (5/959) numéro 1597.
25 - Ibn Battat l’a noté dans al-Ibânat (2/814 - 826) numéro 1117, et le Shaykh al-Islâm comme ce qui est dans Madjmû’ al-Fatâwî (7/309).
26 - at - Tamhîd d’ Ibn ‘Abd al - Barr (9/238).
27 - Madjmû’ al - Fatâwî (7/308) .
28 - Idem (7/330 ).
29 - Madjmû’ al-Fatâwî (7/308).
30 - Et de ceux qui ont cité cela de lui : Abû Hâtim ar-Râzî : al-Lâlikâî a certes pris note de lui : sa parole : « Et notre opinion est que la foi est parole et acte : acceptation par la langue, confirmation du coeur et acte des membres, tels que la prière, la zakât pour celui qui en a les moyens, le pélerinage de celui qui en a la capacité, le jeûne du mois de Ramadân, et l’ensemble des ordres d’ALLAH qu’Il a obligé sur ses serviteurs, et son accomplissement fait partie de la foi » Sharh Usûl al - I’tiqâd (2/181) numéro 323.
31- Voir longue annotation sur la démonstration de la faiblesse de cette prétention dans le livre original arabe.
32 - Sourate 48, verset 11.
33 - Madjmû’ al-Fatâwî (7/505) et ce qui est après, et voir : (7/171).
34 - al-Istiqâmat (2/310).

Allahu A'lam wa ahkam .
27 février 2014 17:17
LE DETAIL DE LA PAROLE SUR LA REALITE DE LA FOI


Il apparaît clairement de ce qui a précédé que la foi est une réalité composée de quatre parties : une parole intérieure – qawl bâtin - , une parole apparente – qawl dzâhir - , un acte intérieur – ’amal bâtin - , et un acte apparent – ’amal dzâhir - . Il y a dan s ce qui suit le détail de la parole sur ces parties :


PREMIEREMENT : LA PAROLE DU COEUR - qawl al-qalb - :

Ce qui est visé par elle est sa confirmation et sa certitude. Et la preuve sur le fait que la parole du cœur fait partie de la foi ( 1 ), la Parole du Très Haut : { A ceux - là Il a prescrit la foi en leur cœur } ( 2 ), Sa Parole : { Alors que la foi n’est pas totalement entrée en vos cœurs } ( 3 ), Sa Parole : { Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en ALLAH et en Son Messager, qu i par la suite ne doutent point et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin d’ALLAH. Ceux - là sont les véridiques } ( 4 ), et Sa Parole : { Ô Messager ! Que ne t’affligent point ceux qui concourent en mécréance; parmi ceux qui ont dit : « Nous avons cru » avec leurs bouches sans que leurs cœurs aient jamais cru } ( 5 ), et sa parole – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – à propos de la foi : « que tu croies en ALLAH, en Ses Anges, en Ses Livres, en Ses Messagers, au Jour dernier, et que tu croies au Destin : son bien et son mal » ( 6 ).

Et sa parole – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – dans le Hadîth de l’intercession : « Alors je dirai : Ô mon Seigneur, ma Communauté, ma Communauté...alors Il dira : Va et fais sortir quiconque a en son cœur le moindre...moindre...moindre poids de pépin de moutarde de foi puis sors - le du feu et laisse - le » ( 7 ).

Et cette reconnaissance « lorsqu’une obéissance à son commandement ne l’accompagne pas, ni intérieurement et ni extérieurement, sans amour pour ALLAH,ni vénération pour Lui, [alors] ceci n’est pas une foi » ( 8 ).

Le Shaykh al-Islâm Ibn Taymiyyat–qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde–a dit :« En effet le concept de la connaissance de la vérité par le cœur si un acte du cœur n‘est pas joint à lui par une affirmation de sa connaissance, comme l’amour du cœur pour elle, et l’accompagnement du cœur pour elle, il n’est pas profitable à son adhérent, bien mieux d’entre les pires humains châtiés le jour de la Résurrection il y a le Savant qu’ALLAH n’a pas rendu profitable par son savoir, et le Prophète–qu’ALLAH prie sur lui et le salue–a certes dit : « Ô mon Seigneur je cherche refuge auprès de Toi contre une science qui n’a pas d’utilité, une âme qui ne se rassasie pas, une invocation qui n’est pas exaucée et un cœur qui ne craint pas » ( 9 ) » ( 10 ). Et il viendra [l‘exposé] que cette reconnaissance–accompagnée de l‘acte du cœur–est la source de la foi, et qu’elle (cette reconnaissance) est une source pour la parole extérieure, de même que l’acte du cœur est la source de l’acte des membres.

DEUXIEMEMENT : LA PAROLE DE LA LANGUE - qawl al-lissân -:

C’est la parole apparente dont nul salut n’est au serviteur qu’accompagnée d’elle, et c’est la profession de la parole de l’Islâm : « lâ ilaha illa LLAH, Muhammad RasûlaLLAH » ( Il n‘y a de divinité digne d‘être adorée sauf ALLAH, et Muhammad est le Messager d‘ALLAH )–qu‘ALLAH le Très Haut prie sur lui et le salue-, « ensuite la glorification, l’évocation de grandeur, la louange, l’évocation d’unicité, l’éloge d’ALLAH, la prière sur Son Messager, l’invocation, et l’ensemble des évocations » ( 11 ).

Et parmi les preuves sur le fait que la parole verbale fait partie de la foi, la Parole du Très Haut : { Dites : Nous croyons en ALLAH et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on n’a fait descendre vers Ibrâhîm et Ismâ’îl et Ishâq et Ya’qûb et les tribus, et en ce qui a été donné à Mûssâ et à ‘Îssâ, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes soumis } ( 12 ), et Sa Parole : { Dis: Nous croyons en ALLAH, à ce qu’on a fait descendre sur nous, à ce qu’on a fait descendre sur Ibrâhîm, Ismâ’îl, Ishâq } ( 13 ) le verset, et sa parole–qu‘ALLAH le Très Haut prie sur lui et le salue–: « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent : Lâ ilaha illa LLAH, ainsi quiconque dit Lâ ilaha illa LLAH a alors sauvegardé à mon encontre sa personne et ses biens excepté son dû et son compte est auprès d’ALLAH » ( 14 ).

Ainsi celui qui ne professe pas le double témoignage avec la capacité [de le dire], est alors mécréant, extérieurement et intérieurement.

Le Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde – a dit : « Quant au double témoignage s’il ne le professe pas avec la capacité [de le dire] c’est alors un mécréant à l’unanimité des Musulmans, et il est mécréant extérieurement et intérieurement d’après des prédécesseurs de la Communauté, de ses imâms et des ensembles de ses Savants » ( 15 ).

Et il a dit : « Et c’est pour cela que la parole apparente fait partie de la foi dont nul salut n’est au serviteur qu’accompagnée d’elle [et ce] auprès du commun des prédécesseurs et successeurs d’entre les premiers et les derniers excepté les Djahmiyyat, comme Djahm et celui qui est d’accord avec lui, car [pour Djahm] lorsqu’il a la capacité il est excusable de sa position silencieuse ou de sa position de craignant envers un peuple, que s’il faisait apparaître l’Islam, le persécuterait et ce qu’il y a autour de cela, il est alors possible qu’il ne professe pas accompagné d’une foi dans son cœur comme le contraint à la parole de mécréance. ALLAH le Très Haut a dit : { sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi – mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux - là ont sur eux une colère d’ALLAH et ils ont un châtiment terrible } ( 16 ) » ( 17 ).

ATTENTION :

Le but du double témoignage n’est pas le concept de renseigner de ce qu’il y a en l’âme de science et d’intérêt au fait qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée sauf ALLAH, mais il est nécessaire à ce que cela soit sous l’angle de l’édification indicative à l’engagement et à l’assujettissement, et c’est pour cela que les Juifs et autres qu’eux n’ont pas obtenu profit pour leur reconnaissance du Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – à ce qu’il soit le Messager d’ALLAH accompagnée de leur parole « lâ ilaha illâ LLAH » (il n’y a de divinité digne d’être adorée sauf ALLAH); car cela fut à titre informatif sans engagement et assujettissement à sa législation.

Et sur cela le Shaykh al - Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : « Et aussi un groupe de juifs est certes venu vers le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – puis ils dirent : « Nous témoignons que tu es certes un Messager » et ils ne furent pas Musulmans par cela; car ils dirent cela à titre informatif à propos de ce qui se trouve en eux - mêmes, c’est - à - dire « nous savons et nous prenons part au fait que tu es certes le Messager d’ALLAH », il dit : « Alors pourquoi ne me suivez - vous pas ? » Ils dirent : « Nous craignons des juifs ». Et il est donc su que le concept de la science et de renseigner selon elle n’est pas une foi, jusqu’à qu’il parle avec la foi sous l’angle de l’édification indicative à l’engagement et à l’assujettissement, accompagnée de l’implication de ce renseignement à propos de ce qui se trouve en eux - mêmes. Ainsi les hypocrites parlèrent en informateurs menteurs, ils étaient donc mécréants en l’intérieur [d‘eux - mêmes], et ceux - là (le groupe de juifs) le dirent sans [y] être engagés ni résignés, ils furent donc mécréants dans l’extérieur et l’intérieur » ( 18 ).

