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Sécurité routière : Le gouvernement frappe fort
z
4 novembre 2006 00:14
Sécurité routière : Le gouvernement frappe fort

03.11.2006 | 18h26
Le gouvernement prend désormais à bras-le-corps le dossier difficile de la sécurité routière. Une circulaire conjointe d'une dizaine de pages, signée par trois ministres, à savoir ceux de l'Intérieur, de l'Equipement et de la Justice, est venue remettre de l'ordre dans le trafic routier en attendant l'adoption du nouveau code de la route, encore plus coercitif.


La circulaire intervient suite au pic atteint par le nombre des morts sur la route durant le mois d'août dernier, enregistrant une hausse de presque 19 % par rapport à la même période de l'année précédente.

Secoué après une courte accalmie durant 2005, le Comité interministériel de sécurité routière (CISR) s'est réuni le 18 octobre dernier sous la présidence du Premier ministre Driss Jettou. Résultat, il fallait agir vite en mettant en œuvre des mesures capables de juguler l'effet pernicieux de l'hécatombe de l'été dernier.

En deux mois seulement, les services concernés ont recensé 870 tués sur 11.465 accidents, c'est-à-dire une augmentation de 13,8 % par rapport à la même période de l'année dernière. Soit pratiquement une moyenne de trente morts par jour. Un décompte des plus macabres.

Les "barrages" doivent être visibles

D'entrée de jeu, la circulaire met l'accent sur les postes de contrôle qui doivent être visibles et installés sur des sites dégagés. Ainsi, l'effet de surprise doit désormais être banni et l'objectif principal demeure la fluidité et la sécurité de la circulation. Le document insiste sur l'importance d'un système de contrôle crédible et efficient pour que les bonnes habitudes, qui commencent à s'installer surtout chez les automobilistes, perdurent.

Cet objectif ne peut être atteint que par la coordination de l'action des corps de contrôle routier relevant du ministère de l'Equipement et des Transports, de la Gendarmerie Royale et de la Direction générale de la sûreté nationale. Il s'agit notamment de l'uniformisation des procédures au niveau des différentes régions et commandements régionaux.

L'absence de tachygraphe, une anomalie mécanique

Permettant d'enregistrer la vitesse, le temps de conduite et de repos, le chronotachygraphe est désormais indispensable dans le transport de voyageurs et de marchandises. Il y a deux ans, une polémique avait éclaté sur l'importance et la manière d'utiliser cet instrument. Aujourd'hui, le débat est clos.
La circulaire assimile son absence à une anomalie mécanique. De ce fait, tout véhicule qui n'en est pas équipé "constitue un danger pour les usagers de la route et doit, en application des dispositions du dahir de janvier 1953, être conduit en fourrière pour défectuosité mécanique.

Par ailleurs, une autorisation de circulation de 96 heures est accordée au contrevenant. Il doit justifier de la facture d'achat, du bon de livraison et de l'engagement de l'installateur à équiper le véhicule en chronotachygraphe dans le délai prescrit. Le véhicule devra être présenté au service de contrôle pour vérification de son installation. Si l'instrument en question est défectueux, les documents du véhicule sont retirés contre récépissé jusqu'à ce qu'il soit réparé dans un délai de 7 jours.

Tolérance zéro pour le surnombre

Si la circulaire montre une flexibilité de 10 % du poids total en charge (PTAC) pour le transport de marchandises, elle est implacable quand il s'agit de surnombre de voyageurs. Dans ce dernier cas, les agents doivent exiger une amende de 400 DH, immobiliser le véhicule, transporter les passagers en surnombre aux frais du contrevenant et enfin retirer le permis de conduire du chauffeur. Par ailleurs, la mise en fourrière est nécessaire dans deux cas, à savoir l'équipement du véhicule en sièges fixes en plus du nombre autorisé et lorsque le nombre de voyageurs sans siège fixe dépasse de 10 % le nombre de sièges autorisé. Les enfants âgés de plus de quatre ans doivent occuper un siège séparé.

Pas de casse-cou dans les autocars

Le nom du conducteur de l'autocar doit être celui mentionné sur la carte d'autorisation. Dans le cas contraire, un ordre de mise en fourrière est établi par l'agent verbalisateur. Pour les lignes de transport de longue distance dépassant 500 km, la présence de deux conducteurs à bord du véhicule et le respect du relayement sont indispensables.