Et il a dit : « Ainsi lorsque l’un de ces connaisseurs renégats qui ne sont pas croyants dit : « Muhammad est le Messager d’ALLAH », comme ces juifs - là et autre qu’eux, cela est donc une pure information fidèle à leur connaissance sur laquelle ALLAH dit : { Ceux à qui nous avons donné le Livre, le reconnaissent comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d’entre eux cache la vérité, alors qu’ils la savent ! } ( 19 ) cependant de même que le concept de la connaissance ne leur est d’aucune utilité, le concept de l’information ne leur est d’aucune utilité, plus exactement il est nécessaire qu’il s’associe à la science dans l’intérieur son implication d’action qui est l’amour et la vénération et l’assujettissement et ce qu’il y a autour de cela, de même qu’ il est nécessaire qu’il s‘associe à l’information apparente son implication de soumission et assujettissement et la base de l’obéissance » ( 20 ).

Et Ibn al-Qayyim – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit dans l’annotation sur l’histoire de la délégation de Nadjrân : « Il y a en elle que la reconnaissance du prêtre au Messager d’ALLAH – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – au fait qu’il soit un Prophète ne l’a pas intégré dans l’Islam, ce qui n’a pas indiqué son obéissance et son suivi, en effet lorsqu’il s’est attaché à sa religion après cette reconnaissance ce n’était pas une apostasie de sa part, l’observation de cela : la parole de deux érudits à son égard, tous deux l’ont questionné à propos de trois affaires, puis à ce qu’il leur répondit tous deux dirent : « Nous témoignons que tu es certes un Prophète ». Il dit : « Et qu’est - ce qui vous empêche de me suivre ? » Tous deux dirent : « Nous avons peur que les juifs nous tuent ». ( 21 ) Et ils n’ont pas indiqué par cela l’Islam. Et semblable à cela le témoignage de son oncle Abû Tâlib à son encontre au fait qu’il soit loyal et que sa religion soit des meilleures cultes pures comme religion, et ce témoignage ne l’a pas intégré dans l’Islam. Et en méditant ce qui est dans l’histoire et les récits authentiques de témoignage d’un grand nombre de gens du Livre et d’associateurs qu’il – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – eut le Message [divin] et qu’il fut véridique, ainsi ce témoignage ne les a pas intégré dans l’Islam, il est su que l’Islam est une affaire au - delà de cela, et qu’il n’est pas la connaissance seulement, et ni la connaissance et l’acceptation seulement, mais la connaissance et l’acceptation, l’humilité et l’assujettissement à son obéissance et sa religion extérieurement et intérieurement » ( 22 ).

L’AFFIRMATION DE L’ISLÂM PAR LA PRONONCIATION DU DOUBLE TEMOIGNAGE :

Il n’est pas compris de ce qui a précédé que le mécréant lorsqu’il professe le double témoignage il ne lui est pas affirmé le statut de l’Islam jusqu’à ce qu’il soit testé ou [qu‘il] manifeste les rites de l’Islam, au contraire l’Islam et la protection sont tous deux affirmés par le concept de la prononciation, ensuite il est observé du locuteur les devoirs d‘acquittement, et l’approbation de la langue [s’authentifie] par l’acte, et ceci est la base, mais il se peut qu’il soit joint à la proclamation du double témoignage ce qui indique le maintien du mécréant sur sa religion et son refus d’assujettissement à l’Islam et de l’intégrer, à la manière de ce qui a précédé de parole des deux érudits ( 23 ).

Et le statut au mécréant est par l’Islam lorsqu’il dit : « lâ ilaha illa LLAH », de ce que les Musulmans y ont fait consensus.

Ibn al-Qayyim – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : « Et les Musulmans sont unanimes sur le fait que le mécréant lorsqu’il dit : « lâ ilaha illa LLAH, Muhammad rasûlu LLAH », est alors inclus dans l’Islam et a témoigné d’un témoignage de vérité » ( 24 ).

Ibn Radjâb al-Hanbalî – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : « Et de ce qui est connu par nécessité il y a que le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – acceptait, de quiconque venait à sa rencontre voulant entrer en Islam le double témoignage seulement, et protégeait son sang par cela, et le fais ait Musulman, et il désapprouva certes Ussâmat Ibn Zayd qui tua celui qui dit : « lâ ilaha illa LLAH », à ce qu’il éleva son épée contre lui, et sa désapprobation fut pénible sur lui, et il – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – n’a pas posé en condition sur celui qui venait à sa rencontre voulant l’ Islam qu’il s’engage à la prière et à la Zakât »

Et il a dit : « Car les deux paroles du double témoignage avec leurs deux notions protègent quiconque présente toutes deux, et devient par cela Musulman, il a donc ce qui est pour les Musulmans et sur lui ce qui est sur eux, et s’il isole une chose d’entre ces piliers (les piliers de l‘Islam), même s’ils étaient un groupe défensif ils seraient combattus... ».

Et il a dit aussi : « Accompagné du fait que quiconque approuve le double témoignage devient Musulman légalement (ou en théorie) – hukmann - , puis lorsqu’il est entré en Islam par cela, il est obligé d’exécuter le reste des traits de l’Islam » ( 25 ).

Et ceci est général sur quiconque sa mécréance fut « par le reniement de l’Unicité, ou le reniement du Message de Muhammad – qu’ALLAH prie sur lui et le salue - , ou les renia tous deux. Quant à celui qui mécrut à autre que cela, son islam ne se réalise qu’avec la ratification de ce qu’il renia. Et quiconque accepte le Message de Muhammad – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – et renie son rang comme envoyé aux mondes, son islam n’est pas affirmé jusqu’à ce qu’il témoigne que Muhammad est le Messager d’ALLAH en direction de toutes les créatures, ou bien [quiconque] se désavoue de toute religion – accompagné du double témoignage – contredit l’Islam...et s’il apostasia à cause d’un reniement d’une obligation il n’est pas Musulman jusqu’à ce qu’il accepte ce qu’il a renié, et renouvelle le double témoignage; car il a démenti ALLAH et Son Messager à l’aide de ce qu’il a conviction, de même s’il renie un Prophète, ou un verset du Livre d’ALLAH le Très Haut, ou un Livre parmi Ses Livres, ou un Ange parmi Ses Anges dont Il a affirmé qu’ils sont les Anges d’ALLAH, ou autorise un interdit, il est donc nécessaire en son islam à ce qu’il accepte ce qu’il a renié » ( 26 ).

Et au moyen de cela se manifeste la nullité de ce sur quoi est une partie des exagérateurs : l’absence du statut de l’Islam de l’individu jusqu’à ce qu’il soit examiné et testé, et ceci dérive à propos d’une autre innovation plus sévère et plus immense, et c’est une supposition que la base sur les gens est la mécréance jusqu’à ce que parmi eux se manifeste son contraire, et ceci est vain de manière évidente; car le mécréant si on lui statue l’Islâm par le concept du double témoignage, alors qu’en est - il de celui qui authentifie le pacte de l’Islam par le double témoignage ou par la prière ou est affilié à ses parents ou à l’un des deux, et la situation est qu’il n’ est pas mêlé à une annulation parmi les annulations de la foi ! ( 27 )

Et cette aberration doctrinale, une autre aberration lui fait face, son identique ou encore plus nuisible, et c’est la prétention au fait que quiconque dit « lâ ilaha illa LLAH », a alors mis sous protection son sang et son bien même s’il délaisse la totalité des rites de l’Islam ou commet ce qu’il commet d’annulations, et à cela les Savants ont mis en garde sur le fait que cette protection : sa constance et sa durée reposent sur le délaissement des annulations.

Le Shaykh Hmad Ibn Nâssar Ibn Ma’mar - qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : Et nos Savants – qu’ALLAH leur fasse miséricorde – ont certes dit : Lorsque le mécréant dit : « lâ ilaha illa LLAH », [cela le] fait alors entrer sous la protection pour son sang, et oblige la suspension à son sujet, et lorsqu’il complète cela la protection a lieue sinon elle est annulée, et le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – a certes dit chaque propos dans un temps, en effet il dit : « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent : lâ ilaha illa LLAH » ( 28 ) pour enseigner aux Musulmans que le mécréant combattant lorsqu’il le dit, il suffit de lui, et son sang et son bien sont sous protection. Ensuite le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – montra dans l’autre Hadîth que le combat est louable jusqu ’au double témoignage et les deux adorations, en effet il dit : « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée sauf ALLAH et que Muhammad est certes le Messager d’ALLAH et accomplissent la prière et donnent la zakât » ( 29 ) il a ainsi montré que la totalité de la protection et sa plénitude ne s’effectue que par cela et pour que la présomption n’apparaisse pas au fait que le concept de la reconnaissance protège sur la durée, comme elle se produisit pour certains Compagnons jusqu’à ce qu’Abû Bakr as-Siddîq la dissipa, ensuite ils l’approuvèrent – qu’ALLAH l’agrée - » ( 30 ).

Le Shaykh ‘Abd ar-Rahmân Ibn Hassan – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : « Quant à sa parole – qu’ALLAH prie sur l ui et le salue – : « et mécroit en ce qui est adoré en dehors d’ALLAH » ( 31 ) ceci est une condition importante, la parole « lâ ilaha illa LLAH » n’est valide qu’au moyen de sa présence, et si elle n’est pas présente celui qui dit « lâ ilaha illa LLAH » n’est pas protégé au sang et au bien; car ceci est le sens de « lâ ilaha illa LLAH »; la parole ne lui est d’aucun profit sans restitution du sens qu’elle désigne, de délaissement de l’association, et de désaveu d’elle et de ceux qui l’accomplissent, lorsqu’il renie donc l’adoration de tout ce qui est adoré en dehors d’ALLAH, et s’en désavoue, et prend en ennemi quiconque fait cela, il devient Musulman protégé au sang et au bien, et ceci est le sens de la Parole d’ALLAH le Très Haut : « Quiconque mécroit au Tâghût et croit en ALLAH a alors saisi l’anse la plus solide qui ne peut se briser et ALLAH est Entendant et Savant » ( 32 ) et « lâ ilaha illa LLAH » est certes restreint dans les Ahâdith authentiques par d’étroites restrictions qu’il est nécessaire de restituer avec leur totalité comme parole, conviction et action » ( 33 ).

TROISIEMEMENT : L’ACTE DU COEUR - ’amal al - qalb - :

C’est l’intention – an-niyyat - , la volonté – al-irâdat - , « et l’humilité à ALLAH et à Son commandement, la vénération et la crainte envers Lui, L’appréhender, la peur, l’espoir, l’amour pour Lui, et pour ce qui vient d’auprès de Lui, l’inimitié en Lui, l’abandon de soi, la patience, l’agrément, la miséricorde, la pudeur, la sincérité envers ALLAH, Son Messager, et Son Livre, et la pureté de tous les actes avec l’ensemble des actes du cœur ».

Le Shaykh Ibn ’Uthaymîn – qu‘ALLAH le Très Haut lui fasse miséricorde – a dit : « Quant à l’acte du cœur cela équivaut à son remuement et à sa volonté comme la sincérité dans l’acte, en effet cela est un acte du cœur, il en est de même pour la confiance, l’espoir et la peur, ainsi l’acte n’est pas un concept d’inertie dans le cœur, au contraire c’est là une activité dans le cœur » ( 34 ).

Et la preuve sur l’entrée de cela dans la foi : La Parole du Très Haut : { Les vrais croyants sont ceux dont les cœurs frémissent quand on mentionne ALLAH. Et quand Ses versets leur sont récités, cela fait augmenter leur foi. Et ils placent leur confiance en leur Seigneur – Ceux qui accomplissent la Salat et qui dépensent [dans le sentier d'ALLAH] de ce que Nous leur avons attribué. – Ceux - là sont, en toute vérité les croyants : à eux des degrés (élevés) auprès de leur Seigneur, ainsi qu’un pardon et une dotation généreuse } ( 35 ), et Sa Parole : { N’ayez donc pas peur d’eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants } ( 36 ), et Sa Parole : { Et c’est en ALLAH qu’il faut avoir confiance, si vous êtes croyants } ( 37 ).

Et sa parole – qu‘ALLAH le Très Haut prie sur lui et le salue – : « La foi est de soixante dix et quelques ou soixante et quelques branches et sa plus haute est la parole « lâ ilaha illa LLAH » et sa moindre : l’éloignement d’une nuisance à la route, et la pudeur est une branche de la foi » ( 38 ).

En effet la pudeur provient d’un acte du cœur, et le Hadîth prouve aussi que la parole verbale et l’acte des membres font partie de la foi.

Et l’ensemble massif de la Communauté inclut les actes des cœurs dans la foi, sauf Djahm et celui qui le suit.

Le Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : « Et le but ici est que l’ensemble massif de la Communauté inclut ce qui est d’entre les actes des cœurs, au point où l’ensemble massif des Murdji‘at affirment cela, et quant aux Mu’tazilat, Khawâridj, gens de la Sunnat, et les gens du Hadîth en effet leur parole en cela est connue, et la dispute en cela [concerne] seulement celui qui suit Djahm Ibn Safwân parmi les Murdji‘at, et cette parole est faible, de même la parole des Karrâmiyat, qui disent que c’est le concept de la parole verbale, est faible aussi. Et cela est aussi de ce qu’il faut s‘occuper car beaucoup de ceux qui parlent sur l’affaire de la foi [s‘interrogent] : est-ce que les actes y sont inclus ? Et est-ce qu’elle est parole et acte ? Ils croient que la dispute est seulement sur les actes des membres, et que ce qui est visé par la parole est la parole verbale et cela est une erreur, au contraire la parole dépourvue de la conviction de la croyance n’est pas une foi à l’unanimité des Musulmans ».

Jusqu’à ce qu’il a dit : « Et de même la confirmation du cœur qui n’est pas accompagnée d’amour pour ALLAH ni de vénération, mais plutôt y est la colère et l’inimitié pour ALLAH et Son Messager, n’est pas une foi, à l’unanimité des Musulmans » ( 39 ).

Et il a dit : « Car l’obligation de la soumission du cœur accompagnée de sa connaissance est manifeste et authentifiée par les preuves du Livre, de la Sunnat et le Consensus de la Communauté, en effet cela est connu par nécessité dans la religion. Et celui qui dispute parmi les Djahmiyat au fait que la soumission du cœur fait partie de la foi, est alors comme celui qui dispute parmi les Karrâmiyat au fait que la connaissance du cœur fait partie de la foi » ( 40 ).

Et il a dit aussi : « Et en globalité il y a nécessité en la foi qui est dans le cœur une reconnaissance en ALLAH et en Son Messager et l’amour d’ALLAH et de Son Messager, car sinon le concept de la reconnaissance accompagnée de la colère envers ALLAH et envers Son Messager, et l’inimitié envers ALLAH et Son Messager n’est pas une foi, à l’unanimité des Musulmans. Et le concept de la reconnaissance et de la science n’implique pas l’amour sauf lorsque le cœur est sain d’incident tel que l’envie et l’orgueil » ( 41 ).
Et lorsqu’il se tient au cœur un amour, une volonté, une peur et un espoir, il est obligé que le corps agisse par affirmation à cela, comme dit le Shaykh al-Islâm : « Ensuite l’amour total avec la capacité oblige le mouvement du corps au moyen de la parole extérieure et de l’acte apparent nécessaires, comme il a précédé...en effet quiconque croit en Lui et en Son Messager et n’est pas aimant de Lui et de Son Messager, il n’est pas croyant jusqu’à ce qu’il y soit avec cela l’amour pour Lui et pour Son Messager. Et lorsqu’il se tient au cœur la reconnaissance en Lui et l’amour pour Lui elle implique une nécessité que le corps remue par affirmation à cela parmi les paroles extérieures, et les actes extérieurs, par conséquent ce qui se manifeste sur le corps parmi les paroles et les actes est l’affirmation de ce qui est dans le cœur et son implication, sa preuve et sa conséquence » ( 42 ).

Et viendra le détail de cela dans le chapitre de l’implication entre l’extérieur et l’intérieur.

QUATRIEMEMENT : L’ACTE DES MEMBRES - ‘amal al - djawârîh - :

Et ceci, c’est le sujet de bataille entre les gens de la Sunnat et les Murdji’at , car le commun des Murdji’at n’inclut pas les actes des membres dans la foi même s’ils incluent les actes des cœurs, et ceci fait partie de leur erreur; car si les actes des membres est une implication aux actes du cœur, fait partie de l’inaccessible qu’il se tienne au cœur un amour pour ALLAH, une peur et un espoir en Lui, ensuite qu’il ne se manifeste pas une trace de cela sur les membres, et à cela le Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : « Et les Murdji’at ont exclu l’acte apparent de la foi, en effet il y a parmi eux celui qui vise l’exclusion des actes des cœurs aussi, et sa constitution est la confirmation, cela est en effet un égarement clair, et ceux qui visent l’exclusion de l’acte apparent il leur est dit : l’acte apparent est une implication de l’acte intérieur qui ne se sépare pas de lui, et la disparition de l’extérieur est une preuve de la disparition de l’intérieur, ainsi la dispute demeure au sujet de l’acte apparent : est - ce qu’il est un élément de la nomination de la foi qui est indiqué par la désignation ? Ou bien une implication à la nomination de la foi ?... et aussi leur exclusion de l’acte permet donc qu’ils excluent les actes des cœurs aussi, et cela est vain de manière évidente; car quiconque reconnait le Messager et le haït et le prend en ennemi par son cœur et son corps il est alors mécréant de manière évidente nécessairement. Et s’ils incluent les actes des cœurs à l’intérieur de la foi ils font erreur aussi; pour l’impossibilité de la teneur de la foi par le cœur sans mouvement du corps » ( 43 ).