Le contrôle s'effectue grâce aux disques des chronotachygraphes concernant les deux conducteurs. En cas d'infraction, le permis du conducteur contrevenant est retiré et le véhicule mis en fourrière.
Mais pour une meilleure efficacité, les opérations de contrôle au sein des gares routières seront dorénavant effectuées par des équipes mixtes composées d'agents de contrôle du ministère de l'Equipement et de la Direction générale de la sûreté nationale.

Le racolage des voyageurs aux alentours de la gare de voyageurs est désormais interdit.

Enfin, la circulaire stipule qu'en cas de non-respect du feu rouge, du stop, du sens interdit et de la priorité, de dépassement défectueux, d'excès de vitesse, de surcharge et surnombre, le permis peut être retiré. Pour les conducteurs professionnels de véhicules de transport urbain et interurbain de personnes et de marchandises, en plus des sanctions encourues, il est procédé à la suspension du permis.
Mostafa Bentak | LE MATIN
c
4 novembre 2006 00:41
La majorité des chauffar et grissounattes de car au maroc sont des chemkarras!!!
Ils fument de chit devant tt le monde!!!! En fin le monde de transfert est une vrai jungle au maroc!!!!
4 novembre 2006 17:05
le probleme et la corruption
K
4 novembre 2006 18:01
C'est les flics et les gendarmes qui vont s'en mettre plein les poches

pas un mot sur la corruption

dans un pays democratique, la police (gendarmerie) doit montrer l'exemple


on en es loin, tres loin, tres tres tres ....................LOIN
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a
4 novembre 2006 18:11
Tout le monde est d'accord, toutes ces mesures c'est bien joli mais on oubli de parler des corrompus qui permettent aux conducteurs imprudents de s'en tirer grâce à une ou plusieurs khaoua
4 novembre 2006 19:25
Ces mesures quoique draconiennes ne méneront guère plus loin : les agents chargés de leur application ne sont pas à l'abri des fléaux de la corruption, de la complaisance, et du laisser-aller. Il faut savoir bien les choisir : honnêtes, intègres, mais surtout A L'ABRI DU BESOIN !
M
5 novembre 2006 00:45

A première vue, y'a rien à dire;tout est fait pour protéger le citoyen. Mais implicitement et comme toujours, on jette la responsabilité sur le chauffeur oubliant à mi-chemin l'état des "routes"thumbs down, la "signalisation"thumbs down,les "secours"thumbs downet "l'intégrité de nos agents de sécurité"No no.
t
7 novembre 2006 09:13
il faut dire aussi que la plus part des citoyens sont indisiplinés.
c
2 janvier 2007 14:15
je suis d'accord avec telev, pour dimunuer les accidents de la route

on peut installer des radars automatiques pour limiter les exes de vitesse
on peut augmenter les prixdes amendes
comme ça nous allons nous discipliner
S
2 janvier 2007 19:03
Il faut surtout cree un vertable Permis de conduire pas un permis qu'on puisse obtenir au bout de 15 minutes de lecons, ou plus facilement l'acheter au coin de la rue.

Je parle meme pas de la coruption des forces de l'ordre de vertibale VOLEURS !!!

Y a du boulot!!!!!!!
2 janvier 2007 23:01
Citation
zaki7 a écrit:
Sécurité routière : Le gouvernement frappe fort

03.11.2006 | 18h26
Le gouvernement prend désormais à bras-le-corps le dossier difficile de la sécurité routière. Une circulaire conjointe d'une dizaine de pages, signée par trois ministres, à savoir ceux de l'Intérieur, de l'Equipement et de la Justice, est venue remettre de l'ordre dans le trafic routier en attendant l'adoption du nouveau code de la route, encore plus coercitif.


La circulaire intervient suite au pic atteint par le nombre des morts sur la route durant le mois d'août dernier, enregistrant une hausse de presque 19 % par rapport à la même période de l'année précédente.

Secoué après une courte accalmie durant 2005, le Comité interministériel de sécurité routière (CISR) s'est réuni le 18 octobre dernier sous la présidence du Premier ministre Driss Jettou. Résultat, il fallait agir vite en mettant en œuvre des mesures capables de juguler l'effet pernicieux de l'hécatombe de l'été dernier.

En deux mois seulement, les services concernés ont recensé 870 tués sur 11.465 accidents, c'est-à-dire une augmentation de 13,8 % par rapport à la même période de l'année dernière. Soit pratiquement une moyenne de trente morts par jour. Un décompte des plus macabres.