Et la preuve que les actes des membres font partie de la foi : la Parole du Très Haut : { Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer ALLAH, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la Salat et d’acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture } ( 44 ), et Sa Parole : { Les vrais croyants sont seulement ceux qui croient en ALLAH et en Son messager, qui par la suite ne doutent point et qui luttent avec leurs biens et leurs personnes dans le chemin d’ALLAH. Ceux - là sont les véridiques } ( 45 ).

Et sa parole – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – à la délégation de ’Abd al - Qays : « Je vous ai ordonné la foi en ALLAH et est - ce que vous savez ce qu’est la foi en ALLAH : le témoignage qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée sauf ALLAH, l’accomplissement de la Salât, le don de la Zakât et que vous donniez du butin le cinquième » ( 46 ).

Et autre que cela parmi les nombreuses preuves exhaustives.

Al - Âdjurrî – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit : « Et sachez – qu’ALLAH le Très Haut nous fasse miséricorde ainsi qu’à vous – que j’ai certes feuilleté le Coran, j’y ai ainsi trouvé ce que j’en ai rappelé en cinquante six endroits du Livre d’ALLAH – Puissant et Majestueux - , qu’ALLAH – Elevé et Très Haut – ne fait pas entrer les croyants au paradis au moyen de la foi seule, en effet il les fait entrer au paradis eux seuls grâce à Sa Miséricorde, et au moyen de ce qu’ils Lui offrent de foi en Lui et de bon acte, et cela est une rétorque sur celui qui dit : « la foi : [est] la connaissance », et une rétorque sur celui qui dit : « la connaissance et la parole même s’il n’agit pas », nous cherchons refuge auprès d’ALLAH contre un locuteur pareil » ( 47 ), ensuite il – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – énuméra un bon nombre de ces endroits.

Et de cela il est su que la déviation des Murdji ’at dans ce sujet, sa cause est la renonciation à la connaissance de la Parole d’ALLAH et de la parole de Son Messager – qu’ALLAH prie sur lui et le salue - , et la confiance à l’habitude et aux antécédents qu‘ils produisirent, sinon qu’il y a dans le Coran et la Sunnat un exposé de la réalité de la foi, qui n’a pas besoin avec lui de démonstration par l‘étymologie et des preuves de l’utilisation et ce qui est autour de cela.

Et au Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – une précieuse parole importante sur cette affaire qui n’embellit le produit de la chose plus qu’elle ici, donc de cela sa parole – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – : « Et de ce qu’il faut savoir, [il y a] que les termes présents dans le Coran et le Hadîth, lorsqu’est connue leur explication, et de ce qui est voulu par eux du point de vue du Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – il n’est pas nécessaire en cela de l’argumentation par les paroles des spécialistes de la langue ni d’autre qu’eux, et pour cela les juristes ont dit : les noms ont trois catégories : une catégorie dont leur délimitation est connue par la législation comme « la prière » – as - salât – et « l ’aumône » – az - zakât - . Et une catégorie dont leur délimitation est connue par la langue, comme « le soleil » – ash - shams – et « la lune » – al - qamar - . Et une catégorie dont leur délimitation est connue par l’usage, comme le terme de « poignée » – al - qabd - , et le terme de « bienséant » – al - ma’rûf - ...ainsi la nomination de « salât », « zakât », « siyâm » et « hadj », et ce qui est autour de cela le Messager – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – a certes montré ce qu’il vise par elle en la Parole d’ALLAH et de Son Messager, et de même pour le terme de « vin » – khamr – et autre qu’eux, et à partir de là leur signification est connue, par conséquent si quelqu’un voulait l’expliquer par autre que ce que le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – a montr é, [cela] n’est pas accepté de lui. Et quant à la parole sur leur dérivé, et le point de vue de leur indication, alors ceci fait partie de la nature de la science de l’exposé. Et la motivation des statuts est un supplément dans la science et un exposé de l a sagesse des termes du Coran, cependant la connaissance du but par eux n’est pas fondé sur cela. La nomination de « îmân », « islâm », « nifâq », et « kufr », sont plus importantes que tout cela, en effet le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – a certes montré le but par ces termes d’une exposition qui n’a pas besoin avec elle d’argumentation sur cela par l’étymologie, les preuves de l’utilisation des arabes et ce qui est autour de cela, donc pour cela il est obligatoire de revenir aux nomination s de ces noms à l’exposé d’ALLAH et de Son Messager; car il est remède suffisant » ( 48 ).

Ensuite il a exposé la voie des adeptes des innovations, et la cause de leur déviation, il dit alors : « Et les adeptes des innovations seul l’intrus les a incorporé , car ils se sont détournés de ce chemin, ils dirigèrent et bâtirent la religion de l‘Islam sur des antécédents auxquels ils supposaient leur authenticité, soit dans l‘indication des termes, soit dans les significations logiques, et ils n’ont pas analysé l ‘exposé d‘ALLAH et de Son Messager. Et tout antécédent qui contredit l‘exposé d‘ALLAH et de Son Messager n‘est alors qu‘un égarement... Un exemple de cela [est]: que les Murdji’at pour qu’ils dévient de la connaissance de la Parole d’ALLAH et de Son Messager , ils prirent et parlèrent sur la nomination de la foi et de l’Islam et autre que tous deux, à l’aide d’une voie qu’ils innovèrent, un récit de ce qu’ils dirent : « Al - îmân dans la langue c’est la confirmation – at - tasdîq - , et le Messager est le sermonnaire des gens au moyen du langage des arabes, il ne l’a pas changé, ainsi son objectif par « al-îmân » était la confirmation – at-tasdîq - , ensuite ils dirent : et la confirmation – at-tasdîq – n’est seulement par le cœur et la langue, ou par le cœur, par conséquent les actes ne font pas partie de la foi, ensuite leur soutien que « al- îmân » c’est la confirmation – at-tasdîq - , Sa Parole : { Et tu ne nous croiras pas – wa mâ anta bimu‘min illanâ - } ( 49 ) c’est- à-dire approbateur en notre faveur. Par conséquent on leur dit : le nom de la foi, sa mention est répétée dans le Coran et le Hadîth en plus grand nombre que la mention de l’ensemble des termes, et c’est la base de la religion, et par elle les gens sortent des ténèbres à la lumière, et elle sépare les biens heureux des malheureux, et celui à qui on s’allie de celui qui est pris en ennemi, et la religion toute entière poursuit cela, et tout Musulman a besoin de la connaissance de cela, est-ce qu’il serait permis que le Messager puisse omettre l’exposé de tout cela, et que tout soit de ces deux génériques !? Et il est connu que la preuve par laquelle ils appuient que la foi est la confirmation – at- tasdîq - , qu’elle fait partie du Coran, et le texte du sens de la foi [parvenu] en multitude selon le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – est plus immense que la multitude de [textes de] la terminologie du terme; car « al-îmân », la totalité de la Communauté a besoin de sa connaissance, ils l’ont donc notifié, à l’inverse d’un terme d’une Sourate, en effet la majorité des croyants n’avaient pas mémorisé cette Sourate, il n’est donc pas permis d’établir l’exposé de la base de la religion bâti sur l’exemple de ces antécédents, et à cause de cela la dispute et le trouble augmentent entre ceux qui ont dévié du chemin droit d’ALLAH et ont dérivé du sentier, et devinrent ceux qui subdivisèrent leur religion et furent une dissidence, et de ceux qui se divisèrent et divergèrent qu’après que les preuves leur soient venues, et cela est une parole générale absolue. Ensuite on dit : ces deux introductions, toutes deux sont interdites, par conséquent celui qui dit : certes le terme de la foi est synonyme au terme de la confirmation, supposez que le sens est vrai lorsqu’il est utilisé en ce lieu, pourquoi je dis : qu’il oblige certes la synonymie ? » ( 50 )

Et il – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – énuméra des points de vue sur l’exposé que la foi n’est pas synonyme à la confirmation, ensuite il dit : « Quant à la deuxième introduction, on dit alors : que s’il est obligé qu’il soit synonyme à la confirmation, alors leur parole : certes la confirmation n’est que par le cœur, ou la langue, il y a à propos d’elle deux réponses : L’une d’elles : le blocage, en effet les actes se nomment confirmation, comme il est affirmé dans le Sahîh selon le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – qu’il a dit : « Les deux yeux forniquent et leur fornication est l‘observation, l‘oreille fornique et sa fornication est l‘écoute, la main fornique et sa fornication est le toucher, le pied fornique et sa fornication est la marche, le cœur désire et convoite et le sexe confirme cela ou le dément » ( 51 ), et les spécialistes de la langue et des groupes de prédécesseurs et de successeurs ont dit ainsi... La deuxième réponse : que si sa base est la confirmation, elle est alors une confirmation spécifique, de même que la prière est une invocation spécifique, et le pèlerinage un objectif spécifique, et le jeûne une abstinence spécifique, et cette confirmation possède des implications inclues dans sa désignation dans l’absolu, car la disparition de l’implication indique la disparition de l‘élément impliquant, et la dispute reste terminologique : est - ce que la foi indique l’acte par désignation ou par implication » ( 52 ).

Et il a dit : « Et les Murdji’at ont certes dévié dans ce fondement de l’exposé du Livre et de la Sunnat et des paroles des Compagnons et de leurs successeurs dans le bel agir, et ils s’appuient sur leur opinion et sur ce qu’ils y ont interprété au moyen de leur compréhension de la langue, et celle - ci est la voie des adeptes des innovations, et [c‘est] pour cela [que] l’imâm Ahmad disait : La majorité de ce qui pousse les gens à l’erreur est à partir d’interprétation et d’analogie. Et [c‘est] pour cela [que] les Mu ’tazilat, les Murdji’at, les Râfidat et autre qu’eux parmi les adeptes des innovations expliquent le Coran par leurs opinions et leurs réflexions, et de ce qu’ils en interprètent à partir de la langue, et [c‘est] pour cela [que] tu les trouve qu’ils ne s’appuient pas sur les Ahâdith du Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue - , les Compagnons, les successeurs et les imâms des Musulmans, en effet ils ne s‘appuient ni sur la Sunnat, ni sur le Consensus des prédécesseurs et leurs enseignements, ils ne s‘appuient que sur la réflexion et le langage, tu les trouve qu’ils ne s‘appuient pas sur les livres d’exégèse transmis et au Hadîth et aux enseignements des prédécesseurs, et ne s‘appuient que sur les livres d’éducation et les livres de langue où s’y trouvent leurs leaders, et celle-ci est la voie des renégats aussi ils ne prennent que ce qui est dans les livres de philosophie et les livres d’éducation et de langue, quant aux livres [relatifs] au Coran et au Hadîth et aux enseignements, en effet ils ne tournent pas la tête vers eux ceux - là se détournent des textes des Prophètes car ils ne contiennent pas – selon eux – de science, et ceux - là interprètent le Coran avec leurs opinions et leur compréhension sans enseignement selon le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – et ses Compagnons, et nous avons certes rappelé la parole de l’imâm Ahmad et autre que lui sur le reniement de cela et son emplacement est la voie des adeptes des innovations. Et lorsque j’ai médité leurs arguments j’ai trouvé des prétentions sur lesquelles il n’est pas établi de preuve » ( 53 ).

Sources :

1- La réalité est que la majorité des textes qui démontre que la parole du cœur fait partie de la foi, démontre aussi que l’acte du cœur fait partie de la foi; car tous deux sont inclus dans (la foi du cœur), à l’inverse de la confirmation isolée des actes du cœur qui ne se nomme pas « imân » à l’unanimité des Musulmans., comme il arrivera [avant le paragraphe de l’acte des membres].
2 – Sourate 58, verset 22.
3 – Sourate 49, verset 14.
4 – Sourate 49, verset 15.
5 – Sourate 5, verset 41.
6 – Une partie du Hadîth connu de Djibrîl , Muslim le rapporte (8) et l’énoncé est de lui du Hadîth de ‘Umar , et al-Bukhârî le rapporte (50) du Hadîth d’Abû Hurayrat.
7 – Al-Bukhârî le rapporte (7510) et Muslim (193) du Hadîth d’Anas – qu’ALLAH l’agrée - .
8 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/534).
9 – Muslim le rapporte (2722) et les auteurs de Sunân approximativement.
10 – Madjmû’ al-Fatâwâ (10/271).
11 – Al-Îmân d’Ibn Mandah (2/362).
12 – Sourate al-Baqarat , verset 136.
13 – Sourate Âl-’Imrân , verset 84.
14 – Le rapporte al-Bukhârî (2946) et Muslim (21) du récit d’ Abû Hurayrat – qu’ALLAH le Très Haut l’agrée - .
15 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/609).
16 – Sourate an - Nahl , verset : 106.
17 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7//219). Et le contraint peureux de la manifestation de l’Islâm, il est nécessaire qu’il dise le double témoignage à lui - même, ou à voix basse avec celui qui le tranquillise, comme le Shaykh al-Islâm – qu‘ALLAH lui fasse miséricorde – a montré dans un autre endroit, voir : Madjmû’ al-Fatâwâ (14/121).
18 – Voir référence précédente (7/561).
19 – Sourate al-Baqarat , verset : 146.
20 – At-Tis’iniyyat (2/673).
21 – Ahmad le rapporte (18117) et an-Nassâï (4078) et at-Tirmidzî (2733) et il a dit : Hassan Sahîh , à partir du Hadîth de Safwân Ben ’Assâl , et il y a que tous deux interrogèrent à propos de 9 versets manifestes, et al-Hâkim le rapporte aussi dans al-Mustadrak (20) et dit : Celui - ci est un Hadîth authentique, nous ne lui connaissons pas le motif d’une manière ou d’une autre et il ne le manifeste pas, et adz-Dzahabî a dit dans at-Talkhîs : Sahîh , nous ne lui connaissons pas un motif. Et le Hadîth , al-Albânî l’a qualifié de faible, de même dans Da’îf at-Tirmidzî , et Shu’ayb al - Arna’ût dans l’analyse du Musnad , et il a dit : Sa chaîne de transmission est faible pour la faiblesse de ‘Abd ALLAH Ben Salimat .
22 – Zâd al-Ma’âd (3/558), et voir ce qui est autour de lui dans : Miftâh Dâr as-Sa’âdat (1/93).
23 – Voir Sharh Kashf ash-Shubuhât page (86).
24 – Madâ ridj as-Sâlikîn (3/452), et ce Consensus, Ibn Hazm l’a appuyé : dans l’exposé de son débat avec les Karrâmiyat et a dit : Il est en effet un Consensus authentique, voir al- Fisal (3/115) éditions : al-Khânadjî .
25 - Djâmi’ al-’Ulûm wa l-Hikam (1/228,230).
26 – Al-Mughnî d’Ibn Qudâmat (9/28), éditions : Dâr Ihyâ’ at-Tarâth al-’Arabî , et voir Rawdat at-Tâlibîn d’an-Nawâwî (8/282).
27 – Voir dans ar-Rad ’alâ Bid’at it-Tawqif wa t-Tibyan , wa Bayân mâ yuthbit bihi l-Islâm al-Hukmî : Qawâ’id fî Bayân Haqîqat il-Î mân ’inda Ahl is-Sunnati wa l-Djamâ’at , du Shaykh ‘Âdil Ben Muhammad ash-Shaykhânî , page (297 - 323).
28 – Sa provenance a précédé, voir annotation 14.
29 – Al-Bukhârî le rapporte (25) et Muslim (22) du Hadîth d’Ibn ’Umar – qu’ALLAH l’agrée - .
30 – Ad-Durar as-Sanniyyat (10/309,310).
31 – Muslim le rapporte (23) du Hadîth de Târiq al-Ashdja’î , et son expression est : « Quiconque dit lâ ilaha illa LLAH et mécroit en ce qui est adoré en dehors d’ALLAH sacralise son bien et son sang et son compte est auprès d’ALLAH ».
32 – Ad-Durar as-Sanniyat (2/243).
33 - Al-Îmân d’Ibn Mandah (2/362).
34 – Sharh al-Wâss35 – Sourate al-Anfâl , versets 2-4.itiyat (2/637).
35 – Sourate al-Anfâl , versets 2-4.
36 – Sourate Âl-’Imrân , verset 175.
37 – Sourate al-Mâïdat , verset 23.
38 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/550).
39 – Voir référence précédente (7/398).
40 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/537).
41 – Voir référence précédente (7/541).
42 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/554 - 556)
43 – Sourate al-Bayyinat , verset 5.
44 – Sourate al-Hudjurât , verset 15.
45 – Al-Bukhârî le rapporte (7556) et Muslim (17) du Hadîth d’Ibn ’Abbâs - qu’ALLAH l’agrée -.
46 – Ash-Sharî’at d’al-Âdjurrî (2/619).
47 – Madjmû’ al-Fat âwâ (7/286).
48 – Sourate Yûsûf , verset 17
49 – Dans Madjmû’ al-Fatâwâ : (connaissance – ma‘rifat - ), et ce qui est juste est ce que j’ai mentionné.
50 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/288 - 290).
51 – Muslim le rapporte (2657) du Hadîth d’Abû Hurayrat . Et al-Bukhârî le rapporte (6243) de manière plus concise que celui - ci.
52 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/293 - 297).
53 – Idêm (7/118).
28 février 2014 11:16
Si le mot « foi » n'est pas le bon terme, alors quel mot lui substituer ? « obéissance » ?
1 mars 2014 14:46
Le mot " FOI " est le bon terme mais sa définition a été restreinte par la pensée Occidentale alors qu'en réalité elle forme un ensemble de croyances qui fait naitre en nous des actions en cohérence avec ces croyances,
oui , l'obéissance qui est accompagné bien sur de la conviction, de la certitude,de l'acceptation, de l'amour, de la sincérité et de la soumission intérieur a Allah seul , de tout ça en découle l'obéissance extérieur en Dieu seul, et le tout forme " Al Imane " la Foi . Nul ne peut prétendre être Mouslim s'il n'y a aucun acte apparent de soumission et d'obéissance envers son seigneur étant donné que la foi exige un minimum de pratique .