Les "barrages" doivent être visibles

D'entrée de jeu, la circulaire met l'accent sur les postes de contrôle qui doivent être visibles et installés sur des sites dégagés. Ainsi, l'effet de surprise doit désormais être banni et l'objectif principal demeure la fluidité et la sécurité de la circulation. Le document insiste sur l'importance d'un système de contrôle crédible et efficient pour que les bonnes habitudes, qui commencent à s'installer surtout chez les automobilistes, perdurent.

Cet objectif ne peut être atteint que par la coordination de l'action des corps de contrôle routier relevant du ministère de l'Equipement et des Transports, de la Gendarmerie Royale et de la Direction générale de la sûreté nationale. Il s'agit notamment de l'uniformisation des procédures au niveau des différentes régions et commandements régionaux.

L'absence de tachygraphe, une anomalie mécanique

Permettant d'enregistrer la vitesse, le temps de conduite et de repos, le chronotachygraphe est désormais indispensable dans le transport de voyageurs et de marchandises. Il y a deux ans, une polémique avait éclaté sur l'importance et la manière d'utiliser cet instrument. Aujourd'hui, le débat est clos.
La circulaire assimile son absence à une anomalie mécanique. De ce fait, tout véhicule qui n'en est pas équipé "constitue un danger pour les usagers de la route et doit, en application des dispositions du dahir de janvier 1953, être conduit en fourrière pour défectuosité mécanique.

Par ailleurs, une autorisation de circulation de 96 heures est accordée au contrevenant. Il doit justifier de la facture d'achat, du bon de livraison et de l'engagement de l'installateur à équiper le véhicule en chronotachygraphe dans le délai prescrit. Le véhicule devra être présenté au service de contrôle pour vérification de son installation. Si l'instrument en question est défectueux, les documents du véhicule sont retirés contre récépissé jusqu'à ce qu'il soit réparé dans un délai de 7 jours.

Tolérance zéro pour le surnombre

Si la circulaire montre une flexibilité de 10 % du poids total en charge (PTAC) pour le transport de marchandises, elle est implacable quand il s'agit de surnombre de voyageurs. Dans ce dernier cas, les agents doivent exiger une amende de 400 DH, immobiliser le véhicule, transporter les passagers en surnombre aux frais du contrevenant et enfin retirer le permis de conduire du chauffeur. Par ailleurs, la mise en fourrière est nécessaire dans deux cas, à savoir l'équipement du véhicule en sièges fixes en plus du nombre autorisé et lorsque le nombre de voyageurs sans siège fixe dépasse de 10 % le nombre de sièges autorisé. Les enfants âgés de plus de quatre ans doivent occuper un siège séparé.

Pas de casse-cou dans les autocars

Le nom du conducteur de l'autocar doit être celui mentionné sur la carte d'autorisation. Dans le cas contraire, un ordre de mise en fourrière est établi par l'agent verbalisateur. Pour les lignes de transport de longue distance dépassant 500 km, la présence de deux conducteurs à bord du véhicule et le respect du relayement sont indispensables.

Le contrôle s'effectue grâce aux disques des chronotachygraphes concernant les deux conducteurs. En cas d'infraction, le permis du conducteur contrevenant est retiré et le véhicule mis en fourrière.
Mais pour une meilleure efficacité, les opérations de contrôle au sein des gares routières seront dorénavant effectuées par des équipes mixtes composées d'agents de contrôle du ministère de l'Equipement et de la Direction générale de la sûreté nationale.

Le racolage des voyageurs aux alentours de la gare de voyageurs est désormais interdit.

Enfin, la circulaire stipule qu'en cas de non-respect du feu rouge, du stop, du sens interdit et de la priorité, de dépassement défectueux, d'excès de vitesse, de surcharge et surnombre, le permis peut être retiré. Pour les conducteurs professionnels de véhicules de transport urbain et interurbain de personnes et de marchandises, en plus des sanctions encourues, il est procédé à la suspension du permis.
Mostafa Bentak | LE MATIN



MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Le gvt frappe fort ds koi?????????????????????? fi z'bal hachakom
c'est le pays classé number 1 au nivo de la corruption !!!!!!!!!
ce journal LE MATIN, arrête de le lire et de le consulter, c'est un journal de propagande, du bla bla bla pour rien com le JT de la RTM lol
salam
c
3 janvier 2007 15:05
la seule solution qui existe c'est la prise de conscience
 
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