La Foi est dans le coeur, et dans les actes . tel est la religion d'Allah Subhanahu wa ta3ala,

WaAllahu A3lam .
2 mars 2014 17:24
LA RACINE DE LA FOI ET SA RAMIFICATION



La foi – al-îmân – même si elle est une réalité constituée de la parole – al-qawl – et de
l’action – al-fi’l -, apparentes et intérieures, elle a toutefois pour elle une racine – asl –
et une ramification – far’ -, en effet sa racine est ce qui se trouve dans le coeur, et sa
ramification est ce qui se manifeste sur les membres.

Ainsi lorsqu’il se tient au coeur une foi – une parole et un acte – elle impose une
nécessité que le corps stimule avec la possibilité la parole apparente et l’acte apparent.

Ensuite il y a certes parmi les gens de la Sunnat celui qui a établi la racine de la foi de
manière détaillée à la parole du coeur, l’acte du coeur et la parole de la langue, et parmi
eux il y a celui qui a établi la racine de manière concise sur ce qui se trouve dans le
coeur.

Et la nomination de la parole de la langue est une ramification, cela ne signifie pas
qu’il soit possible de s’en passer et que la foi soit valide sans elle, au contraire c’est
une ramification nécessaire, sa disparition montre la disparition de l’implicite, de
même que l’acte apparent est une implication de la foi intérieure, il ne se décroche pas
d’elle, et sa disparition montre qu’il ne reste pas de foi dans le coeur.

En effet la ramification est une implication de la racine – fa l-far’ lâzim li l-asl -, un
indicateur sur elle, un rectificateur pour elle, comme ce qui arrivera [comme
explication si ALLAH veut].

Le Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit dans l’exposé de la
scolastique des gens de la Sunnat, et de leur subdivision de la foi en une racine et une
ramification :
« Quant aux gens de la Sunnat et du Consensus d’entre les Compagnons – leur
ensemble -, les successeurs, les imâms des gens de la Sunnat et gens du Hadîth, les
Soufis, et les assemblées de juristes tels que Mâlik, ath-Thawrî, al-Awzâ’î, Hammâd
Ibn Zayd, ash-Shâfi’î, Ahmad Ibn Hanbal, et autre qu’eux, et les deux examinateurs
d’adeptes de la locution – ahl al-kalâm -, sont alors d’accord sur le fait que la foi et la religion est parole et acte…
Et les commentateurs pour leur scolastique dirent : Elle a certes pour elle des
racines et des ramifications
, et elle renferme des piliers, des obligations – qui ne sont
pas des piliers -, et des surérogatoires, à l’égal de la nomination du pèlerinage et de la prière et autre que tous deux parmi les adorations » ( 1 ).

Ibn Mandah – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit dans l’exposé de la racine et de
la ramification :
« La mention de l’exemple qu’ALLAH [le Très Haut] et le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – a exposé pour le croyant et la foi.
ALLAH – Puissant et Majestueux – a dit : { N’as-tu pas vu comment ALLAH a donné
en exemple une bonne parole tel un bel arbre dont la racine est ferme et son
branchage dans le ciel ? } ( 2 ) Il l’a donné en exemple pour la parole de foi, et lui a
établie une racine et une ramification et des fruits qu’elle donne en tout temps…ensuite le Prophète – qu’ALLAH prie sur lui et le salue – a expliqué la foi par sa Sunnat; lorsque son exemple venant d’ALLAH est compris, Il a donc informé que la foi est dotée de branches : sa plus haute : l’attestation qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée sauf ALLAH, il a donc établi sa racine [être] : la reconnaissance par le coeur et la langue, et il a établi [que] ses branches [sont] : les actions » ( 3 ).


J’ai dit : il a donc établi la parole de la langue faisant partie de la racine.

Quant au Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde -, il a certes établi dans
de nombreux endroits que la racine – al-asl – est ce qui se trouve dans le coeur, et la
ramification – al-far’ – ce qui se manifeste du corps.

Il a dit :
« Parce que la foi, sa racine – asluhu – est la foi qui se trouve dans le coeur, et il y est nécessaire deux choses : la confirmation du coeur – tasdîq al-qalb -, sa
reconnaissance – iqrâruhu -, et sa connaissance – ma’rifatuhu -, et il est dit à cela :
la parole du coeur – qawl al-qalb -, al-Djunayd Ibn Muhammad a dit : « L’Unicité –
at-tawhîd – est la parole du coeur – qawl al-qalb -, et l’abandon de soi [à ALLAH] – at-tawakkul – est l’acte du coeur – ’amal al-qalb - ».
Il y a nécessité à ce qu’il y ait la parole du coeur et son acte, ensuite la parole du
corps et son acte. Et il y a nécessité à ce qu’il y ait un acte du coeur, tels que l’amour d’ALLAH et de Son Messager, la crainte d’ALLAH, l’amour de ce qu’ALLAH et Son Messager aime, et la haine de ce qu’ALLAH et Son Messager hait, et la sincérité de l’acte pour ALLAH Seul, l’abandon du coeur à ALLAH Seul, et autre que cela parmi les actes des coeurs dont ALLAH et Son Messager a imposé, et a établi faisant partie de la foi, ensuite le coeur c’est lui la racine, lorsqu’il s’y trouve une connaissance et une volonté cela s’étend par nécessité vers le corps, il n’est pas possible que le corps se distingue de ce que le coeur lui veut » ( 4 ).

Et il a dit : « Et lorsque se tient au coeur la confirmation en Lui et l’amour pour Lui, ils imposent la nécessité que le corps se remue en affirmation de cela à partir de paroles
apparentes et d’actes apparents. En effet ce qui se manifeste sur le corps de paroles et d’actes est l’affirmation de ce qui se trouve dans le coeur, sa conséquence, sa preuve, et son effet, de même que ce qui se tient au corps de paroles et d’actes a pour lui aussi un impact dans ce qui se trouve dans le coeur, ainsi chacun des deux a un impact sur l’autre, cependant le coeur c’est lui la racine, et le corps une ramification pour lui, et la ramification puise de sa racine, et la racine raffermit et fortifie sa ramification »
( 5 ).


Et il a dit aussi : « Quant à la racine de la foi qui est la reconnaissance de ce avec quoi les Messagers sont venus à propos d’ALLAH en le confirmant et en s’y soumettant, ceci est en effet la racine de la foi pour laquelle quiconque ne vient pas avec n’est pas croyant » ( 6 ).

Et il – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a certes explicité que la parole du coeur –
qawl al-qalb – est une racine pour la parole de la langue – qawl al-lisân -, et que
l’acte du coeur – ’amal al-qalb – est une racine pour l’acte des membres – ’amal aldjawârih -, il a dit : « Car certes la conviction du coeur – i’tiqâd al-qalb – est une racine pour la parole de la langue – qawl al-lisân -, et l‘acte du coeur – ’amal al qalb – une racine pour l‘acte des membres – ’amal al-djawârih - » ( 7 ).


Et il a dit : « En effet la foi a nécessité qu’il y soit ces deux racines : la confirmation de la vérité, et l’amour pour elle, en effet l’une est la racine de la parole, et l’autre est la racine de l’acte » ( 8 ).

Et il a dit aussi : « Et la parole de la langue – qawl al-lisân – est en fonction de la conviction – ali’tiqâd -, et [l‘acte des] membres – ’amal al-djawârih – tels que la prière, la zakât, le jeûne et ce qui est autour de cela est en fonction de l’acte du coeur – ‘amal al-qalb -» ( 9 ).

J’ai dit : Il a certes établi dans ces endroits la parole de la langue faisant partie
de la ramification.


Et des fois il n’impose pas le fait qu’elle soit une ramification, en effet il laisse
l’affaire sur l’éventualité, comme si c’était un respect pour celui qui l’établissait
comme racine dans la foi. Il a dit : « En effet le croyant qui croit en ALLAH avec son coeur et ses membres, sa foi rassemble la science de son coeur, l’état de son coeur, la confirmation du coeur, et l’assujettissement du coeur, et regroupe la parole de sa langue, et l’acte de ses membres, même si la racine de la foi est ce qui se trouve dans le coeur, ou ce qui se trouve dans le coeur et la langue, il y a nécessité que soit en son coeur la confirmation d’ALLAH et la soumission à Lui, l’une est la parole de son coeur, et l’autre l’acte de son coeur, et c’est la reconnaissance d’ALLAH ».


Jusqu’à ce qu’il dise :
« …Même si la parole de la langue et l’acte des membres entrent aussi dans cela, la présence des véritables ramifications est certes une implication de la présence des racines, et ceci est un aperçu dont le but ici n’est pas son exposition » ( 10 ).


LA RELATION ENTRE LA PAROLE DU COEUR ET SON ACTE :


La base est que la confirmation complète (véritable) oblige l’acte du coeur et l’exige,
tant que ne se présente pas un opposant dominant de passion ou d’orgueil ou d’envie.

Le Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a certes montré cette affaire
d’un exposé tranchant, et de cela sa parole :
« Cette confirmation, la suit l’acte du coeur qui est l’amour d’ALLAH et de Son
Messager, la vénération d’ALLAH et de Son Messager, la considération du Messager et son respect, la crainte d’ALLAH et la repentance envers Lui, la sincérité pour Lui et l’abandon de soi à Lui, et autre que cela d’entre les états, en effet ces actes cardiaux – al-a‘mal al-qalbiyat – chacun d’eux fait partie de la foi, et ils sont de ce que la confirmation et la conviction affirment, une affirmation de la cause pour l’effet» ( 11 ).

Et il a dit :
« La foi même si sa racine était la confirmation du coeur, cette confirmation devra
alors répondre d’un état dans le coeur et d’un acte pour elle, qui est la vénération du Messager, son respect et son amour, et ceci est une chose exigée, telle que la souffrance et la jouissance lors des émotions par la douleur et le plaisir, et tels que le dégoût et le désir lors des impressions par l’ignominie et l’inacceptable, donc lorsque ne se produisent pas ces – état et action – dans le coeur cette confirmation n’est pas utile et n’apporte rien, et ses réalisations sont seulement empêchées lorsque la contrecarre un obstacle de jalousie du Messager ou l’orgueil à son intention ou l’insouciance à son encontre et la répugnance du coeur à son sujet et ce qui se trouve autour de cela, de même que la perception de l’ignominie et de l’inacceptable répond par le plaisir et la douleur, sauf lorsqu‘un obstacle l‘empêche. Et quant l’obstacle a lieu la présence de cette confirmation est semblable à son absence, tellement que la présence de cela est comme son absence, en effet cet obstacle est affirmatif à l’absence de son effet qui est un état dans le coeur, et par l’intermédiaire de son absence, la confirmation qui est la cause s’enlève, alors la foi dans sa totalité est déracinée du coeur » ( 12 ).

Et il a dit :
« Et la science est la racine de l’acte et la racine de la volonté et de l’amour et autre que cela, et elle est une nécessité pour lui tant qu’un obstacle empêchant n’a pas lieu, par conséquent la science de la vérité répond son suivi sauf à un obstacle [le] retenant, à l’exemple d’un suivi du désir à cause de l’orgueil et ce qui est autour de cela, à l’identique de ceux qu’ALLAH a dit sur eux : { J’écarterai de Mes signes ceux qui, sans raison, s’enflent d’orgueil sur terre. Même s’ils voyaient tous les miracles, ils n’y croiraient pas. Et s’ils voient le bon sentier, ils ne le prennent pas comme sentier. Mais s’ils voient le sentier de l’erreur, ils le prennent comme sentier } ( 13 ), et a dit : { Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude } ( 14 ), et a dit : { vraiment ils ne croient pas que tu es menteur, mais ce sont les versets d’ALLAH, que les injustes renient } ( 15 ), et pour cela Il a dit : { Ô Dâwud, nous avons fait de toi un calife sur la terre. Juge donc en toute équité parmi les gens et ne suis pas la passion : sinon elle t‘égarera du sentier d‘ALLAH } ( 16 ), et ce qui est autour de cela; car la base de la prime nature sur laquelle les gens ont été créés lorsqu’elle est saine de turpitude, lorsqu’elle voit la vérité elle la suit et l’aime » ( 17 ).


CE QUI EST VISÉ DE LA DISPARITION DE LA CONFIRMATION LORS
DE L’EXTINCTION DE L’ACTE DU COEUR :



Si on dit : Celui qui a trouvé auprès de lui les opposants d’orgueil et de jalousie et ce
qui est autour de cela, et lui éteint l’acte du coeur, et ce qui suit cela de parole
apparente et d’acte apparent, est-ce que la confirmation s’en va, ou non ?

Alors la réponse est que l’on dit :
La confirmation même si elle était permanente c’est une confirmation sur laquelle on
ne compte pas, en effet ce qui est répondu dans l‘explication du Shaykh al-Islâm nous
a réanimé du fait que la confirmation s’enlève ou s’éteint avec l’extinction de l’acte
du coeur, ainsi son but est que s’y enlève la confirmation utile qui est une foi, et il a
certes précédé que la confirmation qui n’implique pas l’acte du coeur n’est pas une foi
à l’unanimité des Musulmans.

Le Shaykh al-Islâm – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a dit :
« Et il faut qu’il y ait en compagnie de la confirmation un élément d’amour d’ALLAH et de la crainte d’ALLAH, sinon la confirmation qui n’a pas avec elle un élément de cela n’est absolument pas une foi, en effet c’est comme la confirmation de Pharaon, des Juifs et d’Iblîs » ( 18 ).


Et il a dit :
« Et la mécréance d’Iblîs, de Pharaon, des Juifs, et de leur semblable son origine
n’est pas sous l’angle de l’absence de la confirmation et de la science; car Iblîs,
personne ne l‘a informé d‘une information, en effet ALLAH lui ordonna la
prosternation pour Âdam, il refusa alors, s’enorgueillit et fit partie des mécréants,
par conséquent sa mécréance fut à cause du refus et l’orgueil et ce qui suit cela, non pas à cause d’un démenti. De même que Pharaon et son peuple les renièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec certitude et Mûssâ lui dit : { Tu sais fort bien que ces choses [les miracles], seul le Seigneur des cieux et de la terre les a fait descendre } ( 19 ), ce qui est dit ici est une des deux choses :


Soit on dit : L’orgueil, le refus, la jalousie et ce qui est autour de cela de ce par quoi est la mécréance est une implication de l’absence de la science et de la confirmation qui est une foi, sinon celui dont sa science et sa confirmation est complète, oblige son assujettissement et son obéissance en compagnie du pouvoir, de même que la rigoureuse volonté exige la présence du but en compagnie du pouvoir, il est alors su que le but lorsqu’il n’a pas lieu en compagnie du pouvoir montre qu’il n’est pas dans le coeur une préoccupation ni une volonté, et de même lorsque n’a pas lieue l’exigence de la confirmation et de la science à partir de l’amour du coeur et de son assujettissement montre que le reste dans le coeur n’est pas une confirmation ni une science, au contraire il y a là une ambiguïté et un doute, comme des groupes parmi les gens disent cela, et c’est un fondement de la parole de Djahm, d’as-Salihî, et d’al-Ash’arî sur ce qui est connu à propos de lui, et la majorité de ses confrères comme le Qâdî Abû Bakr et de ceux qui le suivent parmi ceux qui établissent les actes intérieurs et apparents parmi les exigences de la foi et non faisant partie de son entité, et établissent ce qui enlève la foi au moyen de sa disparition à partir des implications de la confirmation il n’est absolument pas concevable selon eux une confirmation intérieur en compagnie d’une mécréance ( 20 )


Ou bien on dit : Il peut avoir lieu dans le coeur une science de la vérité et une
confirmation d’elle, cependant ce qui est dans le coeur de jalousie, d’orgueil et ce qui est autour de cela est un empêchement pour l’assujettissement du coeur, son humilité, et son amour, et ceci n’est pas comme la volonté avec l’acte; car la volonté en compagnie du pouvoir est une exigence pour le but, et la science de la vérité et la confirmation d’elle en compagnie du pouvoir sur l’action n’est pas le motif de cet acte, en effet il y a en compagnie de ceci besoin de la volonté de la vérité et l’amour pour elle ».


Jusqu’à ce qu’il dise :
« Et le concept de la confirmation et de la science n’exige pas l‘amour; sauf lorsque le coeur est épargné des obstacles comme la jalousie et l’orgueil; car l’âme est prédisposée à l’amour de la vérité et c’est lui qui la met en harmonie, et rien n’est – aux coeurs sains – plus aimé qu’ALLAH, et ceci est le culte exclusif la religion d’Ibrâhîm – sur lui le Salut – qu’ALLAH a pris comme ami intime, et le Très Haut a certes dit : { Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf celui qui vient à ALLAH avec un coeur sain } ( 21 ).
Par conséquent le concept de la science n’est pas un mobile pour l’amour de ce qui est connu s’il n’y a pas en l’âme une autre force qui met en harmonie ce qui est connu, et cette force est présente dans l’âme ».

Ensuite il a dit :
« En effet quiconque a en ennemi ALLAH et Son Messager et détourne d‘ALLAH et de Son Messager ceci est une implication à son détournement du rappel d’ALLAH et de Son Messager au bien, et du rappel de ce qui oblige l’amour par conséquent sa science s’y affaiblit jusqu’à ce qu’il l’oublie alors, comme a dit le Très Haut : { Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié ALLAH; [ALLAH] leur a fait alors oublier leur propre personne } ( 22 ), et le Très Haut a dit : { Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier } ( 23 ), et se trouve peut-être avec cela une confirmation et une science accompagnées d’une haine et d’une inimitié, mais une confirmation faible et une science faible, cependant si ce n’était la haine et l’inimitié; cela affirmerait à partir de l‘amour d‘ALLAH et de Son Messager ce par quoi il deviendrait croyant. En effet fait partie de la condition de la foi la présence de la science complète » ( 24 ).


Et il a dit aussi :
« Quant à Iblîs, Pharaon, les Juifs, et leurs semblables, ce qui se tenait en eux de
mécréance et de volonté de grandeur et d’envie, a empêché l’amour d’ALLAH et
l’adoration du coeur pour Lui avec laquelle la foi n’est complète ( 25 ) qu’en
compagnie d’elle , et il eut lieu au coeur la répugnance de l’agrément d’ALLAH et le suivi de ce qui Le met en colère comme mécréance [et] la science en sa compagnie
n’est d’aucun profit » ( 26 ).


Et lorsque l’extérieur est une exigence pour l’intérieur – en parole et acte -, la
confirmation n’exige pas l’amour excepté lors de l’extinction des obstacles, et la
présence du sens sur l’aimé [qu’] il soit aimé à cause de lui, fait partie de l’erreur que
l’on dise : « Certes la confirmation est un impliquant à l’ensemble de ce qui est inclus dans la dénomination de la foi », comme le Shaykh al-Islâm –qu’ALLAH lui fasse
miséricorde – a averti contre elle par sa parole : « Par conséquent la foi, il est nécessaire d’y avoir ces deux racines : la confirmation de la vérité – at-tasdîq bi l-haqq -, et l’amour pour elle – al-mahabat lahu -, en effet celle-ci (la confirmation de la vérité) est la racine de la parole, et celle-là (l’amour pour elle) est la racine de l’acte. Ensuite l’amour complet accompagné du pouvoir
exige le mouvement du corps par la parole apparente et l’acte apparent qui est
nécessaire comme il a précédé, alors quiconque place le concept de la science et de
la confirmation comme impliquant à l’ensemble de ce qui est inclus dans la
dénomination de la foi et à tout ce qui est nommé comme foi fait alors erreur
, en
effet il y a besoin de la science et de l’amour, et la science est une condition dans l’amour de l’aimé, de même que la vie est une condition dans la science, mais il n’implique pas de la science de la chose et de la confirmation de son authenticité son amour, s’il n’y a pas entre le connaisseur et ce qui est connu une idée sur l’aimé qui soit aimé à cause de lui, et c’est pour cela que l’homme confirme l’authenticité de beaucoup de choses et les sait, alors qu’il les hait, comme il confirme l’existence des démons et des mécréants et les hait, et la même confirmation de l’existence de la chose n’indique pas son amour, mais ALLAH – Pureté à Lui – mérite – pour Son Essence – qu’Il soit aimé et adoré, et que Son Messager soit aimé pour Sa cause, et les coeurs, il y a en eux une idée qui désigne son amour et son obéissance, comme il y a en eux une idée qui indique la science et la confirmation de Lui, par conséquent quiconque Le confirme – Lui ainsi que Son Messager – et n’a pas d’amour pour Lui et Son Messager, n’est pas croyant jusqu’à ce qu’il y soit avec cela l’amour pour Lui et pour Son Messager. Et lorsque se tient au coeur la confirmation que le corps se remue en affirmation à cela à partir de paroles apparentes et actes apparents… » ( 27 ).

Sources :

1 - Madjmû’ al-Fatâwâ (12/471) et ce qui suit.
2 – Sourate Ibrâhîm, verset 24.
3 – Al-Îmân d’Ibn Mandah (2/350).
4 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/186) et ce qui suit, et voir : Djâmi’ al-Massâïl, éditions
:Muhammad ’Uzayr Shams (5/247).
5 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/541).
6 – Madjmû’ al-Fatâwâ (12/474).
7 – Madjmû’ al-Fatâwâ (13/234).
8 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/540) et la confirmation même si elle est une source pour la
parole de la langue, sinon que l‘amour du coeur l‘implique aussi, comme il implique
l‘acte, et ceci est ce qu‘il – qu’ALLAH lui fasse miséricorde – a montré par sa parole
(7/541) : « Ensuite l’amour complet avec le pouvoir implique le mouvement du corps
par la parole apparente, et l’acte apparent qui est une nécessité comme il a
précédé ».
9 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/672).
10 – Madjmû’ al-Fatâwâ (2/382). Je dis : « Et ont certes prétendu certains de ceux
sur qui l’ambigüité de l’Irdjâ’ s’est infiltrée que l’acte apparent dans sa totalité n’a
pas d’impact sur la validité de la foi; car l’acte est une ramification et non un
fondement, ils lui ont omis que (la parole de la langue) soit une ramification
pareillement, et viendra la réponse à propos de cette ambigüité qui cautionne la
ressemblance ».
11 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/672).
12 – As-Sârim al-Maslûl (3/966).
13 – Sourate al-A’râf, verset 146.
14 – Sourate an-Naml, verset 14.
15 – Sourate al-An’âm, verset 33.
16 – Sourate Sad, verset 26.
17 – Madjmû’ al-Fatâwâ (15/240) et voir : Madjmû’ al-Fatâwâ (2/382), (7/537).
18 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/307).
19 – Sourate al-Isrâ’, verset 102.
20 – Djahm et ceux qui sont d’accord avec lui ont prétendu que sur quiconque le texte
clair ou le Consensus est venu avec sa mécréance cela est alors pour l’enlèvement de
la confirmation de son coeur, alors ils prétendirent qu’Iblîs,Pharaon, et Abû
Djahl n’étaient pas savants ni connaisseurs ni confirmateurs, et celle-ci est une
obstination, et une contradiction aux textes évidents démonstratifs que ceux-là étaient
confirmateurs savants, même si leur confirmation ne leur était pas profitable, car ne la
poursuit pas son dû d’humilité et d’assujettissement et d’amour, voir ce qui viendra
dans l’exposé de la compréhension de la foi et de la mécréance chez les Djahmiyyat.
21 – Sourate ash-Shu’arâ’, verset 88-89.
22 – Sourate al-Hashr, verset 19.
23 – Sourate al-Kahf, verset 28.
24 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/534-538); attention l’absolu du terme de la complétude
est sur le sens de la validité.
25 – Et il y a là aussi l’absolu du terme de la complétude sur le sens de la validité.
26 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/562).
27 – Madjmû’ al-Fatâwâ (7/541), et viendra la parole sur la corrélation entre
l‘extérieur et l‘intérieur, et ses limites, et ses preuves, et la position desMurdji‘at, dans
un thème indépendant.

Une oeuvre de deux tômes, écrite par Muhammad Ben Mahmûd Âlâ Khudayr révisée et préfacée
par le Shaykh : ’Abd ALLAH Ibn ’Abd al-’Azîz Ibn ’Aqîl, le Shaykh : ‘Abd ar-
Rahmân Ibn Sâlih al-Mahmûd, le Shaykh : ’Abd al-’Azîz Ibn Muhammad Âl ’Abd
al-Latîf, et le Shaykh : ‘Alawî Ibn ’Abd al-Qâdir as-Saqâf.

Qu'Allah nous facilite a tous la compréhension de notre religion Amine, wa salam a3laykoum .
 
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